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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#136
07-01-2017, 11h04
( 7 – 11 Mai) : 4 Jours de Dunkerque (H.C) - Etape 2
Effectif aligné :
Nom, spécialité (rôle sur la course)
Manix
, sprinteur/flandrier (Leader au général, sprinteur)
Faras
, grimpeur (Baroudeur)
Foureur
, sprinteur (Baroudeur / Poisson pilote)
Heraemoes
, grimpeur (Equipier)
Rahl
, sprinteur/puncheur (Equipier de luxe / Poisson pilote)
Ryurk
, rouleur/contre-la-montre (Equipier de luxe)
Sauron
, grimpeur (Equipier)
Vertigo
, rouleur (Equipier)
Directeur sportif :
Archange
Je n’ai malheureusement pas de screen pour cette étape… Mais elle était bien !
Pour me faire pardonner, une interview de
Foureur
par l’Equipe, parce qu’il a fait une belle échappée et qu’il est deuxième du général.
L’Equipe
: Bonjour
Foureur
, on vous a vu bien en évidence aujourd’hui avec
Bodnar
et
Chainel
, et de toute évidence vous êtes celui qui s’en est le mieux sorti : 1
er
exaequo au classement de la montagne, mais surtout 2
ème
du classement général, meilleur jeune et 3
ème
au classement par points grâce aux sprints intermédiaires que vous avez tous remportés. Une vraie réussite pour vous ?
Foureur
: Oui, j’ai bien montré le maillot et même si la victoire n’est pas au bout j’ai été performant sur les GPM et les sprints intermédiaires. J’ai déjà montré en Espagne que je pouvais être performant sur ce type de longue échappée puisque j’ai remporté une étape de la sorte en Andalousie, mais c’est vrai que j’ai peu l’occasion de le montrer. Le leader a été choisi, c’est
Manix
, et en tant que deuxième meilleur sprinteur je suis souvent cantonné à un rôle de poisson-pilote. Alors oui ça fait plaisir de faire autre chose, moi le vélo que j’aime c’est un vélo d’attaque, un vélo de mouvement, pas un vélo où on reste caché dérrière ses équipiers et où on joue les 200 derniers mètres. Mon directeur sportif m’a promis que de tant en tant je pourrais jouer ma carte personnelle et prendre l’échappée matinale. Ca pas été vrai souvent mais faut reconnaître qu’avoir le champs libre pour m’amuser sur une course aussi prestigieuse que les
4 jours de Dunkerque
, ça compense largement 1 mois à jouer les nounous !
L’Equipe
: Il y a donc une certaine animosité entre le sprinteur de votre équipe,
Manix
, et vous ?
Foureur
: Disons qu’on fait chacun de notre mieux pour faire notre travail correctement…
L’Equipe
: On vous a vu dans le final de l’étape hausser la voix avec
Bodnar
et
Chainel
, l’entente n’était pas bonne avec ces coureurs ?
Foureur
: Ouais je suis comme ça, un peu sanguin parfois, mais non l’entente était bonne jusque dans le final. Après c’est de bonne guerre, j’ai gagné tous les sprints intermédiaires donc je peux comprendre que
Bodnar
refuse de rouler dans les derniers kilomètres…. Même
Chainel
d’ailleurs. Après voilà ça crie un peu, avec la barrière de la langue tout ça, mais dans les faits si je croise Bodnar demain je lui donne une tape sur le dos et on discute tranquillement. Ce qui compte c’est qu’on ait passé plus de 100 kilomètres à collaborer tout les trois sous les applaudissements du public et qu’on se soit bien amusé à faire des petits sprints pour les GPM et les sprints intermédiaires. Hier j’ai passé une très bonne journée sur le vélo, je me suis amusé, et eux aussi j’en suis certain, et c’est des moments qu’on a partagé ensemble, alors ne vous fiez pas aux éclats de voix du finale, en vrai on s’aime bien !
L’Equipe
: Maintenant vous voilà en position pour jouer le général, le classement de la montagne ou le classement par points, voir les trois à la fois ! Quel classement allez vous défendre ?
Foureur
: Aucune idée, je verrais demain. Mon directeur sportif m’a dit que j’avais quartier libre pour faire ce que je voulais sur ces 5 jours de course tant que ça décevrait pas les intérêts de mes coéquipiers. Je dois seulement aider Manix dans les sprints si je me retrouve avec lui dans le final. Donc je vais respecter les consignes à la lettre : courir à l’instinct et m’amuser, et jouer les poissons pilotes si je suis en mesure de le faire. J’ai pas vraiment de stratégie en tête.
L’Equipe
: Merci beaucoup ! On espère que vous ferez bouger la course demain alors !
Et
Foureur
l’a fait bougé ! Franchement je suis vert de rage d’avoir perdu les screens, parce que cette étape c’était de la dynamite.
En gros le terrain est très vallonné sur 175 kilomètres, mais aucuns pavés. L’échappée du jour a du mal à se dessiner, ça roule fort et tout le monde est à cran. A un moment y’a
Steve Chainel (Cofidis, 2
ème
division)
qui arrive à prendre un peu de large. Il veut aller récupérer les points pour le classement de la montagne, mais il est aussi 4
ème
au général à moins de 10 secondes de
Kittel
!!!
Foureur
la joue d’instinct et sort du peloton avec
Vertigo
,
Bodnar
et trois autres types. Finalement seul
Foureur
parvient à revenir sur
Chainel
après une poursuite de 30 kilomètres (grâce au travail de
Vertigo
, toujours lui). ! Les autres lâchent les uns après les autres et sont repris par le peloton, qui commence déjà à avoir des lâchés !! Il y a de très nombreux GMP et un sprint intermédiaire : cette fois ils sont tous remportés par
Chainel
, et
Foureur
sera systématiquement deuxième.
Mais à 50 kilomètres de l’arrivée,
Foureur
est lâché par
Chainel
qui file seul. Et là ça part en couille !
Le peloton ne compte plus que 60 unités, et alors qu’il arrive au sprint intermédiaire,
Kittel (Giant Alpecin, 1
ère
division)
et
Démarre (Française des Jeux, 1
ère
division)
se disputent le sprint intermédiaire pour les points et les bonifications de la 3
ème
place. Mais
Démarre
est un malin ! Il ne coupe pas son effort avec le sprint intermédiaire et le voilà qui se lance avec 5 équipiers dans une course poursuite avec le peloton, emmenant
Kittel
avec lui ! Dérrière les
Giant Alpecin
commence à rouler, mais hésite : après tout leur leader
Kittel
est avec
Démarre
, ça peut être avantageux de le laisser avec les Française des jeux, mais est-ce que les 6 FDJ réussiront à revenir sur l’échappée ? Chainel et même Foureur ont l’air en forme et peuvent tout à fait être dangereux pour le classement général si on les laisse gagner avec trop d’avance ? En plus les
Giant
ne sont plus que trois dans le peloton, les autres sont lâchés…
Finalement
Foureur
sera repris par le groupe
Kittel
/
Démarre
. Derrière il faudra une coalition de 5 équipes pour revenir sur les
FDJ
,
Kittel
et
Foureur
, à 5 kilomètres de l’arrivée !
L’arrivée se termine sur une petite côte de 800 mètres :
Chainel
à 30 secondes sur le peloton réduit à 30 unités, mais il va caller et se faire rattraper ! C’est finalement un doublé de puncheur de la
Movistar
qui s’impose ! Mais quelle étape !
Manix
et
Rahl
termine aux alentours de la 25
ème
place, à la toute fin du premier groupe.
Foureur
lui s’est fait lâché et termine dans le groupe 2, à 1 minute du vainqueur.
C’était assez épique ! Je vous montrerais les classements avec l’étape de demain
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#137
08-01-2017, 13h59
(7 – 11 Mai) : 4 Jours de Dunkerque (H.C) - Etape 3 : Oignies - Liévin
Résultat de la veille déjà :
Spoiler:
Foureur
est de facto éjecté de la lutte pour le général mais reste dans la course pour le maillot vert et le maillot à pois.
Effectif aligné :
Nom, spécialité (rôle sur la course)
Manix
, sprinteur/flandrier (Leader au général, sprinteur)
Faras
, grimpeur (Equipier)
Foureur
, sprinteur (Leader maillot à pois / Leader classement par point / Poisson pilote)
Heraemoes
, grimpeur (Equipier)
Rahl
, sprinteur/puncheur (Equipier de luxe / Poisson pilote)
Ryurk
, rouleur/contre-la-montre (Equipier de luxe)
Sauron
, grimpeur (Equipier)
Vertigo
, rouleur (Equipier)
Directeur sportif :
Archange
On notera les changements de rôle de
Foureur
et
Faras
au vu de l’évolution des circonstances de course.
Faras
n’aura donc pas pu jouer sa carte personnelle sur ces
4 jours de Dunkerque
, dommage pour lui, mais c’est un sport individuel qui se courre par équipe.
La fraicheur commence à être un peu entamée.
Sinon la course se terminera vraisemblablement par un sprint malgré un terrain un peu escarpé dans le final. M’enfin les sprinteurs devraient passer sans problèmes.
Encore une fois
Kittel
et
Démarre
sont les favoris.
Lobato
revient souvent également, après sa deuxième place la veille.
On va jouer le sprint pour
Manix
, et on va tenter de glisser
Foureur
dans l’échappée pour le troisième jour consécutif afin d’aller chercher des points.
Allez ! Place à la course !
Spoiler:
Comme d’habitude ça commence fort avec une âpre lutte pour l’échappée matinale. Un premier quatuor semble être le bon, avec notamment le français
Flavien Dassoville
pour
Auber 93 (3
ème
division
), maillot bleu, en deuxième position.
Mais les
Giant Alpecin
savent que
Kittel
est le meilleur sprinteur présent, et de loin, et que les autres équipes de sprinteur risquent fortement de ne pas les aider dans la poursuite des échappées. Quatre hommes, c’est donc trop pour une seule équipe selon eux, et les fuyards sont donc rattrapés promptement.
Foureur
tente alors sa chance, emmenant avec lui quatre concurrents, dont les français
Julien Antomarchi (Roubaix Lille Métropole, 3
ème
division)
en orange juste derrière
Foureur
, et
Anthony
Maldonaldo
, un sprinteur de chez
Auber 93
qui veut vraiment caser un gars dans l’échappée.
Mais
Giant
ne veut surtout pas laisser partir cinq hommes. La lutte est acharnée,
Foureur
ne lâche rien.
Mais l’échappée est reprise. Rebelote, nouvelle tentative d’autres coureurs alors que les gros nuages gris laissent tomber les premières gouttes.
Et encore une autre :
Il faudra prés de 60 kilomètres pour que la bonne échappée se décide. Et c’est un groupe de cinq, parmi lesquels on retrouve le japonais
Beppu
, souvent à l’attaque les jours précédents,
Julien Antomarchi
pour
Roubaix Lille Métropole
et
Benoit Jarrier
pour
Bretagne Séché Environnement (en vert et noir, 2
ème
division)
.
La poursuite s’engage, que dire de plus si ce n’est que
Foureur
est dégouté de ne pas être dedans ?. Ah si, une chute !
Car alors que notre équipe roule bien groupée sous la pluie :
La pluie fait glisser le jeune espoir Kazakh
d’Astana (1
ère
division, bleu ciel) Alexey Lutsenko
, qui entraine notre doyen
Hera
dans sa chute.
Cela est l’occasion pour moi de vous annoncer que ce mois de mai sera l’occasion de commencer ce que j’aurais du faire depuis longtemps : un décompte des chutes de chacun !
Plus de peur que de mal pour notre grimpeur vauclusien qui revient dans le peloton avec l’aide de deux
Saxo – Tinkov (Jaune et bleu)
et de
Lustenko
et
Westra
d’Astana
. (Les chutes sont nombreuses sur ces routes détrempées.)
Bien des kilomètres plus loin, alors qu’il ne reste plus que 40 kilomètres et que le peloton aborde les quelques reliefs qui précèdent le final, l’écart avec les 5 hommes de tête n’est plus que de 2 minutes. Les côtes sont avalées à grande vitesse sous l’impulsion de l’équipe du maillot jaune, on fait ce qu’on peut pour maintenir
Foureur
et
Manix
à l’avant.
Les
FDJ
et les
Movistar
viennent remplacer les
Giant
en tête de peloton : leurs sprinters respectifs :
Démarre
et
Lobato
, ont la réputation de mieux supporter les courses vallonnées que le colosse allemand
Marcel Kittel
. Ils espèrent ainsi épuiser le maillot jaune pour qu’il soit prenable au sprint. Malheureusement pour eux la pluie s’est arrêtée, rendant la course plus facile.
Cela n’empêchera par le peloton de perdre un tiers de ses effectifs en trois côtes. Parmis les lâchés :
Sauron
et
hera
, qui accuse le coup de la chute du matin.
Dans la dernière côte, les
Cofidis
(
2
ème
division, en rouge
) viennent remplacer les
Movistar
en tête de peloton Leur sprinteur,
Adrien Petit
, doit être très motivé par cette arrivée sur ces terres, lui qui est du Nord – Pas de Calais.
L’échappée est en vue !
Ryurk
, qui a des bonnes jambes malgré le fait qu’il ne soit pas dans un pic de forme, improvise et demande à
Vertigo
de le remonter en tête de paquet.
Notre puissant rouleur fait alors parler les jambes dans la descente très roulante, et creuse un petit écart avec le peloton.
Il prendra jusqu’à 30 secondes sur le peloton au milieu des horribles maisons en brique du nord de la France.
Mais les
Cofidis
mettent à rouler un équipier qui s’était préservé jusque là, et l’écarte diminue rapidement sous la barre des 20 secondes à dix kilomètres de l’arrivée.
Impossible n’est pas
Ryurk
! Notre lorrain passe deux dents en plus et le voilà qui fonce à travers les gerbes d’eau qu’il soulève d’une route à nouveau arrosée par les intempéries. L’écarte grossit encore une fois et dépasse les 30 secondes !
Il parvient à faire la jonction avec le groupe de tête, qui n’est plus constitué que de 4 hommes avec la crevaison de l’américain qui était dedans ce matin.
Mais il faut se rendre à l’évidence,
Ryurk
n’a plus de force après cet effort formidable, et ses nouveaux compagnons d’infortune non plus. C’est à peine si les cinq coureurs tiennent sur leurs vélos… L’arrivée est si proche, 4 kilomètres, mais le peloton revient si fort…
C’est terrible, les coureurs se trainent sous les viva de la foule venue en nombre malgré le temps… Mais en fait c’est qu’elle doit avoir l’habitude.
Mais voilà le peloton qui vient les avaler, les crucifiant sur le bitume détrempé.
Les 4 côtes ont fait des dégâts !
Kittel
n’a plus que son poisson pilote, qui fait encore une fois un travail formidable.
Adrien Petit
et
Thomas Boudat (Europcar, 2
ème
division, en vert)
n’ont plus d’équipiers du tout ! Pire !
Petit
est incapable d’accrocher la roue de
Kittel
! L’arrivée est à 1,5 kilomètre !
Les MB sont en force avec trois coureurs, mais
Manix
perd la roue de
Foureur
, gêné par le sprinteur
d’Europcar
!
Encore une fois c’est un sprint particulier auquel nous allons assisté car alors que le peloton passe sous la flamme rouge, rattrapant par la même
Julien Antomarchi (Roubaix Lille Métropole, en Orange)
le dernier membre de l’échappée à tenter de résister, plus aucun sprinteur n’a d’équipier !
Kittel
est en tête, faisant marcher sa terrible puissance.
Boudat
essaie de revenir dans sa roue au prix d’un effort hallucinant.
Manix
est bien callé dans la roue du sprinteur
d’Europcar
.
Foureur
se rend compte que
Manix
n’est plus dans sa roue, mais garde quand même un rythme soutenu pour essayer de grappiller des points pour le maillot vert.
Morkov
, le sprinteur de la
Saxo – Tinkov (jaune et bleu)
essaie de prendre la roue du poisson pilote de
MB
.
Daniel Maxime (Ag2r, 1ème division, en blanc à gauche)
lance lui son sprint à plus d’un kilomètres, espérant asphyxier la concurrence, et remonte comme un boulet de canon le long des barrières. Mais tout ce qu’il fait c’est amener le champion de France
Arnaud Démarre
dans un fauteuil.
Adrien Petit
lui, est derrière à droite, seul dans le vent, après avoir manqué de tomber en glissant sur une bande blanche de passage piéton. Dommage, lui qui avait fait rouler son équipe si dure dans le final.
Mais quand
Kittel
enclenche son sprint à 300 mètres, personne ne peut rien.
Boudat
qui venait juste de recoller la roue du maillot jaune est instantanément éjecté.
Manix
sent que c’est le moment de lâcher la roue de
l’Europcar
et de partir seul sur la droite. Il manque de se faire percuter par
Petit
qui revient avec rage du même côté. Le sprinteur de la
Cofidis
est obligé de faire un écart acrobatique sur la gauche pour essayer de dépasser
Manix
. Mais ce faisant il est enfermé entre
Manix
,
Kittel
, et
Démarre
.
Le champion de France a en effet dépassé sans difficulté
Daniel Maxime
qui craque comme
Foureur
bien loin de la ligne.
Morkov
saute de la roue de
Foureur
à celle du champion de France, ne pouvant pas faire beaucoup plus.
Tout cela va très vite, sous les cris de la foule et dans les gerbe d’eau qui limite fortement la visibilité !
Kittel
est imbattable comme le premier jour. La deuxième place se joue alors entre
Petit
et
Manix
.
Et c’est finalement
Petit
qui doublera
Manix
sur la ligne. Le nordiste de chez
Cofidis
frappe son guidon de rage alors que
Kittel
lève les bras : il revient de très loin après avoir glissé sur un passage piéton, et il a même du freiné pour éviter
Manix
lorsque ce dernier a dépassé
Boudat
. Les observateurs avertis en sont convaincus : aujourd’hui, en terme de puissance pure,
Petit
pouvait rivaliser avec le grand
Kittel
.
Démare
terminera au pied du podium, avec toujours
Morkov
dans sa roue.
Foureur
fera une belle 9
ème
place quand même.
Lobato
de la
Movistar
est très décevant : 11
ème
seulement.
Rahl
et
Vertigo
termineront un peu plus loin, dans le premier groupe.
Bon c’est un super résultat ! 3
ème
sur une course avec autant de bons sprinteurs ! Si l’an prochain on passe en 2
ème
division, on n’aura pas à rougir de
Manix
!
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BlackRabbit85
Nouveau membre
Chef éplucheur
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#138
10-01-2017, 02h27
Très jolie performance et Manix rivalise avec les grand sprinteurs. De très bonne augure pour les futures courses
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#139
11-01-2017, 15h17
Oui ! Le Tour de Picardie,le Grand Prix de Fourmis et Paris-Tours peuvent nous apporter des bonnes places désormais !
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#140
11-01-2017, 20h34
(7 – 11 Mai) : 4 Jours de Dunkerque (H.C) - Etape 4 : Lestrem - Cassel
Effectif aligné :
Nom, spécialité (rôle sur la course)
Manix
, sprinteur/flandrier (Leader au général, sprinteur)
Faras
, grimpeur (Equipier)
Foureur
, sprinteur (Leader maillot à pois / Leader classement par point / Poisson pilote)
Heraemoes
, grimpeur (Equipier)
Rahl
, sprinteur/puncheur (Equipier de luxe / Poisson pilote)
Ryurk
, rouleur/contre-la-montre (Equipier de luxe)
Sauron
, grimpeur (Equipier)
Vertigo
, rouleur (Equipier)
Directeur sportif :
Archange
Seul
Manix
est complétement frais. Et ça tombe bien c’est notre leader.
Pour l’instant
Manix
est 6
ème
au classement général et
Foureur
est deuxième au classement de la montagne. Tout est possible Tout est possible car l’étape est celle qui se termine par plusieurs boucles d’un long circuit dans la commune de Cassel. Et cette étape, c’est l’étape reine des
4 jours de Dunkerque
: la commune comprend en effet deux bonnes petites côtes, dont l’une est pavée. Le classement général final se dessinera ici. De plus, cette victoire d’étape est la plus prestigieuse de la course, et en réalité le vainqueur à Cassel jouit d’un certain prestige. Ca fait partie des courses (hors World Tour) les plus prestigieuses du calendrier français.
Au niveau de la stratégie : on va se concentrer autour de
Manix
qui fera de son mieux lors de cette étape.
Foureur
aura néanmoins comme promis le champs libre pour s’amuser dans l’échappée, essayer de remporter le classement de la montagne et pourquoi pas, soyons fous, l’étape !
Place à la course !
Spoiler:
Manix
s’élance ce matin concentré : cette étape c’est son deuxième gros objectif de l’année, celui qui marque un début de période de décompression. En plus il l’aborde avec le maillot distinctif de meilleur jeune.
Foureur
lui est aux aguets. A peine voit t’il quelques coureurs prendre quelques mètres qu’il leur emboite aussi tôt la roue.
Un groupe de 6 hommes se forme. On y retrouve en le japonais de la
Trek Beppu
, mais surtout beaucoup de français :
Jérémy Roy
pour la
Française des Jeux (1
ère
division)
,
Stéphane Rosseto
pour la
Cofidis (2
ème
division)
,
Pierre Luc Périchon
pour
Bretagne Séché Environnement (2
ème
division)
ou
Minard
pour
Ag2r La Mondiale (1
ère
division)
.
Mais ce n’est pas gagné car beaucoup d’équipes veulent un homme à l’avant. Un quatuor de chasse patate se forme :
Le peloton est étonnant de pacivité. Les
Giant Alpecin (1
ère
division)
du maillot jaune
Marcel Kittel
continuent de rouler tranquilement dans la campagne du nord. Et personne ne les relaie, y compris la
FDJ
qui a pourtant le favori de l’étape dans ses rangs en la personne du champion de France
Arnaud Démarre
. Mais la
FDJ
a
Roy
dans l’échappée, et c’est aussi un très bon gars. L’étape s’annonce intéressante.
Une échappée de 10 est donc formée, bientôt rejointe par un 11
ème
et dernier homme en la personne
d’André Grivko
, un vieux roublard Ukrainien de l’équipe
Astana (1
ère
division, bleu ciel)
.
La plupart des grosses équipes sont représentées à l’avant… La
Giant
va devoir contrôler toute seule cette étape très difficile… Et on a vu que les équipiers du maillot jaune sont émoussés après avoir gérer le peloton durant trois étapes.
Mais bon, on a un bon coureur à l’avant en la personne de
Foureur
, si jamais cette échappée se dispute la victoire, on a nos chances.
Dans l’ordre de l’image on a :
Foureur
Sébastien Minard, Ag2r La mondiale, 1
ère
division
. Il n’a rien remporté depuis
Paris-Camembert
en 2010 mais il a déjà fait un ou deux bons
4 jours de Dunkerque
et a déjà eu quelques bonnes places sur des grandes classiques pavées. Il faut s’en méfier.
Stéphane Rosseto, Cofidis, 2
ème
division
. Il a levé les bras l’an dernier, mais n’a aucune compétence particulière sur les pavés et sur ce type de course. Pas un de nos principaux concurrents.
Pierre-Luc Périonche, Bretagne Séché Environnement, 2
ème
division
: Pas de victoire depuis une étape du
Tour de Bretagne
3 ans plus tôt. Pas un gros danger.
Jérémy Roy, FDJ, 1
ère
division :
C’est un des bons coureurs de chez
FDJ
. Pas gagné depuis quelques années, mais il est de toutes les courses World Tour et a déjà gagné le
Tro Brol Léon
, il est donc assez à l’aise sur les pavés. De plus c’est un habitué des grosses échappées. Un de nos principaux adversaires. Pas étonnant que la
FDJ
ne roulent pas dérrière.
Flavien Dassonville, Auber 93, 3
ème
division :
Il a déjà signé une deuxième place au
Tro Bro Léon
en 2014. Mais ça fait bien longtemps qu’il évolue en 3
ème
division, je doute qu’il puisse performer sur les
4 jours de Dunkerque
sur cette étape aussi dur. Je dis à
Foureur
de ne pas s’en soucier.
Beppu, Trek, 1
ère
division :
Tout ce qu’il a gagné, c’est des contre la montre par équipe et des
championnats du Japon
. Là il a le champs libre, mais c’est juste pour essayer de remporter le classement de la montagne dont il est troisième.
Foureur
doit s’en méfier pour les GPM, mais certainement pas pour l’étape.
Jimmy Engoulvent, Europcar, 2
ème
division :
C’est le gros adversaire de cette échappée.
Jimmy Engoulvent
a déjà remporté les
4 jours de Dunkerque
en 2012, et a remporté des étapes deux autres années. Il est donc très dangereux. D’autant plus dangereux qu’il a déjà levé les bras cette année en
Coupe de France
, sur une manche où
Sauron
avait fait une grosse échappée matinale. L’homme à abbattre de cet échappée à n’en point douter !!!!!!!!!!
Huzarski, Bora Argon, 2
ème
division :
Un polonais qui n’a pas fait grand chose depuis 2012, on oublie.
Matteo Tossato, Saxo – Tinkov, 1
ère
division :
Un vieux roublard italien dont les plus belles années sont derrière lui. Il faut néanmoins s’en méfier : il est très expérimenté et a déjà fini 7
ème
de
Paris-Roubaix
!!
Grivko, Astana, 1
ère
division :
Surtout fort en contre la montre, c’est pas un homme très dangereux aujourd’hui.
Bref les quatre hommes à surveiller sont
Minard
,
Tossato
,
Roy
et surtout
Engoulvent
.
A l’arrière ça roule tranquilement.
Les Katyusha (1
ère
division)
mettent tout de même un homme à rouler avec les
Giant Alpecin
: eux non plus n’ont personne devant.
On voit qu'
Arnaud Démarre
(Bleu Blanc Rouge, champion de France) est bien placé à l’avant : double vainqueur de l'épreuve, il est le grand favori et ne laisse rien au hasard.
Les 11 hommes de tête arrivent au premier sprint intermédiaire.
Foureur
pense être le seul à convoiter ces points et n’est pas particulièrement attentif. Grosse erreur,
Jimmy Engoulvent
qui a une petite pointe de vitesse lui grille la politesse et s’emparer de la première place.
Ca y est,
Foureur
est énervé. Mais cela montre
qu’Engoulvent
est en forme : il sait qu’une échappée de 11 peut aller au bout ; et il sait qu’il peut gagner. Il cherche à accumuler les bonifications : on ne sait jamais quelques secondes peuvent lui donner la victoire au général si jamais il parvient à remporter l’étape d’aujourd’hui. Il confirme son statut de favori dans l’échappée.
Mais derrière c’est la chute !!
Archange
attend crispé que radio tour indique les coureurs touchés, car la chute semble massive !
Heraemoes
est pris dedans, lui qui est déjà tombé hier ! Mais il dit à l’oreillette qu’il va bien et enfourche aussi sec sa bicyclette.
Il repart avec
Ryurk
, qui n’est pas tombé mais qui a été retardé par la chute. Mais aussi, et il s’empresse de le signaler à
Archange
, avec
Arnaud Démarre,
qui est en réalité le coureur qui a déclenché le carambolage. L’information est capitale !
Pendant ce temps l’échappée arrive au sommet de la première côte du circuit : celle non pavée. C’est aussi celle au sommet de laquelle se trouve le GPM. Et encore une fois,
Foureur
finit deuxième, dérrière le japonais
Beppu
.
Le groupe
Démarre
rentre rapidement dans le peloton et le champion de France remonte rapidement en tête, sous la surveillance de
Ryurk
qui le suit pour voir s’il montre des signes de faiblesses. Le cuissard du leader de la
FDJ
est un peu déchiré, mais il a l’air plus énervé que diminué.
L’échappée parvient pour la première fois au mont de Cassel. Ce petit kilomètre de pavé sera une horreur pour les coureurs les plus fatigués à la fin de la journée.
Mais
Foureur
se sent bien et bondit tranquillement sur les pavés. Ses pneumatiques sont sous-gonflées pour plus de confort.
L’étape poursuite tranquillement son cour. Le peloton ne lâche pas la bride et les 11 hommes ne dépassent jamais les 4 minutes. A 111 kilomètres de l’arrivée, pour le deuxième sprint intermédiaire,
Foureur
termine encore un fois derrière
Jimmy Engoulvent
. Ca commence à grommeler dans l’échapée, et certains coureurs commencent à sauter un relai sur deux.
Foureur
lui assure sa part du travail sans rechigner : son premier objectif reste le classement de la montagne, et pour cela il faut que l’échappée ne soit pas rattrapée avant le dernier GPM de la journée. Il est en effet assez loin dérrière
Steve Chainel
, le porteur du maillot à pois.Il est d'ailleurs étonnant de constater que
Stéphane Rosseto
n'essaye pas de disputer les GPM pour essayer de bloquer Foureur et Beppu dans le classement.
Rosseto
est en effet dans la même équipe que
Chainel
.
Dans le peloton l’écart est maintenu sous les 4 minutes par l’équipe du maillot jaune, de temps en temps renforcée par un ou deux
Katyusha
.
Mais au pied d’une descente, c’est encore
Arnaud Démarre
qui part à la faute ! Il ne supporte décidément pas la pression !
Le voilà hébété qui repart en boitant récupérer son vélo, fuyant le regard des coureurs qu’ils a entrainé avec lui. Heureusement, personne de notre équipe n’est tombé cette fois.
Et voilà que le favori du jour aborde le mont pavé avec deux minutes de retard sur le peloton, à 100 kilomètres de l’arrivée. La voiture des mécaniciens de l’équipe
MB
prend le temps de noter que le favori du jour est en dernière position du groupe d’attardé, et qu’il n’impose pas lui même le tempo dans les pavés qu’il affectionne pourtant. Est-ce un signe qu’il est fortement affaibli par ses deux chutes consécutives ?
Le champion de France parviendra t’il à rentrer ?
Foureur
remportera t’il enfin un sprint intermédiaire ou un GPM ?
L’échappée ira t’elle au bout ?
Le stage de travail sur les pavés effectué par
Manix
lui permettra t’il de rivaliser avec les meilleurs ou aurait t’il du privilégier un travail plus axé sur les parcours vallonnés pour être performant ?
Vous le saurez dans le prochain épisode de cette palpitante étape des
4 jours de Dunkerque
.
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#141
11-01-2017, 20h38
A noter que Tossato est le coureur avec le plus de grand Tour terminé à son actif, encore aujourd'hui en 2016. Faut dire que le bougre a 42 ans !
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Vilcoyote
Chasseur de Bip-Bip
Stratège de cuisine
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#142
12-01-2017, 01h07
trop de suspense
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#143
12-01-2017, 10h26
La suite !
Spoiler:
Et bien oui ! Il l’a fait !
Foureur
maîtrise le japonais
Beppu
au GPM suivant ! Moins réjouissante en revanche est l’avance sur le peloton : 3min30 à 90 bornes de l’arrivée. Par contre
Stéphane Rosseto
ne dispute toujours pas les GPM pour protéger le maillot de
Steve Chainel
… Etrange.
Foureur
trépigne sur son vélo, mais essaye de ne pas le montrer. Il a de très bonnes jambes aujourd’hui, et ses compagnons sont un peu mollassons.
Archange
lui dit dans l’oreillette de ne pas en faire trop inutilement.
Dans le peloton,
Arnaud Démarre
, maillot déchiré, a réussit à rentrer dans le peloton. Il est escorté pas deux coéquipiers qui le ramènent en tête de paquet, notamment par
Yoann Offredo
, l’autre grand spécialiste des classiques du nord de la
FDJ
.
Mais pas facile de remonter un peloton très étiré par la
Giant Alpecin
qui roule désormais à fond en tête de peloton. L’écart passe très rapidement sous les trois minutes.
65 kilomètres de l’arrivée, un autre grimpeur :
Foureur
passe à nouveau en tête.
Beppu
n’a même pas tenté de lui contester les points. C’est inquiétant : tout le monde a du comprendre que notre normand avait des jambes de feu aujourd’hui. (+5)
Les hommes de tête ne sont d’ailleurs plus que dix en abordant une nouvelle fois la côte pavée.
Foureur
reste bien callé dans la roue de
Jimmy Engoulvent
:
Archange
n’arrête pas de lui marteler de se méfier du triple vainqueur d’étape et du général en 2012. Notre coureur est donc en troisième position d’un groupe où le tempo est imposé par
Minard d’Ag2r.
Un petit coup d’œil en arrière apprend à
Foureur
que
Rosseto
et
Roy
sont à la peine pour accrocher sa roue, alors que lui n’a aucun problème à suivre le rythme malgré les pavés.
Beaucoup plus loin d’arrière, c’est
Heraemoes
qui lâche : il est tombé et les secousses provoquées par les pavés accentuent la douleur de la contusion et l’empêchent de récupérer. Il va essayer de finir tranquillement.
A l’avant du peloton, nos gars essaient tant bien que mal de rester en tête de groupe malgré le rythme infernal des
Giant Alpecin
. En revanche toujours pas de traces de
Démarre
qui n’est pas remonté jusqu’à eux.
Le peloton, réduit à une centaine d’unité, a déjà en ligne de mire le premier échappé à craquer :
Pierre Luc Périchon
, de
Bretagne Séché Environnement
. Comme je le prédisais, c’était tout sauf un gars à surveiller aujourd’hui.
Dernier sprint intermédiaire :
Foureur
s’impose devant
Jimmy Engoulvent
.
Derrière ça commence à coincer !
Minard, Engoulvent, Tossato, Foureur, Grivko, Roy
et le polonais sont en tête. Mais
Rosseto
et
Beppu
craquent un peu.
Flavien Dassonville
s’est carrément relevé et se fait avaler par le peloton.
Pour l’instant mon pronostic des coureurs à suivre s’avère correct. Si l’échappée va au bon ça se jouera entre
Minard
,
Tossato
,
Engoulvent
,
Foureur
et
Roy
.
A l’arrière le peloton perd de plus en plus d’hommes. C’est
Faras
qui craque en deuxième chez nous. Le petit gabarit du sud ouest n’est pas fait pour les durs pavés du nord.
A la sortie de la côte pavée, dans l’échappée,
Engoulvent
place une petite banderille pour tester la concurrence. Il prend quelques secondes d’avance !
Minard
part en contre avec quelques longueurs de retard. En revanche
Foureur
et
Jérémy Roy
ont un peu plus de difficulté.
Les quatre français se rejoignent en haut de la côte non pavée suivante, à 22 kilomètres de l’arrivée. Les autres coureurs de l’échappée matinale sont finis et seront bientôt repris par le peloton. Ca va néanmoins être difficile pour le quatuor de tête qui n’a plus que deux minutes d’avance sur le peloton.
Dans le peloton, les
Giant Alpecin
ont presque tous explosé après avoir mené une intense poursuite contre une échappée de 11 hommes, et donc plus nombreuse qu’eux. Les
Movistar
roulent alors en tête de peloton, pour
Lobato
, 2
ème
lors de la 2
ème
étape, mais très décevant hier.
Manix
n’a plus qu’un seul équipier encore présent en la personne de
Rahl
, qui comme toujours fait un formidable travail. Il faut dire que seuls 70 coureurs arrivent encore à tenir le rythme dans le peloton.
Rahl
est d’ailleurs beaucoup plus aérien que notre sprinteur belge dans la côte non pavée. Et
Manix
perd la roue de
Rahl
et se retrouve un peu isolé dans la descente.
Les deux hommes essaient de se rejoindre alors que le peloton revient sur
Grivko
et
Huzarsky
.
A l’avant, l’avant dernière ascension de la côte pavée commence ! Cette fois-ci ce n’est plus
Minard
mais
Engoulvent
qui impose le rythme. Et dés le pied,
Foureur
et
Roy
sont en difficulté !
Avec toutes les peines du monde, ils parviennent, au sprint, à revenir dans la roue d’un
Sébastien Minard
écrasé sur sa monture. Voyant que ses trois compagnons sont en difficultés,
Engoulvent
porte un formidable démarrage, rebondissant de pavé en pavé vers le sommet !
Le peloton aborde le pied de cette même côte avec une minute trente de retard, emmené par le dernier équipier de la
Giant
et le dernier équipier de la
Movistar
. Cette fois ci
Manix
est dans son élément et il ne lâche pas la roue de
Rahl
.
Foureur
parvient enfin au sommet de la côte, en troisième position.
Sébastien Minard
est quelques longueurs devant, et
Jimmy Engoulvent
a basculé dans la descente depuis de nombreuses secondes déjà. On joue battu ici.
Le peloton, toujours emmené par un
Giant
et un
Movistar
, va fondre sur
Roy
et
Foureur
dans la petite portion plane avec la côte non pavée.
Manix
est fermement ancré dans la roue du maillot jaune. A sa droite,
Marco Marcato (Wanty Groupe Gobert, 2
ème
division, en Bleu)
est concentré lui aussi. Il faut s’en méfier, il a fait une très bonne saison !
Foureur
adresse un petit signe de la main à ses deux équipiers avant de disparaître, exténué, dans les entrailles du peloton.
A l’approche de la dernière montée de la côte non pavée, à 9 kilomètres de l’arrivée,
Manix
voit bien que les deux coureurs qui roulent à l’avant du peloton faiblissent et que personne ne semble vouloir les relayer. Seuls
Kittel
,
Marcato
et
Yukiya Arashiro (Europcar, 2
ème
division, avec le maillot blanc de champion du Japon)
semblent frais en tête de peloton. Pas la moindre trace de
Démarre
, ni de
Lobato
d’ailleurs, alors qu’un de ses équipiers roule devant…
C’est le moment de durcir la course.
Rahl
se dresse sur les pédales et fait péter le cardio sur la gauche de la route.
Manix
s’accroche dans sa roue !
Arrivé au sommet,
Rahl
s’écarte et
Manix
se lance dans la courte descente en appuyant comme un forcené sur les pédales avec le plus gros développement possible. Un bénévole de la course lui montre un écriteau lui indiquant qu’il a 1 minute de retard sur
Jimmy Engoulvent
.
Bordel ! Il est bien parti pour regagner les
4 jours de Dunkerque
celui-là !
A 6 kilomètres de l’arrivée, le meilleur jeune revient sur
Minard
, qui a coupé son effort, anéanti par les crampes.
Le break sur le peloton est fait pour
Manix
! Il s’agit maintenant de faire parler les cuisses et de revenir sur
Engoulvent
qu’il aperçoit devant lui , avant le début de la montée finale.
C’est chose faite à 3 kilomètres de l’arrivée. La différence d’allure entre les deux hommes, dont l’un est échappé depuis plus de 100 kilomètres, et l’autre qui est resté à l’abri dans le peloton toute la course est saisissante.
Mais le peloton est juste sur leurs talons.
Mais
Manix
réussit à maintenir l’écart sur le plat.
Jimmy Engoulvent
s’accroche dans l’aspiration du sprinteur belge. C’est un coureur expérimenté qui compte bien s’accrocher jusqu’au bout et essayer de surprendre
Manix
dans les derniers mètres.
Le duo de tête revient sur un groupe d’attardés qui a un tour de retard !
Ca y est c’est la dernière montée !
Manix
sait qu’il ne doit pas se préoccuper
d’Engoulvent
. Ce dernier ne roulera pas, et à raison ! Le seul objectif du belge doit être d’empêcher le retour du peloton, et compter sur sa fraicheur pour battre
Engoulvent
. Le meilleur l’emportera.
C’est dur, les cuisses toxines, les pavés provoquent des douleurs dans tous le corps. Mais mètre après mètre,
Manix
décramponne l’ancien vainqueur de l’épreuve.
Rahl
apprend à
Manix
dans l’oreillette que le peloton calle ! Plus aucun équipier n’est capable de rouler et les leaders se regardent !
Allez ! Quelques virages dans
Cassel
! Et c’est l’arrivée !
Manix
se redresse et hurle de soulagement sous les vivas du public !
Engoulvent
arrivera 40 secondes après lui, complétement mort. Il ira féliciter
Manix
, qui est assis sur le trottoir, le visage entre les mains, pleurant de joie après cette magnifique victoire. Les bénévoles de la course lui annonce qu’il a sans doute aussi remporté le général !
Le peloton arrivera plus d’une minute après le vainqueur du jour !
Rahl
a réussis à s’y accrocher. Il rejoindra
Manix
alors que celui-ci se dirige vers le podium ! Les deux hommes se donnent une grosse accolade, immortalisés par les journalistes.
Un bouquet bien mérité !
A noter que la
Movistar
ne roulait pas pour
Lobatto
, mais pour
Visconti
qui règle le sprint du peloton pour la troisième place.
Notre belge prend également le maillot jaune, avec 1min14 d’avance sur
Marcel Kittel
, 6
ème
aujourd’hui.
Foureur
arrive à son tour et est immédiatement ammené sur le podium pour revêtir le maillot à poids qu’il a choppé in extremis à
Steve Chainel
!
Et voilà
Manix
qui revient pour montrer son maillot de meilleur jeune ! Si on oublie le maillot vert de
Kittel
et le classement par équipe,
MB
trust vraiment le podium !
Marco Marcato
, que je pressentais dangereux, finira bien 4
ème
.
Une bonne 23
ème
place de
Rahl
, qui termine avec les meilleurs.
Bien joué aussi à
Foureur
qui termine avec
Vertigo
aux alentours de la 50
ème
place et qui nous ramène un beau maillot de grimpeur. Sans compter une magnifique échappée.
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Marcus
Tacticien de bibliothèque
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#144
12-01-2017, 23h05
Du coup, si j'ai bien tout suivi, il reste encore une étape c'est bien ça ? Sinon jolie victoire de
Manix
, mais quelqu'un lui a expliqué que les sprinteurs c'est pas sensé accélérer avant les 300 derniers mètres : P ? Deux fois qu'il fait le coup sur les pavés.
Dernière modification par
Marcus
,
12-01-2017, 23h06
.
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BlackRabbit85
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Chef éplucheur
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#145
13-01-2017, 12h03
Très jolie victoire de Manix, qui va faire du bien sur le grand final. La Mundus Supporter Team attend la victoire du Belge avec impatience!
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#146
13-01-2017, 12h23
Envoyé par
Marcus
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Du coup, si j'ai bien tout suivi, il reste encore une étape c'est bien ça ? Sinon jolie victoire de
Manix
, mais quelqu'un lui a expliqué que les sprinteurs c'est pas sensé accélérer avant les 300 derniers mètres : P ? Deux fois qu'il fait le coup sur les pavés.
Justement, Manix n'est pas un pur sprinteur, c'est un routier-sprinteur. Ca désigne les hommes qui a la fois sont les sprinteurs principales ou secondaires de leur équipe la majorité de l'année, mais qui pendant la période spécifique des flandriennes, joue la victoire dans un bagarre de 100 kilomètres sur les pavés. C'est donc normal que Manix sur ces deux courses ne s'impose pas en sprinteur, mais en flandrien.
Et ensuite Manix a un enchainement de stat' qui fait qu'il est aussi capable de faire ce que l'on appelle des "kilomètres" sur des courses de pas trop haut niveau, ou si il a vraiment des jambes de feu, sur des courses plus relevées. C'est à dire partir à 1 voir 2 kilomètres de l'arrivée, et résister au peloton. Y'a un coureur de chez dimension data qui a fait ça deux fois cette année, Gaviria qui a fait ça à Paris-Tour. Manix l'a fait sur le circuit des ardennes si je me souviens bien.
Et oui il reste une étape, mais de plat, donc normalement, sauf grosse surprise, la victoire est à nous !
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#147
15-01-2017, 10h02
10 Mai 2015 : 1.2 Berner Rundfhart
Et oui ! En parallèle des
4 jours de Dunkerque
, on a une petite campagne de courses de deuxième catégorie qui commencent ! Et la première est en Suisse ! Une course assez importante donc, car même si c’est de la catégorie 2, c’est la seule course helvète qu’on fera cette année !
Autant vous dire que
Kysmoboy
est ultra motivé !
Une épreuve Suisse assez ancienne que ce «
Tour de Berne
» puisque datant de 1920. Elle a toujours essentiellement été courue par des belges et c’est eux que l’on retrouve logiquement le plus au palmarès. Pas une épreuve très trés prestigieuse mais notons tout de même les victoires de Ferdi Kubler, le premier Suisse a avoir remporté le Tour de France (et qui est mort il y a quelques jours), de l’irlandais Sean Kelly ou encore d’Eric Zabel.
L’histoire de la course est particulière car elle s’est dotée très tôt d’une épreuve féminine en parallèle. Et étonnamment c’est cette dernière la mieux cotée : le
Tour de Berne
fait partie du World Tour féminin, là où chez les hommes, elle a reculé en 1.2. Néanmoins les podiums des deux dernières éditions abritent trois grands espoirs du cyclisme suisse et autrichien :
Marcel Wyss, Sébastien Reichenbach
et
Mathias Brandle
.
Effectif aligné :
Nom, spécialité (rôle sur la course)
Scramouille
, puncheur (Leader)
Benoit
, grimpeur/contre la montre (électron libre)
Kysmoboy
, grimpeur (baroudeur)
Aragox
, puncheur (équipier)
Gouggar
, puncheur (équipier)
Red
, sprinteur (équipier)
Directeur sportif :
le Nain
.
Le parcours fait 173 kilomètres dans les environs de Berne, et c’est pas la joie parce que le temps est déplorable. Il pleut des trombes d’eau. C’est un circuit très vallonné avec une ascension de 4 kilomètres à 9% de moyenne à répéter 4 fois dans la journée. Bref, un circuit pour grimpeurs et pour puncheurs.
Le niveau n’est pas élevé, il n’y a que des équipes de troisième division comme nous, et venant de pays qu’on ne saurait même pas placer sur une carte
Au début de la course, personne n’attaque dans le circuit vallonné, faut dire que personne n’a envie de se retrouver à deux ou trois dans une telle tempête.
Mais il en faut plus pour décourager
Kysmo
de se montrer dans son pays ! On lui a dit de se faire plaisir, et c’est ce qu’il fait ! Lorsqu’au bout de 30 kilomètres le peloton arrive dans le col de 4 kilomètres, il part à l’attaque emmenant deux autres courageux dans sa roue. Le peloton laisse filer.
Les ascensions, les descentes s’enchainent dans des conditions épouvantables. Mais
Kysmo
pourra tout de même savourer le jolie lac de Bienne qu’il aperçoit parfois du haut d’un relief :
L’écart culminera à 6 minutes 40.
Kysmoboy
fait le gros du travail dans l’échappée, motivé comme jamais. C’est lui notamment qui fait le tempo lorsque le groupe aborde la grosse ascension. A la troisième fois d’ailleurs, un de ses deux compagnons d’échappée, un portugais, craque et se relève. Seul le croate se cramponne à notre jeune suisse de 17 ans.
A une quarantaine de kilomètres de l’arrivée, alors que l’intensité de la pluie diminue,
Benoit
décide à son tour de se faire plaisir. Il part en contre dans la dernière montée de la grosse ascension. L’objectif est de rejoindre
Kysmoboy
qui constituera un point de chute, puis de filer vers la victoire en solitaire. Au pire si ça ne fonctionne pas, il épuisera les autres équipes dans la poursuite et laissera le champ libre à
Scramouille
pour sortir dans les derniers hectomètres.
L’ascension de
Benoit
est fulgurante. Il rejoint
Kysmo
et le croate en bas de la descente. Il reste un peu plus de trente kilomètres très vallonnés jusqu’à l’arrivée. Notre jeune helvète se sacrifie et donne ses dernières forces pour relayer
Benoit
. Le groupe a une minute d’avance à 30 kilomètres de l’arrivée.
A 18 kilomètres de l’arrivée, voyant que
Kysmo
et le croate ne lui seront plus d’aucune utilité, le leader de
Mundus Bellicus
donne une petite tape dans le dos de son équipier et part essayer de finir cette étape en solitaire.
Derrière, le peloton est explosé. La longueur, le relief et la météo de cette course en ont dégouté plus d’un. Mais nos gars vont bien : ils ont l’habitude des parcours difficiles de la
Coupe de France
face à des coureurs de très haut niveau. Et puis ils ont l’expérience de la
Classique Sud Ardèche
en début d’année, dont le profil et la météo étaient similaires et qui avait été une vraie catastrophe pour l’équipe.
Dans tous les cas, on ne trouve pas un groupe avec plus de 20 coureurs. Il n’y a plus de peloton, juste des sportifs un peu hagard essayant de collaborer dans la tempête avec ceux qui sont à côté.
Finalement
Benoit
verra fondre sur lui à 12 kilomètres de l’arrivée un groupe de 12, En plissant les yeux il aperçoit
Scramouille
à l’arrière de ce dernier. Ce dernier n’a donné aucun coup de pédale dans ce groupe, expliquant qu’il ne pouvait pas rouler contre son équipier. Il est donc encore assez frais, et la suite du parcours lui correspond.
Une fois
Benoit
repris, le rythme ralentit un peu, on a besoin de souffler après une telle poursuite.
Scramouille
fait alors signe à
Benoit
d’user ses dernières forces pour imposer le rythme le plus élevé possible en tête de groupe, pour gêner la récupération des concurrents.
2 kilomètres plus loin, à la faveur d’une petite bosse bien raide que
Scramouille
avait repéré lors des tours précédents, notre puncheur place une petite banderille. Il n’est suivi que par un espagnol d’une petite équipe portugaise qui se doutait que le marseillais préparait un coup fourré.
Mais
Scramouille
distancera le gêneur dans un faux plat descendant très technique et surtout trempé.
Derrière ça ne s’entend pas bien. Personne ne veut assumer la poursuite et
Benoit
fait de son mieux pour paraître aérien et souriant afin d’énerver la concurrence. Les attaques se multiplient alors pour aller chercher les deux hommes de tête en solo, en vain. C’est ainsi que
Scramouille
pourra rallier la ligne d’arrivée après 8 kilomètres de chevauchées en solitaire.
Une petite victoire pour
Scramouille
, la deuxième de la saison. Rien à voir avec le prestige d’une
coupe de France
, mais gagner après un beau travail d’équipe (Kysmo + Benoit + Scramouille) dans de telles conditions climatiques, ça fait toujours plaisir.
David Belda
, l’espagnol, se fera rattraper sur la ligne d’arrivée par un duo de contre constitué par un belge et un portugais. Il conservera la deuxième place in extremis devant le jeune belge
Olivier Chevalier
de
Wallonie-Bruxelles
. Le jeune grimpeur belge est en forme en cette période : souvenez vous, il y a deux semaines, il terminait deuxième du
Tour de Bretagne
après avoir bien négocié la FAMEUSE étape de MONTAGNE BRETONNE.
Benoit
terminera dans le troisième groupe, à presque deux minutes de
Scramouille
. Il ne disputera pas le sprint et se classera 8
ème
, devant le vétéran
Primoz Roglic
, qui termine tranquillement sa carrière en tant que mentor dans la petite équipe
Adria Mobil
.
Le reste de l’équipe arrivera quelques minutes après, trempée, épuisée. Bravo tout de même à
Kysmoboy
!
Hop ! On empoche les 1300 euros de prime et on file pour un vol de nuit en direction de la Belgique où on courre dés demain ! Ca va être difficile d’être en forme mais bon, on court tellement peu en Suisse et en Belgique qu’on est prêt à faire des folies !
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Marcus
Tacticien de bibliothèque
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#148
15-01-2017, 11h41
Y'a moyen que tu les donnes les pays qu'on saurait pas placer sur une carte ? Parce que je suis sûr que Mundus peu. Sinon c'est juste la manière de raconter ou t'étais vraiment facile sur cette course ?
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#149
15-01-2017, 13h41
Ben Scramouille et Benoit sont vraiment au dessus de lot. A part Wallonie Bruxelles y'avait vraiment que des équipes pourries d'Europe de l'Est, d'Asie, des USA ou du Portugal. Donc oui victoire plutôt facile.
Mais après les catégories 2 je ne les détaille pas, sinon je finirais jamais la saison ! Je vais juste détailler les HC et les catégories 1 importantes (Coupes de France/objectifs du sponsor).
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#150
18-01-2017, 13h24
(7 – 11 Mai) : 4 Jours de Dunkerque (H.C) - Etape 5 : Dunkerque - Courrières
Effectif aligné :
Nom, spécialité (rôle sur la course)
Manix
, sprinteur/flandrier (Leader au général, sprinteur)
Faras
, grimpeur (Equipier)
Foureur
, sprinteur (Leader classement de la montagne / Poisson pilote)
Heraemoes
, grimpeur (Equipier)
Rahl
, sprinteur/puncheur (Equipier de luxe / Poisson pilote)
Ryurk
, rouleur/contre-la-montre (Equipier de luxe)
Sauron
, grimpeur (Equipier)
Vertigo
, rouleur (Equipier)
Directeur sportif :
Archange
Nos gars commencent à être sérieusement émoussés après la terrible étape d’hier ! Mais tous sont très motivés ! Les victoires au général et au classement du meilleur grimpeur sont quasiment assurées ! La victoire au classement du meilleur sprinteur est accessible !
L’étape est toute plate, alors on serre les dents, et on roule pour protéger le maillot de
Manix
, et accessoirement, celui de
Foureur
. C’est tout plat, c’est pas très long, on contrôle, pas de folie.
Pour rappel
Manix
est premier au général avec plus d’une minute d’avance sur
Marcel Kittel (Giant Alpecin, 1
ère
division
).
Foureur
a 4 points d’avance au classement de la montagne sur
Steve Chainel (Cofidis, 2
ème
division)
. Il faudra faire attention à ce que ce dernier ne profite pas de l’échappée matinale pour aller grappiller des points dans les deux GPM placés en début d’étape.
Manix
a une dizaine de points de retard sur
Kittel
au classement de meilleur sprinteur. C’est jouable !
Spoiler:
Foureur
et
Manix
sont côte à côte sur la ligne de départ, exhibant fièrement leurs maillots.
Manix
exulte, il a été ovationné ce matin en passant signer la feuille de route, et a signé bons nombres d’autographes (cela dit
Foureur
n’était pas en reste).
Les échappées fusent comme d’habitude. On veut contrôler (maillot jaune oblige) mais des équipes de sprinteur se montrent bien plus virulentes que nous pour limiter les effectifs de l’échappée matinale :
Cofidis (en rouge)
et
Française des Jeux (1
ère
division, en bleu, blanc et rouge).
Ces deux équipes ont des bons sprinteur (
Petit
et
Démarre
) et n’ont pas levé le bras sur cette importante course du calendrier français. Elles ont donc à cœur de ne rien laisser au hasard aujourd’hui pour essayer de repartir du Pas-de-Calais avec un bouquet. Surtout
Arnaud Démarre
, le champion de France, double vainqueur de l’épreuve, qui doit être très déçu de sa performance de cette année.
C’est pourtant une grosse échappée qui va se former. Il semblerait que les équipiers de la
Cofidis
et de la
Française des Jeux
ne soient plus très en forme…
On retrouve
Skumulis
pour l’équipe de
1
ère
division russe Katyusha (en Blanc et rouge)
,
Grivko
l’ukrainien
d’Astana (1
ère
division, bleu ciel)
qui était déjà dans le groupe de 11 hier dans l’étape reine, et qui avait montré des bonnes choses. Sont également là le belge
Boris Dron (Wanty groupe Gobert, 2
ème
division, bleu foncé)
, J
ean Marc Bideau (Bretagne Séché Environnement, 2
ème
division, noir et vert)
,
Romain Guillemois (Europcar, 2
ème
division, Vert)
,
Kovalsky (Roubaix Lille Métropole, 3
ème
division, Orange)
et
Flavien Dassonville (Auber 93, 3
ème
division, Bleu et noir)
lui aussi à l’attaque hier… Mais rapidement distancé du groupe.
Pas de trace de
Steve Chainel
… C’est bon !
Foureur
est officiellement meilleur grimpeur des
4 jours de Dunkerque
!
Faras, Sauron
et
Vertigo
relaient les biens peu efficaces
Cofidis
et
FDJ
et ouvrent la route tranquillement au peloton. C’est avec une certaine fierté qu’ils ouvrent ainsi la voie à
Manix
, futur lauréat 2015 de l’épreuve !
Manix
reste lui vigilant : pas question de chuter maintenant !
On arrive en bord de Manche ! Le public est nombreux : pour une fois, il fait beau sur les route des
4 jours de Dunkerque
!
A 60 kilomètres de l’arrivée,
Vertigo
,
Faras
et
Sauron
ont abaissé l’écart avec les 7 hommes de tête à un peu plus de deux minutes 30. C’est tranquille.
A une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, les
Saxo Tinkov (1
ère
division, jaune et bleu)
et les
Cofidis
envoient de nombreux équipiers à l’avant.
Morkov
et
Petit
ont faim de victoire aujourd’hui ! Ils ne veulent pas revenir les mains vides !
A vingt kilomètres, on commence à chercher à se place par train de sprint, ça frotte un peu et… Incroyable !
Arnaud Démarre,
le corps bardé de pansement après ses nombreuses chutes d’hier, tombe encore ! Il entraine quelques hommes avec lui, dont
Foureur
! Notre porteur du maillot à pois !
Quelle poisse décidemment pour le champion de France qui se remet en selle la mort dans l’âme.
Foureur
n’a rien si ce n’est quelques contusions. Heuresement.
12 kilomètres de l’arrivée, un final en circuit dans un centre ville bondé, 40 secondes de retard sur l’échappée. Tout pour faire la joie d’un sprinteur.
Nos gars mettent en place un train pour
Manix
et pour l’instant le positionnement est parfait. Mais la perte de
Foureur
va clairement être dommageable.
D’autres chutes surviennent, beaucoup de coureurs, épuisés par 5 jours de courses, se relèvent pour éviter de prendre des risques C’est à peine une trentaine de coureurs qui est encore à la poursuite des échappées.
Le train de sprint de MB est en tête ! Emmené par
Vertigo
!
Faras
et
Sauron
s’accrochent à l’arrière du groupe et indiquent dans les oreillettes qui est encore présent :
Marcel Kittel
est là, mais il semble fatigué tout au fond du groupe, et surtout sans coéquipiers !
Petit
est à ses côtés avec deux
Cofidis
, mais ils la jouent attentistes.
Boudat (Europcar), Marcato (Wanty Groupe Gobert)
et
Daniel Maxime (Ag2r, 1
ère
division, maillot terre et ciel)
sont présents mais eux aussi isolés.
Lobato (Movistar, 1
ère
division, Bleu foncé)
et
Morkov
ont eux des équipiers qui s’efforcent de concurrencer le train de
MB
.
Les deux équipes de 1
ère
division parviennent à dépasser le train de
Manix
.
Vertigo
s’écarte alors, voyant qu’il n’a plus la force de rouler. C’est notre machine,
Ryurk
, qui prend le relaie. Jouant avec son fort gabarit, le voilà qui coupe le train des
Saxo Tinkov,
isolant ainsi
Morkov
et son poisson pilote. En plus,
Sauron
colle le sprinteur russe pour le gêner. Par contre
Lobato
et un de ses équipiers, à gauche de la route, profitent du boulot du train des
Tinkov
et sont très bien placés.
L’échappée est reprise !
Le sprint est lancé !
C’est
Lobato
et son équipier qui sont en tête au lancement, grâce à une approche sans faute du sprint. Mais
Manix
est dans la roue du sprinteur espagnol.
Morkov
et son poisson pilote n’ont pas réussi à se désenfermer du train des
Mundus Bellicus
et lancent donc en troisième position.
Lobato
et
Manix
prennent rapidement quelques longueurs d’avance !
Manix
déboite sur la droite et remonte rapidement l’espagnol !!
Mais le belge faiblit un peu dans les derniers mètres !
Lobato
jette son vélo en avant dans un dernier effort !
Derrière ça joue battu ! Et largement !
C’est extrêmement serré ! Il faudra attendre plusieurs minutes et la photo-finish pour déterminer le vainqueur !
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