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  • Il y en a un paquet, alors je fais des captures d'écrans :


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    • Merci.

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      • Alpha 18 disponible en bêta testing : https://ludeon.com/forums/index.php?topic=36208.0

        Le développeur a indiqué dans un autre post que Rimworld approche de sa version finale.

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        • Envoyé par Aaltar Voir le message
          Poilade garantie !

          Le jeu est solide et promet de bons moments. Il est de loin dans mon top 5 des 10 dernières années.

          Le seul point négatif en l'état est que chaque mise à jour rend caduque la partie en cours.

          Le jeu a un très bon rapport €/T et une jouabilité sans faille.

          Coté développement, il n'y a qu'un seul développeur sur le jeu, il a fait une pause dans le développement l'année dernière pour voir d'autres choses mais a repris pour rajouter de bonnes nouveautés.

          Si tu as besoin de conseil Stil, surtout n'hésite pas.
          Je m'auto'quote, chose que je fais vraiment rarement, juste pour up ce sujet laissé injustement en paix depuis aout 2017.

          Depuis le jeu est sorti en version finale et disponible sur STEAM, il se paye même le luxe d'y être Top Metacritic avec une note de 86 (/100).

          J'ai beau avoir déjà écumé beauuuuuucoup d'heures dessus, je relance une partie et je constate que le développement a encore amené de biens bonnes choses.

          Je joue sans mod et je me dis que même quand j'en aurai fini avec la version vanilla, je pourrais retenter l'expérience avec les innombrables ajouts possibles.

          Franchement, à l'heure ou les AAA me lassent vite, relancer Rimworld développé avec si peu de chose me ravit d'une satisfaction indéflectible.

          Je réitère donc mes vieux propos, ce jeu est d'une solidité sans faille et garantit une aventure riche de tellement de choses que je ne saurais les qualifier ! A jouer absolument pour tout fan de gestion bac à sable, ABSOLUMENT !


          Dans ma partie d'hier soir, alors que tout se passait bien et que je stabilisais ma nouvelle petite colonie, ce connard de Jack s'est un peu trop entiché de sa consommation de pétard et à pour le coup pété un plomb. Il a commencé par se battre avec mes 2 chiens dont un a succombé et puis il a juste buté mon médecin après avoir agressé la moitié de mes colons. Total, après l'avoir rudement assommé, j'ai perdu 2 autres colons car personne ne pouvait les soigner correctement. Jack est toujours vivant et s'est calmé. Mais ma colonie a pris une sacrée mandale.
          Moralité : la drogue c'est mal !
          Dernière modification par Aaltar, 05-02-2019, 12h00.

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          • Je ne dirais pas mieux en effet. Je ne crois pas avoir vu un jeu faire autant l'unanimité.

            Ce jeu veut notre mort à tous, et il l'aura .

            Je t'invite à t'intéresser aux mods tout de même, certains sont d'une qualité tellement professionnelle qu'on a même pas l'impression qu'ils font partie intégrante du jeu de base. Du pur génie.

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            • Carnet de bord 1.1

              Je fais un récapitulatif rapide de l’arrivée de ma colonie en zone hostile.
              Ont atterris, un médecin/scientifique, un mineur constructeur et un fermier. Leur arrivée s’est faite sans encombre et très vite ils ont posé les base d’un camp rudimentaire pour rassembler les ressources nécessaires à leur installation.

              La zone choisie est montagneuse, afin de bénéficier de la solidité d’une construction sous la montagne qu’il faudra évidement creuser. Les plantations ont toutes été lancée très vite pour ne pas manquer de nourriture quand les rations de survie seront consommées.

              Après de nombreux aller et retour pour regrouper tout ce qui pouvait servir et la construction d’une cabane sommaire pour pouvoir passer quelques nuits paisibles, les colons ont commencé leur travail sur la montagne.

              Après quelques temps, plusieurs salles sont dégagées et permettent d’accueillir les effectifs encore maigres de la colonie. Nous avons subi quelques attaques légères ce qui nous a permis de capturer quelques prisonniers qui tarderont à rejoindre nos rangs.

              L’hiver de la première année a été très rigoureux et les stocks de nourritures manquaient quand toutes les plantations ont gelée. Je n’ai pas le souvenir d’avoir atteint un stade aussi critique d’inanition généralisée. La colonie a perdu des animaux mais ces derniers ont permis de se nourrir quelques jours et la chasse a dû être largement utilisée pour ne pas voir tous les colons finir par dépérir.

              Cet épisode difficile m’a amené à sérieusement prendre en considération la rudesse de l’hiver et surtout de prévoir un stockage de denrées plus que conséquent. Bien que très gourmand de chocolat, c’était quand même dramatique de devoir le consommer en guise d’unique repas possible.

              Les effectifs ont légèrement grossi même si ça reste très modeste. Certains évènements dans le voisinage m’inviteraient à faire des caravanes ce qui pourrait augmenter mes effectifs mais je ne peux pas prendre ce risque avec une colonie d’une demie douzaine de colons.

              L’épisode de Jack qui fume trop la moquette a eu un impact sévère. J’ai stagné un moment par la suite avant de reprendre le contrôle des choses.

              Aujourd’hui la colonie compte une petite douzaine de colons. Les installations dans la montagne garantissent à chacun un espace confortable et spécieux. La zone de traitement alimentaire est stabilisée comme viable. Le bétail composé principalement de Muffalos (sorte de vaches laineuses) a des avantages inattendus : en cas d’attaque, ils sont les premiers à recevoir les envahisseurs ce qui permet aux tourelles de faire feu sans être trop inquiétée. La meute de chien est très profitable, ils sont bien dressés et déplacent énormément de ressources dans toute la colonie.

              Les ateliers commencent à tourner de manière de plus en plus régulière. Un artiste façonne des statues qui augmentent le cachet des pièces de vie. Seules les réalisations excellentes+ sont disposées, les piètres réalisations sont vendues aux marchands quand c’est possible afin de faire rentrer un peu d’argent. Je capitalise certaines ressources précieuses et l’argent me permet d’acheter des composants de constructions dès que possible. Cette ressource est essentielle et manque énormément.

              Les enceintes du périmètre extérieures commencent à être posées, je repousse difficilement les vagues importantes pour le moment. Je n’ai pas assez de puissance de feu pour ne pas perdre de tourelles à chaque assaut mais les ennemis ne passent pour le moment plus la première muraille.

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              • Carnet de bord 1.2

                « Les insectes sont nos amis, il faut les aimer aussi » et bien non chers amis, c’est une hérésie que de la croire.

                Tout n’allait pas si mal, presque un peu trop. Mes geôles sont vides et je ne reçois pas tellement de visite, tant amicales qu’hostiles. Je dois mentionner une meute de cerfs décérébrés se jetant sur mes tourelles de défenses, très vite transformée en rouleau de cuir pour des futures fringues de style. Mais d’un seul coup une alerte retentie.

                Le mauvais coté des installations en milieu souterrain c’est l’exposition aux invasions d’insectes. En effet, cette calamité se produit dans des environnements dont les plafonds sont faits de roche. J’avais bien pris en compte ce risque en disposant dans mes couloirs quelques tourelles de défense pour ralentir l’insectoïde intrusion si elle se présentait.

                Il était temps de rentabilisé les composants de construction accordés à ma sérénité. L’attaque a débuté en début de nuit quand tout le monde regagnait sa chambre pour un repos bien mérité. En plus des contraintes occasionnées par la gêne du combat, mes colons devront en plus se plaindre d’avoir pour certains été réveillé durant leur sommeil (à peine commencé).

                Je regroupe tout le monde d’urgence à 2 intersections dans les couloirs, l’invasion se produit près des chambres, ils seront sur place avant le pop des insectes. Les tourelles commencent à tirer, plusieurs petits insectoïdes de petite taille meurent alors que mes colons armés pour le combat à distance font aussi leur travail. La première tourelle sous les assauts ennemis cède et disperse plusieurs gros insectes qui se jettent alors que la cible la plus proche pour eux. Si la moitié fonce maintenant sur mon groupe de colons pour une bataille au corps à corps, l’autre moitié se rue sur un boombalop qui trainait par là sans que je ne sache vraiment pourquoi.

                Au corps à corps il est rare que ça se passe bien mais c’est encore plus vrai quand dans le lot un colon armé d’un fusil à pompe tire dans le tas. Bon à dire vrai, tout le monde tirait de toute façon dans le tas, y compris la tourelle. 4 colons finiront en zone de soin mais les 2 gros insectes finiront leurs courses ici. La moitié de la menace est jugulée mais de l’autre coté un effet papillon est en train de se préparer loin de mon attention.

                Le Boombalop pris pour cible est un jeune animal que j’ai recueilli de son plein grès. Il a rejoint la troupe de Muffalos bétail et devait surement se prendre pour l’un d’eux. J’avais de l’affection pour ce boombalop alors que d’ordinaire je n’aime pas cette race d’animaux. Lui me plaisait depuis que j’eu constaté qu’il produisait des ressources à l’état naturel. Le Muffalo produit du lait, normal pour une « sorte de vache », le boombalop lui produit du chemfuel, en d’autres termes : de l’essence. Alors quand j’ai vu qu’au milieu de mes champs je trouvais de temps en temps des bidons d’essence, je finissais par apprécier la présence participative de celui dont le nom indique pourtant un autre de ses attributs.

                Oui car dans boombalop, il y a… boom et c’est plus ou moins le bruit qu’il fait quand il éclate à sa mort. L’explosion est assez forte du reste et sème un peu d’essence embrasée par l’explosion. Qu’on se le dise, c’est pour ça que je ne les aime pas ces animaux, ce sont des saloperies, des bombes ambulantes, des boules de napalm sur pattes, des fléaux de Dieu ! Et que c’est-il passé quand les insectoïdes ont fini de mutiler le pauvre animal ? Et bien il a explosé, dans mes jolis couloirs, au milieu de 3 gros insectes qui ont instantanément pris feu et désorienté par la conséquence de leur frénésie ils sont allés courir dans les couloirs, transformé en torche et propageant de multiples sources d’incendies.

                Un a eu la bonne idée d’aller en direction de mon second groupe de colons disposé au bout d’un couloir avec tourelle. Il n’a pas eu le temps de cramer grand-chose et a fini par crever ! Les plus inquiétant sont les deux autres qui sont aller se ficher dans mes cellules de stockage ou je n’avais pas pris la précaution de poser des portes (les insectes n’ouvrent pas les portes, ils les cassent) et là c’est la merde.

                Je m’en rends compte au même moment où le premier contingent de colons fini son assaut au corps à corps, je n’avais jusque-là pas remarqué le boombalop et le carnage qui arrivait. Mais là, je suis en train de voir les 2 gros insectes en feu en train de courir au milieu de mes ressources, un stock de fer est au milieu d’un début d’incendie et un stock d’uranium dans la pièce d’à coté… et les insectes courent toujours désorientés.

                Je fonce éteindre tout ça et finir ces sales bestioles, non sans une certaine urgence. 2 chiens finiront par crever en prenant feu, ils étaient venus ramasser des ressources, ils feront des très jolis manteaux de fourrure pour l’hiver.

                Cette attaque n’a pas fait de gros dégâts mais elle démontre bien comment les choses peuvent vite dégénérer. J’ai depuis construits des portes à mes zones de stockage et ai rajouté de l’espace dans ma zone hopital.

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                • Carnet de bord 1.3

                  Le calme est toujours quelque chose de très relatif dans ce monde, souvent des effets aux conséquences difficiles s’inscrivent dans une longue chaine de difficultés légères mais durables.

                  Je ne sais pas comment certains de mes colons ont chopé cette maladie, mais les parasites musculaires sont quelque chose de très difficile à supporter. Cela fait partie de ces maladies que l’on ne soigne pas, qui se révèlent en crise aigüe et dont on peut juste soulager les effets. Plusieurs de mes gentils habitants ont récupérés cette saloperie.

                  Certains ont mieux supporter la douleur que d’autres, le traitement administré soulageait un peu la conséquence mais leur mobilité était réduite considérablement et ils se sont trainé pendant un sacré moment. J’étais plus inquiet pour 2 de mes colons qui eux ne pouvaient même plus sortir du lit. C’était très regrettable car c’était mes mineurs/constructeurs et toute ma colonie a été stoppée dans ses projets pendant plusieurs jours. J’ai soigné les douleurs et nourris mes colons mais cette maladie fait partie de celle qui dure… qui dure… qui dure… et dont on ne sait pas trop quand et comment ça va finir.

                  Ils ont fini par s’en remettre et gambade maintenant sans trop de lourdes conséquences. Le plus inquiétant c’est quand on a des colons salement amoché et qu’on envisage des amputations/prothèses. On ne sait jamais avec quel habileté le chirurgien va opérer…

                  Peu d’attaque, toujours pas de prisonnier ! j’ai par contre subit 2 fois le module de l’espace empoisonné. C’est le genre de calamité qu’il ne faut pas prendre à la légère, si on la laisse filer, elle empoisonne une très large surface.

                  Alors dès le début j’envoie mon tireur d’élite (je n’ai qu’un seul fusil de sniper !) et ma guerrière bestiale. Cette dernière a pour vocation d’aller au corps à corps avec l’ennemi pour engager le combat en compagnie de ses 5 muffalos. Ils sont robustes et canalise la méchanceté adverse.

                  D’ordinaire je ceinturais le module avec des tourelles pour faire feu de tout bois mais je rationalise beaucoup trop mes composants de constructions pour en gaspiller. Mon plan change donc radicalement et j’espère juste qu’il fonctionnera. J’envoie donc le sniper pour tirer sur le module. Il ne va pas le détruire mais le fait de l’attaquer fera pop des mécanoïdes qui vont chercher à le défendre. Comme l’histoire n’est pas encore très avancée, le pop sera léger. Ensuite, une fois les défenseurs sortis, je lance l’attaque au cac en essayant de faire que mon guerrier prenne le moins de dégâts possibles, le but c’est quand même que mes muffalos fassent tout le boulot.

                  Ca fonctionne, le pop ennemi est d’un gros et d’un petit et ils ne sont pas armés de lance roquettes (c’est redoutable !). Je déplorerais la perte de 2 muffalos et 2 finiront assommés mais on terminera le ménage proprement.

                  Sur le second pop, c’était moins compliqué, il était à portée de mon rempart et donc de ma ceinture de tourelle, j’ai refait la même combinaison cac/muffalos et même si les tirs de mes tourelles ont contribué à blessé les animaux, je n’ai pas subit de perte majeures.

                  Je suis assez satisfait, les modules empoisonnés sont quand même extrêmement pénibles. Ma technique marche car le pop est léger, quand 2 gros et 3 petits sortiront de la carlingue, c’est pas 5 muffalos qui parviendront à faire le ménage.

                  Toujours pas de nouvelles recrues, ça commence à faire un moment que je n'ai pas eu de taulard avec qui discuter.

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                  • Carnet de bord 1.4

                    Tout est sous contrôle, tout est stabilisé. Je me dis bien que mes défenses sont encore frêles mais nous ne sommes pas encore très avancés et les gros assauts ne seront pas présents avant longtemps. Et puis, rien que les faibles assauts, mes colons n’en subissent pas assez, au point parfois de se faire chier… quoi de plus normal pour des colons me direz-vous !

                    Si je ne déplore pas de calamités intrusives, j’ai en revanche d’autres types d’emmerdes et dans le monde de Rimworld, rien n’est jamais aussi paisible ou certain qu’il n’y parait. C’est un exercice parfois compliqué que de tenter de se prémunir par anticipation et quand survient la problématique, on se rend bien compte qu’on ne pouvait pas penser à tout.

                    Ce jour là, ça n’avait l’air de rien, il commençait à faire beau et je savourais de voir mes belles plantations poindre de bons rendement salvateurs pour mes frigos (enfin, l’immense pièce munie de climatiseurs qui fait office de frigo). L’hiver avait été rude encore et mon stock de bouffe a baissé, comme je suis dans une région où on ne récolte que de avril à septembre, j’étais impatient de voir les beaux jours revenir.

                    Un boomalope énervé fait son apparition, c’est une calamité modérée même si on tient compte du fait que je déteste ces bestioles. Un mildiou ici, un machin psychique négatif, une frénésie sur un colon. Tout va bien, il y a de la vie et je panse les dégâts comme je peux. La quinzaine de colons œuvre et tout tourne bien. Je suis content de ce manque de problématique grave.

                    Bon au bout de quelques temps, je me rends quand même compte que le petit champ de foin attaqué par le mildiou est devenu impropre à la consommation. Je me dis que je m’en fous, j’ai un gros stock de foin pour mes animaux et je concède la perte de ces cultures. Là, à cet instant, j’ai été trop désinvolte mais je ne m’en rendrais compte que plus tard.

                    Le mildiou ! avec un nom comme ça on ne peut pas le prendre trop au sérieux, c’est pas comme la peste, la lèpre, ou la syphilis. Non Milidou c’est un peu le Philippe Poutou de la maladie, un nom mignon mais qui cache une certaine forme invisible de gravité. Oui car le mildiou, il a pourri tout le champ de foin, mais il s’est aussi propagé au grand champs de foin d’à coté, puis le temps que je réagisse, il s’est propagé aussi au champ de patate et quand mes colons ont commencé à agir c’était déjà trop tard.

                    En fait c’était trop tard depuis le début car je n’aurais pas dû le laisser se propager, quand j’ai désigné la découpe sévère dans mes cultures pour tenter de stopper la contagion c’était déjà trop tard et en un rien de temps mes cultures sont toutes devenues bonnes à bruler ! Alors des emmerdes coté bouffe j’en ai déjà connu mais là à la sortie de l’hiver, c’était quand même la grosse tuile et en imaginant tout couper, tout replanter, puis attendre la récolte, je commence sérieusement à froncer le regard. Saloperie de Milidou ! C’était très pernicieux mais aussi certain qu’un incendie végétal !

                    Et là, nous sommes en été. En été ? en ETE !!!! « coup de chaleur », j’ai déjà connu, mes colons vont gérer mais il faut bosser dans les champs quand même sinon ça va être la merde. Alors j’assigne le plus de monde possible dans l’arrachage et je replante autant que je peux. Mais… « coup de chaleur » ! et pas qu’un peu ! je n’avais jamais pris des températures de 54° et je m’en rends compte quand 1 colon… puis 2 tombent dans les vapes. Le doc fonce les aider et « coup de chaleur », il tombe aussi. Il tombe autant que les colons qui viennent tenter de les aider, en fait c’est l’éca-tombe puisque seuls 2 colons restés dans la base ne seront pas écrasés au milieu des cultures infectes.

                    Tout ce petit monde ne passera pas la nuit, seuls resteront les 2 survivants à qui j’interdis de sortir de la base et qui finiront par se tabasser entre eux faute de nourriture. En un rien de temps, ce que je n’avais pas pris le temps de considérer comme d’importance a éradiquer ma colonie et tout le monde mourra.

                    Saloperie de Mildiou ! Putain de chaleur !

                    Fin de transmission -
                    Dernière modification par Aaltar, 11-02-2019, 11h56.

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                    • Envoyé par Aaltar Voir le message
                      Carnet de bord 1.4

                      Le mildiou ! avec un nom comme ça on ne peut pas le prendre trop au sérieux, c’est pas comme la peste, la lèpre, ou la syphilis. Non Milidou c’est un peu le Philippe Poutou de la maladie, un nom mignon mais qui cache une certaine forme invisible de gravité. -
                      Haha merci pour le fou rire!

                      Par ailleurs, tes carnets de bord sont très agréables à lire, j'aime beaucoup l'idée.

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                      • Aaltar Je confirme très drole tes carnets: tu devrais faire un post AAR à part.
                        Et si en plus tu peux ajouter des screens ce serait parfait!

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                        • Merci pour vos commentaires, je vais essayer de faire des screens pour la suite...

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                          • Carnet de bord 2.1


                            Nouvelle équipe, cette fois j’utilise un mod pour me préparer une team de colon. Comme je passe souvent du temps à trouver une map qui convienne à ce que je veux jouer comme partie, j’en avais marre de passer en plus 3 plombes à chercher des colons valables. J’y suis allé modeste, j’ai juste fais une équipe de 3 colons avec 10 dans des domaines aussi précis que la culture/construction/minage/science. Pour la map… bah j’ai bien mis 45 minutes à tomber dessus.

                            En avant l’équipe de vainqueur, cette fois je m’applique à ne sous-estimer aucune calamité, même la plus insignifiante ! Mes 3 bédouins de l’espace arrivent motivés et commence à creuser, planter, chouchouter la nature.

                            J’ai de la chance d’avoir un chien comme animal de compagnie, j’ai par contre la malchance que ce soit un espèce de yorkshire de merde, tout juste bon à faire des mamours à son pépère. J’ai dans l’idée qu’il va pas faire long feu et ce sera rudement bien pensé puisqu’il sera dévoré par un ours qui squattait le secteur. La petite bête gambadait en piaillant après un lièvre à la con quand la brute féroce lui tombât dessus. Il a pas piaillé longtemps et a été intégralement bouffé. J’ai même passé un moment à chercher le cadavre pour ne retrouver qu’une flaque de sang. L’ours reput fut tout de même abattu, principe de précaution ! Je lâche rien !

                            Les débuts de partie sont souvent emplis de similitude mais cette fois je fais des plans dans ma montagne pour ne pas passer de temps à démonter des cloisons pour mieux délimiter mes espaces.

                            Mes colons bossent bien quand je reçois la visite d’une âme en peine que je choisi évidement d’aider, elle est suivie par 2 protagoniste de faible corpulence qui ont la mauvaise idée de n’être munie que de grosses masse en bois. Comme j’ai vite fait d’apprivoiser de nouveaux muffalos, les 2 frêles agresseurs mangeront la poussière suite à des commotions sévères. Chose positive : ils ne sont pas mort ! Je vais pouvoir les enfermer dans une gaule dégueulasse et leur mettre une pression de malade pour qu’ils rejoignent mes rangs. Ils ont l’air de faible consistance morale également puisque leur indice de difficulté de recrutement est très faible. Le premier cèdera avant même le travail préparatoire terminé, le second suivra rapidement à son tour.

                            Me voilà avec 3 colons supplémentaires et très rapidement, c’est bon ça et ça me change de l’expérience d’avant ou j’ai quand même eu du mal à grossir mes rangs. Bon, sur les deux ploucs sortis de taule, y en a un qui est juste bon à ne rien faire. Seul solution quand on a des bons à rien comme ça : le ménage ! De toute façon faut bien qu’il y en ait un qui s’y colle autant que ce soit un nul en tout.

                            Je me rends compte que mon mineur est aussi celui qui est constructeur et que tout est lent puisqu’il n’y a que lui qui bosse sur l’agencement de la base. Mais ça avance. Le « frigo » est terminé et spacieux. Les cultures sont bonnes et sans l’avoir remarqué au début je suis sur une zone qui donne de la bouffe toute l’année.

                            Ma colonie dispose de quelques animaux. J’ai apprivoisé des muffalos mais j’ai aussi été rejoint par trois meutes. D’abord des chiens, juste après que j’en eu acheté à prix d’or à des marchandes de passage (F.U !), des cochons, et ce qui est une sorte de fléau : des poules ! Ces saloperies bouffent tout et se multiplient à un rythme dantesque. J’en vends dès que je peux pour me faire de l’argent mais elles me siphonnent ma bouffe, je commence à regretter.

                            Après quelques temps au turpitudes et au aléas maitrisé, tout va bien. Ma colonie doit être à une dizaine de colons et c’est stable. J’ai posé mes défenses massivement car j’ai commercé plus qu’avant et j’achète des composants dès que je peux. J’ai reçu une proposition de commerce d’un voisin ce qui m’a permis de tester les caravanes (que je n’utilisais pas). Les voisins me proposaient un fusil de sniper et un fusil automatique que je ne pouvais décemment pas refuser, surtout contre 25 t-shirt.

                            J’ai eu un coup de chaleur à nouveau ! J’ai enfermé tout le monde dans la base avec des portes verrouillées. On avait de la bouffe, je pouvais tenir la durée. J’ai tellement flippé que je me préparais au pire alors que ça n’a duré que 2 jours. Les galeries ont bien avancé du coup.

                            Tout semble bien tourner et j’ai le sentiment d’avoir le vent dans le dos. Mais méfiance… c’est quand on s’y attend le moins… qu’on s’y attendait le moins !!!

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                            • Carnet de bord 2.2

                              La sécurité est en place. La configuration du terrain me permet une configuration que j'affectionne et je place mon ouvrage sur 3 niveaux :
                              - Le mur. En général je préfère le faire sur une double épaisseur mais je manque encore de pierre. L'avantage du mur c'est qu'il couvre la ligne électrique et cette dernière ne sera pas endommagée en cas d'explosion des tourelles. La ligne électrique est dédiée à la défense, elle n'est pas raccordée au réseau de la base et bénéficie de son propre approvisionnement énergétique.
                              - Les tourelles. Elles sont bordées de sacs de sable et espacés de 5 cases les unes des autres, cette distance permet qu'à l'explosion de l'une d'elles, aucun dégât ne soit occasionné aux tourelles voisines.
                              - Les blocs de pierre. Leur but est de ralentir un peu les assaillants qui viennent au contact. Le but est également d'épurer les abris possibles à porté de ma ligne de défense, en les ramenant devant les tourelles, je suis certains que l'ennemi ne s'en servira pas pour se mettre à couvert.

                              Avec une entrée unique, les ennemis autres que humains n'ont pas le choix que de se prendre le rude rideau de tir qui s’abat sur tout assaillant. Les animaux en folie par exemple ne demande aucune intervention des colons, ils sont éradiqué avant de passer la porte. Les humains sont plus complexes, ils ne cherchent plus à attaquer de front, ils cherchent maintenant à creuser la roche pour s'ouvrir un passage sans passer par la muraille, ceci me contraint à songer à une seconde ligne de défense à l'intérieur du périmètre pour couvrir l'entrée de la base.
                              Dernière modification par Aaltar, 15-02-2019, 10h55.

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                              • Carnet de bord 2.3

                                D’ici 50 ans, les insectes auront disparus. C’était le titrage racoleur d’un article de presse la semaine dernière.

                                Sur le moment j’ai trouvé ça dramatique. Imaginer la vie sans insecte c’est comme s’astreindre à considérer que la vie peut se couper d’un pan entier d’espèce comme si ce n’était pas important alors que c’est pourtant capital. Et puis plus d’insecte, plus de fleurs, plus de fruits, la nature en perdition ! Même si les scientifiques nous promettent des mini-drone polinisateur pour prendre le relai, je n’imaginais pas que ces futuristes perspective de vie mécanisée arriverait aussi vite. Non soyons sérieux, c’est une vision catastrophique de notre devenir me suis-je dit et je ne manque pourtant pas une occasion de fracasser une araignée avec beaucoup plus de force qu’il n’en faut juste au motif qu’elle aura commis le trouble d’exister.

                                Et bien curieusement, quand ces saloperies de bestioles sont descendues du plafond sur mon stock de cuir, j’ai été bien moins conciliant avec la beauté de la nature et la magie de l’émerveillement d’une libellule sous la rosée. Non, instantanément, génocide était le seul réflexe qui m’est venu en tête et c’est avec une infime attention que je me suis attelé à la tâche.

                                Déjà, première faute, une intrusion sur mon stock de cuir !! Rien que ça, c’est insupportable. J’organise des soirées cuir et bondage et il est impossible de compromettre ce rendez-vous prisé par ma colonie. Mais surtout, j’ai différentes gestions de mes ressources et ce que j’ai en maigre quantités je les conserve comme des trésors. Les différents cuirs sont assez rares à rassembler et je ne confectionne rien avec avant d’avoir suffisamment de matières pour pouvoir personnaliser un peu mes colons. Exemple : je fais des chapeaux de cow-boy en laine de muffalos juste pour mes jardiniers ou encore des magnifiques manteaux en cuir de lézards pour mes meilleurs tireurs. J’ai même un stock de peau humaine qui est arrivé dans un cargo, je m’étais dit que je prendrais le plus cintré de mes colons pour lui faire une tenue de Ed Gein (en l’écrivant je m’interroge sur le fait de pouvoir dépecer les cadavres dans Rimworld). Alors non, pas mon stock de cuirs et fourrures plein de saloperies de bestioles.

                                J’ai un peu d’avance car ces connes de bestioles vont commencer par s’attaquer au mur qui les sépare de la pièce d’à côté, la porte ne leur viendra en tête que plus tard ce qui laisse temps à mes escadres de courageux colons d’arriver sur les lieux. Le combat sera brutal, les insectes ne font pas dans la dentelle et à peine sortis de la pièce ils se prennent les tirs de la tourelle qui n’arrêtera hélas quand même pas grand-chose. Mais on est en pleine zone d’activité, les chiens qui passent par-là sont pris pour cible et vont servir de bouclier. Je préfère perdre des chiens à des blessures sur mes colons qui font feux de tout bois.

                                Nous éradiquerons dans la joie la peu ragoutante invasion.
                                Non sans dégueulasser tous les couloirs avec le sang de mes défunts clébards.



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