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Attilalhun
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Eplucheur de patates
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#106
29-05-2024, 13h28
Bonjour à tous. Que de souvenir de voir ces AAR ca fait bien longtemps que j'ai pas pris une branlé en multi quand je vois que ce sont toujours les mêmes , c'est un grand plaisir de vous lire. Bravo à tous
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Balthaur
Tacticien incompris
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#107
31-05-2024, 14h33
Merci
Attilalhun
.
Pas de souci,
Souris
, tu peux te joindre à nous, mais je crois que la prochaine session sera la dernière de cette partie.
Compte rendu de la 10e session : février au 3 juillet 1944.
Je dois dire que j'ai pêché par pessimisme...
Une technologie m'aurait permis de contrarier sérieusement l'avance ennemie : les compagnies de signal. La techno aurait été obtenue en 85 j et les stocks de matériel de soutien abondaient. Ils auraient suffit à équiper la plupart de mes divisions. Et finis les combats où les troupes en attente de monter en ligne se replient sans combattre.
Au lieu de cela, je me suis dit que tout serait plié en moins de 3 mois...
Or, nous sommes en juillet 1944, et les Alliés ont conquis de haute lutte les régions les plus faciles à prendre, la plupart du temps des plaines, parfois quelques forêts, quelques collines.
Les soldats de la Wehrmacht se battent comme des lions.
En février, alors que l'Allemagne commençait à peine à être grignotée, pas loin de 450 divisions étaient alignées sur l'ensemble des théâtres d'opérations, dont environ 90 divisions "alliés axistes" sous contrôle : slovaques, roumaines, hongroises, reichkommissariats divers, etc. A cela, il faut en rajouter au moins 60 (IA) directement engagées au combat. Elles tiennent toute la Wallonie, une tuile du Brabant, une tuile de France, et le Luxembourg. Sauf en Luxembourg, il ne reste pas une seule unité allemande dans ces secteurs. Et les alliés s'y cassent les dents régulièrement chaque fois qu'ils attaquent, sans grande conviction il faut bien le dire...
Début juillet 1944, il reste 47 divisions "axistes alliées" sous contrôle, environ la moitié d'entre elles ayant été détruites, la majorité par encerclement.
L'Allemagne compte encore 320 divisions, une stabilité de 100%, et un soutien à la guerre de 94%, ce qui fait que chaque attaque ennemie est confrontée à des troupes motivées au combat.
Étonnamment, peu de pertes sont à déplorer au sein de la Wehrmacht, de l'ordre d'une trentaine de divisions depuis le débarquement en France (et j'y inclue les pertes sur le front de l'est). Il reste une masse de réserve voisine de 800 000 h immédiatement disponible pour le renforcement où la constitution de nouvelles divisions. Et 4 000 000 d'hommes sont encore mobilisables.
Autre secteur relativement passif, le Massif Central et la totalité du sud est de la France. Je dis relativement, car de temps à autre, une attaque ennemie est montée, et échoue. Quoique les US ont rassemblé cette fois des moyens amphibies, 5 divisions de blindés. Le front est tenu par l'Italie, pays relativement épargné par les pertes. Le Duce caracole en tête des sondages, toujours favori du peuple italien. Quelques fois, les bombardiers stratégiques US effectuent des raids, sans lendemains.
Mais revenons au déroulement des opérations.
La campagne d'Allemagne.
Elle a débuté comme prévu avec une poussée alliée en direction de Munster. Les ports de Emden, Wilhemshaven et Brême se sont trouvés en première ligne.
La poussée vers le sud, la Rhür et les forêts de la Hesse fut contenue pendant plusieurs mois.
Entre temps, l'attaque alliée reprend en direction de Hambourg. Le fleuve Wesser, trop peu défendu (rapatrier des divisions de l'ouest vers le nord de l'Allemagne est un processus compliqué, les redéploiements stratégiques sont à microgérer, et ralentis par l'activité de l'aviation).
Un élément nouveau est à prendre en compte pour les alliés : la Luftwaffe s'avère meilleure que la RAF ou l'USAF. Les combats tournent systématiquement à l'avantage de l'Allemagne. Les pertes varient du simple au double. A titre d'exemple, si 12 FW190 sont abattus en Allemagne du nord ouest au moment de l'offensive alliée pour Munster, 24 escorteurs sont descendus, sans parler des bombardiers. Pertes auxquelles il convient d'ajouter celles de la DCA...
Et ces cas de figure se répètent systématiquement. Un autre exemple, la bataille livrée sur la Pologne occidentale le 3/07/1944 oppose pas loin de 3400 FW190 à 4800 avions alliés incluant la WVS soviétique, escortant 500 bombardiers tactiques (principalement des B-25 Mitchell). Pour 50 Fockewulf descendus, 65 avions ennemis vont au tapis, auxquels on ajoute 14 bombardiers.
Mais voilà...
La production des usines ne permet pas de faire perdurer de tels combats... Au bout d'un temps, il faut rompre... Ces incursions meurtrières de la Luftwaffe ne peuvent pas contrecarrer durablement l'écrasante supériorité aérienne alliée là où elle exerce sa pression.
Le Wesser franchi, les Alliés isolent Brême et attaquent directement sur Hambourg. La ligne de Hannovre tient un petit bout de temps, celui qu'il faut aux divisions britanniques et US pour en finir avec les ports (Emden, Wilhemshaven, Brême) où quelques division allemandes sont détruites. Elles n'auront pas brillé pour leur efficacité.
La production des U-Boat est transférée en Baltique...
A nouveau ravitaillée, l'offensive alliée repart.
Vers le sud, les combats sont difficiles, meurtriers, les progrès lents.
Qu'importe ! Le but stratégique évident est de couper le flux de ressources en provenance de Scandinavie, notamment le tungstène.
L'Elbe est franchie à son embouchure, Hambourg tombe. La bataille est aussitôt livrée à Kiel, Lubeck puis Rostock, les bases navales principales de la Baltique.
Mais le souci le plus grand vient du franchissement du canal de Kiel, insuffisamment gardé par les unités hongroises (40 divisions) en charge de la défense du Dannemark. Le pays tout entier est conquis en quelques semaines. Les alpins de Dietl sont coupés d'Allemagne et contraints de rester en Norvège, où les soviétiques ont pris la base de Kirkeness, profitant du reflux (temporaire) allemand.
Cette fois, la situation stratégique est grave : plus d'approvisionnements en tungstène ! Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir un accord secret avec la Suède qui autorise au Reich les ressources de Västerbotten, sans parler de celles du gouvernement Quisling de Norvège. Et tout cela alors qu'il existe toujours le port de Königsberg ! Alors que la connexion avec la Suède ou la Finlande existe toujours...
Il ne reste plus que le Péloponnèse et le Monténégro, mais c'est tellement insuffisant !
Entre temps, la flotte de surface de la Kriegsmarine a vécu : cueillie avec la capture de Kiel, elle fut intégralement coulée (et c'est passé totalement inaperçu : pas eu le temps de gérer).
La pression alliée se poursuit alors inexorablement vers l'est et le sud.
Le centre de l'Allemagne subit la pression britannique : la Rhür tombe enfin : Koln, Essen, Dortmund, puis Weimar.
Le front se reporte sur la Sarre et tient bon. Celui de Frankfort résiste bien, mais le fleuve Main est franchi juste au nord de Nuremberg. La réaction italo-allemande est violente, est à l'heure actuelle en train de repousser les intrus de l'autre côté du cous d'eau.
Sur la baltique, la prise de Stettin (sur l'Oder) marque un virage à 90° de la poussée alliée, cette fois en direction de Berlin.
Le terrain favorise grandement la défense, mais le niveau de fortification de la capitale est faible. Les 3 divisions de garnison initiales ne sont renforcées que par des unités affaiblies et épuisées par les combats incessants qu'elles livrent.
Avec la prise de Magdebourg, Berlin est attaqué de quatre côtés sur six, sous supériorité aérienne. La lutte est âpre, les pertes alliées lourdes. Mais la capitale tombe au terme de trois semaines de bataille.
A présent, la poussée alliée se reporte sur deux axes : la Silésie (dont Dresde qui tombe en un coup de main) où Leipzig repousse avec succès les GI, stupéfaits de voir les énormes tours de refroidissement des réacteurs nucléaires du Reich... Les Sudètes sont proches...
L'autre poussée alliée se dirige vers l'est et a pour but de serrer la main aux forces soviétiques...
Hélas, il ne reste plus qu'un corridor entre Königsberg et Dantzig reliant le Reich à la mer baltique.
Hé oui, les soviétiques ont envahi la Prusse sur le tard. Les 150 divisions qui leurs sont opposées ont fini par flancher au niveau des Pays Baltes.
Le STAVKA, larmoyant presque de bonheur, a enfin pu revendiquer son premier "grand" encerclement et la destruction de ses deux toutes premières divisions allemandes depuis le lancement de Barbarossa. Gageons qu'ils espèrent bien en encercler d'autres !
La courageuse Finlande doit se sentir bien seule... En tout cas, la situation est calme, là haut...
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Thoren76
Militaire intermittent
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#108
31-05-2024, 19h16
AAR de la 10e session : février au 3 juillet 1944
Europe :
À travers le feu et le sang, jusqu'aux collines verdoyantes et au-delà. Il faut plutôt dire "à travers les forêts, rivières, montagnes, et le béton armé, jusqu'à Berlin et au-delà". Une progression alliée méthodique ralentie par les nombreux verrous à forcer, des fleuves à traverser, d'innombrables forêts...
De fait, le ravitaillement a régulièrement posé problème, les ingénieurs travaillant d'arrache-pied à convertir et développer les voies ferrées. Ce qui a pu se ressentir dans certains combats aériens, où l'avion alliée s'est parfois retrouvée à surcharger des aéroports dans l'attente que ceux-ci soient développés, de quoi donner quelques illusions à l'Allemagne quant à sa résistance dans les airs.
Quoi qu'il en soit, la progression satisfait le commandement allié dont les objectifs stratégiques ont été en majorité atteints. La résistance est forte, mais le Nord de l'Allemagne a fini par céder. Hambourg est tombée après de durs combats, ce qui a ouvert la voie au Danemark puis à la Baltique. Après quoi les Alliés ont poussé vers l'Est et le Sud. La stratégie a été de briser la flotte allemande et de couper ses communications en mer baltique, ainsi que son accès au ressources suédoises.
L'industrie allemande commence à plus que plier. Le renseignement US fait état d'un complet abandon de la production de blindés et d'une dangereuse réduction de sa production aérienne, faute de ressources.
Contre l'Italie, des escarmouches ont eu lieu pour tâter les défenses et détourner le regard ennemi du front principal. Quoi qu'il en soit, l'aviation du Duce n'est plus qu'un souvenir et celui-ci ne peut qu'avoir une posture défensive pour retarder son inéluctable anéantissement.
Et Berlin est tombée ! De violents combats ont eu lieu plusieurs semaines durant. Les corps d'armée US ont investi la ville par l'Ouest, le Nord et le Sud, pendant que les Britanniques sécurisaient la Baltique. La résistance a été forte mais les blindés américains et l'aviation l'ont faite plier. Le Führer s'est enfui la queue entre les jambes pour retourner peindre ses croûtes à Vienne.
Asie :
Les nouvelles ont fait état d'une reprise en main en haut lieu du commandement impérial, ce qui s'est traduit par une meilleure tenue du front. De fait, les Australiens ont ralenti leur progression qui s'avère plus dure en Chine. le Japon a tenté de timides offensives qui ont pu être repoussées grâce à l'arrivée d'un corps blindé américaine.
Quant aux îles principales, elles ont désormais affaire à un tapis de bombes dévastant leur industrie que l'aviation japonaise n'est plus en mesure de contrer.
L'heure du juste châtiment a sonné !
Ratio des pertes subies :
USA : 822k (494k contre GER, 140k contre ITA, 168k contre Jap)
GB : 1,17M (335k contre GER, 474k contre ITA, 347k contre Jap)
Aus : 165k (56k contre ITA, 99k contre Jap)
Pertes infligées par les Alliés :
GER : 1,7M par USA, 619k par GB
ITA : 600k par USA, 702k par GB
JAP : 1,2 M par USA, 1,4 par AUS
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Balthaur
Tacticien incompris
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#109
03-06-2024, 09h14
Dernier compte rendu de la partie "un pont trop loin" (11e session)
Il sera bref : game over.
Le centre allemand a été enfoncé à Dresde, ouvrant la route de la Tchécoslovaquie. Les renforts ont eu beau affluer d'est et d'ouest, l'inondation n'a pu être endiguée qu'aux alentours de Brno, en plein cœur de la Moravie.
Entre temps, les derniers ports de la Baltique ont été pris.
La Finlande, désormais livrée à elle même, signe une paix séparée avec les soviets. Elle conservera la totalité de ses territoires, à peine grignotés depuis le fatidique hiver 1940.
Les troupes alpines de Dieltl, coincées en Norvège, attendent sagement la capitulation, autour d'Oslo, Narvik, Trondheim. Elle interviendra début 1945.
Front est, la Wehrmacht recule pied à pied et abandonne la Pologne, se retranche dans les monts de Solvaquie.
Les soviets abordent le nord de la Roumanie mais se font refouler avec pertes. Odessa et l'Ukraine occidentale sont toujours allemandes et le resteront jusqu'au dernier jour de la guerre.
La Turquie (IA) entre dans la danse et déclare la guerre (!!) à la Bulgarie, et de fait, à l'axe. Deux PzD écrasent les intrus sur la bande côtière et d'un seul rush abordent Istanbul. Un débarquement soviétique sur leurs arrières leur fait rebrousser chemin. Mais les Rouges ont le temps de traverser le Danube et de s'emparer des champs de pétrole de Ploesti, de Bucarest.
La Roumanie capitule.
Mais c'est au centre du front allemand, confié à l'Italie entre Stuttgart et Nuremberg, que se produit le désastre.
Sans rien dire, le Duce rappelle son armée et la retranche imparfaitement derrière le Danube pour couvrir Munich. Les dernières unités allemandes restées en arrière sont submergées. Stuttgart est perdue, Francfort sur le Main abandonnée et ouvre la porte de la Sarre qui est envahie. Une foule hétéroclite énorme de soldats est encerclée en Alsace Lorraine. Les dernières grosses ressources en minerai de fer sont perdues (France, Silésie, Sarre).
Les Alliés attaquent sur le Rhône et chassent les italiens qui se débandent. Seul, un corps d'armée allemand de 4 DI (Von Salmuth) se battra jusqu'au bout, lâchant successivement Marseille, Toulon, Nice et finira par capituler dans les alpes à la reddition italienne qui interviendra en tout dernier lieu.
L'Espagne (IA) entre dans la danse à son tour et nécessite une intervention des Alliés pour les maîtriser.
Entre temps, la Wehrmacht a lancé son ultime contre attaque en Moravie. Cinq PzD aidées de quelques divisions d'infanterie ont repris l'offensive, encerclé et détruit 7 des 10 divisions blindées US engagées dans le secteur, au sud de Prague qui est d'ailleurs reprise dans la foulée. Une vigoureuse attaque de flanc britannique en sauvera les reliquats, mais c'est surtout la capitulation de l'Allemagne qui mettra un terme à l'opération.
En effet, entre temps, les italiens ont lâché le Danube, perdu Munich et se battent en Autriche. La prise de Linz, alors que la totalité de l'Allemagne est occupée par les Alliés, provoque la capitulation de toutes ses armées en rase campagne sur le sol allemand ou territoire satellite. Du coup les britanniques et américains se jettent dans la brèche gigantesque ouverte entre Vienne et le nord de la Roumanie où se bat encore une forte armée allemande.
Dès lors, les choses s'accélèrent. Le Duce est seul en guerre à la tête de l'Italie, encore libre de toute présence ennemie, encore aidé par quelques divisions alliées étrangères.
Mais ce ne sera plus pour longtemps. Staline réclame sa tête à Churchill.
Une bonne partie de l'armée italienne est bloquée aux alentours d'Innsbruck (Autriche) et peine à se frayer un chemin vers le sud, coupée de ses arrières.
Les US s'emparent de Trieste, Venise après en avoir chassé quelques divisions allemandes, envahissent la Slovénie puis la Croatie. La Hongrie, raclée jusqu'à l'os et sans presqu'aucune division (elles ont été détruites au Danemark), capitule.
Le nord est de l'Italie succombe rapidement, alors que la Grèce est encore bien garnie de troupes...
Le Duce est alors déposé par le grand conseil fasciste. Mais cela ne suffit pas à calmer la population qui se soulève.
La guerre civile éclate, coupant en deux l'Italie. Le glas sonne. La chute de Rome (prise par le nord) scelle le sort de l'Axe.
C'est la capitulation générale.
Seul, le Japon est encore en guerre, mais il ne faut pas se faire d'illusions sur son destin.
Alliés et Soviets ont eu chaud : la première bombe A allemande était presque terminée, et la Luftwaffe encore capable de disputer l'espace aérien avec les excellents chasseurs (de l'ordre de 3000) qui lui restaient...
Désolé, je n'ai pas la dernière "save", donc la date exacte de fin du conflit en Europe.
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Wstein
Corvéable
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#110
03-06-2024, 10h10
Compte rendu de la STAVKA : juillet-septembre 1944:
La STAVKA a un seul mot d'ordre : foncer, foncer et foncer sans laisser le moindre repos à l'ennemi et ce quelque soit le prix a payer. Mais avant le coût humain c'est l'essence notre pire ennemi.
les cuves sont à sec et les blindés avancent très lentement. Il faut en importer depuis les USA. Mais un temps précieux a été perdu et il faut batailler ferme pour repousser les troupes allemandes de la Pologne.
Les alliés progressent beaucoup plus vite et infligent des pertes significatives à une Wehrmacht agonisante.
L'Allemagne capitule en aout 1944 mais des troupes restent en différents territoire comme en Ukraine.
La STAVKA monte une opération amphibie qui permet de faire capituler la Roumanie et donner ainsi la seule véritable victoire de l'armée Rouge.
La partie s'achève sur la capitulation de l'Italie et la signature d'un armistice avec la Finlande qui finalement a tenu la dragée haute a l'armée Rouge en lui fixant un quart de son infanterie et 1/8 de ses forces blindées.
Les pertes finales n'ont pas pu être enregistrées mais elles restent au minimum de 3.4 millions de soldats soviétiques tués, blessés ou disparus contre 1 900 000 tués, blessés et disparus pour la Wehrmacht
Les effectifs l'armée Rouge en septembre 1944 sont les suivants :
460 divisions d'infanterie, 56 corps blindés (corps blindés assaut, corps blindé exploitation, corps blindés de la Garde) , 12 divisions de montagne, 12 divisions du NKVD et 13 divisions de cavalerie.
7000 chasseurs et 800 CAS
un bref bilan de cette GPO:
malgré quelques déboires notamment sur la livraison des chasseurs alliés, la stratégie mise en place a porté ses fruits. La défense soviétique a la frontière et un recul progressif a permis de tenir en échec l'armée allemande.
La montée en puissance de l'industrie soviétique a ensuite permis de disposer d'une aviation capable de contester les cieux à une aviation allemande elle même sous pression alliée.
De manière générale l'industrie soviétique a permis de livrer en quantité tous le matériel nécessaire pour alimenter l'effort de guerre notamment en char (40/j dès septembre 41). C'est également une des raisons de la réussite soviétique même si le template de corps blindé reste au niveau qualité au dessous de celui du template allemand. Beaucoup de corps blindés ont été construits et sans cesse changé en fonction des évolutions des templates blindés ennemis.
Il est certain que les victoires des alliés ont permis la réussite de ce plan. Comme tout plan, de nombreux paramètres doivent être pris en compte pour analyser l'échec de l'offensive allemande contre l'URSS d'autant que la Finlande immobilisait finalement la grande partie de la réserve stratégique soviétique sans que rien ne puisse réellement être tenté sur ce front.
Ce front de Finlande reste d'ailleurs le vrai point d'interrogation de cette GPO. J'espère que le joueur finlandais ne s'est quand même pas trop ennuyé sur cette partie. De même que mon coéquipier qui gérait ce front.
11 sessions à ne presque rien faire c'est beaucoup quand même...
on a également abordé la disproportion entre obtenir des fortifications de niveau très haut et les moyens à investir à un pays pour prendre des régions avec de tel niveau.
Une IA japonaise a été également un paramètre important dans cette GPO et son issue favorable aux alliés. Saluons le fair play de nos adversaires qui ont accepté ce fait et jouer jusqu'au bout.
j'oublie surement plein d'autres points mais je tiens à nouveau a remercier les alliés pour leur soutien et leur brillante victoire.
La mise en place de notre stratégie et une communication constante ont été les garants initiaux de notre victoire même si les résultats terrains ont été ensuite les vrais artisans de cette victoire.
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Thoren76
Militaire intermittent
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#111
03-06-2024, 18h17
AAR de la dernière session
Europe : La course à Munich, à Rome, à Madrid, puis à Palerme !
Libérer l'Europe avant les Soviétiques : tel a été le mot d'ordre au sein du commandement allié. Craquant de partout, le front axiste a rapidement cédé en Allemagne et en Tchéquie et les Alliés ont rapidement poussé plein sud. Côté américain, la partie a été rude, avec quelques pertes causées par la multiplication des fronts. Après la chute de Francfort, la poche du Luxembourg a été fermée puis progressivement nettoyée. Les blindés sont ensuite descendus sur Munich, Vienne et Prague tandis qu'une offensive se préparait contre le Rhône et les Alpes.
Repoussé de toutes parts, des dizaines de divisions encerclées, les Allemands ont mené une contre-attaque localisées sur Prague et ont encerclé quelques divisions mécanisées qu'elles ont pu détruire en partie. Maigre consolation face à l'étendue des pertes infligées par ailleurs, et d'une capitulation qui est rapidement survenue.
L'Italien qui croyait tenir solidement le sud-est de la France en a été pour ses frais. Les troupes d'assaut amphibie ont rapidement percé à Marseille et sur Grenoble, encerclant et réduisant bientôt l'élite des chasseurs alpins italiens. Puis, débouchant par Vienne, puis Venise et Trieste, les corps américains ont foncé jusqu'à Rome en forçant à se rendre des dizaines de divisions, puis enfin Palerme. Les Britanniques libérant de leur côté l'Europe orientale, et affrontant (avec l'aide de quelques divisions américaines) l'Espagne qui avait fini par se rallier à l'Axe. Celle-ci tomba bien vite, tant la disproportion des forces était trop forte.
L'Italie a sombré dans la guerre civile. (Les derniers restes de ) La flotte italienne a alors lancé un ultime défi aux marines américaines et britanniques en exigeant un dernier affrontement naval dans les règles. Les Alliés ont relevé le gant. Celui-ci a rapidement tourné au massacre tandis que Palerme tombait enfin sous les coups des démocrates italiens, achevant la libération de l'Europe, même si de petites poches allemandes subsistaient encore (Norvège et Odessa).
Asie :
Repris en main, le commandement impérial japonais a offert une meilleure tenue du front. Néanmoins, les Australiens ont avancé dans l'Ouest de la Chine grâce à une progression froide et méthodique, tandis que la commandement américain, faute de pouvoir porter son regard partout, était surtout attentif à la maitrise navale et aérienne de la zone, ce qui s'est traduit par la perte de nombreux sous-marins japonais et un isolement des îles principales.
Fin 44, les commandements alliés planchaient sur une invasion à grande échelle du Japon pour début 45 lorsque les dirigeants de l'Axe ont décidé de rendre les armes. Plus chanceux, les Finlandais ont pu négocier un armistice qui sauvait pour eux l'essentiel.
.................................
Voilà, ça a été une partie enrichissante et intéressante du point de vue des règles. Les Alliés n'oublient pas que les choses auraient été différentes avec un joueur Japonais. Et des félicitations aux axistes pour avoir joué le jeu jusqu'au bout, ce qui est sympa pour le Russe qui a pu s'essayer à l'offensive sur plusieurs sessions, ce qu'il ne peut pas toujours faire.
Dernière modification par
Thoren76
,
03-06-2024, 18h23
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