AAR de la GPO mundus bellicus /HoI3

**lepicrouge** · 21-02-2010, 15h31

1938. Surprise et déconvenue la guerre imminente.

La nervosité gagne les joueurs. Une année capitale qui décidera pour la suite des événements.

Je ne sais pas si le Russe est empêtré dans ses purges, mais on l'entend râler dans sa réorganisation des armées. L'Allemand est bien silencieux et on s'attend à bien des surprises. Le ralliement précoce de l'Italie et du Japon inaugure d'autres événements inattendus.

Le Royaume-Uni renforce son bloc occidental : la Belgique accepte enfin de rentrer dans le rang des alliés. La Norvège, le Danemark suivent le mouvement. L'Irlande a abandonné momentanément sa rancœur envers les Rosbiffs. Et à ma grande surprise, la Grèce (ce qui vaut les félicitations de l'Allemand). Quand la menace se fera plus forte, les pays du Commonweatlth devraient suivre.

En Espagne, une tendance se dégage enfin, les nationalistes de Franco reculent au profit des Républicains. Les fronts se débloquent, à notre grand soulagement.
En Asie, les Japonais ont réussi à maintenir le front en Corée et s'apprête à relancer une nouvelle offensive. Peu d'évolution, et chaque province acquise le doit à des combats meurtriers. Le front en définitive se révèle être assez stable.

En Europe, les stratégies diplomatiques sont de plus en plus lisibles. Sans Anshluss, la conférence de Munich n'a pas eu lieu et donc pas de démantèlement de la Tchécoslovaquie. L'allemand ne semble pas plus s'en offusquer que cela mais reste amer de n'avoir pu annexer l'Autriche. A son grand regret, il l'a fait rentré dans l'Axe.
Je savoure néanmoins que la Tchécoslovaquie reste encore dans le jeu. Ses puissantes défenses permettront peut-être de nous faire gagner du temps. Quelques jours voire quelques semaines, c'est toujours cela de pris.
Le Russe de son côté s'est doté d'une ligne maginot aux frontières polonaises. L'accord germano-soviétique aura-t-il lieu ?Que va faire le Russe ? Je m'attends à tout.

La menace en Europe se fait de plus en plus forte. Au point que, à notre grande surprise, le Bénélux mobilise, puis s'en suit des pays nordiques. je peux m'empêcher de penser : "les cons si tôt". Heureusement, les Français semblent rester calme à cette vague d'hystérie.

Dans le courant de l'année, le Royaume-Uni qui a réussi à me séduire me propose de rentrer parmi les Alliés. J'accepte, convenu selon nos accords du début. Mais je ne suis pas plus ravi que cela. Trop tôt. En effet, les besoins en consommation explosent, le peuple est mécontent de m'être aligné si rapidement alors que l'esprit isolationniste est majoritaire.
Cela m'impute à sacrifier de la production et je stoppe le renforcement industriel mais hors de question de toucher à la logistique : l'avenir de mon futur front dans le Pacifique en dépend. Il est inévitable : je vais rentrer trop tôt dans la guerre alors que rien ne sera prêt. Il est temps d'envisager une stratégie de défense tout en ne pénalisant pas l'appui sur le front occidental et les dures batailles du Pacifique. Je dois revoir mes stratégies de recherche et de les orienter vers cette nouvelle stratégie. Je suis inquiet.
En fonction de cette stratégie, j'ai renforcé ma flotte du Pacifique de deux porte-avions et de GAE, tout autant pour l'Atlantique. La réorganisation s'impose mais le niveau de mes commandants est tel que je suis obligé de les promouvoir au détriment de leurs compétences et expériences. Mes porte-avions sont entourés essentiellement de navires d'escorte et d'un croiseur-cuirassé de classe New-York pour le tire à longue portée mais l'ensemble de la flotte composée essentiellement de croiseurs lourds, légers et destroyers a pour objectifs d'aller au contact. Je compte sur une erreur du Japonais à mixer ses différents types de navires afin de bénéficier de l'avantage de la longueur de portée.

Sur un plan diplomatique, je prends le relais et j'incite mes voisins à nous rejoindre. et je m'attaque aux pays majeurs de l'Amérique du Sud. Hors de question qu'ils s'allient avec l'Axe. Le Brésil semble avoir compris le message et sort peu à peu de la sphère d'influence des nazis; l'Argentine plus difficilement.

Sur un plan commercial, je suis le grenier à ressource du monde. Pas une semaine sans être sollicité par 5 à 10 pays différents : le Russe semble avoir de gros besoins et je lui fourni à mon avantage (grassement même). J'ai tellement de ressource que l'ensemble de mes dépôts sont complets. (je reconnais avoir honoré une grosse commande allemande en 37 en acier, une offre était trop alléchante. On ne se refait pas, quand on est un vil capitaliste !).

Il est temps de faire du ménage dans le gouvernement. Il faut maintenant l'unité du peuple : L'Union sacré. Mais les républicains ne se laissent pas compter par mon coté va-t'en guerre. Tant que la guerre ne sera pas déclarée, ils élaborent une véritable guérilla parlementaire. Les Démocrates restent majoritaires au Congrès mais l'écart se réduit. Le pays est divisé, cela me coûte en répartition de mes IC. Et j'ai des inquiétudes pour les élections présidentielles de 1940.

**lepicrouge** · 21-02-2010, 16h48

Au fil de mes relectures, je corrige les fautes. N'hésitez pas à les souligner.

1939. La guerre.

Nous y voilà. L'année tant attendue et crainte. Comment vont se dérouler les événements ? Les paris sont ouverts mais on sent l'Allemand sûr de lui.

Avant juin 39.

En Asie, les Japonais aidés des Mandchoues et des Shanxi ont récupéré les trois quart de la Mandchourie. Ayant laissé un peu de côté mes services secrets, je n'avais pas vu le rétablissement de ses armées terrestres. Lors de la débâcle, il a tellement eu peur qu'il a dû réorienté sa production. J'envoie ma flotte basée en Philippine pour scruter quelques mouvements navals de la part du Japonais. Je croise l'Anglais dans le détroit de Taïwan. Rien, la flotte est restée au port. Je ne peux remonter sur la Corée. Trop loin.
S'il affiche une main d'œuvre a plus de 1000, son nombre d'IC (capacités industrielles) restant faible a dû être affecté aux renforts et à l'amélioration de ses troupes sur le théâtre chinois. Je suis certain qu'il a laissé de côté sa production navale.

Évolution du front en Asie de 1937 à septembre 1939

Je reste néanmoins prudent : en 38 j'avais lancé la production de quelques garnisons pour assurer la protection des îles clés. Il est temps d'envoyer une partie de la flotte du Pacifique de ce côté de la carte.
Mes positions dans le Pacifique sont presque prêtes, toute tentative prématurée de débarquement lui coûtera tellement en homme et en navire que cela pourrait provoquer sa chute.

A la plus grande satisfaction des Alliés, Franco a perdu la guerre, les républicains sont au pouvoir et contrôle le territoire. Son voisin le Portugais s'est aligné sur l'Axe depuis 1937. Les Espagnols glissent vers le Komintern (un prêté pour un rendu compte tenu qu'ils doivent leur victoire à l'intervention soviétique) et massent à la frontière portugaise et française ses troupes.

Sur le plan diplomatique, on va de surprise en surprise. L'Allemand a réussi une très belle manœuvre diplomatique et attiré à lui la Tchécoslovaquie. Ce qui lui vaudra les félicitations des autres joueurs. Personne n'a vu son travail de sape : ça lui évitera de l'envahir et perdre du temps sur un éventuel front au sud pendant sa campagne en Pologne. [erreur de ma part voir correction d'aaltar]. Il la démantèle aussitôt et se répartit les provinces avec la Hongrie. Il continue toujours son travail d'influence sur la Turquie, mais celle-ci semble faire la sourde oreille. Les pays du Golf et du Commonwealth rejoignent un par un les Alliés. Au moins on s'assure l'approvisionnement en pétrole. A ma frontière sud je suis rassuré, le Mexique a très vite compris qu'il devait m'obéir et rejoindre les Alliés. Il n'a pas demandé son reste. En Amérique du Sud c'est un peu le statu-quo : les petits pays me demandent tellement en ressource qu'ils s'approchent de notre sphère d'influence sans forcer. Quant au Brésil, il est toujours tiraillé. L'Argentine est proche de la sphère de l'Axe mais semble se refuser d'aller plus en avant. Mon travail diplomatique ne porte pas vraiment ses fruits. Normal compte tenu de mon taux de neutralité encore trop élevé.

Les Polonais ont mobilisé très tôt, effrayés de voir à sa frontière orientale l'armée soviétique en position, retranchée sur sa ligne maginot et les préparatifs d'invasion de l'armée allemande. L'italien mobilise et masse des troupes à la frontière française. Le Royaume-Uni envoie un grand nombre de troupes (essentiellement de l'infanterie et quelques blindés en Belgique). Le Français reste derrière ses frontières. Mais à ma grande surprise, son armée n'est pas aussi nombreuse que je l'espérais.

Néanmoins une nouvelle nous rassure : le Russe annonce aux Alliés son attention d'attaquer l'Allemand, une fois que ce dernier aura conquis la Pologne et réorientera ses troupes pour la campagne de France. D'un autre côté, il envahit la Finlande sans difficulté. La Chine communiste s'est ralliée au Komintern. La Suède rejoint, elle, l'Axe.

Aux États-Unis, pour éviter une future débâcle aux élections présidentielles de 1940, Roosevelt tente d'augmenter le niveau d'Unité nationale. Mais rien n'y fait et cela malgré les changements au gouvernement. Les républicains talonnent les démocrates, et les petits partis à obédience socialiste prennent de l'ampleur. Et ce malgré le niveau de menace des Japonais qui grimpe en flèche.

Le renforcement logistique est presque prêt, Le taux de besoin en consommation est tel qu'il pénalise ma production et les améliorations de ma flotte prennent du retard. A quelques mois des hostilités, je regrette d'être rentré chez les Alliés si prématurément.

**Aaltar** · 21-02-2010, 17h18

Je crains qu'il n'y ait eu une l?g?re erreur quant ? l'interpr?tation du cas de la Tch?koslovaquie. Elle a ?t? prise par les armes et avec une fulgurance brutale ! J'en tiens pour preuve le fait que personne n'a m?me eu le temps de voir que je lui avais d?clar? la guerre

La ligne de fortification ? le front sud ? oui, mais ?a n'a pas tenu bien longtemps, je lui ai d?p?ch? mon arm?e destin?e au sud de la Pologne, ?a a vite pli?.

J'avais gard? des troupes ? l'est, au cas o? l'URSS manigancerait quelque chose. J'ai bien fait, sinon je ne serais parvenu ? contenir sa progression.

Nous n'avons pas ?voqu? le cas du Danemark, qui non content d'?tre chez les alli?s et d'avoir mobilis? t?t, s'est parmi l'audace de tenter une "invasion" vite repouss?e. J'entends encore un "mais ? quoi ?a sert d'avoir des divisions blind?es au nord ?", ma r?ponse est donc : ? repousser l'envahisseur et ? l'envahir, ce qui fut en partie fait.

Erratum ?galement sur le cas de la Hongrie qui est entr?e dans l'axe d?s 37 il me semble, au m?me titre que l'anecdotique Portugal.

**lepicrouge** · 21-02-2010, 17h23

Oups on a rien vu du tout. Erreur de ma part. Bien joué en tout cas, une telle discrétion est à ton honneur. Je pense qu'ayant le moins à faire j'aurais dû plus surveiller ce coin-là...

Je m'embrouille par moment qui a rejoint qui. Je me souvenais plus. Donc Hongrie 37, Portugal aussi d'accord. Désolé, à la prochaine partie je prends des notes. N'hésite pas si tu vois d'autres erreurs.

**Aaltar** · 21-02-2010, 17h26

Comme je l'ai dis : je n'ai pas pu l'avoir par le papier, je l'aurai par le fer.

Et puis la situation avait été remarqué un peu quand même, j'ai du dégarnir ma ligne Siegfried de 6 divisions d'infanterie pour couvrir sa frontière ouest histoire de bien bloquer ses troupes dans ses bunkers sans les attaquer. Vous savez... le coups des merguez

**lepicrouge** · 21-02-2010, 17h29

Ah oui m'en souviens

Pas facile de faire de tout l'état d'une partie qui a duré huit heures et dont les trois dernières heures ont été consacrées au combat en Europe.

**Aaltar** · 21-02-2010, 17h52

Le cas de l'URSS est intéressant. Très pénalisante pour la concentration, elle est maintenue par des troupes inférieures en nombre. Je n'ai pas décidé de bouger mes forces renvoyées à l'ouest (qui étaient à mi chemin quand l'urss a engagé son acte belliciste). Je ne voulais pas perdre un temps précieux au bénélux aussi j'ai pris le pari de compter sur les quelques forces que j'avais laissées en Pologne, seule 3 divisions de blindés moyens ont été redéployés après que la première ligne des Pays bas eut été enfoncée.

A l'Ouest, ma grande et bonne surprise aura été de voir que l'Italie avait enfoncé la ligne des Alpes pour batailler sévèrement contre les forces françaises. Ca m'allège le front nord qui n'en sera que plus vite ramassé et accessoirement ça me montre que je peux compter sur un allié dont je n'avais jusque là que faire. Notons en parlant de mes alliés que la Hongrie a bien tenue tête devant les coups de butoir soviétiques, ils ont reculés mais pas cedé, maintenant par le fait un front qui pourrait bien être le premier point de relux russe. Ils m'ont fait dont de 12 divisions d'infanterie, ce qui me permet de diriger moi même la contre attaque.

De son propre aveu, l'URSS a déclaré la guerre trop tôt, voulant ouvrir une discussion diplomatique ayant pour objectif la paix cette dernière ne pourrait aboutir. Les difficultés que rencontre le soviétique sont majeure (du moins j'imagine), un font étendu et mal ravitaillé à cause de la topographie du terrain, il y a beaucoup de zones mal pourvues en terme d'infrastructures et l'armée déployée doit être très gourmande (trop surement) en ravitaillement. Le volume d'infanterie est très élevés, et énormément de divisions blindés sont également envoyées. Au final, on assiste à des batailles d'envergure, la plus grosse remarquée étant une gigantesque armée de char et autant d'infanteries pour un total de 176 000 hommes envoyés où mes forces les contenant ne dépassent pas les 45 000 hommes. Le second problème russe est (je parle hypothétiquement) qu'il va aussi avoir des problèmes de renfort, car les pertes sur le terrains vont demander énormément de ressources. Et enfin le troisième et plus important point, l'incapacité à reproduire efficacement du fait du cout énorme de soutien nécessité dans les 2 premiers points. Trop précoce, cette attaque va terriblement pénaliser l'union soviétique, si elle s'était avérée concluante, elle aurait pu être déterminante, pour l'heure elle est surtout handicapante et finira par être sévèrement couteuse. Un dernier point viendra ponctuer le fait que je pense qu'il était trop tot pour le front de l'Est, la préparation en matériel doit être insuffisante, les troupes allemandes sont très bien équipée, je doute que l'URSS avec son faible leadership ait pu se permettre les investissements réalisés coté allemand, ceci peut également beaucoup jouer sur le déroulement des opérations.

Staline avait jugé qu'il lui faudrait plus de temps pour se préparer, Polo lux aurait du en faire de même. Ceci étant, sur le papier, l'action est belle, et l'invasion de la Pologne puis de l'est de l'Allemagne aurait pu garantir un dégonflement des troupes à l'Ouest. J'ai essayé de contenir à l'est pour me donner le temps de boucler à l'ouest, c'était mon pari audacieux.

L'Angleterre, a également joué un beau coup sans trop le savoir. Son intervention au delà des frontière des Pays Bas a eu une incidence sérieuse. Au moment où elle prend l'initiative d'attaquer, elle se bute contre les maigres défenses que j'ai déployée sur la frontière au nord. Mes forces reviennent mais ne sont pas encore là. Les troupes de Pologne reviennent pour prendre place le long de la frontière qui est maintenant un théâtre actif. Sans cette mise en route déclenchée par l'anglais, j'aurai peut être renvoyé des forces à l'Est, mais ses attaques ont été endiguées rapidement et manque de chance pour mon ennemi, j'ai repourvu en artillerie mes infanteries hors des lignes de fortification, à peine quelques jours avant d'avoir lancé l'invasion de la Pologne. Du coup, bien que faibles en effectifs, mes forces vont tenir jusqu'au retour de troupes de l'est. Mon problème aura donc été double, je n'ai pas eu l'opportunité de changer mes plans du fait de l'intervention anglaise et surtout je n'ai pas pu réorganiser mes troupes correctement comme j'avais prévu de le faire avant d'envahir les Pays Bas. L'Anglais a tout de même perdu des plumes précieuses dans cette intervention, il a tort de le regretté je pense car ça a vraiment eu un impact sur le déroulement des choses, mais battu sur le continent il va devoir reprendre pied.

D'un point de vue personnel je ne suis plus maitre des évennements depuis la déclaration de guerre avec la Pologne, j'ai eu l'initiative mais je ne l'ai plus. La France prochainement battue je vais pouvoir aviser mais l'URSS à l'est est très pénalisante pour l'élaboration de perspectives.

**lepicrouge** · 21-02-2010, 18h29

Des screens vont venir agrémenter le récit.... Pour le moment je me penche sur le récit : dur, dur quand on a qu'une vue partielle et de se souvenir de tout.

Juin 39-septembre 39. Les premiers combats.

Avec l'Ultimatum de Dantzig, la guerre est déclarée.

C'était à s'y attendre. La Pologne n'a pas fait un pli face à l'armée allemande. Passage par Dantzig et route sur Varsovie. Dans le Sud, les armées allemandes stationnées en Hongrie ont foncé sur Cracovie. Le reste ne fut que débandade pour l'armée polonaise. (Avait-il de la cavalerie légère contre les tanks ?)
A l'Ouest les Hollandais tentent une petite percée, juste le temps de décorer quelques officiers et de retourner chez eux vitesse grand V avant que le flot de la wehrmacht vienne tout emporter.
Au nord les Danois savent pas trop quoi faire face aux unités blindés allemandes. Malgré une tentative d'encerclement lors du déclenchement de l'offensive russe en Pologne. Les Français ne bougent pas, ils restent toujours derrière leur frontière...

Le Royaume-Uni rencontre quelques poches de résistance italienne en Afrique du Nord, notamment à Tobrouk. Mais rien de bien dangereux, il est opposé à des troupes miliciennes. Je lui envoie quelques bombardiers tactiques, qui désorganisent les milices et rognent sur les contingents.

Le gros de ses troupes sont en Belgique : Et c'est la débâcle ! Il perd division sur division. Les encerclements sont meurtriers et les blindés de Rommel avance le long de la côte belge jusqu'à la frontière française, empêchant tout repli des forces britanniques qui ne peuvent même pas s'appuyer sur les forces belges. Il est même dans l'incapacité de replier ses unités retranchées dans Bruxelles, harcelées par les Allemands. Il tente de sauver ce qu'il peut. J'assiste à la débâcle de l'armée anglaise sans pouvoir faire grand chose. J'ai rassemblé USS Army Force et pilonne l'avancée de Rommel. Mais c'est comme si je lançais des cacahuètes. Juste son infanterie motorisée prend mes bombes. Mon aviation, basée à Bruxelles, se replie au fil de l'avancée allemande. Lille, puis Paris et maintenant Douvres.

La trop grande perte d'unités anglaises me fait craindre le pire. Heureusement qu'il y a le front avec le Russe.Mais celui s'affaiblit et son offensive a été largement freinée. Il n'arrive pas à progresser en Hongrie. Et il subit de nombreuses pénalités (voir commentaire aaltar).

Situation sur le front en Pologne début octobre 1939

J'ai remarqué que nous avions la maîtrise du ciel. Mes bombardiers n'ont pas rencontré d'opposition. Une partie de ma flotte de l'Atlantique croise en mer Baltique et en mer du Nord.

Les Français ne tiennent ni le front Nord, ni le Sud. Ils se font défoncer par les Italiens qui ont dépassé Lyon et filent pour rejoindre les troupes allemandes. les forces françaises retranchées sur la ligne maginot ne manœuvrent pas et risquent de se faire prendre à revers, sans aucun ravitaillement.

Du côté du Pacifique, je savoure quelques victoires navales contre le Japonais. Son aéronavale n'arrive pas à repérer ma flottille de sous-marins qui attaque ses convois. Au large de Saïpan, je repousse la flotte japonaise avec mes sous-marins mais au détriment de beaucoup de dégâts. Ma flotte basée à Guam part à la recherche de la flotte japonaise. Ma tactique de portée au contact à porter ses fruits, ses cuirassés et croiseurs ont subi de lourdes pertes même s'il m'a coulé plus de destroyers. Dans le même temps j'ai réduit à néant ses installations à Saïpan. Ses garnisons malgré le pilonnage ne subissent quasiment aucune perte en organisation et en homme. La prise de l'île risque d'être difficile.

Je coule des transports qui rameutent des troupes dans les îles au sud de Guam.
Dans le détroit de Taïwan ma flotte des Philippines ne rencontre pas d'opposition, et je flirte les côtes japonaises. Mais où est sa marine ?

les premières victoires navales des USA

Avec la Guerre, j'ai mobilisé une partie de mon économie. Mais pas totalement. Ce sera pour plus tard. Dans quelques mois auront les élections. J'ai mis un mouchoir sur les valeurs de liberté et la censure a été décrétée. Il me faut le soutien du pays tout entier. Le besoin en consommation s'est effondrée, mon nombre d'IC disponible a cru d'une manière exponentielle et j'ai pu lancer en série d'un certain nombre de production. Mais leur livraison se fera sûrement attendre.

Situation diplomatique en septembre 1939

**RedTovarich** · 21-02-2010, 18h41

Personnellement, l'offensive ? l'Ouest a ?t? trop rapide. Mauvaise pr?paration des troupes (En cours de mobilisation), malgr? un mat?riel de pointe (Infanterie IV, Motoris? IV, Blind?s II et je parle pas des Artilleries VI). Mon erreur strat?gique a ?t? de mobiliser trop tard et d'esp?rer que le trou dans la fronti?re germano-hollandaise soit un corridor suffisant pour attaquer le haut de la ligne Siegfrief. Mais j'ai jou? de malchance ? cause de troupes allemandes tenaces, malgr? des blind?s et quelques attaques sur les flancs. Malgr? tout, les anglais peuvent s'estimer heureux d'avoir pu envahir, le temps de quelques jours, les provinces allemandes et de planter du linge sur les anciens barbel?s allemands.

En tout cas, la contre-offensive allemande a ?t? brutale, chose au quel j'?tais pas pr?parer. Des attaques incessantes qui emp?che la moindre retraite. C'est ? cause de ce genre de mouvement que j'ai perdu plusieurs divisions, n'arrivant qu'? sauver que deux QG, une division blind?e et une division motoris?e. Les troupes anglaises ont quand m?me r?ussit ? retarder les allemands en Hollandes et Belgique, avant d'?tre submerg?.

Sur les autres fronts, l'Italie attaque dans la Corne africaine, prenant quelques provinces de la Somalie anglaise et au Nord du lac Victoria. C?t? de la Cyr?anique, j'ai effectu? une "rapide" offensive avec les quelques unit?s pr?sentes, prenant Tobruk et Bengazi sans combat. Pour l'heure, on se regarde mais je dispose de peu de marge de man?uvre avec les navires italiens en maraude.

**lepicrouge** · 21-02-2010, 19h53

Chez les Alli?s, le moral est en berne.
- perdu la bataille de Belgique avec un nombre importante de pertes.
- perdu la bataille de France m?me si elle n'est pas encore termin?e : des Fran?ais mous du genou qui ne peuvent contrer l'Italien et qui ne peuvent retenir l'offensive allemande.
- un Anglais qui a subi de grosses pertes et voit les fronts se multipli?s.
- l'Angleterre bient?t menac?e.
- un Russe qui ne pourra pas continuer son offensive et qui est ? la limite de la rupture, une fois la campagne de France termin?e. Peur qu'il s'effondre si contre-offensive massive des Allemands.
- un Am?ricain inexistant et qui ne peut encore se jeter dans la bataille.
- La Bulgarie qui se rapproche dangereusement de la sph?re de l'Axe.
- Des Grecs qui n'arrivent m?me pas ? faire la diff?rence en Albanie contre quelques divisions italiennes.
- Point positif : l'avanc?e du Russe en Su?de et l'avanc?e en Afrique du Nord, et un Japonais occup? ? r?occuper les territoires perdues durant la contre-offensive de 1938.

**Polo_lux** · 21-02-2010, 21h06

Alors, moi du côté Soviétique, j'ai dopé mon armée, réorganiser toutes les brigades, sécurisé les frontières Polonaise avec une ligne de fort, construit des Usines en sécurité près de Moscou et me doté d'une aviation correcte. Je me suis occupé de la Finlande vite fait bien fait lors de la guerre d'hiver.

En apparence ma situation de détériore :
En Pologne, mon offensive s'essouffle et les allemands sont repoussés de plus en plus lentement, de plus je crains qu'avec la fin de la campagne de France, une contre-attaque massive allemande soit lancé et que la situation s'inverse, cela pourrait être catastrophique.
En Suède mes armée écrase toute résistance et Stockholm est déjà tombé; les Norvégiens me filent un coup de main et ce n'est qu'une question de temps avant que le pays soit totalement occupé.

En Sibérie, a ma grande surprise les Japonais ne gagnent que peu de victoire et qui sont chèrement acquise, je n'ai pourtant rien organisé sur ce front.

Mais j'ai appris de mes erreurs

Je devrais pouvoir récupérer de la main d'œuvre très rapidement et si jamais la situation devient catastrophique... bref j'ai encore beaucoup de carte à jouer

.

**Zaariel** · 22-02-2010, 01h09

Rah, bordel, je suis tellement d??u de ne pas avoir jou? la France dans cette partie!

**Aaltar** · 22-02-2010, 11h42

A 4 vs 1 ?a deviendrait tout de suite tr?s sportif

***Baal*** · 22-02-2010, 11h53

Votre partie m'a l'air franchement tr?s chouette ? jouer. De plus, les compte-rendus sont bien ?crit et prenant. Dommage que je ne puisse pas me joindre ? vous...

Vivement la suite!

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