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    • Année 2166, 15 heures 05 (base horaire Greenwich, Terre) Station d’hyper-Magnétisme orbital, système Oméga, secteur Calypso.


      Tanya finit de défaire sa valise. Cela lui avait prit moins de deux minutes elle ne revenait à la station que pour 3 jours. Elle se mordit les lèvres: « fallait vraiment qu’ils aient besoin de moi pendant ma semaine de repos ! J’en peux plus de cette cabine minuscule ! » Songea t’elle.

      Elle repoussa rageusement une mèche blonde qui lui était tombé sur les yeux et se dirigea vers l’espace salle de sa chambre et entreprit de faire un brin de toilette.

      « -Bon, en même temps vue le tarif des heures sup’, qui plus est en accréditation « raison d’état » je n’ai pas à me plaindre non ? » demanda t’elle à son reflet pour essayer de se calmer en faisant la moue.

      Alors qu’elle sortait sa trousse à maquillage elle fut frappée d’une grande lassitude. Elle allait passer une journée entière dans la salle du générateur sans voire personne ou presque, à quoi bon faire un effort ?

      C’est donc non maquillée, les cheveux attachés en un chignon fait à la va-vite et vêtu de l’uniforme bleu foncé des ingénieurs de la station qu’elle franchit la porte. Elle enfila aussi le sweat-shirt bleu claire des fonctionnaires recouvert du symbole de l’Union terrien : la planète terre en couleur vive bleu et verte entourée par 20 étoiles, représentants les 20 autres planètes de l’Union, sur fond blanc.
      Elle croisa dans les coursives un haut responsable du service administratif et une technicienne de surface, le premier tentait de nettoyer sa cravate inhibait de café tout en criant sur la femme qui pleurait, bredouillant pitoyablement des excuses tout en épongeant la flac de liquide marron qui s’était formé sur le sol.

      Tanya eut envie de s’interposer et d’aider la pauvre technicienne. « Pas la peine de se mettre dans des états pareils pour une cravate » se disait elle. Mais pour cela elle aurait dût supporter ses gémissements et les cris de l’homme excédé, et le seul fait d’y penser la plongé dans une profonde lassitude.

      « Qu’elle se démerde ! » marmonna-t-elle en passant son chemin.

      Il fallait dire que l’ambiance était plutôt tendue dans la station depuis l’arrivée des troupes de la République Démocratique Interplanétaire (RDI). Il fallait toute fois reconnaitre que le système Oméga, comme le reste du secteur Calypso d’ailleurs, n’était pas un coin très animé : deux planètes de quelques milliers d’habitants méritants tout juste leur qualification d’habitable, et quelques mines disséminées dans les différents systèmes.

      « Enfin, se dit Tanya, si ils ont décidé de faire passer le président par des routes paumées afin d’éviter les systèmes parcourues par un intense trafic trop difficile à surveiller on ne peut rien y faire ».

      Il fallait néanmoins reconnaitre qu’un détachement des fantassins spatiaux de la première flotte avait de quoi perturber n’importe qui. Il s’agissait régiment d’élite connue par tous les humains de la galaxie pour ses multiples victoires en situation d‘infériorité numérique et pour servir de garde du corps au président et ministres de la RDI.

      Comme la plupart des employées féminins de la station, Tanya avait accueilli la nouvelle de leur arrivée avec un grand sourire, s’imaginant déjà mettre le grappin sur un beau soldat étranger, mais avait vite déchanté : ils prenaient leur boulot trop au sérieux et étaient terriblement ennuyants, toujours à vous ignorer ou à aboyer des ordres. De plus, leurs visages étaient souvent recouverts d’horribles cicatrices récoltées au cours de divers combats, et ils n’étaient pas rare de voire des corps presque totalement reconstruits à l’aide d’implants électroniques.

      C’était l’un de ceux là qui observa Tanya de ses yeux robotiques rouges avant de la fouiller avec des mains métalliques qui firent frémir la jeune ingénieure lorsqu’elle arriva enfin à sa destination. Il l’a laissa finalement passer et elle put accéder à la salle du générateur d’hyper-magnétisme.
      Cette dernière était emplie d’un doux ronronnement apaisant et emplissait une salle grande comme un gymnase. Un système complexe de morceaux d’Hyper-magnétite ,un matériau découvert en 2030 sur Mars possédant un potentiel magnétique ridiculisant les aimants fabriqués jusqu’alors sur Terre, agités par des courants électriques bien orientés, s’envolaient en spirales et tournoyaient dans une impression de désordre absolue à différentes vitesses.

      Comme toujours, la jeune ingénieure sourit comme une gamine en voyant ce spectacle digne d’un conte de fée. Et sourit encore quand elle se souvint que son boulot, c’était d’organiser ce tourbillon continue de matériau hyper-magnétique, de les empêcher d’être éjecter de l’espace qui leur été réservé pour éviter qu’ils ne se logent dans tête des techniciens de maintenance, mais surtout, de créer un rayon Tracteur orienter dans la bonne direction. Le faisceau allait être relayé sur quelques milliers d’années-lumière par plusieurs petites stations similaires automatisées en orbite dans des systèmes relais jusqu’à la zone de sauts, situés à quelques milliers de kilomètres de la Terre, dans le système solaire.

      Tanya se dirigea vers les consoles du centre de la pièce, où 6 fantassins, en armure intégrale aux couleurs de leur régiment : noire avec des épaulettes rouges, surveillaient deux hommes avec attention en les analysant avec tout les capteurs visuels, calorifique, olfactifs et autres intégrés à leur heaumes de métal rouge.

      La jeune femme ignora superbement les spadassins et engagea la conversation avec les deux techniciens.

      « -Déjà la relève Tanya ? demanda l’un d’eux.

      - Oui Benoit, seul Tanya et moi avons le niveau d’accréditation suffisant pour assurer la maintenance lors du passage d’un convoie d’importance 12, répliqua son compère avec le ton exaspéré de la personne qui répète pour la quinzième fois la même chose sans que ses yeux cessent une seule seconde de fixer l’écran et ses doigts de pianoter sur son clavier.

      - Bon eh ben tant mieux !! s’exclama le dénommé Benoit avant de souffler à chuchoter à Tanya juste assez fort pour que tout le monde entende : Il est d’humeur exécrable ce soir ! A croire que son accréditation secret défense lui est monté à la tête.

      - Va te faire foutre!! »

      Tanya soupira. Dés lors que Benoit quitterait la salle, celle-ci serait scellée et ne serait ouverte que lorsque que le président de la RDI sortirait du rayon tracteur dans 12 heures. La journée serait longue et elle tait prête à parier que ces heures sup’ ne serait pas facturé sur sont salaire.






      Bon voila une fiction relativement longue (33 pages word, c'est pas mal pour moi ) commencé il y a 6 mois environ. Elle devait à l'origine être plus longue mais la flemme est passée par là

      J'en suis pas vraiment satisfait mais bon, ça fait pas mal de temps que je l'ai commencé et j'ia pas la foi de la relire encore 15 fois et de la réécrire en entier: chuis pas payer quand même !

      Et puis bon, le résultat serait quand même pas garanti donc bon, j'espère juste que suivre le récit en entier si vous en avez la foi ne vous sera pas trop douloureux

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      • - Va te faire foutre!! »



        Thérèse ne jurez pas

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        • Ouais mais " va voire dans le hangar a navette si j'y suis" jE trouve que ça casse un peu le rythme

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          • 15 heures 07, le Présidentiel, orbite basse au dessus de la Terre, système solaire.

            Le commandant Hawkins venait d’entrer dans la passerelle de commandement. Toutes les vigies présentes se levèrent et le saluèrent. Il jeta un regard circulaire aux alentours de ses yeux noirs pour voire si tous monde était à son poste et ses grosses lèvres dessinèrent un mince sourire de satisfaction quand il vit que c’était le cas.

            Il enleva sa casquette blanche d’officier, brodée d’un motif doré représentant le loup de la marine de la RDI, et la plaça son bras. Il alla alors s’assoir devant sa console d’un pas lent, la tête haute, le pas de tout officier qui se respecte. Il n’était certes pas beau à cause de l’horrible balafre qui partait du bas de la joue gauche jusqu’à son nez épaté, vestige d’un appontage à une station de ravitaillement raté quand il n’était que simple quartier-maitre. La cicatrice faisait courir une épaisse ligne irrégulière de peau décolorée au milieu de son visage noir et le défigurait. Pourtant il n’avait jamais accepté l’opération de chirurgie plastique offerte par l’état aux marins blessés en opération.
            Mais malgré sa face, on pouvait dire qu’il avait de l’allure. Sa tenue d’officier d’un blanc immaculé, brodée et boutonnée d’or contrastait parfaitement avec sa peau.

            Une fois assit, il vérifia que ses gants de soie blanche ne soit pas froissés et demanda à être connecté à la station de contrôle du trafic spatial du système solaire.

            « -Station de contrôle ici Présidentiel, demande d’entrée dans la zone de saut. Chek up complet effectué. En attente de réponse.

            -Présidentiel, ici station de contrôle, votre demande est analysée commandant. »

            Le commandant Hawkins soupira. Il bailla bruyamment et son regard se porta sur la représentation holographique du vaisseau.
            Le Présidentiel était un bâtiment de taille moyenne : long comme trois terrain de foot et haut comme un, il accueillait le président, sa suite (d’environ 200 personnes), un service de sécurité conséquent et une centaine d’homme d’équipage, le tout dans le plus grand luxe.

            «
            -Vous croyez que les négociations ont été fructueuses commandant ? »

            Il s’agissait de Gérald, le second d’Hawkins.

            «
            -Je ne sais pas capitaine, répondit le commandant, j’espère qu’elles sont allées dans le bon sens en tout cas. Une guerre entre la République Démocratique Interplanétaire et La Confédération des Planètes Libres aurait des conséquences graves. Très graves.

            -Dans ce cas, espérons que le président ai put trouver un terrain d’entente avec ces maudits capitalistes, dit Gérald avant de rejoindre les autres vigies, réparties dans toute la passerelle. »

            La dizaine de techniciens et navigateurs présents gardèrent le silence, leur avenir dépendaient des négociations qui avaient eut lieu à Bruxelles et dont le sujet était plus que critique.
            En effet, depuis l’an 2159, plus de 125 planètes majeures avaient été colonisé par l’homme et il s’est vite avéré que les administrations locales n’acceptaient plus les directives données par le gouvernement terrien. Trois états majeurs virent alors le jour : La RDI, qui avait connue de nombreux coups d’états avant que les socialistes prennent le pouvoir dans le sang, la Confédération des planètes libres, un état fédéral où chaque planète conservait une grande marge de liberté et l’Union terrienne, rassemblant les 20 premières planètes colonisées et la Terre, siège du gouvernement. D’autres petites organisations regroupant une ou deux planètes ou colonies proclamèrent leur indépendance. Elles avaient la chance d’être particulièrement riches ou l’inconvénient d’avoir été la cible de dictateurs locaux lors de cette période de crise.
            Cette séparation de la Galaxie se passait plutôt bien jusqu’à ce que la RDI et la Confédération commencent à entrer dans une nouvelle phase d’expansion coloniale en 2261. En effet, quelques conflits mineurs éclatèrent dans des systèmes particulièrement convoités. Les gouvernements commencèrent à s’accuser mutuellement de financer des cellules terroristes et installèrent des silos de missiles un peu partout dans l’espace colonisé, construisirent de nouvelles flottes et recrutèrent de nouveaux soldats.

            Dans l’espoir d’éviter une guerre, l’union terrienne, resté neutre, avait organisé une réunion à Brussels pour que les deux parties trouvent un terrain d’entente.
            Bien entendu, l’issue des délibérations ne seraient connues que dans quelques jours, le temps que les deux gouvernements finissent d’écrire un compte rendu satisfaisant pour les deux parties, et personnes à part les personnes présentes à Brussel et quelques haut bonnets ne connaissaient ne serait-ce que la tournure qu’avait pris les négociations, et surement pas les membres de l’équipage.

            «
            -Présidentiel, ici station de contrôle, saut vers secteur Calypso autorisé. Un croiseur léger de votre flotte militaire vous escortera à partir de là comme convenu.

            -Bien reçu station de contrôle, enclenchement de la procédure de saut immédiate. Répondit Hawkins en désactivant les pare-feu des systèmes concernés par la procédure pour que les vigies puissent y accéder et se mettre au travail.

            -Compris Présidentiel, bon voyage. »

            Le commandant ferma la transmission et regarda un instant l’espace avant qu’un rideau blindé ne recouvre l’immense baie de la passerelle. La Terre était magnifique vue de l’espace. Mais le panorama était quelque peu gâché par les immenses complexes spatiaux en tout genre : bâtiments d’habitation vétustes, hôtel luxueux, laboratoire, usines, chantiers spatiaux, chaine de télévision, spatioport, accessible via les ascenseurs orbitaux reliés aux grandes villes de la surface ou par navettes. Le tout ressemblait à une immense ruche rougeoyant à la lueur des boucliers énergétiques qui protégeait les structures des astéroïdes et du vent solaire.

            Oui, la vieille planète était magnifique et aucune autre colonie humaine ne pouvait rivaliser avec sa beauté. Mais c’était une planète décadente, où une population vieillissante vivait au crochet de systèmes produisant des milliards de tonnes de marchandises diverses chaque jours pour alimenter le berceau de l’humanité et où les pauvres étaient expulsés dans des secteurs récemment colonisés pour « prendre un nouveau départ » et surtout, pour laisser les rues agréables à voire pour les touristes de tout horizons.

            Rien à voire avec les idéaux de la RDI, où l’égalité prônait et où le peuple s’entraider. Le gouffre entre les différentes classes sociales étaient minimes et chaque tâches valorisée. Bien entendu, le commandant Hawkins se félicitait du poste qu’il occupait, certes le salaire n’était pas très éloigné de celui de l’ouvrier lambda, mais diriger le vaisseau du président était une expérience extrêmement enrichissante et commander des hommes et des femmes d’exception était grisant.

            «
            -Tout est paré pour le saut commandant, lui apprit une vigie.

            -Bien, allumez les réacteurs 1, 2, 3,4 et 5 à 60% et amenez nous dans l’espace de saut de Calypso, ordonna le capitaine sans même vérifier les calculs de ses subordonnés. »

            Le Présidentiel parcourue les quelques UA qui le séparait de l’espace de saut, situé non loin de Mars, en quelques minutes. Hawkins en profita pour ouvrir le canal radio qui le reliait à la suite présidentiel.

            «
            -Monsieur, nous allons bientôt entamer le voyage vers le système Calypso. Celui-ci durera 12heures et 36 minutes.

            Quelques instants plus tard, la voix tonitruante du général Rachid retentit dans la passerelle.

            « Entendu commandant. »

            Hawkins patienta alors quelques instants jusqu’à ce qu’une vigie lui annonce qu’ils étaient en vol stationnaire devant le point de saut. Le vaisseau devait patienter quelques secondes, le temps que les censeurs de la station d’Hyper-magnétisme orbitale vérifient que le bâtiment soit apte à rentrer dans le rayon tracteur.
            Ce dernier était matérialisé par un bouclier énergétique jaune qui empêchait le champ hyper-magnétique de se répandre dans tout le système. Le système solaire était d’ailleurs transpercés par des centaines de ces rayons jaunes qui le reliés aux autres colonies humaines et qui disparaissaient une fois sortie des zones habitées.

            Un bip sonore retentit dans la passerelle et une vigie regarda Hawkins en levant le pouce : les contrôleurs de la station d’hyper-magnétisme les avaient autorisé à avancer.
            Une légère impulsion d’un réacteur propulsa le Présidentiel dans le rayon tracteur. Le vaisseau franchit le rideau jaune et sembla s’immobiliser, avant de prendre lentement de la vitesse.

            «
            -50 kilomètres à l’heure… 200 kilomètres à l’heure …750 kilomètres à l’heure…. Passage en vitesse subsonique dans 3, 2, 1 : Mach 1…. » Annonçait lentement une vigie.

            « Mach 3… Mach 9… » Poursuivait elle.

            Le Commandant perdit rapidement le fil et laissa son esprit divaguer. Le présidentiel accélérait de manière exponentielle, dépassa rapidement la vitesse de la lumière et ne fut plus qu’un mince rayon lumineux banc pour tout censeurs optiques placés en espace conventionnel. Et l’accélération continuait, le bâtiment n’ayant pas parcourue le centième de la distance qui le séparé de Calypso, secteur depuis lequel il pourrait rejoindre l’espace de la RDI. En réalité, les micro-stations hyper-magnétiques autonomes s’espaçaient de plus en plus pour rendre la prise de vitesse progressive. Le Présidentiel effectuera alors 99.99% du trajet lorsqu’il arrivera et à vitesse de croisière, à approximativement 1000 années lumières secondes, et sera ensuite ralentit par d’autre micro-stations qui effectueront le rôle opposées de celles placées en début du « tube hyper-magnétique ». Un système à la fois simple et complexe : 6 heures d’accélération, 2 secondes de voyages et 6 heures de décélération.

            Hawkins se décontracta et chercha une position confortable sur son fauteuil: il avait un long voyage devant lui.

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            • Peut être peut-tu mettre mes précédents post en rapport avec WFaS ici ?

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              • Je viens de le faire merci et +rep !

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                • 17 heures 46, suite présidentielle du Présidentiel, quelque part dans la Voie lactée.

                  «
                  -Et bien tout c’est bien passer finalement. Vos craintes étaient parfaitement infondées général Rachid, dit un homme avachi sur le lit qui trônait au milieu de la pièce. Il avait enlevé sa veste de costard, déboutonné le haut de sa chemise et desserré sa cravate.

                  -Je vous trouve bien optimiste monsieur le président, répondit le chef d’état-major de l’armé, un homme d’une cinquantaine d’année, vétéran d’une vingtaine d’opération en milieu hostiles, opérations autours desquels il avait récolté un nombre impressionnant de cicatrices et de brulures sur le visage.

                  -Pourquoi ne le serait-je pas général ? Contrairement à ce que vous redoutiez aucun attentat n’a eu lieu et les membres de la délégation de la Confédération se sont montrés coopératifs et je pense que nous finirons par trouver un terrain d’entente. Nous sommes bien partie pour en tout cas. Et nous avons même récupéré quelques gros contrats d’armement avec le gouvernement terrestre. Et maintenant conclu le président, allez réunir tout l’équipe s’il vous plait, nous avons un communiqué de presse à effectuer dés notre arrivée au secteur Caliope, et nous n’avons qu’une semaine !

                  -Nous ne sommes toujours pas l’intérieur de nos frontières président, un accident est vite arrivé, répliqua le général Rachid en quittant la pièce. »

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                  • Bande son disponible :
                    http://www.paradoxplaza.com/press/20...track-released

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                    • 20 heures 27, secteur Calypso, système Oméga, station d’hyper-magnétisme orbitale.

                      Tanya et son compère, Karl, analysaient attentivement les données émises par le Présidentiel qui leur parvenaient à plusieurs centaines de millier fois la vitesse lumière.

                      Les soldats de la première flotte, probablement bourré de ces drogues qui renforcent vos réflexes et votre capacité à rester debout pendant quelques heures, n’avaient cessés de les épier, à l’affut du moindre geste des deux techniciens.

                      La jeune femme cligna des yeux, leur présence lui tapait sur les nerfs, et elle commençait à ressentir des signes de fatigue. Et avec Karl qui était aussi expressif qu’un navet…
                      Tout ça pour ce communiste de président d’un régime soit disant démocratique ! De plus, les soldats semblaient un peu trop crispés sur leurs mitraillettes à son gout. Ces dernières, ainsi que leurs armures, munitions et implants, ont été fabriqué dans un métal antimagnétique (il fallait pour cela une couteuse opération effectuée en laboratoire pour modifier quelques choses au niveau des quarks et des gluons de chaque atomes, et Tanya ne préférait pas penser au coup que cela devait représenter). C’était toutefois indispensable si l’on voulait entrer dans un générateur d’Hyper-magnétisme en tenue de combat. On ne pouvait pas rentrer dans la salle avec un objet métallique non traité, à moins d’être candidat au suicide.

                      La technicienne et se replongea dans les courbes complexes envoyées par le Présidentiel. Elle ne recevait bien entendu que des données qui correspondaient à la situation de vaisseau plus d’une heure au par avant, et savait donc que jusqu’à il y a un peu plus d’une heure, tout c’était bien passé.
                      Un signal sonore retentit. Les militaires se raidirent encore un peu plus et les regardèrent avec insistance, du moins c’était ce que Tanya supposait car leurs visages étaient dissimulés par un les heaumes rouges emblématiques de 1ére flotte de la RDI.
                      En réalité, il n’y avait rien de grave et le signal signalait juste que le flux hyper-magnétique qui allait être généré dans 2 minutes serait celui qui tracterait le Présidentiel à vitesse maximale. Le générateur ne devait en aucun cas être coupé jusqu’à ce que la puissance du champ hyper-magnétique diminue. Dans le cas contraire, le bâtiment et son équipage serait propulsé au hasard dans l’espace à une vitesse plus d’un millier d’années lumière, loin, très loin de toutes zones habitées.

                      Tanya prit alors une décision capitale :

                      « Bon, j’vais me prendre un café, t’en veux un ? »

                      Karl grogna et lui fit comprendre que non, les yeux toujours rivés sur son écran et elle se leva.
                      Elle ignora encore une fois royalement les fantassins et se dirigea vers le petit espace réservé à la détente des techniciens : deux fauteuils et un distributeur placés dans un coin de la pièce. Elle plaça la puce bancaire implantée dans son ongle sur le lecteur magnétique et pianota sur le clavier holographique qui venait de s’afficher. Un café sortit quelques instants plus tard de la machine.
                      La technicienne le laissa refroidir quelques instants, perdu dans la contemplation des spirales d’Hyper-magnétites. Les morceaux d’hyper-aimants voltigeaient d’un bout à l’autre de la salle à des vitesses folles, virevoltant d’un tourbillon à l’autre. Tanya avait beau savoir que le tout était parfaitement contrôlé, ce qu’elle voyait ressemblait fortement à ces courts-métrage d’artistes contemporain, si prisés par les musées.
                      Cet impression était d’autant plus forte que le générateur tournait presque à rendement pour pouvoir faire passer le Présidentiel en vitesse maximale.

                      Tanya prit conscience que son café allait refroidir, le saisit, en bu une gorgée et se retourna vers la console centrale. Son geste coïncida avec le deuxième signal sonore, qui signalait que le seuil critique était atteint et que le flux hyper-magnétique tournait à pleine puissance. Les fantassins spatiaux de la 1ére flotte se raidirent une nouvelle fois à l’entente du signal, les nerfs à vifs, et tout se passa alors très vite…

                      Karl se jeta en arrière, tombant à la renverse avec sa chaise. Il se rattrapa au dernier moment avec ses mains qu’il plaça de part et d’autre de sa tête, et poussa brutalement sur ses bras. Sa pirouette était parfaitement calculé et il percuta à pied joins la poitrine du soldat placé derrière lui. Ce dernier fut littéralement éjecté du centre de la pièce et pénétra dans un champ d’hyper-magnétite. Il fut immédiatement déchiqueté par une centaine d’aimants se déplaçant à plus de 600 kilomètres heures et des morceaux ensanglantés jaillirent dans toute la pièce.

                      Les fantassins réagirent rapidement, boosté par leur drogue et implants de combats, et les deux militaires les plus proches du technicien, désormais debout, l’empoignèrent violement par les bras. La chair des coudes de Karl commença à grésiller et des marques de brulures apparurent sur sa peau. 40 000 volts d’électricité parcourent ses deux membres et l’accumulateur énergétique des armures de ses assaillants se remplir à une vitesse folle, avant d’exploser, victime d’une surcharge. Les deux hommes poussèrent un hurlement de douleur alors que leurs combinaisons explosaient au niveau du dos, avant de se taire définitivement.

                      Le technicien se tourna vers les 3 survivants alors que ses bras n’étaient plus que des lambeaux de chaire noircie. Les soldats vidèrent leurs chargeurs à bout portant sur leur opposant. Celui-ci semblait se désintégrer sous l’impact des projectiles et du sang et des morceaux d’organes inondèrent les ordinateurs de maintenance. Pourtant, l’homme continuait d’avancer, et Tanya en comprit bien vite la raison au fur et à mesure que son corps se désagrégeait : il était truffé d’implants, d’organes de artificiels et d’un intra-squelette métallique. La créature qu’affronté les 3 vétérans n’avaient plus rien d’humain, et ressemblaient à un horrible squelette rouges de sang.
                      Tanya était stupéfaite, pour elle, ce genre de choses n’existait qu’au cinéma ! Le coup de la centaine d’opération qu’avaient dut nécessiter une telle transformation était purement astronomique ! Sans compter qu’il avait fallut traiter chaque métaux pour les rendre insensibles aux aimants et que tout cet attirail devait être indétectable par tous les censeurs amenés par les forces de la RDI.
                      Ce qui restait du technicien se jeta sur les fantassins restants et leur perfora la poitrine avec ses poings, traversant l’un des modèles de cuirasse le plus perfectionné au monde comme du beurre.
                      Karl courut alors en direction de Tanya, trop terrifiée pour oser bouger, persuadé que sa dernière heure était arrivée. Mais il se contenta de la dépasser avant de plonger au milieu d’un complexe d’hyper-magnétites. Une immense explosion retentit alors que les charges de C-14 implantées dans son crâne se déclenchèrent.

                      Tanya fut projetée par le souffle de l’explosion et atterrit violement contre un mur, évitant de peu d’être happer par un tourbillon mortel.
                      Le flux des aimants était désormais totalement incontrôlé et des morceaux d’hyper-magnétite jaillissaient de partout, se cognant contre les murs, se percutant en plein vol. Le vacarme était épouvantable.

                      Ignorant les plus élémentaires consignes de sécurité, les soldats de la 1ère flotte ouvrir les portes coupe-magnétisme et firent intrusion dans la salle. Ils s’envolèrent immédiatement, irrémédiablement attirées par le champ hyper-magnétique et des morceaux et les murs furent à nouveaux tapissés d’hémoglobines.

                      Tanya avait dût atterrir par miracle dans un des œil de cyclone de cet ouragan électromagnétique et avait été pour le moment épargnée. Mais cela n’est que sursis…

                      En effet, les portes de sécurité étant ouvertes, le flux hyper-magnétique traversa la station de part en part, attirant vers la salle du générateur tout les objets métalliques qu’il happait. De nombreux hommes périrent, transpercés par des centaines de couteaux et autres ustensiles ménagers.
                      L’Aube de l’espérance, le croiseur qui transportait les soldats républicains, se rapprocha alors plein gaz de la station pour tenter de maitriser la situation. Tentative aussi futile qu’inutile : tenter de maitriser une station d’hyper-magnétisme hors de contrôle revient à tenter de surfer dans un ouragan. L’équipage du vaisseau se rendit bien vite compte de son erreur : les réacteurs n’étaient pas assez puissants pour résister à l’attraction !

                      L’Aube de l’espérance ne put s’arrêter et faire demi-tour et s’écrasa à plus de 900 km/h sur la station.
                      Le terrible choc dessouda la structure de l'installation tandis que le croiseur se désintégra littéralement avec une bonne partie de la station

                      Tanya, toujours épargnée par les projectiles qui semblaient danser un ballet mortelle autour d'elle vit les murs trembler, comme en proie á un tremblement de terre. Mais elle n'eut pas le temps de s'en inquiéter. Le plafond se déchira et elle pût apercevoir au dessus d'elle un ciel noir saupoudré d'étoiles. L'air et tout ce qui se trouvait dans la pièce fut aspirée par le vide, et la jeune ingénieur ne se sentit même pas partir alors que le vide s'insinuer en elle et que le froid l'enveloppait.
                      Dernière modification par Archange, 28-04-2011, 20h15.

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                      • Super suspense mais:
                        Envoyé par Archange Voir le message
                        Cet impression était d’autant plus forte que le générateur tournait presque à rendement pour pouvoir faire passer le Présidentiel en vitesse maximale.
                        Cette phrase ne veut rien dire, je crois
                        Envoyé par Archange Voir le message
                        Il fut immédiatement déchiqueté par une centaine d’aimants se déplaçant à plus de 6 kilomètres heures et des morceaux ensanglantés jaillirent dans toute la pièce.
                        Que 6km/h?

                        Il y a aussi des mots qui manquent et des phote d'aurtaugraffe!
                        Tu devrais relire.
                        PS: là, c'est très inspiré de Mass Effect

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                        • Je me suis relu une bonne dizainne de fois -_-'


                          Et ouais on me parle souvent de mass effect mais je trouve pas perso.

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                          • Entre les relais cosmodésiques et le cadavre bourré d'implants, tu oses dire que tu n'es pas inspiré!!

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                            • Dans le paragraphe avec le "bourré d'implants" il manque un mot, vers "organes".

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                              • Alors le magnétisme pour moyen de transport interstellaire j'y pense depuis ma 4éme au moins et les mecs bourrés d'implants c'est tellement classique que c'est comme dire qu'on s'inspire de tolkien quand on fait un livre d'heroic fantasy avec des elfes...

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