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  • EB II - Aperçu : Qarthadastim (Carthage)




    Aujourd'hui, nous sommes fiers de vous présenter les Safot Softim biQarthadastim, qui retournent sur le champ de bataille dans Europa Barbarorum 2. Dans cet aperçu vous aurez l'occasion d'apprécier les changements de la carte dans la partie ouest de la Méditerranée, les nouvelles communautés sémitiques sur la carte de campagne, les nouvelles unités combattant pour la gloire de Qart-Hadast, l'arbre de famille retravaillé et complété avec des biographies, et des détails sur le nouveau système de gouvernement de Qarthadastim. Finalement, l'aperçu se termine par un grand merci au Professeur David Mattingly pour son aide.


    Sommaire :
    • Description des provinces de Zeugitania, Corsica et Sardinia
    • Mini-aperçu : changements de la carte de campagne
    • Communautés sémitiques
    • Soldats de Qart-Hadast
    • Arbre généalogique
    • Biographies des Carthaginois
    • Bâtiments d'Autorité Gouvernementale
    • Les Carthaginois en action
    • Bannières pour signatures
    • Une recherche de la vérité





    Description des provinces de Zeugitania, Corsica et Sardinia
    Spoiler:

    Province : Zeugei
    Il est dit de ce pays que lorsque les premiers Carthaginois arrivèrent, une taxe leur fut imposée pour la terre qu'ils occupaient. Il est aussi dit que les tribus natives dirent à Elissa (Dido), la Reine de Carthage à l'époque de sa fondation, qu'elle et sa suite pouvaient occuper autant de terre qu'elle pourrait recouvrir avec une peau de boeuf. Etant une femme de grande intelligence et d'ingéniosité, elle divisa la peau en de nombreuses pièces très fines et les mit bout à bout pour délimiter l'emplacement de sa cité. Ainsi, elle retourna la supercherie des Libyens contre eux et s'assura du site de Carthage. Je ne sais pas si cela est vrai ou pas, je ne fais que répéter ce que j'ai entendu dire.

    Zeugei est une terre abondante, riche en fermes et en forêts. Elle est bordée par la région de Muxsi au nord, le long de la rivière Medjerda, où on dit que vivent de grands serpents, et par la région de Byzakion au sud et le long de la côte. Au sud-ouest se trouve Tiskat, la terre des Numides massyles qui vivent dans les plaines et sur les contreforts des montagnes.
    Zeugei est composée de deux régions géographiques principales. La première est la grande péninsule au nord-est du pays. Cette dernière abrite la seconde région géographique, qui est le Golfe de Tunis. C'est ce golfe qui fournit l'abri et les ressources qui ont donné lieu aux centaines de ports prospères qu s'y trouvent.

    Géographie :
    Bien que Zeugei est une petite région, son terrain la rend extrêmement prospère. Son territoire se trouve au centre de l'affleurement occidentale de l'Afrique, l'est étant la région de Kyrenaia. Le long de la côte de Zeugei se trouve la péninsule qui abrite le port naturel dans lequel Carthage et d'autres ports sont situés. Carthage elle-même est située dans une crique naturelle, qui peut toutefois avoir l'objet de la main de l'homme. Cette région côtière est la vraie richesse de Zeugei, mais ce n'est pas son seul avantage.

    l'oued Medjerda, au nord, fourni un approvisionnement en eau ainsi qu'une route commerciale vers l'intérieur de l'Afrique, aussi loin que les terres des Numides massyles et même encore plus loin, jusqu'aux collines des Monts de l'Atlas. La terre autour de cette rivière, de même qu'autour des nombreuses petites rivières, est extrêmement fertile et, travaillée par les natifs Libyens, fournit une solide source de nourriture. Les plaines ne sont pas les seules terres fertiles par ici, les forêts de ce pays fournissant du bois en abondance pour la construction et les navires.

    La terre est peuplée par de nombreuses créatures. Un grand nombre de chevaux sont élevés dans les plaines fertiles, à la fois des races grandes comme les chevaux européens, mais aussi de plus petits poneys préférés par les natifs. Bien que les éléphants étaient rares aussi près des côtes, plus répandus dans les contreforts des montagnes, on pouvait en trouver occasionnellement, en particulier lorsqu'ils étaient importés pour être entraînés à la guerre. Les lions natifs avaient largement été repoussés vers l'intérieur des terres, mais n'étaient pas non plus un spectacle rare. Les singes étaient communément vendus comme animaux de compagnie, en particulier pour l'amusement des enfants. Les autres animaux qu'on pouvait trouver sur ces terres incluent des antilopes, des gazelles, des buffles, des ânes, des oryx, dont les os étaient utilisés pour les côtés incurvés des citernes et dont la taille est approximativement celle du bœuf, des renards, des hyènes, des porcs-épics, des béliers, des chacals, des panthères, des crocodiles terrestres de trois coudées de longueur, des lézards, des autruches, et des petits serpents. Beaucoup de ces créatures furent chassées des côtes septentrionales comme Zeugei dans des temps postérieurs, mais elles existaient très certainement à cette époque. Des abeilles étaient également élevées dans ces régions.

    Histoire :
    Cette terre était dominée par un certain nombre de tribus natives, nommée par le terme commun grec pour les natifs africains : libyens, qui désignait à l'origine les Maxyès. Hérodote liste plusieurs autres tribus libyennes de la région, et bien que cette information puisse souvent être peu fiable, c'est la seule source sur les premiers temps de cette région. Ces tribus étaient les Zavecès, les Gyzantès et l'île de Cyraunis. À un certain moment du début du XXème av. J.-C, et de manière continue jusqu'au VIIIème siècle av. J.-C, les colons phéniciens commencèrent à débarquer sur les côtes d'Afrique et fondèrent plusieurs colonies, dont Carthage. Les mythes les plus anciens mentionnent des tensions entre colons et locaux, bien que non violentes. Alors que les légendes de cette époque sont sans doute exagérées, cela ne signifie pas qu'il n'y a rien à en apprendre. Certaines formes de pressions furent exercées par les locaux sur les colons, et que ce fut sous la forme d'une taxe ou pas, c'est l'une des cause de l'émergence de Carthage comme pouvoir régional et de sa domination sur l'ouest de la Méditerranée.

    À un certain moment avant le Vème siècle av. J.-C, Carthage était une cité prospère à Zeugei, mais toujours sous une certaine pression des locaux. Carthage, selon les historiens antiques, voyait cette pression comme la conquête des colonies phéniciennes en Sicile et la pression exercée sur ces colonies en Espagne et dans d'autres parties de l'Afrique. Ces observations convainquirent Carthage qu'une action devait être entreprise, et les historiens nous apprennent que les Carthaginois se débarrassèrent de leurs taxes et domptèrent la région de Zeugei. Ensuite, Carthage débuta une campagne pour libérer les nombreuses colonies phéniciennes de l'ouest de la Méditerranée de l'oppression des Grecs, Ibères et Libyens.

    Au fur et à mesure que Carthage s'épanouit, son port, son triple mur et son quartier religieux devinrent célèbres dans tout le monde antique. Un certain nombre d'historiens ayant séjourné à Carthage ont observé ces structures. Il est possible que, vu la taille des complexes religieux, d'autres pèlerins venaient des autres colonies. Certainement Carthage envoyait toujours des ambassadeurs et des offrandes à Tyr, même après la Deuxième Guerre punique. Dans les terres environnantes, les Libyens étaient connus pour travailler de grandes étendues de terres.
    En 310 av. J.-C, Agathocle de Syracuse traversa la mer jusqu'en Afrique, et le territoire de Zeugei fit l'expérience d'une invasion pour la première fois. Les habitants avaient bien évidemment l'expérience des conflits avec les tribus natives, et bien que Carthage ait souffert au moins d'une tentative de coup d'état, ce n'était pas au niveau d'une invasion par une armée étrangère. L'invasion d'Agathocle résulta en une autre tentative de coup d'état et une destruction de la terre. Bien que de nombreux Libyens adoptèrent la cause d'Agathocle, ils ne furent pas en nombre suffisant pour empêcher qu'il soit forcé de se retirer d'Afrique. Une invasion similaire sous Regulus se produisit durant la Première Guerre punique, mais la plus grande menace apparut durant la Guerre des Mercenaires, juste après la Première Guerre punique. Durant cette guerre, les Libyens se révoltèrent presque entièrement et soutinrent les Mercenaires. La dévastation causée par Carthage et les ces derniers, aucun camp ne faisant de concessions à l'autre, ravagea la Libye et stoppa la prospérité pendant un temps. La dévastation et la mort de presque la moitié des hommes de la population fut si grande qu'elle causa la disparition des courses de chars en Libye, jusque là un sport national. Après la victoire romaine sur Carthage en 146 av. J.-C, le territoire de Zeugei perdit lentement son identité de territoire libyen.

    Stratégie :
    Ce bâtiment représente les caractéristiques propres d'une province. Depuis les cités jusqu'aux villages, en passant par la culture, du paysage à la terre, des artefacts uniques des anciennes et nouvelles civilisation, chaque province est unique et possède des spécificités qu'une faction devrait écouter si elle veut utiliser ses ressources au meilleur avantage. Ce bâtiment offre des unités uniques dépendant du Bâtiment de Recrutement présent, et peut offrir des bonus à certains Bâtiments d'Infrastructure. De plus, certaines provinces servent de sous-capitales à cause de leur location et de leur importance historique et traditionnelle. Certaines sont orientées vers l'économie, d'autres militairement ou religieusement. Ces provinces donnent d'autres bonus dépendant de la combinaison entre les Bâtiments civiques que vous décidez de construire ici. Enfin, il peut y avoir certains bonus d'ordre public pour certains bâtiments uniques, monuments et caractéristiques naturelles détaillées dans la description plus haut, ou par d'autres bâtiments.

    Province : Shardin et Korsim
    Cette région incluent certaines de plus anciennes colonies phéniciennes et puniques, avec certaines additions plus récentes, héritées des Étrusques après la Bataille d'Alalia.

    Après la Sicile, la Sardaigne et le Corse représentent la seconde partie par ordre d'importance des possessions coloniales des Puniques. Berceau de la civilisation nuragique de l'Âge du bronze, ces terres sont un mélange de civilisation et de terres sauvages, avec des champs fertiles produisant des céréales, des olives et du raisin au sud, alors que le nord produit principalement de la cire et élève des animaux. Bordant les montagnes, les derniers semi-barbares, vestiges des nuragiques demeurent une menace de raid constante, requérant une vigilance de tous les instants aux frontières, mais aussi un approvisionnement constant de mercenaires en cas de besoin.

    Géographie :
    Les plaines de Sardaigne et de Corse constituent la partie la plus fertile et la plus colonisée de la province. Au sud, des plaines fertiles fournissent les céréales, cultivées par des esclaves libyens importés, alors que les collines produisent des olives et du raisin.
    Étant l'une des premières colonisations puniques, les natifs nuragiques fournissent également une bonne source de poterie, alors que les mines locales sont réputées pour leur cuivre et leur plomb, avec quelques petites quantités d'argent. Au nord et à l'approche des régions montagneuses, le bois et le liège sont présents en abondance, alors que les chèvres et les moutons fournissent lait et viande. La Corse est également une importante source de cire, qui est le principal produit de l'île.

    Histoire :
    Le premier avant-poste phénicien est aussi ancien que Carthage elle-même, alors que la fondation de Nora, la capitale régionale, est datée d'autour du IX-VIIIème siècle av. J.-C. La stèle de Nora est l'un des plus anciens documents écrits de l'ouest de la Méditerranée , se référant à Tartessus (b-Tršš) et à la Sardaigne elle-même (b-šrdn). À l'origine, la région était dominée par l'ancienne civilisation nuragique, qui existait entre les XIIIème et XIIème siècles av. J.-C, terminant en un long mais régulier déclin. Il apparaît que les personnages de cette civilisation partageaient de nombreuses similarités avec la culture phénicienne, rendant les premières relations plutôt amicales.

    Entre le VIème et le Vème siècle av. J.-C, il se produisit un glissement vers l’expansionnisme, dans la politique carthaginoise, qui la conduisit à s'étendre dans les îles avoisinantes. La première tentative magonide fut repoussée par les tribus nuragiques encore puissantes, après quelques succès, et il est dit que pour éviter la crucifixion, le général Magon prit Carthage par la force avec les restes de son armée et tenta d'installer la monarchie. Cette tentative fut éphémère, et peu après le système sénatorial fut réinstallé. Trois campagnes majeures suivirent, permettant aux Carthaginois de conquérir progressivement les régions côtières de Sardaigne, commençant avec la région actuelle de Sulcis et s'étendant ensuite vers les territoires septentrionaux. La Bataille d'Alaia, datée du milieu du Vième siècle av. J.-C, permit également aux Carthaginois d'expulser les Grecs phocéens de Corse, leur donnant la possession partagée de la petite île avec les Étrusques, et permettant un meilleur contrôle de la Mer Tyrrhénienne.
    Cela permit un resserrement du commerce de l'étain vers la Sardaigne, leur donnant un autre avantage vers la colonisation finale d'un tiers de l'île, obtenue totalement à la disparition des Étrusques.

    Progressant au fil des siècles, un haut niveau d'intégration d'établit entre les populations puniques et nuragiques, en particulier dans le sud de la Sardaigne, où de nombreux Nuraghes (tours coniques en pierre, utilisée à l'origine comme fortifications et pour l'observation) furent converties en sites religieux, alors que les derniers vestiges encore semi-barbares des natifs indépendants conservaient le contrôle des collines. À l'époque des Guerres puniques, les Romains décrivirent les Nuragiques comme un mélange entre les Africains et les esclaves inutiles (« Sardus venales »), car ils étaient belliqueux et tentaient souvent de tuer leurs « possesseur » à la première occasion.

    Nora, la capitale régionale, conserva son importance jusqu'à l'avènement de l'empire, et tandis que les Carthaginois continuaient de tenter de récupérer les îles après les avoir perdues entre la Premier Guerre punique et la Guerre des Mercenaires, cela s'est avéré impossible, jusqu'au point culminant de la rébellion hampsicorenne, où un mélange de forces puniques et nuragiques fut vaincu par les Romains. L'influence punique dans la région demeura forte, longtemps après la conquête romaine, influence prouvée par les inscriptions puniques jusqu'à la fin du Ier siècle ap. J.-C.

    Stratégie :
    Ce bâtiment représente les caractéristiques propres d'une province. Depuis les cités jusqu'aux villages, en passant par la culture, du paysage à la terre, des artefacts uniques des anciennes et nouvelles civilisation, chaque province est unique et possède des spécificités qu'une faction devrait écouter si elle veut utiliser ses ressources au meilleur avantage. Ce bâtiment offre des unités uniques dépendant du Bâtiment de Recrutement présent, et peut offrir des bonus à certains Bâtiments d'Infrastructure. De plus, certaines provinces servent de sous-capitales à cause de leur location et de leur importance historique et traditionnelle. Certaines sont orientées vers l'économie, d'autres militairement ou religieusement. Ces provinces donnent d'autres bonus dépendant de la combinaison entre les Bâtiments civiques que vous décidez de construire ici. Enfin, il peut y avoir certains bonus d'ordre public pour certains bâtiments uniques, monuments et caractéristiques naturelles détaillées dans la description plus haut, ou par d'autres bâtiments.


    Province : Barbagia
    Suffète, ce sont des terres sauvages et barbares, habitée par peuple fier et sans repos ! les régions montagneuses de Corse et de Sardaigne sont des terres imperméables, recouvertes d'épaisses forêts et terres des derniers bastions de la civilisation nuragique.

    Des tribus comme les Balarès, les Ilienses et les Korsi étaient une menace constante dans le flanc des Carthaginois, puis des Romains. Avant les Guerres puniques, un système de fortification était utilisé pour garder ces régions sous contrôle, les Nuragiques tentant obstinément de reprendre le contrôle de leurs terres natales, même après trois cent ans de colonisation.

    Géographie :
    Montagneuse et couverte d'épaisses forêts, ces régions sont les terres des derniers nuragiques indépendants, qui survivaient dans les vallées et les hautes terres, grâce à l'élevage de chèvres et de moutons. La géologie karstique des sols fournit des montagnes avec des complexes de caves et de dolines, fournissant ainsi des cachettes permanentes, comme le village nuragique de Tiscali, construit littéralement dans la montagne. C'était un territoire idéal pour les embuscades, qui permit à des natifs pauvrement équipés de lancer des invasions répétitives et de combattre pendant près de cinq siècles. Les troupeaux, le bois et la cire étaient les seuls produits de cette région, alors que les esclaves étaient bon marché, en raison de leur nature rebelle historique.

    Histoire :
    Bien que beaucoup moins prospère que les régions côtières, l'intérieur de la Sardaigne et de la Corse était toujours habité par quelques tribus nuragiques. Avec peu de ressources à leur disposition, les complexes nuragiques étaient petits et simples en construction, avec un développement ultérieur d'enceintes fortifiées n'étant pas sans rappeler les oppidas celtiques. Souvent construits dans des lieux difficiles d'accès comme le site d'Orruinas en Sardaigne et celui du Monte Cinto en Corse, ces niches de montagnes étaient des bases idéales pour des tribus vivant de l'élevage et de raids, fournissant des abris extrêmement difficiles à localiser et à attaquer.

    Historiquement, la région fit l'expérience d'une augmentation de population après les campagnes puniques du Vème siècle, où les tribus nuragiques furent chassées des terres fertiles. Etant historiquement une ligne de défense, les montagnes fournirent une excellente base pour des raids, forçant les Puniques à être constamment vigilants et entraînant finalement l'équivalent punique d'une série de « limes » délimitant leur zone d'influence. Cette situation demeura inchangée jusqu'à la fin de la Première Guerre punique et le début de la révolte mercenaire, où les Carthaginois perdirent le contrôle des îles. Le règne instable des mercenaires, qui tentèrent initialement de faire défection à Rome, conduisit à la formation d'une coalition puno-nuragique qui commença à chasser avec succès les mercenaires.

    Les Romans trouvèrent en Corse et en Sardaigne une source extrêmement bon marché d'esclaves, nommés par Caton l'Ancien « Sardus venales » à cause de leur bas prix, raison de leur esprit rebelle, leur donnant des épithètes comme « latruncoli mastruccati » et d'autres similaires. En 237, avec la fin du soulèvement africain et l'indépendance de facto de l'île, les Romains acceptèrent l'offre renouvelée des Mercenaires et annexèrent l'île, en dépit de l'opposition punique. Accusée de préparer une invasion contre Rome, Carthage perdit définitivement la Sardaigne et ainsi débuta un sentiment amer, surtout au sein du clan barcide. Plus tard, ce ressentiment conduisit à la campagne d'Espagne, et finalement à la préparation d'Hamilcar et d'Hannibal à la Seconde Guerre punique.

    En 215 av. J.-C, un noble puno-nuragique appelé Hampiscora joignit ses forces avec quelques tribus nuragiques et se rebella après la Bataille de Cannae, appelant Carthage à l'aide. La Bataille de Cornus qui s'ensuivit fut toutefois perdue par les Carthaginois, et alors que la résistance nuragique face aux Romains se poursuivit, elle devint lentement une simple guérilla. La dernière révolte de grande ampleur contre les Romains est datée d'autour de 174 av. J.-C, marquant le début de la réelle colonisation romaine de l'intérieur de la Sardaigne et de la Corse.

    Stratégie :
    Ce bâtiment représente les caractéristiques propres d'une province. Depuis les cités jusqu'aux villages, en passant par la culture, du paysage à la terre, des artefacts uniques des anciennes et nouvelles civilisation, chaque province est unique et possède des spécificités qu'une faction devrait écouter si elle veut utiliser ses ressources au meilleur avantage. Ce bâtiment offre des unités uniques dépendant du Bâtiment de Recrutement présent, et peut offrir des bonus à certains Bâtiments d'Infrastructure. De plus, certaines provinces servent de sous-capitales à cause de leur location et de leur importance historique et traditionnelle. Certaines sont orientées vers l'économie, d'autres militairement ou religieusement. Ces provinces donnent d'autres bonus dépendant de la combinaison entre les Bâtiments civiques que vous décidez de construire ici. Enfin, il peut y avoir certains bonus d'ordre public pour certains bâtiments uniques, monuments et caractéristiques naturelles détaillées dans la description plus haut, ou par d'autres bâtiments.

    Mini-aperçu : changements de la carte de campagne
    La carte de campagne d'Europa Barbarorum 2 comportera de nombreux changements par rapport à celle d'Europa Barbarorum I. Ces changements incluent les frontières, les propriétaires, les noms de province, différentes cités, différents ports, la fusion, l'ajout et la suppression de provinces. Dans cet aperçu de Carthage, nous mettrons en valeur certains des changements au niveau des provinces de l'Afrique du nord.

    Provinces supprimées :
    La province d'Augila, comme celle de Cydamae dans la version 0.8, sera supprimée dans EB2. Ceci a été décidé car l'importance d'Augila ne valait pas celle de la province qui la remplace, et ainsi Augila a été fusionné avec Kyrenaia.

    Provinces ajoutées :
    La nouvelle province de Tiskat a été créée à l'est de la Numidie mais à l'ouest de Byzacena pour donner une province de départ à la faction des Numides massyles, étant donné que les Massyles ne conquirent Cirta que plus tard. De plus, la capitale de cette province, Tocai (la Dougga des temps modernes), comporte un monument de la dynastie royale massyle suggérant qu'elle était le siège de leur pouvoir avant qu'ils ne conquièrent Cirta. Étant une province enclavée, Tiskat ne possède pas de port. Le nom de la province, Tiskat, vient d'une liste de régions carthaginoises provenant de documents administratifs de la région autour de Tocai.

    Changements des noms de provinces :
    N'étant pas satisfait des noms latins pour les provinces d'Afrique, l'équipe a cherché des noms puniques et les a trouvé. Certains viennent de la même liste de régions dont vient Tiskat. Ces noms changés ou altérés renomment les anciennes provinces de Zeuginatia, Atiqa et Byzacena respectivement Zeugei, Muxsi et Byzakion. Les autres changements incluent la province de Mashiliem qui est renommée en Maqom Hadesh, la province Mauretania Tinfitana devient Rus Lixus et Mauretania Massaesili devient Numidia

    Changements des cités :
    La réévaluation de l'importance des cités a entraîné certains changements. La capitale de la Mauretania n'est plus Sala mais Volubilis, une importante capitale et plus tard un site administratif sous Rome. Sala est le nouveau port. Ce qui fut Mashiliem Ippone a été remplacé par Iol comme capitale.

    Sardinia et Corsica :
    Nous savions dès le commencement d'EB2 que nous avions fait des erreurs dans la représentation de la Sardaigne et de la Corse dans EB1, principalement dues au contrôle des terres intérieures par les tribus nuragiques. Toutefois, étant donné le nombre limite de province, nous ne savions pas exactement comment ceci pourrait être corrigé. Grâce au travail de Zarax, la province a été retravaillée avec succès. Maintenant les provinces de Sardin et Korsim incluent les régions côtières des îles et une partie des terres sud de Sardinia. La nouvelle capitale est Nora alors que Karali est le nouveau port. L'intérieur des îles est maintenant la province de Barbagia et sa capitale Orruinas.



    Communautés sémitiques

    Grande cité





    Soldats de Qart-Hadast

    Mitnag'him Lybim (Tirailleurs libyens)



    Depuis l’Égypte jusqu'à la Mauritanie vivaient les tribus côtières du nord de l'Afrique connues par les Grecs sous le nom de Libyens, d'après leur terme pour désigner l'Afrique : Libye. Leurs braves guerriers combattaient en lançant des dards, javelots et lances, et bien que pauvrement équipés, ils portaient des épées, armes répandues chez les Libyens. Leurs boucliers étaient très variés, de formes et tailles, faits de peaux de vaches, chèvres, éléphants et autruches, de même que leur apparence. Par exemple on peut citer les Macéens, qui portaient une crête, et les Maxyès qui rasaient le côté gauche de leur tête. Ces hommes sont rapides et sûrs, mais ne peuvent tenir face à des opposants plus lourdement armés, ou contre la cavalerie. Dirigez-les avec sagesse, et vous gagnerez vos batailles !

    Historiquement, ces hommes étaient issus de nombreuses tribus : Adyrmachidès, Gilligames, Asbystès, Cabales, Aushisae, Ammonions, Nasamons, Psylles, Garamantes, Lotophages, Macéens, Machlyes, Atlantes, Atarantes, Auséens, Gyzantès, Maxyès, Zaveces et Massyles, pour n'en nommer que quelques-unes. La plupart des tribus libyennes furent remarquées par les auteurs antiques pour leur utilisation de tirailleurs légers. Selon Herodotus Ammonion, les tirailleurs étaient appelés « lanceurs de dards ». Les tirailleurs libyens sont présents dans la guerre opposant Carthage et Agathocle en 310 av. J.-C, ainsi que durant les Guerres puniques où ils combattirent à l'avant de l'armée, avec les tirailleurs des Baléares et les frondeurs.

    Lo'hamim Lybim (Infanterie libyenne)



    Entraînés aux tactiques grecques, ces Libyens sont issus de possessions de Qart-Hadast et des autres colonies. Alors que le quatrième siècle touchait à sa fin et que le troisième débutait, les Libyens étaient toujours équipés et entraînés comme des Hoplites traditionnels. Toutefois, un plus grand effort était apporté à leur entraînement et à leur équipement, faisant d'eux des unités de style tureophoroi hellenistique avec des boucliers thyreos, des lances et les javelots traditionnels des tribus libyennes. Plus tard, avec l'influence des contacts croissants avec les Celtes, les Romains et les Ibères, les Carthaginois équipèrent leurs milices libyennes avec des cottes de mailles, améliorant leur maintien. Alors que ces hommes forment une ligne d'infanterie décente et certainement moins chère que celles des citoyens cananéens, ils ne tiendront pas longtemps face à l'infanterie ou à la cavalerie lourde des autres nations.

    Historiquement, les Carthaginois ont compris très tôt qu'il était moins coûteux d'utiliser un grand nombre de levées libyennes, et même de les entraîner, plutôt que leurs propres concitoyens, ou même que ceux des autres colonies phéniciennes. Cette leçon fut bien apprise, surtout après la Bataille de Crimisos contre Timoléon en Sicile, ou approximativement dix mille citoyens-soldats furent détruits et mis en déroute, incluant les 2 500 soldats du Bataillon sacré. Après cette bataille, l'infanterie libyenne devint le gros des armées puniques dans les guerres avec Syracuse puis avec Rome. Ces hommes furent les meilleures troupes d'Hannibal et le centre fiable des soldats d'Hasdrubal en Ibérie. La politique d'utilisation des guerriers libyens échoua une seule fois, lorsqu'ils se rebellèrent en grand nombre dans la Guerre des Mercenaires après la Première Guerre punique. Ils repoussèrent les Carthaginois jusqu'à ce que la cité rappelle Hamilcar et Hannon, les généraux les ayant entraînés, permettant finalement aux armées carthaginoise de finir victorieuses.

    Dorkim Kan'anim (Hoplites liby-phéniciens)



    Ce sont des hommes jouissant d'une situation assez confortable, des marchands, artisans, maçons et les autres qui peuvent s'offrir une armure complète linothorax, un bouclier hoplon, une lance et une épée. Ils ne sont ni formés, ni équipés par l'état, mais plutôt des citoyens des colonies cananéennes qui, en temps de crise, ont l'équipement pour s'engager dans la bataille pour défendre leurs maisons et leurs terres. C'est la mode ancienne, et plus le temps passe, plus de sujets sont équipés au combat par l'état carthaginois, moins les habitants des colonies sont près à se battre.

    Historiquement, les Phéniciens ne se référaient pas à eux-mêmes par ce terme. Alors que les Grecs les appelaient Phéniciens et les Latins Puniques, ces derniers se nommaient selon leur cité d'origine : Tyr, Sidon, Byblos, etc. Même les citoyens des colonies se nommaient selon la colonie où ils vivaient, ou selon le nom de la cité qui fonda cette colonie. Le seul terme identifié que les Phéniciens ont pu utiliser pour se référer à eux-mêmes en tant que groupe ethnique est Cananéens, le nom du plus grand groupe ethnique en Israël et au Liban, duquel émergèrent les Phéniciens. C'est assez ironique car Cananéens est un nom composé, créé pour décrire les gens qui furent connus sous le nom de Cananéens, qui signifie « marchands ». Plus tard, les auteurs grecs et romains ne comptèrent plus les colonies que Carthage contrôlait en dehors de l'Afrique, et se référaient aux colonies africaines comme des colonies liby-phéniciennes, impliquant qu'elles étaient inférieures à Carthage car elles s'étaient mêlées aux Libyens natifs. Qu'ils se mêlèrent ou non avec les Libyens, les Carthaginois les considéraient inférieurs à eux-mêmes car ils n'étaient tout simplement pas de Carthage. Il n'existe aucune preuve que Carthage considérait ses colonies en Afrique d'une manière différentes que celles de Sardaigne, Sicile, Malte, des Baléares et d'Espagne, à par peut-être la cité d'Utica, mais c'est un cas particulier.

    Si les citoyens des colonies devaient organiser une force d'infanterie, ils le faisaient de la même manière, selon une phalange de hoplites. Même les citoyens de Carthage combattait de cette manière, dans cette force de milice, si nécessaire. Cela se produisit à la fin du quatrième siècle av. J.-C, avec l'invasion d'Agathocle, dans la Première Guerre punique avec l'invasion de Regulus, dans la Guerre des Mercenaires et dans la Seconde Guerre punique avec l'invasion de Scipion l'Africain. Cela ne changea qu'à l'époque de la Troisième Guerre punique, quand Carthage avait rendu la plupart de ses armes et armures à Rome avant que la guerre ne commence, et qu'elle fut forcée de rééquiper ses armées rapidement, avec des épées produites en masse, des boucliers thureos et des javelots. Les Hoplites phéniciens qui accompagnèrent les forces d'Hannibal en Italie auraient été équipés de cotte de mailles, chose considéré par les Romains comme une adaptation de leurs tactiques et de leur technologie.

    Parasim Kan'anim (Cavalerie liby-phénicienne)



    C'est hommes ont un niveau de vie supérieur à la moyenne, et ils peuvent se payer en cheval en plus de la panoplie complète du guerrier : épée, armure, lance et bouclier. Ils peuvent être des politiciens, des propriétaires terriens prospères, des marchands ou même appartenir à une tradition équestre dans leur cité natale. Ils ne sont ni formés, ni équipés par l'état, mais plutôt des citoyens des colonies cananéennes qui, en temps de crise, ont l'équipement pour s'engager dans la bataille pour défendre leurs maisons et leurs terres. C'est la mode ancienne, et plus le temps passe, plus de sujets sont équipés au combat par l'état carthaginois, moins les habitants des colonies sont près à se battre.

    Historiquement, les Phéniciens ne se référaient pas à eux-mêmes par ce terme. Alors que les Grecs les appelaient Phéniciens et les Latins Puniques, ces derniers se nommaient selon leur cité d'origine : Tyr, Sidon, Byblos, etc. Même les citoyens des colonies se nommaient selon la colonie où ils vivaient, ou selon le nom de la cité qui fonda cette colonie. Le seul terme identifié que les Phéniciens ont pu utiliser pour se référer à eux-mêmes en tant que groupe ethnique est Cananéens, le nom du plus grand groupe ethnique en Israël et au Liban, duquel émergèrent les Phéniciens. C'est assez ironique car Cananéens est un nom composé, créé pour décrire les gens qui furent connus sous le nom de Cananéens, qui signifie « marchands ». Plus tard, les auteurs grecs et romains ne comptèrent plus les colonies que Carthage contrôlait en dehors de l'Afrique, et se référaient aux colonies africaines comme des colonies liby-phéniciennes, impliquant qu'elles étaient inférieures à Carthage car elles s'étaient mêlées aux Libyens natifs. Qu'ils se mêlèrent ou non avec les Libyens, les Carthaginois les considéraient inférieurs à eux-mêmes car ils n'étaient tout simplement pas de Carthage. Il n'existe aucune preuve que Carthage considérait ses colonies en Afrique d'une manière différentes que celles de Sardaigne, Sicile, Malte, des Baléares et d'Espagne, à par peut-être la cité d'Utica, mais c'est un cas particulier.

    Si les citoyens des colonies devaient organiser une force de cavalerie, il l'aurait de la même manière, comme une unité de combat moyenne. Même les citoyens de Carthage combattaient de cette manière si nécessaire. Les citoyens-cavaliers se comportèrent admirablement durant l'invasion de l'Afrique par Regulus lors de la Première Guerre punique, ainsi que dans la Guerre des Mercenaires qui suivit. Les citoyens-cavaliers des autres colonies, appelés liby-phéniciens par les auteurs, rejoignirent Hasdrubal en Espagne durant la Seconde Guerre punique sur les ordres d'Hannibal. Il est probable qu'ils venaient des colonies africaines, Hannibal notant qu'ils furent amenés en Espagne pour créer des liens étroits entre les cités africaines et les cités ibères. La cavalerie déployée par le rebelle sarde Hampiscora dans la Seconde Guerre punique contre les Romains, pour tenter de faire revenir les Carthaginois en Sardaigne, aurait été de la cavalerie phénicienne, soit formée par les nobles puno-nuragiques de l'île, soit envoyée par Carthage elle-même pour soutenir les efforts d'Hampiscora.

    HaParasim HaB'hurim (Cavalerie noble carthaginoise)



    (Vieille version sans chevaux bardés)
    Spoiler:

    (Version actuelle avec les chevaux bardés)

    Membres des plus anciennes et des plus prestigieuses familles de Carthage, ces hommes sont mieux équipés et mieux entraînés que n'importe quel soldat des colonies. Ces cavaliers, armés de longues lances et de fines épées, peut charger les adversaires les plus coriaces. Leurs armures ouvragées en Italie, en Ibérie et en Afrique, en bronze ou en fer, les rendent presque invincibles. Leurs robustes montures ibériques, elle-mêmes protégées par des bardes et des poitrails, les porteront vers le malheur de leurs ennemis !

    Historiquement, les citoyens carthaginois qui étaient entraînés régulièrement et préparés à la guerre étaient peu nombreux. Ceux de ce groupe sont issus des plus riches familles, ce qui signifie qu'ils s'équipaient eux-mêmes. Ces cavaliers étaient déployés là où ils étaient le plus utiles, comme sur le flanc droit de l'armée, où les divisions de phalanges connues sous le nom de Bataille sacré étaient déployées. Cette cavalerie d'élite fut incorrectement étiquetée comme une version montée de ces troupes de phalangiste, et le terme impropre est resté au fil des siècles, forgeant la légende des guerriers du temple d'Asarté. Il existe une autre légende célèbre sur les hypothétiques Bataillons sacrés montés qui manquèrent à Hannibal à la Bataille de Zama. Cette histoire est extrêmement circonspecte, en particulier à cause de cette vision du Bataille sacré monté. Néanmoins, cette histoire tend à prouver l'attitude du parti anti-barcide dans le Conseil carthaginois. Ceci pour dire qu'ils ne soutinrent pas Hannibal, même leur propre vie étant menacée.

    Dorkim B'hurim (Bataillon sacré)



    Membres des plus anciennes et des plus prestigieuses familles de Carthage, ces hommes sont mieux équipés et mieux entraînés que n'importe quel soldat des colonies. Combattant comme leurs ancêtres selon une phalange traditionnelle, ces hommes, tous de riches nobles, sont équipés des pièces les plus chères et les plus voyantes disponibles. Ils formaient le flanc droit de l'armée en temps de crise, mais les guerres des cent dernières années ont montré à quel point les citoyens carthaginois étaient précieux. Toutefois, si c'est votre volonté, ces hommes peuvent être engagés dans une bataille pour le bien de Carthage.

    Historiquement, les Carthaginois faisaient preuve de prudence avant de lancer leurs troupes citoyennes dans la bataille, après les pertes qu'ils subient contre Timoléon et Agathocle. Lorsque c'était le cas, le flanc droit de la phalange était formé par les riches nobles, désignés par les Grecs sous le nom de « Bataillon sacré ». Plus tard, ce terme fut attribué à une dédication à Baal, le dieu père du panthéon phénicien/cananéen. Le début du troisième siècle av. J.-C fut la fin d'une ère pour ces guerriers nobles. Bien que les citoyens de Carthage étaient encouragés à devenir soldats, selon Aristote, en portant des brassards pour représenter le nombre de campagnes dans lequelles ils ont combattu, les pertes en Sicile en 396 et en 341, et celles contre Agathocle et le coup de Bomilcar de 311 à 307, conduisirent à la réticence croissante de Carthage à risquer ses citoyens dans une guerre. Toutefois, le Bataillon sacré est toujours actif en 307 av. J.-C, et il n'est pas trop tard pour faire revivre les traditions militaires de Carthage.

    Qala'im Balearim (Frondeurs des Baléares)



    Entraînés depuis le plus jeune âge à l'utilisation des différents types de frondes et de projectiles, ils ont atteint une maîtrise rare de l'embuscade à distance. Rapides, grâce à leur équipement léger, et bien plus précis et puissants que les autres frondeurs, ils sont des mercenaires idéals pour n'importe quelle armée qui pourrait s'offrir leurs services. Au contraire de la plupart des tirailleurs légers, ils peuvent utiliser leur expérience pour abattre des ennemis désorganisés en combat au corps à corps. Comme toute unité d'infanterie légère, ils sont vulnérables à la cavalerie.

    Historiquement, les Frondeurs des Baléares devinrent renommés dans toute la Méditerranée grâce à leurs grandes compétences au combat. Ces talents poussèrent les Carthaginois et les Romains à les engager à chaque fois que c'était possible. Un bon exemple de leurs compétences qui leur valut une telle célébrité est la chronique de Diodore de Sicile sur la Bataille d'Himère en 311 av. J.-C : « Mais quand Hamilcar vit ses hommes sur le point d'être submergés et que les Grecs étaient toujours plus nombreux à attaquer le camp, il appela ses frondeurs, qui venaient des Îles Baléares et qui étaient au moins un millier. En lançant une pluie de grosses pierres, ils blessèrent et tuèrent un grand nombre des attaquants, et endommagèrent les armures de la plupart d'entre eux. Ces hommes, qui étaient entraînés à lancer des pierres avec des frondes, contribuèrent beaucoup à la victoire, car ils pratiquaient leur art de façon quotidienne depuis l'enfance. Ainsi ils chassèrent les Grecs du camp et les vainquirent. Leur équipement est composé de trois frondes, dont une qu'ils conservent autour de la tête, une autre autour du ventre et la dernière dans les mains. Au combat, ils lancent des pierres beaucoup plus grosses que celles des autres frondeurs, avec une telle force qu'on aurait dit qu'elles avaient été tirées depuis une catapulte. En conséquence, lors des sièges, ils abattaient les défenseurs sur les remparts, et dans les batailles rangées ils écrasaient boucliers et casques, et n'importe quelle armure. Ils étaient si précis que la plupart du temps ils ne rataient jamais leur cible. La raison de cela est leur pratique constance depuis l'enfance, leurs mères les obligeant à utiliser leurs frondes continuellement. Devant eux se trouvaient un morceau de pain attaché à un poteau, et ils avaient interdiction de le manger avant de le toucher avec une pierre, après quoi ils le prenaient avec la permission de leur mère, et le dévoraient ! ».



    Arbre généalogique



    L'arbre généalogique punique fut difficile à établir car Carthage mixait les héritages familiaux (comme dans les états dynastiques) avec les prouesses individuelles et ceux qui gravissaient les échelons, comme pour les Romains. Ainsi, les membres de la famille de Carthage sont un mélange de lignées familiales et d'invidus qu'il fallait relier aux autres membres. Le fait que certains noms reviennent de façon répétitive cause aussi pas mal de confusion. Polybe fut d'une grande aide pour déchiffrer certains d'entre eux, mais pas tous. De plus, les Carthaginois n'enregistraient pas les noms des femmes importantes, et ainsi les noms des femmes de l'arbre généalogique ont dû être choisis aléatoirement, basé sur la seul connaissance qu'un homme était marié et avait des enfants. Nous espérons que les biographies qui suivent, qui apparaîtront dans le jeu, suffiront pour identifier ces personnages, pourquoi ils furent choisis, ce qu'ils accomplirent et comment ils sont liés les uns aux autres.


    Biographies des Carthaginois
    Spoiler:
    Membres de la famille décédés :
    Adherbal (86), Hanno (65) et Himilco (70) - les trois généraux qui dirigèrent l'assaut final contre Agothocle, qui le chassa d'Afrique et le renvoya en Sicile à la fin du quatrième siècle av. J.-C. Ces généraux ont aussi été importants lors des batailles contre Pyrrhus en Sicile. Bien que jeunes pour commander face à Agathocle, c'était il y a 50 ans, et ces généraux ne servent aujourd'hui que de liens pour créer un arbre de famille stable.

    Eshmunkhilletz (59) : connu grâce à une inscription de Carthage, Eshmunkhilletz fut le père d'Adonibaal, le Suffète de Carthage quelque part durant le troisième siècle av. J.-C. Eshmunkhilletz sert de membre décédé pour aider à l'établissement de l'arbre.

    Hannibal (60) : Hannibal était le père d'Hanno, un négociateur pour Carthage entre Agrigentum et Syracuse. Hannibal n'est connu que par sa référence en tant que père d'Hanno.

    Gisco (54) : le père d'Hannibal Gisco, un commandant de Carthage durant la Première Guerre punique, il n'est connu que par sa référence en tant que père d'Hannibal.

    Membres de la famille vivants :
    Hannon l'Ancien (32) : Hannon l'Ancien était un commandant punique de la Première Guerre punique. Il apporta des renforts à Agrigentum au début de la guerre et, bien qu'il fut vaincu, commandant l'aile gauche des Carthaginois à la Bataille du Cap Ecnome, une des plus grandes batailles navales de l'Antiquité.

    Hannon le Grand (10) : en 264 av. J.-C, la Première Guerre punique débute. Rome repoussa les Carthaginois dans deux cités, à l'extrême ouest de la Sicile : Drepana et Lilibaeum. Toutefois, les Carthaginois contrôlaient la mer, et la guerre devint une impasse. Hannon fut couronné de succès lors de ses campagnes en Afrique, apportant les richesses dans les coffres de la cité. Il gagna alors son appellation « le Grand ». Cependant, Hamilcar Barca continua la guerre de guérilla en Sicile, avec quelques succès. En 241 av. J.-C, la nouvelle flotte romaine vainquit les derniers navires carthaginois.
    Les mercenaires carthaginois retournèrent dans leurs terres, attendant la paie promise par Hamilcar. Lorsqu'ils ne furent pas payés, ils se révoltèrent et capturèrent les plus importantes cités d'Afrique. Hannon, plus tard rejoint par Barca, combattit les mercenaires dans une guerre brutale qui se termina en 238 av. J.-C.
    Carthage n'était pas assez grande pour Hannon et Hamilcar, mais sa fortune fut lentement restaurée, et il y eut assez d'argent pour poursuivre les deux politiques en même temps. L'expansion de Carthage se fit dans deux directions, en Afrique avec Hannon et en Ibérie avec Hamilcar. En 219 av. J.-C, Hannibal Barca, le fils d'Hamilcar, provoquait une reprise de la guerre avec Rome. Hannon ne crut jamais en une expansion militaire en dehors d'Afrique, et se prononça contre la Seconde Guerre punique, mais le parti des Barcides gagna les négociations et la guerre éclata. Après la chute d'Hannibal, ce fut à Hannon le Grand de négocier la paix.

    Hamalcar (28) : Hamalcar était un général carthaginois de la Première Guerre punique. Suivant la défaite de Hannon l'Ancien à Agrigentum, Hamalcar prit le commandement en Sicile. Après une longue campagne, incluant des dizaines de sièges avec des succès variables, Hannibal commandant le centre de l'armée à la Bataille du Cap Ecnome, à ce jour la plus grande bataille navale jamais vue. Hamalcar était le père de deux autres commandants carthaginois de cette guerre : Hannon et Hannibal.

    Hannon (12) : le fils d'Hamalcar, commandant en Sicile durant la Première Guerre punique, Hannon fit son apparition plus tard au cours de la guerre. Il conduisit les négociations avec Regulus, qui exigea plus que le peuple de Carthage pouvait accepter. Hannon refusa la guerre éclata. Regulus fut vaincu et vraisemblablement tué par les Carthaginois, et les Romains ne lancèrent pas de raid sur l'Afrique avant la Seconde Guerre punique.

    Hannibal (10) : le fils d'Hamalcar, commandant en Sicile durant la Première Guerre punique, et frère de Hannon qui négocia avec Regulus, Hannibal est un membre beaucoup moins reconnu de sa famille. Bien que général de Carthage et Triérarche, mentionné comme l'ami le plus proche de l'amiral Adherbal, Hannibal n'est pas plus connu que ça.

    Adonibaal (43) : une inscription consacrant l’achèvement d'une nouvelle route jusqu'à Carthage, quelque part durant le troisième siècle av. J.-C, mentionne les Suffètes de l'année : Adonibaal et Shafat. En particulier, Adonibaal était le Suffète magistrat, signifiant qu'il donna son nom à l'année en cours, comme l'Archonte éponyme d'Athènes. Il était le fils d'Eshmunkhilletz et le petit-fils de Bodinelqart.

    Shafat (40) : une inscription consacrant l’achèvement d'une nouvelle route jusqu'à Carthage, quelque part durant le troisième siècle av. J.-C, mentionne les Suffètes de l'année : Adonibaal et Shafat.

    Hanno (24) : la Première Guerre punique démarra à la cité de Messana qui, sous la menace de Hiéron de Syracuse, fit appel Carthage et Rome pour la protéger. Carthage réagit en premier et plaça une garnison à Messanon, sous commandement sicilien. Quand les Romains arrivèrent au détroit, il déclara « sans notre permission, les Romains ne peuvent même pas se laver les mains dans la mer », la flotte carthaginoise étant beaucoup plus moderne et puissante que la flotte romaine. Il existe plusieurs versions de la manière dont ils le traversèrent. Certains disent qu'ils se faufilèrent durant la nuit, d'autres qu'ils vainquirent la flotte punique et passèrent en force. Dans tous les cas, les Romains furent accueillis à bras ouverts par le parti pro-romain de Messine, qui leur remit aussi le commandant punique. Alors que les détails diffèrent sur sa mort, tous sont d'accord pour dire qu'il mourut des mains des Mamertins qu'il était venu protéger. Son nom aurait été Hannon.

    Bostar (18) : Bien qu'il puisse être le Bostar qui servit sous Hamalcar en Sicile, Bostar et avant tout connu pour être le gouverneur de Sardaigne durant la Guerre des Mercenaires, aussi connue sous le nom de la « Guerre inexpiable ». Il fut capturé et assassiné par la garnison mercenaire de l'île, avant qu'elle l'offrit aux Romains.

    Himilco (16) : Himilco était le commandant de Lilibeo durant le long siège que cette cité connu durant la deuxième moitiré de la Première Guerre punique. Il supervisa la défense de la fille et déjoua la rébellion de mercenaires après qu'il eut été averti par Alexon l'Achéen. Il était un gouverneur et un commandant respecté qui survécut vraisemblablement à la Première Guerre punique, bien que plus aucune mention de lui ne soit faite par la suite.

    Hannon (29) : fils d'Hannibal et père d'Hasdrubal, Hannon négocia les alliances avec Agrigentum et Syracuse à l'éclatement de la Première Guerre punique. Lorsque les deux alliances furent brisées, il semble que Hannon fut forcé de prendre sa retraite. Il a peut-être reprit son commandement en Sardaigne en 258 av. J.-C, bien que le Hannon qui fit face aux raids romains n'est pas clairement identifié.

    Hasdrubal (11) : fils de Hannon et petit-fils d'Hannibal, Hasdrubal fut commandant en Sicile entre 255 et 251 av. J.-C, puis devint général. Ce commandement s'avéra un désastre pour lui, subissant de multiples défaites. Il est possible qu'il fut exécuté pour son échec, bien que son destin ne soit pas clairement établi.

    Hannibal Gisco (17) : fils de Gisco et père d'un autre Hannibal, on se réfère souvent à lui sous le simple nom de Gisco. Il commandant une garnison à Agrigentum en 261 av. J.-C. Suivant l'échec lors de la tentative de briser les lignes romaines par les renforts de Hannon l'Ancien, Hannibal se faufila hors de la ville avec ses hommes une nuit, laissant les habitants d'Agrigentum à la merci des épées et des chaînes romaines. Plus tard, il embarqua dans un plan audacieux pour attaquer les côtes italiennes et interrompre l'approvisionnement romain en perturbant leurs terres natales. Il fut le seul général à tenter une telle action avant nul autre que Hamilcar Barca. Au détroit de Messine, il captura le consul Gnaeus Cornelius Scipio Asina en envoyant Boodes à la tête d'une petite force. Les efforts d'Hannibal furent interrompus et il s'engagea dans la Bataille navale de Mylae et fut le premier à faire face aux nouvelles corvus romaines. Pris au dépourvu par ce nouveau dispositif, Gisco fut vaincu. Forcé de débarquer en Sardaigne, entouré par les Romains avec aucune possibilité de s'échapper, il fut exécuté par ses propres hommes.

    Hannibal (1) : fils d'Hannibal Gisco et petit-fils de Gisco, Hannibal poursuivit la tradition familiale en servant comme général dans l'armée carthaginoise.

    Hannibal (30) : commandant de l'escadron carthaginois à Lipari au début de la Première Guerre punique, Hannibal convainquit les Mamertins de Messine d'accepter une garnison punique, et les forces de Syracuse de se retirer. Il est proposé comme père potentiel de Hamalcar Barca, père du célèbre Hannibal Barca. La raison en est la théorie selon laquelle les fils devaient être nommés d'après le père de leur père. Bien que ceci semble être le cas moins souvent que la théorie l'indique, il est vrai qu'Hamalcar Barca prit son commandement dans les Îles Lipari lorsqu'il entra en guerre, l'endroit où commanda également Hannibal Barca. En raison de ceci et des âges et détails connus, Hannibal de Lipari est la meilleure option parmi les Hannibal disponibles.

    Hamilcar Barca (3) : en 247, durant la Première Guerre punique, il prit le commandement des forces carthaginoise en Sicile à la place de Carthago, après qu'elle eut presque complètement tombée aux mains des Romains. Il débarqua au nord-ouest, près de la Palerme actuelle, avec une petite force mercenaire (incluant des Gaulois), s'empara du mont Heirktê (Monte Pellegrino actuel), et le conserva durant trois ans contre toute attente. Il étendit sa position et lança d'audacieux raids aussi loins que la côte sud italienne. Six ans après son arrivée, il était invaincu mais ses victoires étaient obsolètes après la victoire navale romaine de Catulus sur Hannon le Grand en 241 av. J.-C. Hamilcar quitta la Sicile par ses propres moyens, refusant de se rendre aux Romains. Il passa le commandent à Giscon, dégoûte par Hannon et la situation politique.
    Ses vétérans rentrés à Carthage se virent refuser la paie par le sénat, et ainsi démarra la sanglante Guerre des Mercenaires. Hannon ne réussit pas à y mettre fin, après quoi Hamilcar prit le commandement. Il traita tout d'abord ses prisonniers avec indulgence, espérant rallier les insurgés, mais après que les chefs rebelles exécutèrent Giscon et leurs prisonniers, il exerça des représailles sur ses captifs. Hamilcar met finalement fin à la rébellion en 237 av. J.-C, massacrant des milliers de rebelles au passage. Durant ce temps, Rome annexa la Sardaigne.
    Après la guerre, les événements restent flous. Il est vraisemblable qu'Hamilcar fut impliqué dans des luttes politiques avec l'aristocratie, après quoi il envahit l'Hispanie, pensant que le peuple accepterait ses actions plus tard. Ces conquêtes remplacerait les pertes de Sardaigne et de Sicile, et donnerait une base de départ pour une future invasion de Rome. Son jeune fils Hannibal l'accompagna, et Hamilcar mourut bravement au combat en 229 av. J-C, combattant les Vettons. Il semble avoir eut un esprit généreux, mais comme les autres grands hommes, il ne voulait pas voir sa liberté entravée par des hommes moindres.

    Bomilcar (17) : Bomilcar fut élu Suffète en 260 av. J.-C. Autrement, il est connu pour être le père de Hannon, un commandement de cavalerie d'Hannibal Barca dans la Seconde Guerre punique. Bomilcar fut marié à l'une des trois sœurs plus âges d'Hannibal.

    Giscon (16) : Connu uniquement grâce à sa progéniture, Giscon était le père d'Hasdrubal, le commandant des forces carthaginoises en Ibérie durant la Seconde Guerre punique. Hasdrubal Gisco fut vaincu par Scipio, mettant fin aux intérêts de Carthage en Espagne.


    Agents, amiraux et suite :
    Boodes (27) - Diplomate : Boodes était membre du Conseil Intérieur du Sénat de Carthage durant la Première Guerre punique. Il commanda un détachement sous Hannibal Gisco dans une bataille navale contre Rome, où il captura Gnaeus Cornelius Scipio, une défaite qui lui valut son cognomen « Asina », ou « Âne sauvage ».

    Hannibal Rhodos (16) - Espion : Durant le siège de Lilibeo lors de la Première Guerre punique, les Romains établirent un blocus pour empêcher la ville de recevoir des renforts ou des nouvelles par la mer. Ce fut avant qu'un audacieux Carthaginois, nommé Hannibal et surnommé « Rhodos » pour ses compétences navales, ne força ce blocus pour délivrer ravitaillement et nouvelles à la cité. Durant des semaines Hannibal força le passage, arrêtant souvent son navire rapide pour laisser les Romains le rattraper avant de filer à nouveau. Il transmit les nouvelles et du ravitaillement avec succès et contribua au moral des défenseurs. Comme toutes les bonnes choses, les percées d'Hannibal eurent une fin lorsque les Romains construisirent un banc de sable artificiel, provoquant l'échouement du navire d'Hannibal puis son abordage et son pillage par les Romains.

    Mago (45) - Amiral : Mago était l'amiral qui commanda la flotte carthaginoise contre Pyrrhus d’Épire, le vainquit et captura son navire-étendard, une septirème appelée Hepteres. Mago partit avec sa flotte en 274/273 pour une mission diplomatique à Rome. Quand la flotte carthaginois apparu au large de Taras en 272 av. J.-C pour voir si les Romains appelaient à l'aide, cette flotte était vraisemblablement dirigée par Mago. Il déjoua les manoeuvres de Pulcher et coula presque tous ses navires. C'était sept ans avant qu'ils reconstruisirent leur flotte. Pulcher s'échappa mais fut exilé pour sacrilège (avant la bataille, il jeta les poulets qui lui était défavorables à la mer). Adherbal mourut en 230 av. J.-C.

    Carthalo (18) - Amiral : Carthalo fut un amiral qui servit sous Adherbal à Drepana. Il accomplit deux actions victorieuses contre les Romains, ce qui lui valut sa place dans l'Histoire. Tout d'abord il prit en embuscade une flotte romaine par mauvais temps sur la côte sud de Sicile, coulant la plupart des navires. Ensuite il reprit brièvement Agrigentum des mains des Romains.

    Giscon - Suite : Bien que Gesco était un commandant à Lilibeo à la fin de la Première Guerre punique, il est plus connu pour son destin tragique lors de la Guerre des Merceniares. Il était chargé de la paie des mercenaires et des autres soldats rentrés de Sicile. Bien qu'il conseilla qu'ils devaient être ramenés en Afrique par petits groupes, le gouvernement l'ignora et ils rentrèrent tous d'un seul coup. Les mercenaires s'ennuyaient dans l'attente de leur solde, et leur impatience fut attisée par un libyen nommé Mathos. Lorsque les mercenaires se plaignirent à Giscon, il répondit dans un moment de frustration que s'ils voulaient être payés, ils n'avaient qu'à demander à leur chef Mathos. Les mercenaires se mirent en colère et firent prisonnier Giscon, lançant une véritable révolte. Giscon fut plus tard tué pour montrer jusqu'où les mercenaires étaient près à aller. Il fut la première victime de la Guerre inexpiable.

    Alexon l'Achéen - Suite : Durant le long siège de Lilibeo, Alexon fut un des commandants mercenaires de la garnison carthaginoise. Lorsqu'il apprit le projet de certains mercenaires de se rendre aux Romains, il en informa le gouverneur de la cité, Himilco, qui supprima les meneurs. Alexon accomplit apparemment le même devoir pour Syracuse avant la Première Guerre punique, lorsque certains mercenaires voulurent se rebeller.

    Bodmelqart - Suite : Bodmelqart, frère de Yehawwielon, fils de Baalhanno, fils de Bodmelqart, était l'ingénieur en chef des routes de Carthage au troisième siècle av. J.-C.

    Yehawwielon - Suite : Yehawwielon, frère de Bodmelqart, fils de Baalhanno, fils de Bodmelqart, était tailleur de pierre à Carthage au troisième siècle av. J.-C.

    Philinos d'Agrigente - Suite : Philinos d'Agrigente vivait durant la Première Guerre punique et relata l'histoire du point de vue pro-carthaginois. Ses écrits furent utilisés comme source par Polybe dans sa description de cette guerre, bien qu'il l'accusa d'être partial. Phillinos soutint que l'intervention romaine au début de la Première Guerre punique viola le traité entre Rome et Carthage, qui reconnaissant la souveraineté romaine sur la péninsule italienne, et celle de Carthage sur la Sicile.






    Bâtiments d'Autorité Gouvernementale


    Autorité : Contrôle militaire
    La province, maintenant occupée par les forces militaires de Qart-Hadast et de ses allées, doit être placée sous le contrôle militaire : dirigée directement par un général et son entourage. Ce contrôle doit être uniquement temporaire, mais il permet de s'assurer que la province ne se révoltera pas si peu de temps après sa conquête. Sous la direction d'un puissant conquérant, le peuple de cette province, maintenant soumis par les armées de Qart-Hadast et libéré du joug de ses anciens oppresseurs, ne se risquera pas à d'autres violences et effusions de sang en contestant la nouvelle autorité en place. Soyez toutefois vigilant, car un général déloyal contrôlant une vaste région pourrait être tenté de se proclamer roi et trahir ses chefs. Assurez-vous du contrôle de cette province en la confiant à un général digne de confiance, loyal à la cité et aux idéaux de Qart-Hadast, et non pas à sa propre ambition.

    Histoire :
    Comme la plupart des nations antiques, le premier acte des Carthaginois après avoir conquis un nouveau territoire était d'installer une garnison dirigée par un commandant qui aurait la charge temporaire de gouverner le nouveau territoire, avant qu'un meilleur système administratif puisse être établi. Les meilleurs exemples en sont les cités conquises par les Carthaginois durant la Seconde Guerre punique. Chaque fois qu'Hannibal prit une cité par la force, il laissait derrière lui une solide garnison avant d'avancer, incapable de prendre le temps d'organiser un système de gouvernement plus durable en raison de sa constante guerre d'usure avec les Romains.

    Stratégie :
    Ce niveau de bâtiment est le précurseur et représente l'occupation préliminaire d'une province. Il est préférable pour vous d'améliorer ce bâtiment en une forme de gouvernement plus permanente, car cela affecte l'efficacité du bâtiment d'autorité politique. Un général doit stationner ici durant la période d'occupation militaire, et il sera de facto le dirigeant de cette province. Faites attention à ne pas laisser des généraux avec une loyauté basse dans une telle position de puissance, car ils pourront saisir l'opportunité de devenir des dirigeants autonomes plutôt que des sujets de votre nation.

    Le contrôle militaire est établi, le général stationné ici est le dirigeant de facto de cette province, et vous devrez faire attention que son nouveau pouvoir ne lui monte pas à la tête.


    Autorité : Royaume allié
    Un peuple, dirigé par la peur ou par un despote, montrera une grande faveur envers ceux qui seront près à combattre en son nom. Une fois conquis, un peuple souhaitant établir des relations étroites avec Qart-Hadast sera récompensé par une certaine autonomie, avec un gouvernement plus adapté à ses traditions et à sa société. La politique de la cité de Qart-Hadast n'est pas d'imposer sa volonté pour façonner le gouvernement de ces nouveaux alliés, mais d'encourager la classe politique locale à diriger la province, avec peu ou pas d'interférence de la part du gouvernement de Qart-Hadast.
    Ces royaumes alliés, bien que pas directement sous le contrôle de Qart-Hadast, doivent beaucoup à la cité et les relations diplomatiques tombent en sa faveur. Une telle politique d'autonomie sur une province nouvellement conquise apporte à Qart-Hadast de nombreux bénéfices, sous la forme de ressources qu'elle peut utiliser pour étendre son influence sans mettre à mal ses propres finances. Étendre les marchés à ces nouvelles régions est simple, et le commerce fera un bond sous l'influence de ces nouvelles relations. De plus, l'assistance militaire aux armées de Qart-Hadast de ces nouveaux partenaires peut élargir leurs forces tactiques et diminuer leurs faiblesses.
    Toutefois, méfiez-vous de l'homme qui dirigera ce royaume allié de Qart-Hadast. Un homme dans une telle position, particulièrement s'il est entouré d'autres hommes puissants et ambitieux, pourrait oublier sa loyauté et chercher à s'affranchir de ceux qui lui ont fait miséricorde.

    Histoire :
    Nombre des nations et des territoires conquis par Carthage ne le furent pas par la force, mais plutôt en échange contre sa protection contre de nombreux ennemis. La plupart des ces états alliés étaient phéniciens à cause des privilèges spéciaux offerts ces colonies par Carthage. Toutefois, d'autres peuples ayant offerts leur terres et leurs services à Carthage furent prises même manière. Le meilleur exemple est les Îles Baléares et Messine. Dans le cas de cette dernière, la population craignait que la demande de l'aide punique la placerait sous le contrôle direct du gouvernement carthaginois, et qu'elle perde son autorité et son autonomie. Pour cette raison, de nombreux Mamertins chassèrent la garnison punique et permirent à Rome de rentrer dans la cité. Ironiquement, cette action entraîna leur absorption complète dans la République romaine.
    D'autres exemples de nations alliées incluent les nombreuses cités et tribus qui vinrent à Hannibal durant la Seconde Guerre punique. À la différence des villes et cités conquises par le célèbre général, ces peuples étaient des alliés libres de Carthage.

    Stratégie :
    Ce bâtiment représente les infrastructures politiques que votre faction maintient dans la région, qui déterminent votre influence et vos relations avec cette région. Ce bâtiment, donc, fonctionne avec le Bâtiment d'Autorité Provinciale pour représenter le niveau de contrôle qu'a votre faction sur la province. Dans la zone d'influence, votre faction a la possibilité de contrôler la forme et la structure du gouvernement qu'adoptera la population. Ce bâtiment représente les relations diplomatiques entre cette province et votre faction, et sa place au sein de votre empire.
    Le niveau de bâtiment représente le développement d'une alliance entre les élites de la province et votre propre faction. Cette alliance maintient les structures sociales et politiques pré-existantes, et ne définit pas la nature de la hiérarchie interne du gouvernement., qui se conformera largement aux formes traditionnelles de la région. Cette alliance, en revanche, définit vos relations avec cet état conquis semi-autonome ; ce n'est pas un arrangement d'égal à égal, mais plus une relation forcée sur une puissance vaincue. Ainsi, même si le traité est rédigé en votre faveur, vous devrez faire attention que ces royaumes alliés ne deviennent pas trop puissants ou ne soit pas dirigés par un homme manquant de loyauté et de sens commun.

    Un royaume allié a été établi ; un terrain d'entente a été trouvé entre les élites dominantes de cette province et votre faction. Faites attention à ce que cette région ne deviennent pas trop puissante ou ne soit pas contrôlé par un général ayant plus de courage que de bon sens.


    Autorité : Administration militaire
    Un peuple conquis ne réalise pas parfois qu'il a été conquis. Dans ces circonstances, une prise ferme sur la province peut être accomplie grâce à une administration militaire permanente sur la province. C'est une solution à plus long terme que le Contrôle militaire : une structure administrative capable de gérer les affaires de la province, et dirigée par un général perspicace et loyal, permettra de sécuriser la province au sein des possessions de Qart-Hadast. Pour soutenir cette administration, une série de garnisons et de forts ont été établis dans les régions sous le contrôle de Qart-Hadast et occupée par des mercenaires. Ces forts servent de structures défensives et de démonstrations d'autorité de l'armée de Qart-Hadast sur la province.
    Cette administration militaire, bien qu'à long terme, ne cherche pas à intégrer pleinement la province dans l'Empire Qarthadstim : elle ne forcera pas les locaux à soutenir leur nouveaux dirigeants, ni à accepter des noms dynastiques pour les gens ou les communautés. À cause des grosses garnisons de mercenaires il y a quelques pénalités économiques, mais en cas de besoin, si la guerre approche, ces garnisons peuvent rapidement s'assembler en une force de combat.

    Histoire :
    Dans certains cas, une occupation militaire temporaire peut être rallongée pour un certain nombre de raisons. La principale étant l'agitation de la population et les dangers engendrés par la présence d'ennemis à la frontière du nouveau territoire. Un tel cas était courant dans la conquête des territoires africains, où les peuples au-delà de la côte étaient semi-nomades, leur mode de vie très différent de celui des Carthaginois. Il y avait donc un danger constant à cause de ces ennemis potentiels, attendant le bon moment pour frapper. La combinaison de ces facteurs résulte en une présence militaire continue, avec de petites forteresses et des garnisons renforcées.

    Stratégie :
    Ce bâtiment représente les infrastructures politiques que votre faction maintient dans la région, qui détermine votre influence et vos relations avec cette région. Ce bâtiment, donc, fonctionne avec le Bâtiment d'Autorité Provinciale pour représenter le niveau de contrôle qu'a votre faction sur la province. Dans la zone d'influence, votre faction a la possibilité de contrôler la forme et la structure du gouvernement qu'adoptera la population. Ce bâtiment représente les relations diplomatiques entre cette province et votre faction, et sa place au sein de votre empire.
    Le niveau de ce bâtiment représente un solution à plus long terme pour cette province. À utiliser de préférence dans les provinces où le succès est la clé, mais pas la survie. Ce bâtiment peut être construit dans toutes les régions où une solution à long terme doit être rapidement appliquée. À cause des garnisons renforcées de mercenaires, il y a quelques pénalités économiques qui abaisseront les taxes qui pourront être levées ici. Toutefois, avec l'entretien d'un réseau de forts, il y a ici assez d'hommes pour aider en cas d'attaque sur la communauté ou la région.

    Une administration militaire a été établie : les forts et la communautés ont reçu des garnisons supplémentaires, sous le contrôle de Qart-Hadast.


    Autorité : Administration native
    Quand une province nécessite un contrôle plus direct qu'une alliance, elle a également besoin de temps pour s'ajuster aux niveaux dirigeants phéniciens de Qart-Hadast. Il peut être bien de laisser l'administration générale aux élites locales, qui peuvent être supervisées par des Phéniciens et des Libo-phéniciens, tout en maintenant un certain niveau d'autonomie. En récompensant la noblesse locale qui tente d'aider l'empire et pénalisant ceux qui ne le soutiennent pas autant, le contrôle peut être maintenu sur toute la province en s'appuyant sur les classes dirigeantes traditionnelles.
    Cette autorité accrue peut influencer les terres qui peuvent être colonisées, et se prouvera importante pour l'expansion et le développement des infrastructures industrielles dans cette province.
    Une administration native, bien qu'à long terme, n'est pas une politique qui vise à intégrer pleinement la province dans l'empire de Qart-Hadast. Pour ce faire, elle aura besoin des riches colonies de la côte et de l'établissement de grandes villes, capables d'héberger un grand nombre de colons libo-phéniciens. Ces développements permettront à la province de prospérer comme une colonie commerciale, envoyant son argent dans les caisses de la cité-mère. Dans les régions où les colonies commerciales ne sont pas souhaitées, il vaut mieux laisser le contrôle aux mains des militaires ou à l'élite indigène, comme un royaume allié ou en tant que gouvernants autonomes supervisés par des agents phéniciens.

    Histoire : en Ibérie et en Afrique, il était répandu que les Carthaginois montaient les différents souverains les uns contre les autres, soutenant les plus forts et les plus loyaux à Carthage. C'était particulièrement le cas en Ibérie, où un système de mariages et de soutiens à certains nobles permit l'organisation rapide d'un système d'administration sur les peuple conquis autrefois hostiles. Ce système était similaire à une version militarisée des royaumes alliés. Il peut toutefois être contré par un ennemi intelligent. Scipion l'Africain était un expert pour détourner ces situations en soutenant différents seigneurs, traitant les locaux avec respect et honneur, et offrant si possible de meilleurs conditions de vie aux peuples soumis par Carthage.

    Stratégie :
    Ce bâtiment représente les infrastructures politiques que votre faction maintient dans la région, qui détermine votre influence et vos relations avec cette région. Ce bâtiment, donc, fonctionne avec le Bâtiment d'Autorité Provinciale pour représenter le niveau de contrôle qu'a votre faction sur la province. Dans la zone d'influence, votre faction a la possibilité de contrôler la forme et la structure du gouvernement qu'adoptera la population. Ce bâtiment représente les relations diplomatiques entre cette province et votre faction, et sa place au sein de votre empire.
    Ce niveau de bâtiment représente une politique permettant aux dirigeants locaux de conserver un semblant de pouvoir sans leur laisser complètement le contrôle de la province. Il existe une certaine acceptation de l'administration carthaginoise, et de petites colonies peuvent être acceptées dans certaines régions côtières. Elle sont souhaitables dans des provinces récemment conquises qui se trouvent dans des régions contestées ou stratégiquement importantes pour l'empire carthaginois. À cause du manque d'intégration dans cet empire, un recrutement réaliste est mis en place, basé sur des troupes locales. Les petites colonies commerciales peuvent offrir certaines unités d'infanterie lourde ou de cavalerie légère, mais elles seront en petit nombre à moins que vous ne cherchiez à augmenter le nombre de colons-marchands.
    Une administration native autonome a été établie : les traditions dirigeantes locales demeurent largement les mêmes, bien que certaines pratiques carthaginoises aient été acceptées. L'administration de la province reste largement aux mais des élites locales, bien que certains agents phéniciens de Qart-Hadast supervisent le tout.


    Autorité : Administration coloniale
    Le principal atout de Qart-Hadast est son réseau de colonies sur tout le pourtour méditerranéen. Ces colonies marchandes sont les pierres angulaires du grand empire commercial de Qart-Hadast. Leur contrôle par la cité-mère est de la plus grande importance, car le contrôle du commerce est le contrôle des grandes fortunes. De plus, tout épée peut être retournée par une pièce d'or, comme dit le proverbe. Ainsi, pour Qart-Hadast et ses alliés, le contrôle d'une colonie est le contrôle d'une province. En centralisant le gouvernement d'une province sur une communauté de la côte, terre de puissants colons-marchands, Carthage rend difficile le gouvernement de la province entière, mais de telles considérations ne sont pas importante pour elle. La richesse qui circule dans ces communautés peut être utilisée pour obtenir l'autorité en corrompant les dirigeants locaux, bien qu'un contrôle total serait trop coûteux pour être envisagé.
    Dans ces colonies alliées, le contrôle de la province a été remis aux colons-marchands eux-mêmes, avec très peu d'interférences de la part de Carthage elle-même. Aussi longtemps que le commerce afflue dans les ports de ces colonies et que l'aide militaire est fournie en cas de besoin, il n'est guère besoin d'intervenir agressivement dans la gouvernance de ces provinces. En général, ce contrôle est similaire à celui qui existe à Carthage, les colonies étant bien souvent peuplées par des Phéniciens ou des Libo-phéniciens qui se basent sur les anciennes colonies phéniciennes (bien que des gouvernements natifs aient aussi une certaines influence). Ces alliances, basées sur le commerce et la richesse, sont généralement plus fortes que les simples relations entre Qart-Hadast et ses royaumes alliés, et donc il y a peu de chances que de telles provinces abandonnent leur place dans l'empire.
    Les grandes colonies sont en particuliers adaptées pour devenir des Colonies alliées, car elle peuvent généralement se défendre elles-mêmes en cas d'attaque, et ont les infrastructures administratives pour fonctionner sans l'aide de Carthage. Toutefois, même de plus petites colonies peuvent devenir des Colonies alliées, bien qu'elles inclineront plus à demander une aide militaire si elles sont attaquées.

    Histoire :
    Une des formes d'administration les plus répandues de l'Empire carthaginois était ces colonies alliées. Ceci est dû à la à la nature même de cet empire. Lorsqu'elle fut fondée, la cité de Qart-Hadast commerçait avec la population locale et payait la terre qu'elle occupait. C'était commun chez les Phéniciens en général, étant un peuple prédisposé aux solutions passives. Cependant, lorsque les colonies siciliennes furent menacées par les Grecs, les Carthaginois abandonnèrent l'impôt local et se présentèrent comme les sauveurs de ces colonies. Cette résolution leur apporta l'aide des colonies d'Afrique, de Sicile, de Sardaigne et d'Espagne. Alors que jusque là certaines de ces colonies étaient gouvernées directement, la plupart d'entre elles devinrent des colonies alliées autonomes.

    Stratégie :
    Ce bâtiment représente les infrastructures politiques que votre faction maintient dans la région, qui détermine votre influence et vos relations avec cette région. Ce bâtiment, donc, fonctionne avec le Bâtiment d'Autorité Provinciale pour représenter le niveau de contrôle qu'a votre faction sur la province. Dans la zone d'influence, votre faction a la possibilité de contrôler la forme et la structure du gouvernement qu'adoptera la population. Ce bâtiment représente les relations diplomatiques entre cette province et votre faction, et sa place au sein de votre empire.
    Ce niveau de bâtiment représente l'option de laisser la gouvernance d'une colonie commerciale à ses colons. Ceci permet d'apaiser les colonies lorsque leur développement entraîne des idées d'indépendance de l'Empire de Qart-Hadast. Parce que l'administration est centralisée dans la colonie, il peut être difficile de contrôler chaque région, bien que les richesses que ces colonies apportent aux classes dirigeantes permettent d'asseoir l'autorité de ces colonies.

    Une Colonie alliée a été établie ; suffisamment grande pour être gouvernée par son propre peuple, elle pourra étendre son influence grâce au commerce et aux forces mercenaires.


    Autorité : Administration coloniale supervisée
    Le principal atout de Qart-Hadast est son réseau de colonies sur tout le pourtour méditerranéen. Ces colonies marchandes sont les pierres angulaires du grand empire commercial de Qart-Hadast. Leur contrôle par la cité-mère est de la plus grande importance, car le contrôle du commerce est le contrôle des grandes fortunes. De plus, tout épée peut être retournée par une pièce d'or, comme dit le proverbe. Ainsi, pour Qart-Hadast et ses alliés, le contrôle d'une colonie est le contrôle d'une province. En centralisant le gouvernement d'une province sur une communauté de la côte, terre de puissants colons-marchands, Carthage rend difficile le gouvernement de la province entière, mais de telles considérations ne sont pas importante pour elle. La richesse qui circule dans ces communautés peut être utilisée pour obtenir l'autorité en corrompant les dirigeants locaux, bien qu'un contrôle total serait trop coûteux pour être envisagé.
    Dans ces Colonies gouvernées, un unique représentant représente les souhaits et les désirs des citoyens de Qart-Hadast. Ceci peut le rendre impopulaire, en particulier dans les grandes et puissantes colonies, avec des villes bien établies sous leur contrôle. Dans ces circonstances, les colons phéniciens ou libo-phéniciens peuvent exiger leur autonomie et leur auto-détermination, et il peut être avisé pour l'autorité centrale d'une Colonie gouvernée d'être diminuée pour apaiser les agitations : une colonie alliée autonome est préférable à une rébellion. Quand une colonie commence à trop grandir, il est préférable de céder à certaines de ses demandes pour éviter une révolte pure et simple.

    Histoire :
    Dans la mesure du possible, le contrôle punique sur les colonies de Qart-Hadast passait par un gouverneur local soutenu par les colons libo-phéniciens et les populations phéniciennes natives. C'était possible dans la mesure où il existait une population significative de colons phéniciens ou libo-phéniciens loyaux pour soutenir l'administration. Ce type de gouvernement était étonnamment rare, car la plupart des colonies phéniciennes étaient des alliés autonomes, et les colonies libo-phéniciennes commençaient à peine à démarrer. Durant la Première Guerre punique, un gouverneur de Sardaigne nommé Bostar est mentionné. Il mourut plus tard des mains de ses mercenaires qui rejoignirent la révolte de leurs camarades en Afrique du nord. La population voulu retourner à une administration phénicienne, mais les mercenaires appelèrent l'armée romaine qui prit le contrôle de la colonie, et vraisemblablement de l'île toute entière.

    Stratégie :
    Ce bâtiment représente les infrastructures politiques que votre faction maintient dans la région, qui détermine votre influence et vos relations avec cette région. Ce bâtiment, donc, fonctionne avec le Bâtiment d'Autorité Provinciale pour représenter le niveau de contrôle qu'a votre faction sur la province. Dans la zone d'influence, votre faction a la possibilité de contrôler la forme et la structure du gouvernement qu'adoptera la population. Ce bâtiment représente les relations diplomatiques entre cette province et votre faction, et sa place au sein de votre empire.
    Ce niveau de représente l'option de gouverner directement une province à travers ses colonies commerciales, souvent établies par la faction. Etant donné que l'administration n'est pas nécessairement centralisée, il peut être difficile de gouverner chaque région, bien que les richesses générées par ces colonies pour les classes dirigeantes peut aider à persuader les états alliés d'attendre plus d'autorité de ces colonies commerciales. Une autorité étendue peut être possible, bien qu'elle soit coûteuse. Au fur et à mesure que la colonie grandit, elle cherchera à avoir plus d'autonomie pour elle-même et ses citoyens. Tant que c'est léger, cela ne coûtera pas trop car la protection des armées de Qart-Hadast est nécessaire pour sa survie dans un monde hostile, mais au fur et à mesure que cette demande se fera plus forte, elle commencera à demander certains droits, menaçant de couper le commerce et l'assistance militaire et éventuellement de se révolter. Pour résoudre ce conflit, vous pouvez limiter le développement de la colonie ou donner satisfaction à ses demandes et tourner la province en Colonie alliée.

    Une Colonie gouvernée a été établie. Une colonie suffisamment grande sera adaptée à la gouvernance directe de Qart-Hadast car elle pourra étendre son influence grâce au commerce et aux forces mercenaires.


    Autorité : Administration par le Conseil
    Peut-il exister quelque chose de plus beau que la grande et blanche cité de Qart-Hadast ? Dirigée par deux Suffètes élus et le Conseil des Anciens, la cité a survécu à de grandes menaces et règne sur de vastes terres, administrant de nombreux peuples avec de nombreuses croyances et traditions. Qart-Hadast est leur maison et le joyau de leur couronne : les autres communautés phéniciennes sont disséminées à travers les mers et largement autonomes, bien qu'elles regardent Qart-Hadast comme un navire regarde un phare, pour la direction et la sécurité. Ces colonies sont contrôlées uniquement de manière indirecte, soit par des alliances libres, soit pas un représentant de la cité de Qart-Hadast. En Afrique, toutefois, les choses sont différentes. La colonisation libyenne de l'intérieur des régions contrôlées par les Phéniciens a été couronnée de succès, et la province de Qart-Hadast elle-même est contrôlée entièrement par le Conseil. Parmi les forces de ces colonies agraires, l'expansion africaine est devenue de plus en plus souhaitable, et le Conseil et les Suffètes savent comment les étendre de manière sécurisée, en les passant sous l'administration directe du Conseil, comme Qart-Hadast.
    Une province administrée par le Conseil de Qart-Hadast verra sa fortune augmenter et son autorité, bien que pas égale, approchera le prestige de Qart-Hadast elle-même. Pour être nominée, la colonie doit être elle-même assez puissante pour étendre son autorité sur la province entière, gouvernant tout sauf les tronçons les plus isolés de ses terres.
    Si Qart-Hadast tombait sous ses ennemis, une province administrée par le Conseil offrirait un refuge sûr à ce dernier jusqu'à ce que le temps de retourner au siège de pouvoir arrive. Si aucune autre province administrée par le Conseil existe, ce dernier sera alors détruit et incapable de restaurer son pouvoir, même si Qart-Hadast retombe dans les mains de ses citoyens phéniciens.

    Histoire :
    Au cœur de l'Empire carthaginois se trouve la cité de Qart-Hadast, dirigée par le Conseil avec deux Suffètes élus et le Conseil intérieur des Anciens. Ce système administratif servait à prévenir la guerre civile et à prendre les décisions pour le peuple carthaginois durant la presque totalité de l'histoire de la ville. Pour la plus grande partie, cette administration affectait les diverses provinces de l'empire, mais en Afrique elle avait un plus grand degré de contrôle. Il est possible que ce fut la raison pour laquelle beaucoup de membres du conseil favorisaient l'expansion africaine et dépend de l'expansion ibérique. Même Utiqa, après qu'elle eut trahi Carthage, fut placée sous une gouvernance plus directe qu'auparavant.

    Stratégie :
    Ce bâtiment représente les infrastructures politiques que votre faction maintient dans la région, qui détermine votre influence et vos relations avec cette région. Ce bâtiment, donc, fonctionne avec le Bâtiment d'Autorité Provinciale pour représenter le niveau de contrôle qu'a votre faction sur la province. Dans la zone d'influence, votre faction a la possibilité de contrôler la forme et la structure du gouvernement qu'adoptera la population. Ce bâtiment représente les relations diplomatiques entre cette province et votre faction, et sa place au sein de votre empire.
    Ce niveau représente le contrôle de la province tombant au mains du Conseil de Qart-Hadast. Ainsi, cette province peut accueillir le Conseil si jamais Qart-Hadast venait à tomber en des mains ennemies. Si aucune province contrôlée par les Qarthadastim ne possède ce niveau de bâtiment et que le Conseil de Qart-Hadast est détruit, il ne pourra plus être reconstruit. D'autres pénalités résulteront de la perte du Conseil. Ce niveau représente aussi la province atteignant un haut niveau de proéminence dans l'empire, et ainsi ce niveau de bâtiment de causera pas de grandes pénalités d'ordre public. Ce niveau permet à la province d'être gouvernée sans avoir besoin de grosses garnisons.

    Une administration par le Conseil a été établie : ce dernier et les Suffètes de Qart-Hadast ont maintenant le contrôle direct sur la province, et les colonies bénéficient grandement de leur nouveau statut.




    Les Carthaginois en action

    Spoiler:





















































    [fs=Bannière pour soutenir le mod et les Qarthadastim]

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    [/fs]



    Une recherche de la vérité

    Ce remerciement était à l'origine supposé être posté dans l'Aperçu du Peuple nord-africain, mais fut oublié dans la confusion. Toutefois, et mieux vaut tard que jamais, le voici :

    Lorsque l'équipe à commencer à conceptualiser les unités du nord de l'Afrique dans EB 1, nous avions trouvés les sources plutôt vagues et les représentations modernes contradictoires non seulement entre elles, mais aussi avec les sources anciennes. Ainsi, il fut décidé qu'un gros effort de recherche devait être fait pour fournir une représentation aussi fidèle que possible dans EB 2.

    Un de nos membre contacta un expert de la frontière romaine en Afrique et des tribus africaines en général, le Professeur David Mattingly. Ce dernier avait fait des fouilles à Garama, l'ancienne capitale du Royaume garamante, quelques années plus tôt. Bien que nous pensions que le mail que nous lui avons envoyé ferait long feu, il nous répondit ! Non seulement il nous répondit, mais il nous prodigua aussi de nombreuses références picturales, des citations de ses propres travaux et des suggestions personnelles sur l'équipement et les vêtements des Garamantes au troisième siècle av. J.-C. Sans le Professeur Mattingly, il est probable que nos unités de cette région seraient demeurées historiquement incorrectes et une fière civilisation aurait échoué à créer un impact significatif dans EB.

    Pour cette raison, nous voulons remercier officiellement le Professeur Mattingly pour son aide, et nous lui souhaitons le meilleur !

    Dernière modification par ALG, 15-06-2014, 12h15.

  • #2
    Voilà, ça m'a pris trois mois pour l'achever, mais je suis très fier de vous présenter ma traduction de l'aperçu de Qart-Hadast, la blanche cité rivale de Rome. Ne soyez pas rebutés par la quantité de textes, on y apprend énormément de chose et c'est, encore une fois, un exemple de la profondeur d'EB 2 en terme de reconstitution historique et d'intérêt pour les civilisations antiques.

    N'hésitez pas aussi à réagir, c'est toujours agréable et ça permet de partager nos attentes .

    Commentaire


    • #3
      Merci ! Je me suis permis de modifier le post pour ajouter en spoiler la cavalerie noble carthaginoise avec leurs chevaux actuels.

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      • #4
        Bonne initiative .

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        • #5
          Ca c'est de la preview!!
          Merci ALG, énorme ton boulot de trad

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          • #6
            très instructif. un véritable cours d'histoire.

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            • #7
              J'ai appris des choses ! C'est génialeuh ! [perfectionniste] Par contre il y a des fautes [/perfectionniste]

              Commentaire


              • #8
                Dans un texte de 12 000 lignes il y a toujours quelques fautes .

                Commentaire


                • #9
                  Envoyé par Khelian Voir le message
                  J'ai appris des choses ! C'est génialeuh ! [perfectionniste] Par contre il y a des fautes [/perfectionniste]
                  C'est effectivement un super super boulot mais là vraiment on peut dire que le mieux est l'ennemi du bien.
                  Fort interessé par l'histoire je suis cette affaire depuis le début et je trouve que au niveau de l'attente ça
                  devient abusif. Ca fait combien d'année maintenant? Et toujours pas de date de sortie en vue.C'est quand même un peu
                  se moquer du monde.Vous ne trouvez pas? Pour ma part j'ai 71 ans et si ça se veut je serai parti pour d'autres cieux
                  avant sa sortie.

                  Commentaire


                  • #10
                    Tu manques de foi. Il faut croire en la Parousie, ou alors Iuppiter Optimus Maximus sera mécontent et ne nous apportera pas le millenium de bonheur.

                    Commentaire


                    • #11
                      Il vaut mieux un truc super bien fait et maturé pendant longtemps qu'un mod sorti à la va-vite à cause d'une impatience. Mais c'est vrai qu'on l'attend depuis longtemps.

                      Commentaire


                      • #12
                        Pour ma part j'ai 71 ans et si ça se veut je serai parti pour d'autres cieux avant sa sortie.
                        Dieu a installé lune super connexion au paradis t'inquiètes pas pour ça tu pourra y jouer.


                        Sinon, c'est moi ou il y a des tirailleurs avec des aspis?
                        Les détails des bouliers sont hallucinant par contre, le feuillage avec la tête (de Baal??) au centre est incroyablement bien foutu

                        Commentaire


                        • #13
                          Envoyé par Elanion Voir le message
                          Dieu a installé lune super connexion au paradis t'inquiètes pas pour ça tu pourra y jouer.


                          Sinon, c'est moi ou il y a des tirailleurs avec des aspis?
                          Les détails des bouliers sont hallucinant par contre, le feuillage avec la tête (de Baal??) au centre est incroyablement bien foutu
                          C'est bien les gars! Vous ne manquez pas d'humour. On en a besoin dans ce monde de brutes

                          Commentaire


                          • #14
                            J'ai lu un article sur la Troisième Guerre punique et la conquête, le massacre puis la destruction de Carthage par Rome. J'ai trouvé ça passionnant, cette série de guerres a affirmé définitivement l'hégémonie des Romains en Méditerranée, et si Carthage avait survécu et fini par vaincre les Romains, le monde tel que nous le connaissons aurait été complètement différent, surtout quand on voit l'influence latine sur notre société occidentale.

                            Assez tragique, la chute de Carthage, d'ailleurs. Dommage que ce soit beaucoup moins connu que la chute de Troie.

                            Commentaire


                            • #15
                              Envoyé par Alexandre le Grrrand Voir le message
                              J'ai lu un article sur la Troisième Guerre punique et la conquête, le massacre puis la destruction de Carthage par Rome. J'ai trouvé ça passionnant

                              Assez tragique, la chute de Carthage, d'ailleurs.
                              Cà c'est sûr !
                              D'ailleurs je vous conseille à tous l'ouvrage excellent de Yann le Bohec, Histoire militaire des guerres puniques, 1996, où l'on apprend par exemple dans le dernier chapitre (donc celui de la 3e et dernière guerre punique) que les Romains se sont comportés comme les pires des enc..... ! (et notamment les deux premiers généraux débarqués avec leur troupe, qui ont juré sur leur honneur qu'ils s'en iraient si Carthage leur livrait TOUTES les armes disponibles dans la cité. Une fois que le convoi de ses milliers d'armes passa sous bonne garde romaine, les généraux romains abjurèrent complètement leur parole). De plus, vous ajoutez à cela des cités proches géographiquement de Carthage qui ne pouvaient pas la sacquer (par exemple Utique si je me rappelle bien, donc l'important est ici de noter que le monde punico-berbère n'était pas du tout uni face à l'envahisseur, ce qui est géo-stratégiquement parlant très intéressant) + une grande attaque des Numides dans le dos de Carthage...

                              Bref çà a été plus que terrible ! Carthage s'est faite littéralement bouffée par tout le monde, çà a été la curée.

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