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  • EB II - Aperçu : Getai (les Gètes)




    Aujourd'hui nous sommes fiers de vous présenter l'aperçu de la faction des Getai, ou Gètes, qui fera une fois de plus son apparition dans Europa Barbarorum II.
    Les Grecs ont longtemps craint les « barbares » qui vivaient au pied des montagnes. Et ils faisaient bien, car leurs lointains cousins étaient des guerriers fanatiques, n'ayant rien de plus à perdre que leur ethos.

    Ce vieil ennemi des cités « civilisées » fait une fois de plus son retour.




    Description de la faction

    Sarmis Basileus, nous sommes votre peuple. Toutefois nous sommes divisés.

    Le Marisus coule à travers notre terre pour se jeter dans le grand Donaris (Danube), le fleuve des Argonautes. Le langage des Daci est le même que celui des Getai. Parmi les Hellènes, cependant, nous sommes plus connus pour nos migrations continuelles et parce que nous nous sommes mélangés avec les Thraikes et les Mysoi (Mysiens). Et bien sûr avec la tribu des Triballoi, nos frères, qui ont dû migrer dans ce pays, parce que les peuples voisins les forcent à toujours émigrer dans les pays de ceux qui sont plus faibles ; ils sont les Skythai, Bastarnai et Sauromatai, vivant de l'autre côté du fleuve, qui continuent à mener leurs raids contre nos villages.

    Un jour, ils nous seront soumis - nous le jurons par le loup. Le Roi d'Epeiros complote depuis le Haimos pour humilier nos ancêtres. La portée de ses sarisse est dangereuse.
    Tapae ne doit pas tomber, et nous non plus. La Skythia borde nos terres sur tout le cours du Tyras et ce, jusqu’aux marais. Leurs terres fertiles s'étendent à perte de vue. Leurs guerriers combattent vaillamment à dos de cheval, volant comme le vent lorsqu'ils sont menacés. Ils devraient être frappés par le tonnerre de Gebeleizis, délivré depuis notre Agrinai tandis qu'ils se battent avec leurs cousins, les Sauromatai.

    Là où le soleil se couche se trouvent les Boioi et les Tauriskoi. Si les héritiers des Galatai désiraient une nouvelle guerre et pillaient à nouveau nos sanctuaires, ils y trouveraient la mort par les lames scythes de nos Heros. Nous, et nos voisins Scythes, avons permis au Grecs de construire des villes, comme Oblia et Chersonesos, et nous pourrions profiter du commerce avec eux. Ils savent qu'il faut nous craindre, même s'ils nous appellent « barbares ». Nous pouvons apprendre de ces « habitants des polis », mais peuvent-ils apprendre de nous ?

    Leur influence s'arrête aux bouches du Danube, et c'est de là que viendra leur fin, si leurs stratèges osent nous défier. Nous sommes destinés à l'immortalité, comme Zalmoxis l'a promis. Il est notre prophète et notre maître. Obéis-lui, ainsi qu'à ses ktistai, même si les Hellènes le considèrent comme un ancien hilote.

    Combats-les dans le désert des Getai. Là où Dareios, fils de Hystaspes, fut écrasé par une poignée de Thraikes et de Skythai. Il fit demi-tour. Bien plus tard, Lysimachos, un pantin thrace de Megas Alexandros, durant son expédition contre notre ancien roi Dromichaites, fut capturé vivant ; mais il s'en sortit sain et sauf, car il trouva les « barbaroi » bienveillants.
    Maintenant la Macédoine se sert de nos frères pour la guerre. Les Triballoi du sud et de Tylis sont des pilleurs pathétiques et des chiens opportunistes. Nous cultivons notre blé ; eux le volent à leurs voisins les plus faibles. Nous protégeons nos enfants ; eux les vendent comme esclaves pour creuser dans les mines de Pangeos. Nous sommes libres comme l'étaient nos ancêtres ; ils sont les jouets des successeurs d'Alexandros. Leurs tarabostes se combattent follement entre eux, plutôt que de s'unir pour le bien des komatai.

    Kogaionon, le plus saint de nos sanctuaires, a reçu tant de messagers que désormais les portes saintes sont scellées. Nous devons être dignes de nos dieux avant de leur demander leur aide. Choisir un nouveau grand prêtre et empaler quelques traîtres devraient les réjouir.
    Crois moi, à une époque notre peuple était extrêmement puissant, à tel point que nous aurions pu envoyer une expédition de deux cents mille hommes. Maintenant nous sommes réduits en tout et pour tout à quarante mille, divisés entre une vingtaine de tribus, harcelés par les Galatai, avec par dessus tout une capitale en ruine et une koinon (ligue) sans dirigeant.

    Pour régner comme nos ancêtres, tu dois unir les tribus des Karpathoi. Traite les pilleati comme des égaux ou ils te poignarderont avec le froid couteau de la trahison. Donne-leur de faux espoirs de pillage pour en faire des sujets. Si tu arrivais à unir toutes les davas sous le pouvoir des dracones, le monde tremblerait devant notre puissance.

    Nous sommes un seul et même peuple. Nous sommes divisés.




    Histoire de la faction

    À la fin de l'Âge néolithique, autour de 3 500 av. J.-C, une synthèse ethnique et culturelle importante conduisit à l'apparition de nouveaux peuples et cultures en Europe centrale et dans les Balkans. Ces peuples peuvent être identifiés par les groupes ethniques traditionnels de l'Europe antique : les Hellènes, les Illyriens et les Thraces. Ces derniers vinrent à habiter dans le vaste territoire qui s'étend du sud de la Pologne au nord d'Hellas, et depuis la Slovaquie jusqu'au nord-ouest de l'Anatolie. L'historien Hérodote spécula que « la population des Thraike est supérieure à celle de n'importe quel autre pays à part l'Inde. Si les Thraike pouvaient être unis par un seul dirigeant, ou par un but commun, ils seraient la plus puissante nation sur terre et personne ne pourrait les égaler. »

    La période historique suivante, l'Âge du bronze (de 3 500 à 1 200 av. J.-C) vit le développement des Thraikes. Un développement démographique spectaculaire se produisit, comme le prouvent les découvertes de nombreuses communautés, certaines d'entre elles fortifiées. La métallurgie pratiquée dans la Gétie de l'Âge du bronze, apprise de ses voisins, atteignit un haut niveau d'artisanat, comme le montrent les riches objets en bronze ou en or découverts en Transylvanie. De riches sites sanctuaires montrent l'existence d'une puissante classe de prêtres et d'une culture religieuse, tandis que des sépultures nobles mettent en évidence la forte aristocratie tribale qui émergea à cette époque. Les classes inférieures concentraient leurs efforts dans l'agriculture et l'élevage, mais la fin de cette période vit l'émergence de l'exploitation minière et de la métallurgie, ainsi que du simple artisanat et du commerce.

    En 1 400 av. J.-C, un fort développement ethnique et culturel se produisit dans le territoire Carpates-Danube, sur une période de quelques centaines d'années. Des tribus nomades de la culture Sabatinovka se déplacèrent vers l'ouest tandis que les initiateurs de la culture des tumulus arrivèrent d'Europe centrale vers l'est et le sud-est, entraînant la dislocation de certaines tribus thraces et des mouvements massifs de peuples vers l'Europe du sud-est, le nord-est de l'Anatolie et au delà jusqu'en Egypte et les côtes du Levant. Beaucoup de ces peuples migrants interagirent avec les tribus thraces, ce qui entraîna un développement de la métallurgie et de l'architecture. L'émergence de petites fortifications et la transition vers une économie davantage axée sur le pastoralisme durant l'Âge sombre chez les Thraces du nord, indiquent que la guerre était aussi venue à cette région. La noblesse resta prospère, bénéficiant du commerce du sel extrait dans cette région et vendu à l'étranger. Cette richesse est mise en évidence par les villages fortifiés et par la découvertes de riches artefacts de la période entre l'Âge de bronze et l'Âge de fer : épées à simple tranchant, haches, fibules, broches, etc. L'invasion la plus importante de cette période fut une incursion dévastatrice des Scythes des Carpates autour de 700 av. J.-C, qui en dépit de ses conséquences dramatiques, eu pour conséquence la création de nouvelles technologies chez les Gètes, dont beaucoup de nature militaire. La fonte du fer devint beaucoup plus importante à cette époque, et les compétences d'équitation et de tir à l'arc furent introduites ou développées grâce au contact avec les Scythes.

    Strabon rapporte que « les Getai (Gètes) sont ceux qui occupent le territoire vers la mer et à l'est, alors que les Dakoi (Daces) sont ceux qui vivent du côté opposé, vers la Germanie et la source du Donaris (Danube).» En dépit de ceci, ils parlaient le même langage et appartiennent au même groupe ethnique. Les noms différents peuvent refléter un changement d'identification au fil du temps, ou de petites différences ethniques entre ces deux régions séparées par les Carpates. La dernière partie du premier Âge de fer (de 650 à la deuxième moitié du cinquième siècle av. J.-C) et les deux premières phases du second Âge de fer (deuxième moitié du cinquième siècle au début du deuxième siècle av. J.-C) marquèrent une différence dans l'évolution des ces Thraces du nord. Ils étaient toujours divisés, passant par des étapes de développement politique qui différaient suivant les régions. Ils étaient grandement influencés par les peuples avec lesquels ils étaient en contact : les Grecs, les Scythes, les Celtes et même les Perses.

    Les Grecs fondèrent quelques colonies (apoikia) et comptoirs commerciaux (emporia) comme Histria sur les côtes du Lac Sinoe, Tomis (aujourd'hui Constanța), Argamon, Kallatis (aujourd'hui Mangalia) et Tyras (aujourd'hui Cetatea Albă), sur les côtes nord et ouest du Pontos Euxeinos au cours du septième siècle av. J.-C. Ces communautés, désignées comme « les Hellènes d'au-delà des mers » jouèrent un rôle crucial dans le développement des Gètes et des Scythes, grâce à leurs multiples contacts économiques, relations politiques, développements culturels avec les communautés locales. Les relations étroites entre les Gètes et les Grecs conduisirent à l’hellénisation graduelle des tribus natives. Les céramiques grecques, les objets de luxe, les huiles et les vins se répandirent à travers la Dobroudja, et au-delà vers la Moldavie, la Munténie et l'Olténie. Un rapide développement culturel se mit en place. Certaines tribus, comme les Gètes, fondèrent de puissantes organisations politiques dirigées par des dynasties depuis le sixième jusqu'au troisième siècle av. J.-C. Hérodote relate que durant l'expédition que Darius Ier lançant contre les Scythes au nord la Mer Noire en 513 av. J.-C, les Gètes résistèrent seuls face à l'avancée de l'armée perse. Ils combattirent avec suffisamment de vaillance pour qu'Hérodote déclare qu'ils étaient « les plus braves et les plus justes des Thraces ». Ils furent vaincus et certains d'entre eux mis en esclavage par le Roi des rois. Plus tard, Thucydide mentionna ces mêmes Gètes qui combattirent avec le Roi odryse Sitalcès contre les alliés d'Athènes dans la Guerre du Péloponnèse en 429 av. J.-C.

    Philippe II de Macédoine, voulant punir le Roi scythe Atias pour sa traîtrise, conclut une alliance avec le Roi gète Kothelas. Cette alliance fut scellée par le mariage de la fille de Kothelas avec Philippe en 339 av. J.-C. Les Gètes et les Macédoniens chassèrent les Scythes de Kallatis et Kothelas devint maître des colonies du Pontos Euxeinos. Le fils de Philippe, Alexandre le Grand, entreprit une expédition contre les Triballes en 335 av. J.-C, en préparation de sa grande campagne perse. Le général légendaire défit les Triballes et lance une petite expédition au nord du Danube contre les Gètes, qui rassemblèrent une armée de 4 000 cavaliers et 10 000 fantassins pour lui résister. La paix fut conclue sans bain de sang, les Gètes épargnant le gouverneur militaire des autres Thraces. Toutefois, elle fut de courte durée, car autour de 325 av. J.-C, ce gouverneur militaire fut tué, ainsi que toute son armée, par une force combinée gète-scythe.

    Cette victoire, combinée avec la mort d'Alexandre le Grand en 323 av. J.-C, affaiblit le contrôle macédonien sur la région et permit aux Gètes de devenir la force politique dominante. Les tribus offrirent une assistance primordiale aux colonies grecques sur les côtes du Pontos Euxeinos, dirigée par Kallatis, dans leur conflit avec le diadoque Lysimachos, le roi de Thrace. Cependant, l'épisode le plus important, rapporté par plusieurs auteurs antiques (Diodore de Sicile, Strabon, et Trogue Pompée) fut le conflit entre Lysimachos et le royaume gète de Dromichaetes. Ce royaume était situé en Munténie, avec sa capitale établie à Helis (Svechtari, Bulgarie). Le roi macédonien tentait d'établir le Danube comme sa frontière septentrionale, alors que les Gètes voulaient maintenir leur contrôle sur les colonies du Pontos Euxeinos, comme l'avait fait Kothelas une ou deux générations plus tôt. Lysimaque lança deux campagnes dans le nord, en 300 et en 292 av. J.-C. Le résultat fut un désastre militaire, Lysimaque et son fils Agathoclès étant capturés. Les Macédoniens reconnurent alors la suprématie gète sur l'Istros, le cour inférieur du Danube, et le Pontos Euxeinos. Un mariage royal conclut l'alliance entre les deux puissances. Très peu de temps après, le royaume de Dromichaetes et les Gètes en général, firent face à un terrible coup du sort. Les Galates, qui avaient jeté à bas le roi de Macédoine en 279 av. J.-C et mis à sac Delphes l'année suivante, ravagèrent le territoire des Gètes au sud du Danube. Helis fut abandonnée, et la rive sud du Danube devint un désert.

    Les Gètes se développèrent alors au nord de l'Istros et à l'est, dans la région de Mikra Skythia. Une sorte de période anarchique s'ensuivit, les tarabostes (nobles) de nombreuses régions se taillant de petits royaumes, aux dépends des uns des autres. Deux dirigeants gètes (Zalmodegikos et plus tard Rhemaxos), continuèrent à exercer leur contrôle sur Histria, comme les rois des Gètes avant eux, et représentent la continuation des traditions de Dromichaetes et Kothelas, soit par naissance, affiliation tribale ou propagande. D'autres dirigèrent de petits royaumes depuis des villages fortifiés au nord-est, alors que des dirigeants dont le nom est inconnu menèrent leur peuple à la guerre et au commerce avec les colons Celtes des Carpates. Autour de 200 av. J.-C, le roi Oroles du sud de la Moldavie s'opposa à l'avancée des Bastarnes, et bien qu'il les stoppa, les deux peuples combattirent l'un contre l'autre - et parfois ensemble - dans les années qui suivirent. Un autre roi, Rubobostes, mit fin à la domination celte en Transylvanie au deuxième siècle, et les Gètes développèrent de meilleures relations avec leurs anciens ennemis, les Scordisques. Forgeant des alliances avec les tarabostes et négociant avec les puissances hostiles environnantes, les dirigeants des Gètes acquirent une expérience politique significative durant cette période, ce qui lassait présager de l'expansion de la puissance gète au siècle qui suivit.

    Au milieu du deuxième siècle av. J.-C, les Gèto-daces entrèrent dans une nouvelle période de développement, la plus avancée de toute leur histoire. La partie la plus intéressante de cette période est l'apparition de communautés proto-urbaines appelée « davas ». Elles étaient des centres politiques, commerciaux, religieux et militaires pour les tribus gètes. Certaines utilisaient un amalgame de techniques de fortifications romaines, grecques et celtes connues sous le nom de « Murus Dacicus ». Les forteresses daces découvertes au nord du Danube, comme le complexe de fortifications des Montagnes Sebes, formaient les meilleurs systèmes défensifs du monde « barbare ». Les artisans gètes avaient des liens avec les mondes romains et grecs, ce qui apporta un développement économique d'un niveau sans précédent. Les orfèvres daces exportèrent même des objets dans la lointaine Scandinavie. La société se divisa en deux groupes sociaux : les komatai (le peuple libre) et les tarabostes (les nobles). Les dirigeants étaient choisis au sein de la noblesse, qui se distinguait par le port de bonnets de fourrure. Une troisième classe sociale, puissante mais petite - les prêtres - servit d'intermédiaire entre dieu et l'homme, et supervisait les centres religieux de la religion gète, dont Sarmiszegethusa est le plus connu. Ce fut une partie de la transition vers le culte de Zalmoxis, qui fut complètent incorporé à la structure étatique. Comme les nobles, les prêtres portaient des bonnets de fourrure pour exprimer leur position. Le haut-prêtre était une position qui suivait immédiatement celle du roi. Ce culte permit à l'unification des tribus gètes de se produire.

    Au cours du premier siècle av. J.-C, ils furent finalement unifiés sous le règne du roi Burebista (70-44 av. J.-C). Alors que son pouvoir augmentait, il s'opposa à la suprématie romaine au nord des Balkans. Le peuple de Dionysopolis parle de lui comme « le premier et le plus puissant parmi les rois ayant règné sur les Thraike, maître de l'entière région de ce côté de la grande rivière ». Son royaume, centré sur Argedava, s'étendit dans toutes les directions. Les armées gètes écrasèrent les Boïens et les Taurisques, dirigés par Kritosiros, lors de la campagne hivernale de 60 av. J.-C. Plus tard (en 55 av. J.-C), il conquit les colonies grecques de la Mer Noire, vainquant les Bastarnes et sécurisant le côte depuis Olbia au nord à Applonia au sud. À cette époque, la Gétie était une force reconnue. Les succès militaires précédents poussèrent les Gètes à lancer une campagne au sud de l'Istros autour de 48 av. J.-C. Le résultat fut le contact entre les mondes gète et romain. Burebista intervint dans la Guerre civile romaine en soutenant Pompée contre Jules César. Ainsi, les Gètes étaient maintenant unis face à un ennemi commun. Comme la menace d'une invasion prit fin avec la mort de César aux Ides de Mars de 44 av. J.-C, le but commun s'effondra et les tarabostes assassinèrent Burebista. Son successeur, le haut-prêtre Dekeneus, ne réussit pas à éloigner les tarabostes de la guerre civile. Dans les décennies qui suivirent, quatre royaumes émergèrent de cette guerre et aucun n'était assez puissant pour stopper les Romains lors de leur avancée dans les Balkans.

    Le roi Decebalus, stratège, diplomate et politicien avisé, unifia à nouveau les Gètes durant son règne (87-106 ap. J.-C). Il introduisit un système d'administration centralisé, qui conduisit au développement d'états « barbares » plus organisés au premier siècle ap J.-C. L'état dace naissant devint une menace pour l'autorité romaine, Decebalus mobilisant les tribus dans un raid contre les garnisons romaines de Moésie inférieure en 87 ap. J.-C. Oppius Sabinus, un gouverneur romain, fut tué avec sa légion toute entière. Decebalus repoussa après la contre-offensive lancée par Cornelius Fuscus, capturant un aigle romain. La série de victoire prit fin à Tapae, où l'armée romaine de Tettius Iulianus vainquit celle de Decebalus. L'empereur romain Domitien fut toutefois forcé de conclure un traité de paix avec les Daces en 98 ap. J.-C. La Dacie devint un « royaume client » et reçu des machines de guerre romaines, des ingénieurs et même une assistance financière pour améliorer les forteresses daces. Quand Marcus Ulpius Traianus devint empereur en 89, il décida d'éliminer le royaume dace. À part son désir de vengeance, le nouveau dirigeant devait sécuriser son flanc le long de l'Istros et conquérir les riches mines d'or des Carpates occidentales roumaines.

    Ceci entraîna une série de Guerre daciques (101-102 et 105-106), à la fin desquelles la Dacie devint une province romaine, mettant fin au Zalmoxianisme. Les 150 000 hommes de l'empereur traversèrent un pont de navires à Berzovia. Les Daces subirent une lourde défaite à Tapae. Seul l'hiver empêcha les Romains d'atteindre la capitale dace de Sarmisegetuza. Au printemps, les Daces, aidés par les Sarmates roxolans, passèrent à l'offensive pour soulager leur capitale. Ils échouèrent, les Romains les vainquant à Tropaeum Traiani et Nicopolis. Decebalus demanda alors la paix. Les termes de cette paix étaient tellement humiliants pour les Daces qu'un nouveau conflit était inévitable. Trois ans plus tard, la guerre éclata à nouveau après que Decebalus refusa de démanteler ses forteresses. Marchant avec ses troupes, Trajan atteignit les murs de Sarmisegetuza à nouveau, avec cette fois l'aide de la cavalerie auxiliaire maure, qui était plus compétente pour combattre contre les Gètes. La capitale tomba aux mains des Romains et Decebalus fut forcé de battre en retraite au nord. Poursuivit par la cavalerie romaine, le roi choisit de se suicider plutôt que d'être fait prisonnier. La Gétie n'était plus, Rome devint la seule autorité sur la région Carpates-Danube, provoquée uniquement par les plus sauvages tribus gètes du nord des montagnes. Les colons romains se mêlèrent aux tribus brisées pour former le peuple roumain de notre époque.




    Le symbole des Getai est un dragon sur un bouclier de bois.

    Même si les dragons étaient utilisés par les Iraniens et les Sarmates au combat, ce symbole est aussi grandement lié aux Gètes, qui en firent leur bannière de bataille. Le dragon est courbé comme un serpent prêt à frapper, avec une tête de loup, ce qui le différencie des emblèmes parthes ou sarmates qui utilisaient une tête de serpent.

    Historiquement, les dragons avaient un rôle pratique sur le champ de bataille. Pour les archers ils servaient à indiquer la direction du vent. Lors des charges, les cavaliers ou les fantassins les déployaient, et le bruit du vent sur le tissu accentuait l'effroi des ennemis.




    Les Terres des Getai










    Les Peuples des Getai

    Les Gètes
    Ils sont la branche septentrionale de la famille thrace, vivant à Mykra Scythia et dans les Karpathoi. Ils sont donc les plus virils et les plus « barbares » de tous, étant donné qu'après tout ils sont en guerre constante contre chaque puissance frontalière, qu'il s'agisse des Galates, des Alzones, ou des Grecs. Même Philippe de Macédoine et Alexandre le Grand eurent à combattre les Getai. Au cours de la migration des Galates, leur capitale Helis fut dévastée et laissée en ruine, et la tribu régnante de leur fédération fut dispersée, laissant le pouvoir vacant. Comme les Hellènes du Pontus Euxinos, ils ne furent jamais une force militaire à part entière, même s'il leur est arrivé d'obtenir le soutien d'une puissance étrangère au cours de leurs pillages. Au delà de leurs exploits guerriers, c'est une nation pieuse, qui trouve sa cohésion dans le culte de son dieu-prophète Zalmoxis, qui les aida à développer leur civilisation et prêchait l'immortalité de l'âme.
    Les Thraces
    Les Thraces du sud sont moins puissants que les Getai, et depuis la fondation de Tylis, vivent sous le joug des Macédoniens, des Galates, des Grecs et même des Gètes. Ils enrichirent Phillipos en extrayant l'or de Pangeos, servirent dans les armées des Diadoques et les suivirent même jusqu'à la lointaine Inde. Et ils sont toujours un peuple fier et guerrier. Ils adorent Arès, Dionysos et Artémis. Ils pleurent les nouveaux-nés et célèbrent les obsèques. Ils sont les enfants d'Oedipe et Eumolpos, et leurs diplomates sont des chanteurs accomplis. Ils possédaient jadis toute la Grèce, mais sont maintenant forcés de rester dans les montagnes, des terres trop pauvres pour étancher leur soif de richesses.




    Les Guerriers des Getai

    Getikoi Stratiotai (Phalange légère dace)



    Les tribus qui étaient en contact avec les cités grecques fondées sur la côte ouest du Pontos Euxeinos formaient un peuple de guerriers à part. Ces hommes étaient renommés pour leur férocité, et toutes les expéditions macédoniennes envoyées contre eux disparurent dans les « terres désolées gètes ». Certains rois macédoniens, comme Lysimachos, connurent même la captivité gète. Leur contact avec les cités grecques les familiarisa avec la formation en phalange. Ces hommes sont équipés de casques phrygiens, chalcidiens et montefortinos, de plusieurs types d'armures de cuir et de boucliers thureos. Leur arme principale est une lance « taru », très répandue dans les armées thraces, et une sica pour les combats rapprochés.

    Historiquement, les tribus gètes comme les Krobyzii et les Ordes, qui commerçaient avec les Grecs, étaient fortement hellénisées. Ces hommes étaient des mercenaires loués et craints indifféremment par les Odryses et les Grecs. L'expérience qu'ils acquirent durant l'invasion de la Macédoine et dans les expéditions de Philippe et de Megas Alexandros se révéla décisive et leur permit de gagner des victoires sur les Grecs et les Romains. En raison de la phalange un peu relaxée qu'ils adoptèrent, favorisés par leurs armures légères, les Grecs leur opposaient souvent de l’infanterie moyenne non-phalangiste, comme les Peltastes ou les Thureophoroi. Impressionné par leur courage, Hérodote écrivit que les Gètes étaient « les plus braves et les plus justes de tous les Thraces ». Beaucoup interprétèrent ceci comme signifiant qu'ils étaient les plus dogmatiques des Thraces, correspondant au zèle religieux que montrèrent les Gètes plus tard. Ils firent souvent preuve de pragmatisme en négociant avec les colonies grecques, les forçant souvent à adopter le statut de protectorat. Leurs liens commerciaux directs et les contacts culturels avec les cités grecques les aidèrent à gravir les degrés de la civilisation, bien que leurs traditions tribales soient toujours très fortes.

    Les Getikoi Stratiotai forment une phalange moyenne fiable, issue des tribus gètes les plus hellénisées.


    Getikoi Hippotoxotai (Archers montés daces)



    Les archers montés gètes suivent une ancienne et fière tradition, et ont développé leurs formidables compétences lors des confrontations avec les Scythes et les Sarmates. Ces Gètes « qui croyaient être immortels » étaient les seules tribus des Thraces dont les cavaliers combattirent Darius Ier lors de son expédition contre la Scythie en 514 av. J.-C : « ceux qui résistèrent jusqu'à l'absurdité furent immédiatement maîtrisés et contraints de suivre la grande armée perse, même s'ils sont les plus braves et les plus justes de tous les Thraces », écrivit Hérodote. Ils sont efficaces pour harasser l'infanterie ennemie par des pluies incessantes de flèches, les forçant à rompre leur formation et à s'enfuir dans la nature. Leurs sicas leurs permettent de frapper rapidement dans les flancs des ennemis et d'abattre les fuyards. Toutefois, ils doivent éviter les mêlées prolongées.

    Historiquement, les cavaliers gètes gagnèrent l'admiration des Grecs en décidant d'engager Darius à Mykra Skythia ; et ils doivent avoir gagné l'admiration de Darius lui-même, car après leur défaite ils furent incorporés à l'armée perse. Ils étaient nombreux, Thucydide parlant d'une armée de 150 000 hommes, dont un tiers de cavaliers, recrutés par le roi odryse Sitalkes : « la plus grande partie des cavaliers était fournie par les Gètes ». Au niveau tactique, leur compétence avec l'arc composite en fait des tueurs efficaces, alors que leurs tactiques d'attaques éclairs, apprises de leurs cousins des steppes, les met à l'abri des blessures. Ces guerriers gètes sont des bergers et des pêcheurs semi-nomades, issus probablement des Tyragetai vivant à Mykra Skythia ou des Agathyrsoi, vivant dans les Carpates.

    Ces guerriers montés sont une force sur laquelle il faut compter, étant compétents dans le tir à l'arc monté, qu'ils ont appris par des années de pratique et des guerres fréquentes avec les cavaliers des steppes.


    Komatai (Tirailleurs daces)



    Les Komatai, aussi appelés « Daoi » ou « Loups », forment le gros des armées gètes. Bergers et fermiers sauvages, ils sont toutefois capables de manœuvrer sur le champ de bataille. Ils combattent nu-tête pour prouver aux dieux leur ferveur et leur impatience d'être à leurs côtés. Les Komatai vont au combat avec une armure de cuir, un pantalon et un bouclier thureos, emprunté aux Galates avec lesquels ils co-existèrent dans les Carpates, avant leur migration qui causa la destruction d'Helis. Leurs armes sont un faisceau de javelots et une sica, l'arme de choix des Gètes. Ils sont utilisés efficacement comme tirailleurs, grâce à leurs attaques éclairs, et peuvent être dévastateurs en forêt. S'ils doivent combattre en mêlée, ils peuvent tenir contre de l'infanterie légère et même un peu contre l'infanterie moyenne.

    Historiquement, les Komatai étaient le parfait exemple d'un processus de transition d'une communauté tribale en une structure étatique. Ils étaient des fermiers et des bergers libres, convoqués par l'appel de la tribu, mais cet appel devint de plus en plus un appel d'une union tribale ou du Basileus lui-même. Au milieu du troisième siècle av. J.-C, de grandes unions de tribus combattaient pour l'hégémonie dans la région qui va des Carpates au Danube. Les Komatai forment la plus grande partie des guerriers. Les guerries gètes étaient renommés pour leur zèle au combat - la rumeur disait qu'ils ne craignaient pas la mort car ils croyaient en l'immortalité de leurs âmes.

    Féroces guerriers polyvalents, ces hommes combattent nu-tête pour prouver aux dieux leur ferveur et leur hâte de les rejoindre.


    Komatai Epilektoi (Tirailleurs d'élite daces)



    Les Komatai Epilektoi sont, littéralement, une unité de Komatai choisis, récompensés pour leur valeur au combat par un meilleur équipement et entraînement. Les Komatai basiques sont des tirailleurs rapides et percutants, composant une grande partie des armées tribales, avec un certain nombre d'archers et de cavaliers. Les Komatai Epilektoi sont un cran au-dessus. Certains sont équipés des mêmes armures de cuir clouté que les Stratiotai, enfilées par-dessus des tuniques de laine. La plupart portent des jambières sous leurs pantalons, et un simple casque montefortino. Ils peuvent aussi s'offrir des boucliers et des armes de haute qualité : deux lourds javelots de fer et une épée longue celte sont l'équipement le plus courant. Avec ceci, ils peuvent tenir une ligne de bataille. En réalité, ils sont efficaces pour tendre des embuscades ou attaquer les flancs, ou pour attaquer rapidement des formations contre lesquelles les Komatai basiques auraient échoué. Comme beaucoup d'autres unités gètes, ils sont vulnérables aux tirs, en particulier par derrière et sur les flancs. Ainsi, assurez-vous de les protéger lors de vos attaques éclairs.

    Historiquement, lorsque la migration galate détruisit Helis et dispersa les Ordes, il devint clair pour le Basileus que de nouvelles tactiques devaient être employées pour contrer la dévastatrice armée celte. La légère sica ne tenait pas la comparaison face aux épées longues celtes. Après avoir adopté le thureos pour remplacer le hoplon démodé, les Getai furent forcés d'adopter des innovations celtes, comme les casques montefortino et les épées longues. Leurs équipement plus lourd leur donne l'apparence d'une armée permanente, comme chez les Predavensoi et les Apulli, qui pouvaient se permettre de les entretenir. Ces vétérans ont fait l'expérience du marteau celte, et savent comment le contrer.

    Les Komatai Epilektoi sont une infanterie moyenne excellant au combat au corps à corps. Ils sont plus légers que la plupart des unités d'infanterie moyenne, favorisant la mobilité par rapport à la protection.


    Getikoi Stratiotai (Phalange légère dace) - tardive



    Les tribus qui étaient en contact avec les cités grecques fondées sur la côte ouest du Pontos Euxeinos formaient un peuple de guerriers à part. Ces hommes étaient renommés pour leur férocité, et toutes les expéditions macédoniennes envoyées contre eux disparurent dans les « terres désolées gètes ». Certains rois macédoniens, comme Lysimachos, connurent même la captivité gète. Leur contact avec les cités grecques les familiarisa avec la formation en phalange. Ces hommes sont équipés de casques phrygiens, chalcidiens et montefortinos, de plusieurs types d'armures de cuir et de boucliers thureos. Leur arme principale est une lance « taru », très répandue dans les armées thraces, et une sica pour les combats rapprochés.

    Historiquement, les tribus gètes comme les Krobyzii et les Ordes, qui commerçaient avec les Grecs, étaient fortement hellénisées. Ces hommes étaient des mercenaires loués et craints indifféremment par les Odryses et les Grecs. L'expérience qu'ils acquirent durant l'invasion de la Macédoine et dans les expéditions de Philippe et de Megas Alexandros se révéla décisive et leur permit de gagner des victoires sur les Grecs et les Romains. En raison de la phalange un peu relaxée qu'ils adoptèrent, favorisés par leurs armures légères, les Grecs leur opposaient souvent de l’infanterie moyenne non-phalangiste, comme les Peltastes ou les Thureophoroi. Impressionné par leur courage, Hérodote écrivit que les Gètes étaient « les plus braves et les plus justes de tous les Thraces ». Beaucoup interprétèrent ceci comme signifiant qu'ils étaient les plus dogmatiques des Thraces, correspondant au zèle religieux que montrèrent les Gètes plus tard. Ils firent souvent preuve de pragmatisme en négociant avec les colonies grecques, les forçant souvent à adopter le statut de protectorat. Leurs liens commerciaux directs et les contacts culturels avec les cités grecques les aidèrent à gravir les degrés de la civilisation, bien que leurs traditions tribales soient toujours très fortes.

    Les Getikoi Stratiotai forment une phalange moyenne fiable, issue des tribus gètes les plus hellénisées.


    Mezenai (Cavaliers daces)



    La région qu'occupaient les tribus gètes dans les basses terres était une position précaire, car elle attirait l'attention non désirée des Alazones, Skythai et autres peuples, depuis les Hellènes jusqu'aux Galates. Ainsi, les Getai de cette région ont appris l'élevage et le commerce de chevaux, jadis privilèges des élites. Même s'ils n'ont pas la longue tradition cavalière des peuples des steppes, les Gètes ont certainement développé un goût pour le combat monté. Ceux qui peuvent se le permettre combattent vêtus d'armures de cuir et/ou de casques, alors que d'autres ne portent que des pantalons et des chemises de laine. Ils brandissent des javelots, des lances et des sicas, qu'ils sont à même d'utiliser à la chasse et à la guerre, grâce à leur expérience des embuscades. Leurs chevaux agiles sont très performants sur tout type de terrain, et sont souvent utilisés pour protéger les flancs, harasser les formations ennemies et poursuivre les fuyards. Ils sont également des éclaireurs experts et parfaits pour la tactique de la terre brûlée pratiquée par les Gètes. Alors qu'ils peuvent poser problème à la cavalerie lourde lorsqu'ils lancent leurs javelots, ils se traceront un chemin sanglant à travers la plupart des régiments de cavalerie moyenne avec leurs lances.

    Historiquement, le mod « mezena » est un terme thrace signifiant « cavalier », comme le révèlent des inscriptions sur des tombes. Comme Platon l'observe, les Thraces avaient un tel goût pour l'élevage de chevaux et l'équitation qu'ils organisèrent une course en l'honneur de Bendis à Athènes, où les concurrents à cheval se passaient des torches les uns aux autres, à minuit. Déjà armés des javelots pour l'harassement, la lance était également une arme essentielle. La plupart portaient aussi une sica de cérémonie, bien qu'une telle arme était d'une utilité limitée dans un combat monté. Leur nombre a fluctué, et a pu être à certains moments considérable. Quand Alexandre le Grand s'aventura dans le Danube, des milliers de Mezenai se confrontèrent à lui.

    Les Mezenai sont des cavaliers entre légers et moyens, utiles pour la reconnaissance, la poursuite, l'embuscade, les tactiques de harassement, la protection et même la mêlée.


    Komatai Toxotai (Archers daces)



    L'arc jouait un rôle important dans les rituels gétes se rapportant à Gebeleizis, c'est pourquoi les archers expérimentés étaient appréciés au sein de leur communauté. De plus, la chasse permettait aux bergers et aux fermiers de consolider leur alimentation avec de la viande, lorsque les fermes et les troupeaux devaient être abandonnés à un envahisseur et la population devait disparaître dans la nature. En temps de guerre, les chasseurs et autres archers qualifiés se regroupaient en bandes. En plus de leur arc, ils ne portent qu'une « sica » et un pantalon en guise de protection. Bien qu'ils soient d'excellents archers, ils ne tiendront pas longtemps en mêlée, même si la sica représente une menace réelle pour n'importe quel ennemi sans armure qui s'approcherait d'eux.

    Historiquement, les archers gètes étaient une force de valeur, plus compétents que leurs voisins, à part peut-être les Scythes. L'archerie était une discipline plutôt répandue, et des pointes de flèches ont été retrouvées même dans les plus riches tombes. L'archerie atteignit son apogée dans cette région autour du premier siècle ap. J.-C, une époque où l'arc composite était déjà largement adopté. Comme Ovide nous le rappelle, les archers gètes sont aussi connus pour oindre la pointe de leurs flèches de venin, de sorte que même les blessés ennemis étaient hors d'état de nuir pour le combat suivant.

    Les Komatai Toxotai sont des archers de valeur, supérieurs à nombre de leurs voisins mais vulnérables en combat rapproché.


    Drapanai (Faucheurs daces)



    Les contingents de Drapanai sont composés de guerriers résolus, conscient de leur rôle de troupes de choc sur le champ de bataille. Hérodote nous informe de la croyance des Gètes en l'immortalité de leur âme et de la confiance qu'elle entraîne au combat. Ces hommes-là, plus qu'aucun autre, sont sans peur. Ils combattent torse nu, vêtu uniquement d'un pantalon bouffant, non pas pour la protection mais pour garder un peu de chaleur. Leur arme de prédilection est la falx, une épée vicieuse capable de trancher des membres et de causer de terribles blessures d'un simple coup. Ces guerriers sont efficaces en tant que troupes de choc contre l'infanterie ennemie. S'ils sont précautionneusement mis hors de portée des tirs ennemis et déployés correctement, ils peuvent se tailler un chemin jusqu'au cœur de l'ennemi. Leurs lames laissent des blessures dévastatrices, et les ennemis auront tendance à fuir éperdument après l'assaut initial.

    Historiquement, le Drapanai est l'archétype du guerrier gète : musclé, torse nu et armé de la cruelle falx. La falx fut probablement développée à partir de la rhomphaia thrace, ou vice versa, et devint une arme traditionnelle parmi les Gètes. Les guerriers les brandissant étaient des hommes vigoureux dans la fleur de l'âge, s'efforçant de gagner une reconnaissance parmi leurs proches et leurs semblables. L'aspect religieux de leurs activités martiales de doit pas être négligé. Le zèle des Gètes était bien connu dans les temps anciens, et ces hommes plus que n'importe qui s'offrent courageusement à la mort, dans les premières lignes de l'assaut. La mort était la porte vers le dieu-prophète Zalmoxis. Leur valeur et leur impact sur le champ de bataille fut démontré de la meilleure manière lors de la Seconde Guerre dacique, lorsque les soldats romains s'équipèrent de nouvelles pièces d'équipement : jambières, casques modifiés et protèges-bras renforcés pour se protéger de la falx. Les troupes romaines stationnée à la fin du premier siècle ap. J.-C en Dacie, comme les Romains nomment la Gètie, portaient toujours des protèges-bras et des pièces d'armures pour ne pas perdre leurs membres !

    Les Drapanai sont des troupes de choc par excellence, capables de créer des brèches massives dans les formations ennemies, bien qu'ils doivent être protégés des tirs ennemis, auquel cas ces guerriers dévoués à Zalmoxis seront gâchés sur le champ de bataille.


    Basileus et Dracones








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    Dernière modification par ALG, 20-07-2013, 02h27.

  • #2
    Bravo et merci

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    • #3
      Quelqu'un sait si il y'aura des troupes a la "grecque" ?
      vu l'influence qu'ils ont eu sur les thraces, et donc indirectement sur les Getes, théoriquement,
      cs possibles qu'il y en est eu.
      Dernière modification par ludor, 10-03-2011, 19h19.

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      • #4
        Je pense qu'il y aura des unités régionales. Les Thraces sont un des peuples Daces, mais pas le même que les Gètes.

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        • #5
          Mise à jour / refonte du topic.

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          • #6
            Mise à jour ! L'aperçu est enfin complètement traduit et toutes les images sont restaurées. Bonne lecture .

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            • #7
              Envoyé par Alexandre le Grrrand Voir le message
              Quand Marcus Ulpius Traianus devint empereur en 89,
              Désolé, je pouvais pas laisser passer çà... Une insulte à l'Optimus lui-même... et à l'Histoire...

              Commentaire


              • #8
                Ah oui c'est 98. Faute de frappe.

                je préfère quand même les MP pour ce genre de chose, c'est pas vraiment le but du sujet de répertorier les erreurs .
                Dernière modification par ALG, 09-07-2013, 16h12.

                Commentaire


                • #9
                  description très instructive, rien que le fait de lire leur description m'a donné envie de les jouer (et encore plus à eb II), leurs unités en gètent un max (ok je parthe ).

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                  • #10
                    Pas plus de réactions ? Je suis étonné, c'est quand même une faction hyper originale et intéressante, une faction "barbare" fortement influencée par les Grecs , avec une position de départ franchement bien placée.

                    Commentaire


                    • #11
                      Non non, on est juste stupéfait devant la splendeur d'EB
                      Plus sérieusement, j'aime pas trop les Gètes d'EB, mais moi qui suis récemment devenu absolument fan des infanteries légères, je serais vraiment tenté de les réessayer. (et de les essayer sur EB2, évidemment)

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                      • #12
                        Idem. Autant j'adore utiliser des unités thraces (Peltastai, Prodromoi, Rhomphaiaphoroi) quand je joue la Macédoine, autant je n'ai jamais été tenté par l'idée d'une campagne avec les Gètes.

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                        • #13
                          Moi j'ai beaucoup aimer ma campagne avec les Gètes bien que le début soit vraiment difficile, leurs unités sont vraiment classe et puissante !

                          Commentaire


                          • #14
                            Merci ALG.
                            Ce qu'il y a de bien avec les previews de ce mod, c'est que c'est ultra méchamment développé!
                            Zai tout lut, trop classe ces gètes!

                            Si j'ai bien capté les gètes sont un mélange de thraces, de daces et dans une moindre mesure de scythes c'est ça?

                            Commentaire


                            • #15
                              Non, pas vraiment . Les Thraces sont un ensemble de peuples, dont font partie les Gètes. Ces Gètes sont les Thraces du nord, et sont appelés Gètes par les Grecs, et Daces par les Romains. Les Scythes sont leurs voisins, donc j'imagine qu'il y a des liens entre eux.

                              Les Thraces du sud sont plutôt ceux du Royaume des Odryses, je dirais.

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