[Zaariel]

Pour le 14 Juillet 1940, les troupes victorieuses de la bataille d'Arlon, ayant eu lieu la veille, pourront défiler sur les champs avec les drapeaux ennemis...
Ah mince, il n'y a plus de drapeaux à cette époque!
Ce qu'il ne faut pas que la population sache par contre, c'est que les allemands ont tué autant de français qu'ils ont subit de pertes...

La Belgique se transforme peu à peu en un gigantesque no man's land. Les contres attaques françaises succédent aux assauts allemands. Et si les nazis ont réussi par trois fois à franchir mon premier rideau, ils ont été vaillamment repoussés par mes troupes de réserve.

La situation Suisse est maintenant assurée par la présence qu'un corps d'armée français qui veille au grain! Gare à l'ennemi qui voudrait envahir la patrie du fondant et des horloges qui font coucou!

En bref, la situation stagne, et c'est déjà pas si mal.

Par contre mes révisions de maths en prennent un coup...

[RedTovarich]

Restaient les fanions du Régiment...

Sinon bravo... Tu viens de réaliser le scénario allemand, plutôt les crainte allemandes sur un conflit avec la France! Nous sommes fiers de toi!

[Aaltar]

Je me demande comment va s'adapter l'IA...

[Zaariel]

Aïe, ça se corse.
Durant l'été 1940, les troupes allemandes et françaises se regardent en chien de faïence le long du front tandis que quelques avions virevoltent et lâchent des bombes de temps en temps.

Et pour cause: les troupes allemandes non contentes d'avoir annexé le Danemark ont attaqué la Suède et la Norvège.
Alors l'état major français décide d'aller soutenir les scandinaves contre l'oppresseur germanique.
L'impressionnante flotte de l'Atlantique quitte alors la rade de Brest pour imposer sa puissance de feu dans la mer du Nord.
Une flotte de sous-marins quitte Tunis et passe Gibraltar pour aller couler les convois allemands en Baltique.
Et enfin, la flotte de transports fait débarquer des troupes fraichement formées pour soutenir mes alliés sur leur sol.
Premièreétape: Oslo, la capitale norvégienne vient d'être prise alors que son port serait bien utile à mes plans.
La quarante-deuxième DB dirigée par un certain général Leclerc libère la capitale aprés deux jours de combats fleuves.
S'en suit une série d'offensives françaises qui font reculer les allemands et remonte le moral des alliés qui avaient bien besoin d'une bonne nouvelle!

Néanmoins l'automne passe et l'hiver arrive, et là-bas, il fait froid!
Les troupes françaises sous-équipées en manteaux de fourrure souffrent du froid, et le ravitaillement se fait rare. Le front se stabilise après une dernière offensive des troupes de marines et de la quarante-deuxième DB devenue le fer de lance de toute la campagne du nord.
Les troupes allemandes reçoivent des renforts et même l'entrée en guerre de la Finlande au côté des alliés ne parvient pas à déloger l'ennemi.
La situation s'embourbe malgré l'intervention de treize divisions françaises.

Au sud de la ligne Maginot, les Suisses rentrent en guerre au côté des alliés.
Le corps d'armée françis en Suisse est finalement jugé trop faible par rapport au nombre de panzer que les allemands alignent dans les valées encaissées.
Aussi des troupes de réserve arrivent de toute la France, finalement après une brève avancée et une seule maigre victoire tactique, les nazis sont bloqués l'armée française soutenue par les régiments alpins suisses qui défendent leur ceinture nationale de bunkers.

Hélas, les combats en Suisse ont diminué le nombre de réserves sur le front Belge.
Une immense offensive est menée sur Arlon, l'un des points vulnérables de la défense française, par plus d'une quinzaine de divisions allemandes.
Les troupes françaises étaient pratiquement aussi nombreuses, hélas le ravitaillement au front des soldats fut perturbé par la puissante Luftwaffe qui massacra les convois de vivres, d'hommes, et de munitions.
Les aviateurs français tentèrent en vain de stopper les escadrilles du carnage, mais dépassés en nombre, ils ne purent arrêter les vagues de Stukas.
Soumis à un feu nourri, manquant de matériel et de renforts, les troupes françaises durent reculer.
Heureusement les troupes en réserves ont établi une seconde ligne de front, empêchant la percée des blindés allemands.
Mais pour combien de temps...

[Aaltar]

Etre intervenu en Scandinavie est une opération gain de temps mais voué uniquement à retarder les intervention allemande sur les frontières est de la France. Il va te déloger et pas avec le dos de la louche. Etant donné qu'il a déclaré la guerre à la Suède (il le fait toujours), il peut passer en Norvège sans passer par les bateaux et donc finalement va immobiliser ta flotte dans le nord pour pas grand chose. Au final, tu peux déjà prévoir d'enlever tes troupes si tu ne veux pas les perdre car un rouleau compresseur est déjà en route pour te ratatiner la fraise là-bas.

La Suisse, toujours la pierre angulaire du front français dès lors que la situation se larve... là encore, tout n'est que question de temps, car une fois la scandinavie prise, un flot de troupes va massivement redescendre et là il va donner des coups de butoir sur ses objectifs pas sur que ça tienne partout.

Je dirais que les choses commencent à mal s'engager, il y a eu des interventions qui ne déboucheront sur rien et il va y avoir une pression forte qui va bientôt s'exercer.

Si tu veux mon avis, il faut tenter une percée quelque pars (nouveau front), pour démobiliser ses efforts le longs de la frontière franco allemande, allégement qui te permettra peut être de prendre l'ascendant.

[Zaariel]

J'ai merdé avec la Scandinavie, j'aurai dû intervenir bien plus tôt pour bloquer les allemands au Danemark.
C'est plus facile de les repousser quand j'ai que quelques régions à tenir, et qu'ils prennent des malus d'assaut amphibie dans les dents.

Là ça va devenir vraiment tendu. Surtout que je ne combats qu'au sud, et qu'il a un paquet de divisions dans le nord en train de combattre les restes de l'armée Suédoise.
Il faudrait que j'arrive à isoler ses troupes de tout ravitaillement pour pouvoir les vaincre. Mission très difficile, voir impossible avec seulement treize divisions dont une seule de blindés.

La Suisse pour l'instant ça va, il a un paquet de troupes, mais il ne fait pas le malin. Attaquer des montagnes avec forts en franchissant des fleuves, ça en fait des malus!

Nan, moi mon soucis c'est cette foutu Belgique.
Pas de forts, pas de montagnes, pas de fleuves. Pfff, c'est bien par la forêt des Ardennes qu'il va réussir à passer!

Alors oui je pourrai ramener toutes mes troupes du nord pour défendre encore plus le sol français.
Mais avec deux fois plus de CI, il m'aura de toute façon à l'usure.
D'autant que si je le laisse envahir toute l'Europe, il en aura encore plus!

Il va falloir que Daladier aille faire un tour à Moscou, je vois pas d'autre solution!

[Aaltar]

T'es en quelle date au fait ?

[Zaariel]

Euh, Février 41 si je me souviens bien.

[Aaltar]

Faut jouer l'accélération de l'arrivée des USA

[Zaariel]

Vu l'utilité de mes alliés anglais, je sais pas si les USA sont la solution.
En revanche l'URSS oui!

[Aaltar]

Bon courage si tu veux forcer le russe à rentrer en guerre.

[Zaariel]

Donc en gros j'ai juste à prier que les russes rentrent en guerre au bout d'un moment parce que je peux rien faire pour, génial!

Parce que bon, les alliés j'ai aucun moyen de leur demander de m'envoyer des renforts. Les seules divisions anglaises sur le continent c'est deux divisions de motorisées qui sont sous contrôle Belge!
Alors de là à ce que j'ai le droit à un demi-million d'américains qui viennent m'aider, je peux toujours courir.

[Aaltar]

J'ai attendu en vain une entrée en guerre des russes une fois, ils n'y sont jamais rentré Je ne sais pas trop si c'est faisable au niveau des différentes influences qu'on peut exercer ; tenter une alliance stratégique (difficile si ils ne sont pas en guerre) ; œuvrer l'espio pour influencer telle ou telle parti ; ça me semble compliquer de les attirer dans une politique aussi précise que l'entrée en guerre dès lors où tu es dans une autre faction que la leur.

[Zaariel]

Suite des événements:


Le mois de Mars voit la situation en Scandinavie se dégrader pour les troupes alliées.
L'état-major français décide alors de suivre le conseil d'Aaltar, et rapatrie toutes les troupes françaises engagées en Norvège, laissant le pays aux allemands.


Néanmoins les troupes sitôt de retour sur le sol français, à Dunkerque précisément, se reforment pour une nouvelle offensive. Le but est d’empêcher les troupes allemandes victorieuses au nord de revenir combattre en Belgique.
S'en suit une opération de moyenne envergure, nom de code: Petite sirène.
Un corps d'armée est envoyer prendre les îles Danoises, l'objectif principale étant le port de Copenhague. Tandis qu'un autre corps, en réserve en France, se tient prêt à embarquer en cas de coup dur.
Le début de l'opération est une réussite, les îles sont prises sans grosse difficulté par les infanteries de marine et les canons anti-chars peuvent débarquer sans soucis.


Toutefois les allemands lancent dans le même temps une opération que les espions renvoient sous le nom de code "Charlemagne". Un million de troupes allemandes se relaient pour attaquer les régions de Liège, Anvers et Longuyon. Le but de cette opération est de franchir le premier rideau français et d'établir une tête de pont au delà des fleuves.
Les troupes françaises, mises à rude épreuve, ont besoin de tous les renforts disponibles.
Le corps de réserve du Danemark est alors envoyé au front le plus immédiat.


Du coup les troupes présentes dans la région de Copenhague, malgré l'appui de la flotte du nord et de ses escadrilles embarquées, sont submergées par le nombre de divisions allemandes revenant du nord et arrivant d'Allemagne.
En Mai la flotte de secours arrive trop tard, les troupes françaises, prises en tenaille, se sont rendues après des combats de rues acharnés.
L'opération "Petite sirène" est un échec cuisant.


Pendant ce temps, Mai succède à Avril, puis Juin arrive, et les troupes allemandes et françaises s'entretuent toujours en Belgique. La plus grosse bataille, à Anvers, voit mourir 46,000 soldats pour 600,000 combattants engagés.
Quelques assauts discrets ont aussi lieu en Suisse, mais les alliés solidement retranchés ne laissent aucun espoir de victoire aux attaques des nazis.


Enfin, le premier Juillet, une nouvelle redonne espoir aux français toujours sur la défensive. Les américains rentrent en guerre.
Ils acceptent dans la foulée, le 12, l'endettement de la France.


Les Allemands redoublent d'efforts pour percer les lignes françaises. Une grande offensive à Anvers voit 36,000 soldats tomber alors que 400,000 soldats se sont affronté. Les allemands restent maitres du terrain tandis que les divisions françaises refluent en désordre.


Dans le même temps, la zone de Longuyon, point faible de la défense, est fortifiée par des réseaux de bunkers, tranchées et des batteries fixes de défense anti-aérienne.
Les allemands lancent une série d'offensives dans le secteur pour user les défenseurs, mais ils sont repoussés avec de lourdes pertes à chaque fois. Finalement les assauts cessent.
Les ennemis passent alors temporairement sur la défensive, c'est la fin de l'opération "Charlemagne".


Le 13 Septembre à 4h, l'état major français lance l'opération "les diamants sont éternels" sur la zone d'Anvers.
Le fer de lance de l'attaque est composé des cinq divisions de blindés les plus efficaces. Elles sont soutenues par quatre divisions d'infanteries.
Le général Leclerc, qui dirige l'assaut, annonce la reprise d'Anvers deux jours plus tard dans la soirée.
Le front est de nouveau stabilisé. L'opération "Charlemagne" aura finalement coûté très cher à l'Allemagne, pour un bénéfice nul.
Nos espions nous signalent en effet que l'état-major d'Hitler doit annuler une partie de la production de nouvelles divisions. En effet, les hommes formés sont envoyés directement en renfort sur le front où leurs troupes ont subit de lourdes pertes.


La fin du mois de Septembre se passe dans le calme, mais les allemands se reforment, les troupes de Scandinavie étant réassignées au front.


Le 2 Octobre, l'opération "Viking" est lancée par les boschs. Un assaut généralisé sur Liège et Anvers fixe les réserves françaises tandis que les meilleurs divisions ennemies se rassemblent face à Longuyon, bombardé par les stukas.
L'assaut sur ce secteur a lieu le 6, bombardés et en sous nombre, les défenseurs tiennent jusqu'au 12. Les renforts blindés n'ont pas eu le temps d'arriver. Le 16 c'est la région voisine de Neufchâteau qui est envahie.


La contre attaque des blindés français ne parvient pas à repousser l'ennemi. Néanmoins cette contre-offensive oblige les allemands à tenir la position au lieu d'exploiter la brêche. L'assaut de Verdun est retardé, laissant le temps aux divisions françaises de se regrouper.




On est fin Octobre, et j'ai toujours pas vu une division alliée pointer le bout de son nez...
Finalement mes meilleurs alliés sont les Belges qui ont 235 brigades!
Vivement que les Russes bougent leur cul!

[Angelus]

J'ai eu les mêmes problèmes avec mes alliés sur ma partie française. Vivement que l'adaptation sur HOI III du mod 33 arrive