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  • Black & White 2

    Black & White 2 - 2005




    Partie Préliminaire

    Ce sujet devrait une fois de plus attirer jhonnytess , fan incommensurable de la série, comme nous avons pu le constater dans Black & White. Bien, en 2001, les développeurs ajoutaient énormément d'oxygène dans l'univers informatique, plus précisément dans le domaine de la stratégie. Le joueur était amené à s'introduire dans un monde parallèle, parfaitement jouissif, mais qui pouvait toutefois dénoter une certaine incompréhension. En effet, on pouvait se passionner tout comme on pouvait s'enfuir à l'égard d'un tel climat. Les développeurs s'imposaient remarquablement, d'une façon assez inappropriée. En l'occurrence, on estimera en 2001 un jeu extravagant, excentrique et paranormal. Sous cet angle, j'ai adoré car tout ce qui touche au bizarre me fascine. C'est un peu le côté hermétique qui ressort.

    Vous savez, le fait de ne pas tout comprendre parfaitement, comme si une zone d'obscurité s'introduisait entre le joueur et l'univers perpétré par les développeurs. Par conséquent, on a envie d'approfondir, d'aller plus loin. Et ce jeu permet cette impression de jouissance progressive et mouvante. C'est remarquable, formidablement bien consolidé.

    Le seul problème reste sans aucun doute sa commercialisation et sa connaissance très réduite aux yeux de tous. Par exemple, regardons un peu plus précisément ce qu'affiche notre moteur de recherche quand on tape Black & White. En l’occurrence, on tombe sur des images magnifiques, mais des screens bien éloignés du jeu au final. En fait, cet opus sorti en 2001 est tombé aisément en désuétude. Par exemple :

    Spoiler:



    Black & White au sens strict du terme , voici la position sous l'égide Google. Honte ! Comme on peut le remarquer sur l'image, aucune trace du jeu. En fait, comme je le mentionnais, un jeu humoristique et mystérieux, drôle et créatif. Mais qui n'a pas tant touché les joueurs.

    Cela se traduit par un constat fort simple: les développeurs ne vont plus montrer signe de vie, laissant un vide, un silence émouvant pour les quelques passionnés. Ils vont en quelque sorte s'évaporer du monde informatique, abandonnant tous les espoirs d'une suite au premier opus. Cette situation inconfortable paraissait étrange, car, le premier opus en lui-même symbolisait une réussite époustouflante. Malgré un univers ambigu, on s'accoutumait dans la peau de notre dieu, on s'amusait énormément. Mais les créateurs de la série ne semblaient pas pour autant aussi pressés d'admettre un nouvel opus, formant alors une série. En l'occurrence, cela pourrait s'expliquer ainsi. Comme trop peu de joueurs ont joué au premier épisode, eh bien, dans ces conditions, les créateurs ont d'abord écarté toutes idées d'amélioration, de progression, pensant que le sujet ne serait pas forcément rentable. Puis, après un virage à 360°, ils annoncent passionnément en 2005 une suite.

    C'est un comble pour les fans, une renaissance, on débouche sur quelque chose de "cool". En fait, on aboutit une fois encore sur un univers excentrique.



    Présentation

    L'univers revient plus fort avec Black & White 2 commercialisé un 13 octobre 2005. Les éditeurs et les développeurs répondront aux doux noms de Lionhead et Electronic Arts. Un grand merci s'impose, car cet opus fera l'effet d'une bombe. Alors, les principes généraux ressortent, toutefois, les développeurs ont estimé qu'ajouter un peu de la gestion serait une avancée considérable en termes de jouissance. Ils ont eu raison.


    Remarque Importante

    Cet opus se situera dans la partie Gestion, car, il n'est plus réellement question d'un RPG mais bel et bien d'autre chose. Plus précisément, le joueur doit s'occuper et gérer sa communauté plus efficacement tout en conservant les grandes lignes du premier opus, soit, incarner son dieu préféré et extravagant.


    Impression

    La première chose qu'on remarque, c'est la revitalisation grandiose des graphismes. En effet, tout passe mieux, remarquablement. On se sent davantage transporté par son dieu quand la 3D relance l'univers parallèle. C'est le cas en 2005. Sans aucun doute, les développeurs dénotent d'un courage fidèle à la série, d'une ambition intarissable qui est de renverser l'opus de 2001 dans une redéfinition complète.

    On pourra toujours incorporer son dieu animal avec élégance, ingéniosité et démence. Quelle folie, on devient un monstre, en apparence me direz-vous. Non, on ressent la bête au fond de nous-même qui se réveille avec le jeu. Elle est mise en exergue par le lancement d'une partie. Par conséquent, on se transforme. Et c'est l'explosion cérébrale. On valorise des qualités trop peu utilisées dans la vie courante.




    On sera notamment supérieur au monde temporel en incarnant son étrange personnage. Les populations vous craindront. Toutefois, elles pourront compter sur l'aide de leur dieu pour vous tracasser, vous repousser vers des profondeurs obscures. Bien entendu, on a le choix. Soit, on se lance pour la protection du bien, de la paix, d'un pouvoir stable et raisonnable. Ou à l'inverse, on peut préférer le côté glauque pervertissant les valeurs fondamentales. On sera mystifié à un moment ou un autre, autant se glisser immédiatement dans le mal ?

    La guerre sera l'une des premières conséquences visibles. Jamais le monde ne se trouvera en paix. Car, parmi les dieux, la lutte est terrible. On le remarquait dans le premier opus, généreusement, mais étrangement. Car le rendu graphique demeurait sans aucun doute bizarre. Toutefois, en 2005, on sera étonné. L'humour ne manquera pas d'ailleurs !




    Insérer un dieu animal reste une expérience formidable. Tout d'abord, on évolue intellectuellement. On apprend à connaitre les forces et les faiblesses de son héros. On écarte les quelques incohérences. On fait avec, on met en valeur nos atouts. En fait, notre monstre se renforcera en fonction de ses victoires sur le champ de bataille. Car, la concurrence se cristallise violemment. Les adversaires matérialiseront des astuces parfois écœurantes, déroutantes, des ruses démentielles, des pouvoirs dissidents et révolutionnaires. Ainsi, on adorera cet univers, car, la première motivation qui nous hante est la progression de notre personnage. On souhaite le protéger, le développer, lui permettre de surpasser la lumière.




    Black & White 2 n'est pas un jeu ordinaire. Il sort du cadre normal, il symbolise la rébellion parfaite, il est en quelque sorte insoumis. Tellement insupportable qu'on s'y attache. Car toutes les qualités existent dans cet opus, elles s'entremêlent incroyablement, on assiste à un panachage généreux, formidable : humour, sagesse, réflexion, courage, bien-être, croissance, guerre, paix. Il y a exactement tout ce qu'on peut attendre d'un jeu flexible en termes de jouissance.




    Incarner son dieu se matérialise également par un univers extravagant, touchant au paroxysme chimérique. On atteint un univers idéalisé, comme si on se situait dans le véritable domaine des dieux. Un monde à la Dionysos...




    Un univers trop souvent décadent, démesurément pittoresque. Toutefois, les graphismes engendrent un cadre luxueux, étanche et vaste. On aimera cette planète curieuse, on l'a chérira tendrement. Soit les joueurs aimeront, soit ils ressentiront une insatisfaction troublante. Dans tous les cas, on se souviendra de cette expérience pour le meilleur comme pour le pire. Comme les développeurs désiraient un jeu palliant toutes les erreurs du passé, ils ont fabriqué un univers précieux, ésotérique, fuyant.




    Gérer sa communauté, c'est inexorablement partir en guerre. Partie intégrante, omnipotente du jeu, cet opus n'échappe pas à la règle. Il va même parachever ce domaine sous un autre angle. Le dieu qui s'introduit dans la bataille, c'est tout simplement génial. Quel choc terrible, car, plus notre dieu dénote de la puissance, plus ses attaques explosent l'environnement humain, plus les hommes se retrouvent surpris et dépassés. Bien entendu, un dieu ennemi tentera de vous repousser, éviter des dégâts trop lourds pour sa communauté. Cet opus, c'est un jeu de conquête et d'exploration se fixant comme point de repère l'intelligence du joueur. Seul le joueur pourra choisir et tracer le chemin de son peuple.




    Le jeu de gestion s'extirpe formidablement par le biais de la ville (comparaison magnifique avec le moteur Rome Total War). Notre dieu se situe au centre, tentant d'inverser la croissance négative. Le joueur incarnera le pilier de sa communauté, il sera le noyau dur. On sera autrement dit le cœur de notre cité. Les habitants formeront les poumons, évacuant ainsi de l'oxygène, de la vitalité. Plus on se méprendra fidèlement envers sa population, plus cette dernière vous estimera positivement. Elle vous accompagnera sur les champs de bataille. Peut-être qu'ils seront mythifiés par les exploits ? Mais la victoire ne pourra être engendrée que par votre dieu, soit votre ingéniosité.




    Toutes les conquêtes passeront par le sang et le fer. La neutralité n'existe pas... Il n'y a pas de justice entre les dieux.




    Encore moins entre les dieux et les hommes...




    L'excellence surpasse mes attentes de joueur. Car, en effet, on peut choisir une grande variété de dieu animal, tout en côtoyant les plus grandes civilisations. Par conséquent, le champ d'action est particulièrement large et jouissif. Terminer cet opus indemne sera une tâche rude et remarquable.




    On en ressortira calmé, dans une émotion totale, gigantesque par les différents comportements adoptés. Votre dieu animal participera à votre bonne humeur, vous serez, en l'occurrence, transformé, emporté magistralement par ces développements intelligents, complets. Les textures offrent une grande fiabilité et une belle entrée en matière. On remarque successivement cette aisance, elle ne disparait jamais. En conséquence, durant toute une partie, elle favorisera notre accès dans cet univers bizarre mais particulièrement ouvert et jouissif. Notre dieu répondra présent en tant que guide suprême de votre population. Il incarnera un stratège compris, il personnifiera la direction. Il humanisera sans arrêt ses actes. On finit par se familiariser à ce comportement excentrique, particulier. Cependant, on ne peut s’empêcher d’apprécier cet univers. Tout a été redéfini parfaitement, permettant ce transfert idéal. On bascule, on permute notre approche. C’est tout simplement bluffant.

    J’aimerais dire quelques mots enfin sur l’ambiance du jeu. Oui, en effet, rien ne pouvait s’extirper sans un bouleversement des graphismes. Tout demeure transformé passionnément. On observe un espace riche en détails, tout est retravaillé minutieusement pour notre plus grand plaisir. Les effets de surprise répondent à l’appel, ils explosent car ils se manifestent successivement. On doit également considérer un monde ouvert, offrant des éventualités titanesques au joueur, on distingue toute sorte de bâtiments, de nombreux paysages. Notre dieu trouvera ses pouvoirs par l'ingéniosité humaine, un talent inébranlable mais fortement percutant. Il s’émancipera comme on s’éclairera. Mais quel jeu, surtout en 2005. L’atmosphère surpasse mes attentes, elle transcende entièrement les ambitions de 2001, tout comme les premiers résultats prometteurs. En 2005, on a franchi un cap énorme. C’est le sommet de la réussite. Bien entendu, ce climat valorisant, prospère en termes de qualité s’insinue par les graphismes, la 3D mais aussi par la bande son et la musique.

    On adore cet opus, on s’y attache inlassablement. Combattre un dieu symbolisera un changement époustouflant par rapport à notre approche de la stratégie et de la tactique. Comme chaque dieu est unique, l’imprévisibilité en ressortira renforcée. C’est juste énorme, fort, passionnant, dégoulinant au niveau des critiques. Elles se borneront sur un constat simple: un jeu inaccoutumé mais fort pour les sensations. Je n’arrive pas à trouver les mots justes pour qualifier un tel chaos, une réussite colossale, un succès fabuleux perpétré par des développeurs sages, réfléchis, audacieux etc. Des qualités humaines qui finalement sont projetées dans cet opus. En fait, les hommes ont apporté une belle finesse d’esprit, une revitalisation certaine au RPG et à l’univers gestion. Ils ont fabriqué un panachage étrange et cruel, formant en conséquence des effets stupéfiants.

    On continue à jamais d'évoluer dans cet opus sans réellement trouver une fin équilibrée à notre histoire d'amour avec notre dieu.



    Conclusion

    En guise de conclusion, un jeu qui défie les critiques négatives, qui les écarte complètement. En fait, on en ressort plus fort. Seuls des développeurs expérimentés pouvaient sortir cette pépite de l'informatique. J'ai été étonné, il semblerait que ce silence assez étendu ait propulsé les créateurs vers une réussite incommensurable. On ne pourra le nier, il existe un fossé énorme entre 2001 et 2005. En 2001, on constatait un univers efficace, complet, corroboré par un style particulier et bizarre. C'est cette approche qui pouvait toutefois surprendre. En 2005, cette conception sera démesurément renforcée, corrigée, fluidifiée, palliant les erreurs, toute cette obscurité difficile d'accès. En l'occurrence, tous les joueurs, mêmes les moins courageux, les moins ambitionnés par ce style inaccoutumé tenteront l'aventure. C'est un passage nécessaire pour une émancipation certaine. Un grand bravo pour les créateurs. Un style repositionné, généreusement redéfini pour un bonheur surprenant.


    Quelques Aperçus

    Très belle présentation dans cette vidéo effectuée par Akyrha Cham:



    Dernière modification par Strabon, 25-03-2015, 07h56.

  • #2
    Je le veux! Où le trouver?

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    • #3
      Amazon, FNAC, ...

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      • #4
        Sur internet, dans les magasins spécialisés en jeux vidéo aussi (je pense à Cash). Aucune chance de le trouver dans les Carrefour et compagnie. Il est assez ancien, mais tellement fort en termes de jouissance.

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        • #5
          excellent jeux

          j'ai du le télécharger car pas moyen de le trouver meme d'occasion peux importe le magasins par contre attention avec ces versions car il y a un bug répandu avec les villageois qui vieillissent pas maintenant en france il devrait etre plus facilement trouvable

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          • #6
            Sa à l'air bien sympa comme série je pense essayer merci à toi

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            • #7
              Nyaaaaaaah, un ami me l'avait prêté quand j'étais gamin, bon dieu ce que c'était jouissif de pouvoir jarter à des kilomètres la paysannerie locale d'un coup de pichenette divine

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              • #8
                Salut Strabon, j'aime beaucoup te lire mais pour ce jeu tu-as oublié de développer la partie la plus importante de ce jeu :

                -c'est la gestion de son monstre de compagnie. Certes dans les premières parties on ne l'utilise pas beaucoup. Mais dès qu'on commence à se battre contre les Japonais.
                On commence à zoomer beaucoup de fois sur son monstre afin de l'éduquer, car et oui même développer ses colonies et ses armées peut nous demander du temps au début; on peut s'en rendre compte qu'au bout de quelque gameplay, le joueur développe ses propres techniques de développement et on finit par ne plus trop faire attention à la croissance de population.

                -Pour ma part lorsque j'avais joué, j'avais choisi comme monstre un loup; alors pendant mes parties; je m'amusais à modifier l'éducation de mon brave petit loup. Tantôt je l'éduquais afin qu'il aide la communauté, en les aidants dans la construction des bâtiments, la récole de ressource et en les divertissant en envoyant quelques pas de danse ( Lol).
                Mais la partie la plus intérréssante c'était alors pour le préparer à la guerre; alors là il devenait très très méchant, il faisait ses besoins sur la population et les manger afin de se nourrir.


                Bref juste pour dire que l'une des plus grandes particularités de ce jeu, et même la plus importante selon moi, c'est la gestion de son monstre.

                Cordialement =)

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                • #9
                  Merci pour ton message Le5Pacificateur, j'avais en l'occurrence exposé cela dans le premier opus (sauf pour ce qui concerne l'utilisation de la souris), au moins tu enrichis le sujet.

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