
Enfin ! Le jour tant attendu est arrivé, l'installation est terminée et mon pointeur s'approche furtivement du « JOUER ». Je clique, ça charge. Ah, apparition de la vidéo d'introduction avec le logo du développeur Colossal Order et de l'éditeur Paradox Interactive. Après quelques secondes je suis déjà sur le menu principal du jeu.
J'avoue aborder ce jeu avec envie et anxiété. Va-t-il tenir toutes ses promesses et me permettre de ranger SimCity 4 dans ma bibliothèque (pas virtuelle dans ce cas, une vraie en bois) ? Ou bien va-t-il se dégonfler comme ses prédécesseurs et me faire reprendre la route du city-builder par excellence des 10 dernières années ?
Une fois arrivé sur le menu, le style épuré est plutôt plaisant. Je passe le jeu en Français et la traduction est compréhensible.
Et hop « Nouvelle Partie », je choisis une carte parmi celles proposées, et en avant l'aventure ! Ah ça charge. Ça charge toujours, encore, encore... Petit bug de musique et apparition sur la carte ! Jolie surprise, même sans ville, ça me plait bien. Le zoom est assez puissant, la caméra très libre. Un bon point pour toi Cities: Skylines ! En outre, j'aperçois déjà en coin différents filtres à appliquer, ça a l'air très sympa et ça l'est.
Alors voyons voir... On commence avec une liaison imposée aux grands axes de communication : cela constituera le point de départ de la future ElPadritown !
L'une des étapes essentielles s'avère être le découpage de la carte avec des routes pensées intelligiblement afin d'optimiser la tuyauterie, ou encore le réseau électrique que nous verrons plus tard. Le menu des bâtiments et des zones se trouvent en bas de l'écran, la prise en main est très facile et très proche de la dernière référence du genre SimCity 4.
Colossal Order a su comprendre les attentes des joueurs : ne pas révolutionner le genre au niveau du gameplay mais au niveau graphique ! Le jeu comporte tout ce qui a fait le succès de SimCity en le transposant en 3D, avec des graphismes plus que jolis. De nombreux mods sur le Steam Workshop viennent de plus approfondir les effets déjà présents.
Venons-en maintenant au zonage, autre étape importante du jeu. On peut choisir entre diverses zones qui se débloquent au fur et à mesure du niveau de votre ville (ce qui a des avantages et des inconvénients). On possède divers outils : Remplissage, Pinceau, etc. Le remplissage permet par exemple de couvrir directement d'immenses zones déjà définies au bord de vos accès terrestres. On retrouve le système d'auto-construction classique d'un jeu sur grands espaces.
La ville commence alors à se développer doucement après la création de quelques petits quartiers (définissables grâce à une option du jeu). L'agencement intelligent est la clef du succès ! Veillez à respecter les contraintes que demande une vie d'habitant : n'allez pas placer un lotissement au milieu d'une zone industrielle, les gaz sont mauvais pour la santé ! Il faut également noter tout particulièrement le retour du RCI présent dans SimCity 4 (c'est-à-dire la demande pour chacune des zones). Il est aussi possible de définir une politique particulière pour chacun des quartiers pour privilégier tel ou tel aspect du gameplay, c'est très intelligent comme outil !
Venons-en à l'éducation. C'est un secteur assez susceptible à gérer. Trop d'instructions, vous tuez vos industries, et trop peu d'instructions, vous tuez vos bureaux. C'est un juste milieu à trouver, parfois difficile. Les bâtiments de types Education se débloquent au fur et à mesure du développement de votre ville. Vous ne pourrez avoir au départ qu'une école élémentaire, permettant à vos habitants de sortir de l'analphabétisme.
On peut s'intéresser maintenant aux zone d'influences de ce type de bâtiment (de même que le secteur de la santé). Dans SimCity cela marchait par « cercle d'influence ». Dans Cities: Skylines il en est autrement, et je dois dire que c'est plutôt bien pensé. Cela passe par les axes de communication (en plus du cercle d'influence dont le rôle est amoindri). Si une zone est bien reliée à un bâtiment spécial, lui permettant de le rallier dans des temps assez rapide, alors l'influence du bâtiment sera bonne !
Parlons maintenant du point fort de Cities: Skylines : les animations des rues ! Tout semble en effet très vivant, on voit bien les pompiers aller chercher les morts chez eux avec la civière, la police arrêter les cambrioleurs les menottes aux poignets. Seule la construction des bâtiments et des routes peut s'avérer décevante. On ne voit pas d'engins de construction (juste un échafaudage) et les routes se construisent instantanément.
Pour terminer, sachez que vous aurez à faire face à de nombreux nouveaux problèmes : la gestion des morts (et oui ils pourrissent chez eux !), les intoxications alimentaires dues à une mauvaise eau ou bien encore la circulation, problème le plus récurent. En bref, votre ville bénéficie de plusieurs échelons de développement qui débloquent de nouveaux bâtiments, ce qui est parfois problématique (comme les soins ou l'éducation), votre but étant de devenir une mégalopole en vous agrandissant grâce à l'achat de territoires voisins.
Enfin, le jeu dispose d'un éditeur de bâtiments intégré qui permet à chacun de produire le bâtiment de ses rêves avec les modèles du jeu, ou bien importer des modèles extérieures. Le partage sur le Steam Workshop se fait depuis le jeu et vient remplir les quelques centaines de pages !
Conclusion
C'EST LUI, C'EST LA RELÈVE ! ENFIN ! ON T'ATTENDAIT !
+ Le jeu
+ Le gameplay
+ Les graphismes
+ Les 1000 pages de bâtiments et mods gratuits
+ C'est un tout très complet
+ La politique des quartiers
- Un manque de bâtiments « cadeau »
- La vue d'une horde de CTA au loin (il semblerait)
- Les crimes assez peu présent et pas très utiles
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