[LDiCesare]

Grand Ur-Donateur, votre lâcheté n'a pas d'égal.
Vanheim était en position de conquérir 3 trônes, nous avons lutté pour l'en empêcher et ce sont les forces d'Ulm qui ont subi des dégâts.
Vos scouts sont pitoyables, mais je me garderai pour le moment de vous expliquer pourquoi. En abandonnant de nouveau le trône, vous lui rendez sa capacité de nuisance. Nous n'aurions jamais dû vous faire confiance. Nous avions prévenu que nous ne pourrions empêcher Vanheim de clamer le trône à côté de sa capitale. Vous lui donnez maintenant de nouveau l'occasion de reprendre cette province clef. Nous revoilà à la case départ suaf que vous avez profité de Vanheim pour affaiblir nos forces. Python vous promet de la purée d'Enkidu d'ici peu de temps, et je vous garnatie que le GrnadUr-Donateur aura horreur de l'erreur qu'il vient de commettre..

[CptSparke]

Chroniques d’Aurore, page 4

Par ses diatribes enflammées, Ulm a visiblement convaincu les esprits d'Uruk. La vieille cité-état a levé ses troupes pour mettre à bas une province du trône capturée à peu de frais par Vanheim, étendant la guerre que se livraient déjà les deux nations. Les hallebardiers, piquiers et arbalétriers d’Ulm se retrouvent ainsi sur les champs de bataille face aux mystérieux cavaliers et à la brume de Vanheim, surgissant de nulle part et propageant mort et destruction à ceux qui ont le malheur de croiser leur chemin. Vanheim, voyant cela, commence à entrer en contact avec les chevaliers de Man et les plumés de Mictlan. Mais ceux-ci combattent déjà entre eux dans une guerre stérile qui épuise leurs forces, loin des trônes, pendant que des nuées de guerriers de part et d’autre s’entretuent joyeusement autour des provinces frontalières.

Mais les armées d’Ulm n’avaient pas dit leur dernier mot. De nouvelles armées arrivent au front, menées par des prêtres-mages et soutenus par des nuées d’archères sauvages. Vanheim se recroqueville dans sa brume, et proclame à tous sa bonne foi. Mais ce n’est rien face à la traîtrise d’Uruk. Il semblerait ainsi que cette vénérable nation ait décidé de mettre sa parole et sa foi de côté, attaquant par surprise la nation d’Ulm, se drapant dans l’excuse de la guerre divine, et indiquant au monde qu’il s’agit de la défense d’Aurore. Quel que soit le vainqueur qui se dessinera dans cette nouvelle guerre, il est possible qu’aucun des protagonistes ne cessera le conflit avant que l’autre ne soit purement et simplement exterminé. Reste à voir ce que les autres nations décideront de faire au vu des nouveaux événements…

Chroniqueur Sparke

[LDiCesare]

Ulm, automne de la première année des guerres d'ascension.

Dans la forteresse d'Ulm, Konrad le maître forgeron, malgré sa grave blessure à la poitrine, tonnait comme un beau diable.
"Thresamund, espèce de lâche, où te caches-tu?"
Après qu'il eût ameuté la moitié du castel, les servantes lui indiquèrent que l'autre forgeron était à la chapelle.
"On peut savoir ce que tu fais là?
-Je me recueille sur l'autel de Python en priant que nous venions à bout des traîtres et des envahisseurs."
En entendant ces mots, Konrad devint rouge de colère. Sa tête ressemblait à une tomate. Ou à la tête d'une créature naturellement rouge.
D'ailleurs, lorsqu'il la lança par terre aux pieds de Thresamund, un observateur impartial aurait eu du mal à dire laquelle était la plus rouge.
La tête de Konrad le forgeron?
Ou bien la tête coupée du dragon, le Grand Ur-Donateur, que Konrad avait décollée de son corps en lui lançant un jet de magma.
"La bataille est terminée, imbécile! Qu'est-ce que vous foutiez, toi, tes soldats et les amazones?
-Teminée? Déjà? Mais... On nous avait dit de venir ici.
-On ne vous a pas dit de patrouiller une fois arrivés?
-Hé bien... je suis sûr que c'était dans les plans, mais j'ai dû oublier. Les rigueurs du voyage, tu comprends.
-Ouais, les rigueurs avec trois jeunes sorcières, je comprends. Heureusement qu'une au moins ne s'était pas faite attendre.
-Et, euh... c'est bien la tête du dieu d'Uruk, là?
-Oui, tu n'auras qu'à l'accorcher en haut de l'église, au dessus du portail, que tout le monde la voie. Comme ça, tu ne seras as venu pour rien."

Spoiler:

Qu'est-ce que t'aurais mangé si j'avais bien donné Move&Patrol et pas Move à mon armée de secours

[LDiCesare]

Lettre ouverte aux voisins d'Ulm, et en particulier à ceux avec lesquels nous contractons des accords
Chers voisins.
Ulm est une nation qui prise au plus haut point la raison.
Nous nous targuons d'être raisonnables. En attendant que nous trouvions un remplaçant adéquat au regretté Frithigern, Konrad le forgeron a été choisi comme porte-parole de notre belle nation.
Nous avons toujours voulu éviter le conflit. Nous avons rétrocédé des provinces, accepté des tracés de frontières qui ont fini par nous faire agresser. Nous avons tenté de trouver des compromis avec ceux qui n'en voulaient pas entendre parler.
Tout cela pour quoi?
Pour constater que nos voisins ne semblent comprendre qu'un seul langage: La violence.
Ils tombent mal, car nous nous y entendons aussi dans ce domaine.
Nous déclarons maintenant que les territoires cédés à Uruk seront repris, de force si besoin. Que les territoires contestés à nos frontières, s'ils ne sont pas contrôlés par celui qui prétend y avoir des droits, pourront être annexés par Ulm et ne seront éventuellement rendus que contre compensation en or ou en gemmes.
Il ne serait en effet pas raisonnable de laisser en friche des terres que nos voisins malintentionnés n'hésitent pas à utiliser contre nous.
Les armées d'Ulm vont se mettre en marche, contraintes et forcées par le comportement inadmissible de certains.
Que le sort du dragon rouge soit un exemple pour tous ceux qui compteraient nous trahir!

[Mandor]

Odin le borgne dressa l'oreille.

Ulm a-t-il réellement tué le dragon d'Ur -donateur ?

Il parla :

Quant à nous, nos propres terres sont bel et bien en sécurité.

Nous respecterons notre accord si vous respectez le vôtre.

[Joe Barem]

Arthur chevauchait à brides abattues pour rejoindre le front ouest l'opposant à Mitclan.

Lors de l'installation du camp, il consulta les messages apportés par les corbeaux.

L'un d'entre eux annonçait la mort de l'enveloppe physique du dieu d'Uruk, tombé sous les coups d'Ulm. Un tel exploit le fit frissonner, le dragon avait été décrit par ses espions comme un redoutable adversaire.

Un autre message le laissa encore plus dubitatif.

"Ainsi, Nog, le Roi Bouffon, la risée de nos fêtes de village a réellement vaincu le dieu de Mitclan ?"

"Oui mon seigneur, Hun Balam a couru directement vers les sorcières qui étaient chargées de surveiller le Roi Bouffon, il a lentement succombé sous les sorts de ces dernières, emportant malgré tout la moitié d'entre-elles dans la tombe"

Arthur repensa alors aux soirées de tractations et aux refus répétés que Mitclan opposait à ses propositions les plus raisonnables.

Il savait que tant qu'il n’ôterait pas cette épine du pied de Man, il ne pourrait pas se consacrer à la guerre des trônes.

Mitclan avait jeté la première pierre de cette guerre, Arthur savait désormais qu'il en donnerait le dernier coup d'épée.

[Jaguar_Flemmard]

Au plus profond de la nuit, dans un plaine à l'Ouest d'Avalon, un immense bûcher s'élevait vers les étoiles. Ce vaste monticule de corps, de plumes et de bois brûlait depuis maintenant cinq jours sans interruption. Encouragé par un vent de sud, une partie du bûcher consumait rapidement et fini par s'écrouler sous son propre poids. Une vaste forme s'extirpa du brasier. Péniblement, elle rampa vers l’herbe mêlée de cendre. Chaque mouvement lui arrachait un grognement de douleur, chaque pas laissait une nouvelle traînée de sang s'évaporer sous l'effet de la chaleur. Lentement mais sûrement, guidé par une volonté de survivre bien trop vieille, le monstre sortie du cercle de lumière. Il finit par parvenir près du cadavre d'une amphiptere. Bien que les hommes de Man l'avait poussée au combat, la bête n'avait pas assez de valeur à leur yeux pour être inhumée dignement. Elle était de plus bien trop lourde pour être portée jusqu'au feu. Hun Balam arracha un large bout de chair et l'avala goulûment. La viande avait mauvaise et largement faisandée mais il n'avait pas le cœur à courir après quelque chose de plus fatiguant. Cela ferait bien son affaire pour le moment... Tout en continuant son repas repoussant, le jaguar se mis à méditer sur cette journée de fou...


Tout avait pourtant bien commencé: il avait retrouvé la piste du Faiseur-de-Loi et l'avait rejoint au petit matin prêt du campement d'une armée de Mictlan dont il ignorait le rôle. C'est là que tout s'était compliqué. En sortant de la forêt, il avait ce félon d'immortel prendre le large, il s'était élancé à sa poursuite, avec ses quelques rejetons qui avaient pu suivre son rythme, quand un troupeau d'humain était apparu à l'Est. Ignorant les intrus qu'il ne connaissait même pas, il avait presque rattrapé sa proie quand celui-ci se transforma en dindon et glissant dans leurs rangs. Il avait alors contourné un géant qui ne faisait rien que regarder ses pieds en bavant et avait sauté par dessus les hommes en armure pour continuer son chemin. Malheureusement, il n'avait pas mis une patte à terre qu'une bande de furies avait dressé une muraille de ronces pour couvrir la fuite du Faiseur-de-loi. Il avait eu beau en dévorer cinq pour l'exemple, ses complices avaient parfaitement remplies leur mission. Leurs tentacules végétales avaient meurtrit sa chair et avaient fini par l'engloutir. Lorsqu'il n'avait plus eu la force de lutter, il avait fait le mort. Grand bien lui en avait pris: ces sorcières ignorantes avaient alors décidé de le brûler pour en finir... Le brûler! Comme si le feu pouvait faire du mal au fils du soleil et des étoiles! Elles n'avaient fait que hâter son évasion de sa prison de ronces...


Quelques heures plus tard, le ventre rond de son repas, Hun Balam pris la direction du nord... Il avait beau faire tourner dans sa tête tous les évènements dans sa tête, il ne comprenait toujours pas le fin mot de l'histoire... Il n'avait pas perdu grand chose aujourd'hui sauf la belle Yohualli à la fourrure soyeuse et au ronronnement si doux... Les guerriers de Mictlan, eux, ne lui était rien: les humains pullulent dans la jungle. Pire que des babouins... Mais s'était tout de même étrange, il ne voyait toujours pas pourquoi le faiseur-de-loi leurs avaient fait jouer un rôle dans cette embuscade... Boitant comme il le faisait, le voyage jusqu'à la cité-temple de Mictlan allait être long, très long... Cela lui donnerait tout le temps pour tirer cette affaire au clair et trouver un moyen de se venger de l'humiliation que cette tribut humaine au drapeau vert lui avait fait subir...

[CptSparke]

Premiers pas

Le Grand Ur-Donateur s’ébroua et se lança dans les airs. Il retomba avec fracas sur les commandants adverses qui pensaient regarder de loin une bataille. Après les avoir immolé avec leurs gardes du corps, il regarda au loin pendant que ses fidèles demi-géants avançaient pas-à-pas parmi les frêles humains, tailladant à l’aide de leur lance les faibles créatures, pendant que le Roi psalmodiait des cantiques à sa gloire. Ce fut la débandade peu après. Encore une province de capturée. L’ancien dieu gronda. Le temps leur manquait. Les autres prétendants rassemblaient des nuées de fanatiques, les utilisant comme chair à canon pour devenir le seul et unique dieu. Le Grand Ur-Donateur pesta face au mépris de ses anciens condisciples, toujours adeptes de la manipulation et de la diplomatie. Il s’envola pendant que ses troupes occupaient la ville principale de la région, expliquant qu’il n’y avait qu’un ordre véritable.

Il tournoya dans le ciel, contemplant l’océan qui s’étendait loin vers l’horizon. La position d’Uruk était précaire, il le savait. Il fallait qu’ils se taillent un chemin vers l’intérieur et qu’ils se fortifient. Il n’avait jamais été grand stratège, mais il était prêt à le devenir pour protéger Aurore des abominations. Ses espions lui avaient dit qu’une puissance parmi celle des quatre autres prétendants recrutait de plus en plus de mercenaires. Des hommes payés pour faire la guerre et massacrer des innocents, et qui changeaient de camp comme de chemise sale. C’était bien sûr ce fourbe de Python, qui avait jeté son dévolu chez les industrialistes d’Ulm. Ce qui l’embêtait, c’est que lui et ses fidèles observaient des lointaines forêts de gigantesque feux, émanant d’incendies…ou de forges fonctionnant à plein régime.

Trois semaines après, une fois la province totalement pacifiée et acquise à sa gloire, ils se remirent en route. Le continent était proche…Mais les étendards d’Ulm flottaient déjà haut dans le ciel quand ils arrivèrent. Le dragon hurla, ce qui fit arriver plus vite un émissaire du prophète de Python. La haine du Grand Ur-Donateur était palpable, mais la patience et la tempérance du Roi d’Uruk légendaire. Il convainquit son dieu, qui brûlait d’attaquer les positions de son fourbe de rival, d’attendre. Ils attendirent. Et la diplomatie fit son chemin. Le Roi envoya un convoi de demi-géants rempli d’or pour récupérer la province. Le Grand Ur-Donateur ne parla pas à ses ouailles pendant plusieurs semaines, mais le Roi tint bon. La diplomatie était son arme et celle de son peuple, le dieu téméraire ne devait point l’oublier.


Diplomatie

Le Grand Ur-Donateur était fatigué de la diplomatie incessante du Roi. Il n’avait pas le temps à perdre avec les discuteurs de basse-cour, pour discuter de la validité de prendre tel ou tel territoire. Mais il n’était pas fou. L’accord avec Ulm était intelligent, car une guerre aurait annihilé les deux peuples. Ce n’était que partie remise. Il revint brûler quelques fous qui osaient défier son autorité près de la grande cité d’Uruk, et propagea la mort et la destruction, comme à son habitude. Une blessure terrible le poussa pourtant à rentrer chez lui pour quérir un guérisseur. L’âge n’était plus le même. Un dieu pouvait donc vieillir…

Le Grand Roi, pour le moment, continuait à faire marcher ses troupes sans aucune interruption. Il acheta les services de quelques bandes de guerre, et réussit même à mettre en place d’anciennes alliances avec les peuples de la mer. Le Grand Ur-Donateur, quand il revint après avoir pacifié les provinces, était plus conciliant, mais tout aussi terrible. Il ramenait dans son sillage des renforts pour continuer la glorieuse avancée…jusqu’à l’arrivée des brumes. Elles apparurent près du trône d’ascension, et le Grand Ur-Donateur les fit patienter…
« Ce sont les brumes de Vanheim, fils d’Uruk, dit-il au Grand Roi de sa voix sombre et millénaire. Ces terribles guerriers frappent et disparaissent dans le vent. Un jour ici, l’autre jour derrière nous. Nous ne pourrons pas passer…
- Il va falloir traiter avec Ulm ou Vanheim, grand ancien.
- Bah, la peste ou le choléra ! Choisis Grand Roi. Pour ton peuple.
- …Nous attaquerons à l’aube. Leur dieu de pacotille ne triomphera pas sur vous.
- Voilà qui est parler comme un guerrier Grand Roi. Les miliciens et hommes du nord que je vois au loin ne sauront pas ce qui les attend… »

Dans une autre province, au même moment, une compagnie d’Ulm se déployait, hallebardes en l’air, piques sur les flancs, arbalétriers prêts à faire feu. Ils attendirent dans un calme assourdissant. Puis elles vinrent. Les brumes. Un doux vent couvrit le son des étendards dressés et des trompettes, et les hommes d’Ulm avancèrent pour le combat. De la brume sortirent soudainement une nuée de formes. Des hennissements et une langue étrangère se firent entendre, couverts par le son du vent qui s’engouffrait désormais dans les rangs vides. La brume était passée, et Ulm avait trépassé. Aucun soldat ne rejoignit son foyer ce jour là. L’éclaireur d’Uruk s’éloigna de la brume de son pas léger, penché à moitié en avant pour camoufler sa grande taille, courant vers les siens…


La bataille d'Ulm

Les Fils d’Uruk avancèrent au combat, serrant leur bouclier et leur marteau contre eux. A leurs côtés, une poignée d’archers et de barbares recrutés par le Grand Roi. Derrière eux, deux chars massifs patientaient, prêts à écraser l’adversaire, les deux monstres ruminant violemment. Le Grand Roi et les mages s’étiraient avant la bataille. Le Grand Ur-Donateur arriva soudainement, et ce fut le signe de la bataille. L’armée franchit le dernier espace de la province d’Ulm qui n’était pas encore tombé sous leur giron. La guerre devait finir aujourd’hui avec la pacification de l’espace proche d’Uruk, permettant d’envisager un avenir plus serein. Mais c’est surtout le Grand Ur-Donateur qui menait les troupes. Le Grand Roi pensait maîtriser la diplomatie de sa nation, mais l’impétuosité du dragon sacré l’avait surpris et emmené à combattre Ulm lui-même, celui avec qui il avait négocié… Le devoir seul le conduisait à la bataille. Il avait pensé tempérer un dieu, il n’avait pas réussi.

Les guerriers d’Ulm étaient là-bas. Les arbalètes lâchèrent leurs premiers carreaux, les piquiers s’avancèrent, et les mages lancèrent leurs premiers sorts. L’armée s’ébroua, et commença par écraser l’infanterie avec des chars et des marteaux s’enfonçant dans la chair. Mais les mages d’Ulm devenaient de plus en plus entreprenants. Après les traits de lave qui avaient pris les troupes mercenaires, et après que la terre engloutisse nombre de guerriers, il restait encore l’essentiel de l’armée. Les mages d’Ulm se concentrèrent, et une vingtaine d’élémentaux de terre sortirent du sol, mus par une terrible magie. Le Grand Ur-Donateur grogna, mais les guerriers abattirent l’un après l’autre les terribles créatures, perdant pour chaque tas de pierres plusieurs braves. Le Grand Roi essuya une larme face à ce fabuleux spectacle de guerre et de sacrifice. Le Dragon sacré s’occupa lui-même de plusieurs élémentaux.

Les cadavres de demi-géants jonchaient le champ de bataille, mais l’objectif était proche : les arbalétriers, les mages, la dernière ligne de défense de la province d’Ulm. Hélas, les guerriers étaient fatigués, et le Grand Ur-Donateur lui-même était couvert de plaies impossibles à cicatriser, de plaies de laves. Son enveloppe corporelle ne résista pas davantage. La forme lourde s’écroula sur le sol dans un fracas tel que le sol trembla à plusieurs kilomètres à la ronde. Un grand souffle engloutit tous les combattants pour une petite seconde : l’esprit du Grand Ur-Donateur était parti dans le vide, attendant son heure. Un ancien dieu ne pouvait être tué. Les derniers berserkers atteignirent les arbalétriers et les mages, en écrasèrent plusieurs, mais le cœur n’y était plus. L’armée se replia, le Grand Roi contemplant avec peine ce que cette bataille avait coûté, dans les corps et les cœurs de ses hommes. Ils laissèrent sur place nombre des leurs ce jour-là…

[Jaguar_Flemmard]

Le crieur public s’installa à l'entrée de la place du marché. La foire avait commencé depuis plusieurs heures et les habitants étaient présents en nombre. C'était le moment idéal pour faire son annonce rapidement et retrouver à ses inhalations de tabac.

"Écoutez-moi sujets de Mictlan! Voici une proclamation de notre roi!"

Par la force de l'habitude, malgré le bruit de la foule, sa voie portait loin. Après deux appels de plus, il attira suffisamment de monde et de calme pour pouvoir continuer son travail.

"- Le roi de notre tribu, dans sa grande sagesse, a prononcé ses volontés pour notre belle terre de Borale. Les chefs de village et de famille seront tenu pour responsable de la bonne application de cet édit. Ceux qui, par mollesse ou incompétence, n'auront pas mobilisé les leurs seront passible d'une amende de cinq sac de cacao. Si la situation de s'améliore pas après cela, l'amende sera alourdi de 3 colliers de jade!"

Le brouhaha de la foule remonta d'un ton devant l'importance des amendes encouru.

"- Depuis plus mois, il a été observé l'apparition de espèce invasives dans tout Mictlan. Notamment des oiseaux noirs du nom de Corbeau et des chiens au pelage de jade. Bien que relativement inoffensives, ces créatures gênent les semailles, attaquent les jeunes enfants, souillent notre linge et font fuir les dindons. Il a donc été décidé d'organiser des battus afin de débarrasser nos terres de ses nuisibles venu de l'Orient. Les participants seront exonérés d'un jour de corvée publique à raison de trois jours de chasse."

L'on commençait à discuter vivement de tout cela... Le taux n'était pas très intéressant mais battre la campagne serait toujours moi fatiguant que travailler à l'entretient des canaux...

"- Écoutez-moi! Écoutez-moi! J'ai encore une annonce importante! La possession, le commerce et l'élevage de ces animaux est également interdit. Il en coûtera 20 coups de bâton et 5 colliers à tout contre-venant. Le braconnage par les mêmes moyens sera quand à lui puni de 30 coups de plus. Si, dans le même temps, il a été constaté qu'un jaguar sacré à été blessé, le criminel en sera tenu pour responsable et écorché vif."

[LDiCesare]

Sans vouloir avoir l'air de se répéter, les hérauts d'Ulm rappellent que TROIS trônes sont nécessaires pour que Vanheim devienne le maître du monde et banisse toutes les autres nations de la face d'Aurore.
Nous demandons donc instamment à Mictlan et à Man d'arrêter leur querelle ridicule et d'attaquer avec toutes les forces dont elles disposent à proximité Giant's Rest. Sans quoi, ni Man ni Mictlan n'existeront plus le mois prochain.
Nous vous avons mis en garde maintes et maintes fois et vous n'avez rien fait. C'est vraiment très décevant.

[Mandor]

Le jour où le temps s'arrêta ...

[Mandor]

Ulm aussi a déjà 2 trônes ...

[LDiCesare]

En réponse à Vanheim, la nation d'Ulm répond ceci:
Vanheim a 2 clamé trônes, a un prophète en vie, controle le 3° trône et donc peut sans intervention exterieure anéantir tous les autres prétendants à la fin du mois.
De son coté, Ulm n'a pas de troupes furtives qui peuvent prendre ce trône au prochain mois et gagner au suivant. Il nous faudrait au moins 3 mois pour aller jusqu'à côté de Vanheim, 1 mois avec nos meilleurs sapeurs pour brêcher les murs, puis prendre la province et la clamer. Donc 5 mois à peu près pour présenter le même niveau de danger que Vanheim pour les autres nations.
Donc faut pas trop pipoter quand même.
Si vous vous laissez abuser, vous ne pourrez même plus vous plaindre.

[Mandor]

Je ne veux pas les bannir, je veux en faire mes esclaves.

Et les plus collaborants pourront figurer dans mon pantheon comme des divinités mineures à Asgard.

Ulm a révélé sa vraie, nature : s'il gagne, il vous bannira !

Je suis donc le meilleur pantokrator !

[LDiCesare]

Vanheim n'est décidément qu'une nation de rapaces. Non contents de vous être infiltrés à travers les terres de Man pour tenter de nous réduire tous à néant, vous nous poussez les uns contre les autres. Heureusement que la nation de Man a libéré le trône de la guerre, mais ses effets se font tout de même sentir.
Jamais Ulm n'a attaqué sans être au préalable attaqué, et nous continuerons d'appliquer ce précepte. Vanheim d'abord, Uruk ensuite. Cela ne vous a guère réussi, ni aux uns, ni aux autres.
Vanir, vous êtes prévenus. Nous vous réduirons à néant si vous continuez à mettre en danger notre nation.
Mais surtout, Uruk, vos attaques incessantes commencent à nous porter sur les nerfs. Jusqu'ici nous nous sommes contentés de vous repousser sans chercher à vous envahir, mais il semble que vous nous contraigniez à prendre des mesures radicales. Au passage, Grand Ur-Donateur, vous pouvez bien vous cacher sous forme humaine, nous vous avons reconnu. Si vous sortez de votre citadelle, nous ferons en sorte que vos prêtres ne vous rappellent plus des enfers dont vous n'auriez jamais dû sortir.