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  • EB II : Test de jeu avec les Arverni



    Arverni : Test de jeu



    Voici un petit cadeau en ce début d'année de la part de Kull, l'un des moddeurs d'Europa Barabarorum II. Il s'agit d'un petit test de jeu avec les Arverni, sous forme d'AAR.


    Conditions de jeu

    Faction : Arverni
    Difficulté : Medium – Medium
    Province de départ : 1


    Stratégie

    Après avoir jeté un coup d’œil au détail des finances, l’on se rend compte d'une situation que les fans d'Europa Barbarorum I connaissent bien : des dépenses grosso modo quatre fois plus importantes que les revenus. La stratégie sur EB1 serait de conquérir rapidement quelques provinces pour ensuite jouer défensivement tandis que l'on s’attellerait à combler l'énorme déficit négatif accumulé. Est-ce que cela fonctionnera ici ?


    Position de départ

    La capitale, Gergouia, héberge 5 des 13 unités dont on dispose au départ, le reste étant éparpillé dans la province natale de Ikoranda Uolkias. Il y a une petite armée Aedui au sud, avec qui les Arverni sont en guerre (rien de nouveau par rapport à EB1). À l'est se trouve un petit village rebelle sans garnison – grosse erreur de la part de ces derniers. Plus au sud, dans la Gaule Cisalpine, se baladent l'espion et le diplomate Arverni. Le premier va devoir rapidement revenir vers le nord, où sont les territoires Aedui, afin de savoir ce qui s'y passe.


    Voici le chef de faction, Aneirin Aruernorigon et sa garde, composée de 94 « Épées féroces ».


    Le village de Lugdunon fait désormais partie du territoire Arverni.


    Maintenant, cela devient intéressant. À proximité de ce nouveau territoire se trouve le village d'Uiennos. Le diplomate permet de voir que ce dernier ne pourra pas être annexé avec autant de facilité que Lugdunon... Au moins 7 unités le défendent, dont des Bataroi, des Cavaliers Sauvages, des Épées Féroces, des Piquiers et de la Cavalerie Noble. Néanmoins, c'est la Gaule et les cibles faciles sont peu nombreuses ou fort éloignées. Si les Arverni veulent étendre leur royaume rapidement, le meilleur moyen est de commencer par conquérir les villes voisines. Le Roi Aneirin a pris sa décision : « Faites venir tous les hommes de par le royaume – nous arracherons ce village à ces chiens de Rhètes ! »


    L'ordre du nord est une nouvelle fâcheuse pour Belenos oi Lugos. Sa petite armée de 5 unités a poursuivi un petit groupe d'Aedui à travers la Gaule méridionale et est finalement prête à les attaquer. Mais il ne connaît pas la composition de la force ennemie. Son armée constituée de cavalerie légère et de frondeurs pourrait se retrouver dans une situation périlleuse s'il s'avère que l'ennemi dispose de piquiers lourds ou d'épéistes. Les pertes pourraient être nombreuses, or chaque homme supplémentaire ne sera pas de trop pour l'assaut de Uiennos. De toute façon, Belenos est « Loyal » et « Fiable ». Des hommes de cette trempe ne désobéissent pas aux ordres du Roi ! Ignorant les plaintes de ses hommes, Belenos les conduit vers le nord-est en direction de Uiennos.


    Amminos oi Lugos, le chef de la garnison de Gergouia, sait que l'expression « tous les hommes de par le royaume » inclut ses troupes. Il n'y a que deux Bataroi dans tout le Royaume, et ils seront nécessaires si l'attaque sur Uiennos se veut être un succès. Au moins une de ces deux unités devra participer pour permettre la victoire. Cela laissera les défenseurs en sous-nombre, mais il ne peut en être autrement. Amminos se sent troublé, mais après tout, cela ne devrait prendre que deux saisons... trois au maximum.


    Toutes les troupes disponibles sont positionnées à une saison de marche de Uiennos, alors que le printemps touche à sa fin et que la situation financière du Royaume, comme on s'y attendait, est loin d'être bonne. Nous sommes en train de construire un nouveau Gouvernement Allié des Arverni à Lugdunon, tandis qu'à Gergouia la création d'un réseau routier a débuté et qu'une nouvelle unité de Bataroi rejoindra nos forces dans cinq tours. Oui nous aurons bientôt des dettes, mais il le faut bien, malgré le risque cela restait la meilleure option dans EB1. Alors maintenant...


    Nous sommes en plein été (tour 2) et le siège de Uiennos a commencé. Les Arverni ont l'avantage du nombre, mais les Rhètes compensent cela par la qualité de leurs soldats. Cette bataille sera disputée. Pendant ce temps, envoyons l'espion au nord afin de savoir ce que mijotent les Aedui près de notre frontière.


    Conan revient avec de troublantes informations : une armée Aedui de huit unités est à une courte distance au nord de Gergouia, mais heureusement, elle a l'air de se concentrer sur la cité rebelle de Auarikon. Simultanément dans la capitale Aedui de Bibracte, cinq unités servent de garnisons. Des troupes venant d'une de ces deux armées pourraient être dangereuse pour Gergouia, mais peu importe. À présent, seule compte la prise de Uiennos ! Néanmoins, vu la force des Aedui, il est impératif d'essayer de minimiser au maximum les pertes lors de l'assaut.


    L'été touche à sa fin et à travers le pays, les paysans se préparent pour la moisson à venir. Les finances Arverni sont bien peu reluisantes.


    Alors que les nuits s'allongent et que l'air se refroidit (tour 3), un nouveau gouvernement Toutarjo est établi à Lugdunon. Ce n'est pas le meilleur des choix à long terme, mais il a le mérite de satisfaire la population autochtone jusqu'à ce que les finances soient meilleures, ainsi que la puissance de notre armée. Alors le destin de cette tribu pourra être plus étroitement lié au nôtre.


    De graves nouvelles arrivent de l'ouest. Les soldats Aedui du sud, ceux-là mêmes que Belenos a laissé s'échapper pour suivre l'ordre du Roi, sont revenus dans la vallée au sud de Gergouia. Conan, rappelé en toute hâte du nord, arrive à espionner l'armée ennemie et confirme qu'elle se compose de deux unités de Bataroi et d'une de frondeurs. Celle-ci est donc supérieure à la garnison de notre capitale, mais probablement pas suffisamment forte pour prendre la ville. Ces Aedui ne sont pas dirigés par des gens de Sang Noble et pourraient encore contourner la cité, ou peut-être hésiter et louvoyer en attendant les ordres du nord.
    Le Grand Roi réfléchit aux possibilités qui s'offrent à lui. Les troupes Arverni à Uiennos ont terminé la construction de leur bélier et pourraient attaquer, mais les rumeurs se sont déjà répandues sur la mort et l'attrition parmi les assiégés. Peut-être qu'une saison de siège supplémentaire réduira le risque et permettre une victoire à un moindre coût. Oui, Aneirïn attendra. Son instinct l'a souvent bien servi, il ne le trahira pas. Mais dans les confins de son esprit, une pensée lui vient, spontanée... « L'hiver Aneirin ! L'hiver vient ! »... il se force à la repousser. Le froid... et alors ?


    Durant ses 54 années d’existence, l'assurance du Grand Roi n'a jamais été réellement mise à rude épreuve, mais ces nouvelles sont vraiment mauvaises. Des messagers sont arrivés des collines au-dessus de Gergouia. Les Aedui n'ont pas hésité, n'ont pas évité sa capitale, qui est maintenant assiégée. Mais il y a pire encore, bien pire...


    Depuis trois longues saisons maintenant, le Roi Arverni est incapable de payer ceux qui servent dans ses armées, ni de leur offrir des raids, des pillages ou des sacs de villes pour servir de substitut. Les liens du service personnel sont puissants chez les Celtes, mais beaucoup moins tout en bas de la pyramide sociale. Ainsi, affamés, gelés et craignant pour la sûreté de leurs fermes et familles distantes, les hommes qui composaient les cinq unités de frondeurs, environ 40% de l'armée Arverni, se sont simplement dispersés avec la première venue des neiges.

    Ceci signifie que le petit avantage détenu par les assiégeants de Uiennos a été perdu – passant de 9 contre 7 à 6 contre 7. Une fois que la nouvelle parviendra aux défenseurs, ils tenteront certainement une sortie et alors tout sera perdu. Abandonner ? Se replier ? Tout perdre quand la victoire est à portée de main ? C'est un breuvage amère qu'Aneirin ne peut boire, et ne boira pas. Il se leva et les vieux feux de la bataille brillèrent une fois de plus dans ses yeux. Attrapant son épée et criant après son fidèle Gargokladioi, le Grand Roi cria « A moi ! Nous partons rejoindre nos frères au pied des murs de Uiennos ! Et ce soir nous boirons pour fêter notre Victoire dans les Halles de la ville! »


    Le Grand Roi quitte Lugdunon, vide de toute troupe Arverni, et rejoint les assiégeants de Uiennos.


    L'assaut débute. Les chances de réussite ne sont pas les meilleures, mais des cœurs vaillants vaincront sûrement le simple nombre !


    La neige tourbillonne autour d'eux tandis que le Grand Roi et ses Gargokladioi approchent des murs de Uiennos.


    Les Bataroi abattent les murs. Les Rhètes se tiennent juste derrière ces derniers, et attendent jusqu'à ce que l'infanterie Arverni entre et s'avance vers eux. Alors seulement, ils déchaînent une tempête de pierres et de javelots, renversant les premiers Bataroi. À ce moment, les Epéistes Sauvages Rhètes et les Cavaliers Sauvages fondent sur ces derniers avec toute la férocité que leur nom suggère.


    Derrière l'infanterie Arverni, la cavalerie dirigée par l'Héritier de Faction Adcobrovatos et le fidèle Belenos pousse le long des murs, cherchant un chemin vers le flanc des forces affrontant le Roi et son infanterie. Mais la route est bloquée par le Seigneur de Uiennos et sa Cavalerie Noble. Les Arverni se déversent alors sur leur ennemi, car le nombre est ici en leur faveur et l'affrontement sera sûrement rapide et décisif !


    Mais ces cavaliers rhètes se battent pour leurs maisons et leurs familles, et l'œil de leur Seigneur est sur eux. Ils ne faiblissent pas et ne se replient pas, bien qu'avec la poussée de chaque Arverni, le nombre de Cavaliers Nobles diminue... mais lentement... tellement lentement. Et enfin le Seigneur de Uiennos est isolé, entouré... et tombe ! Seulement, maintenant que les derniers rescapés de sa garde personnelle fuient, est-il encore temps pour Adcobrovatos et ses cavaliers de sauver la mise ?


    Soudainement un son de trompette provient de la brèche. Comment cela se fait-il ? Le Grand Roi appelle à l'aide ? Il n'y a pas de temps à perdre dans ce village inconnu, Adcobrovatos et ses cavaliers abandonnent la poursuite et font demi-tour. Mais est-ce trop tard ? Sur le dessus du glacis, l'infanterie rhète se déferle et entoure le Grand Roi et les derniers membres de sa garde.


    Chevauchant vers l'endroit de la bataille, les cavaliers Arverni sont confrontés à une terrible vision : les corps éparpillés de centaines de leurs compatriotes. Derrière, le Roi Aneirin est entouré et presque seul, brandissant son épée dans une mer d'ennemis.


    Une lance dans le dos ! Et le Grand Roi des Arverni, le seul Roi que la plupart de ces hommes n’ait jamais connu, s'effondre sur le sol, son épée tombant de sa main, l'immobilité de la mort fixant ses traits. Avec un sanglot dans sa gorge et une furieuse envie de vengeance dans son cœur, Adcobrovatos, désormais Roi Adcobrovatos, conduit la charge dans la mêlée.


    Déchaînant son cheval parmi la nuée d'ennemis, donner furieusement des coups de tous côtés, le nouveau Grand Roi des Arverni exalte le reste de ses troupes. Mais la furie de quelques-uns, peu importe leur puissance, est un bien piètre rempart face à la confiance et la compétence de beaucoup. Les lanciers rhètes tiennent leurs positions, et la furieuse charge des cavaliers Arverni n'aboutit qu'à leur propre massacre. Le règne du Roi Adcobrovatos est bref. En quelques minutes seulement, il est jeté à bas de sa monture, et, incapable de se relever, est criblé de coups de lance. Tandis que les Arverni hésitent, une unités de Cavaliers Sauvages Rhètes, épargnée par la bataille jusqu'alors, attaque et met les dernières de nos troupes en déroute.


    C'est une défaite franche.


    Alors qu'ils refluent de Uiennos, les derniers survivants reconnaissent leur nouveau Grand Roi. Mais de quoi ? Devant se tient Lugdunon, vide et hostile aux Arverni. Et que reste-t-il de Gergouia, conquise par ces chiens d'Aedui. Il n'y a plus aucune envie de combattre parmi ses soldats, Belenos peut le voir et presque le sentir, car il partage le même sentiment de désespoir. « Je ne suis pas votre Roi. Retournez à vos chaumières rejoindre vos femmes et vos enfants. Sauvez ce que vous pouvez, et peut-être que Lugos nous pardonnera tous ». Et tournant le dos, il part seul vers l'Est.


    C'est un jour froid et piquant à Gergouia, et il l'est encore plus après que les défenseurs aient reconnu les deux têtes balancées au-dessus des murs. Amminos lit le message accroché au crane d'Aneirin. « Profitez de votre règne ».


    Le printemps arrive à son terme, et avec lui se réchauffent les cœurs des défenseurs de Gergouia. Lugdunon reste, du moins pour le moment, une part du Royaume Arverni. Leurs chefs, circonspects, attendant les dernières nouvelles des terres natales des Arverni avant de prendre une décision.
    Mais d'autres nouvelles sont meilleures. En regardant par-dessus le mur, le Roi a vu que l'armée assiégeante s'épuise ; ses frondeurs ont déserté, peut-être pour aller ensemencer leurs champs, ou bien à cause de l'arrêt du paiement de leur solde, ou encore à cause de l'arrogance de leur chef. Quelle que soit la raison, cette nouvelle renforce les cœurs hésitants des assiégés. Faisant à nouveau preuve de confiance, de nombreux membres de la garde personnelle implore le Roi de les conduire à la bataille. Mais ce dernier préfère attendre. Peut-être qu'avec le temps, il y aura davantage de désertion parmi l'armée ennemie ? Et qu'en est-il de ceux marchant à l'Est sous la bannière d'Aneirin ?


    Mais la décision de la bataille n'est pas laissée à l'appréciation du Roi Amminos. Des cris venant des murs alertent les défenseurs d'un regain d'activité dans le camp Aedui. Les Bataroi se sont rassemblés et avancent désormais groupés vers les murs, poussant devant eux un bélier.


    Les Acus Eporedoi, la Garde Montée du Grand Roi Amminos, se rassemblent rapidement au centre du village.


    Ce sont des hommes rapides et agiles à cheval, compétents au javelot. Amminos connaît leurs forces et leurs faiblesses. Se battre dans les rues étroites de Gergouia n'est pas bon pour eux... Il surveille ses hommes. Quelques-uns sont nerveux, mais la plupart ont hâte d'en découdre avec les ennemis. Amminos se racle la gorge bruyamment, les têtes se tournent vers lui, les voix se taisent...
    « Ainsi ces chiens d'Aedui pensent que la victoire est leur avant même la bataille ? Avant même que la première épée ne soit tirée et que le premier javelot ne vole ? Écoutez leurs chansons et leurs cris. Écoutez comment ils se vantent de leurs intentions de tuer nos enfants et de prendre nos femmes pour eux. Eh bien mes frères, aujourd'hui nous montrerons une fois de plus aux Aedui qu'ils sont les plus grands des menteurs. Nous n'attendrons pas derrière nos murs, mais nous chargerons et leur montrerons le vrai courage des hommes Arverni avec leurs destriers. Ne pensez pas à la Mort qui nous attend, car aujourd'hui nous serons ses collectionneurs ! La Mort vous ordonne de lui livrer cinq têtes chacun, et grande sera la gloire pour ceux qui en rapporteront davantage ! Chevauchez maintenant et ensemble nous chevaucherons dans les Annales éternelles en tant qu'Héros des Arverni ! »


    Les cavaliers Arverni passe à côté des Bataroi étonnés, les harcelant de javelots. Ensuite, ils font un demi-tour soudain et courent pour les attaquer !


    Amminos retire rapidement ses hommes de la mêlée, chevauchant vers les murs, hors de la portée des javelots ennemis. Les Aedui profitent de ce répit et pousse le bélier vers la porte, et alors que ce dernier allait l'atteindre, les Arverni se jettent à nouveaux sur l'ennemi. Les pertes sont ridicules, seulement un cavalier, alors que déjà vingt Bataroi ne respirent plus. Mais les réserves de javelots Arverni sont déjà presque épuisées...


    De façon répétée, les Acus Eporedoi chargent et battent en retraite. Mais pendant ce temps le bélier des Bataroi frappe puissamment la porte. Finalement, alors que la porte est sur le point de céder, les vingt derniers Bataroi prennent la fuite ! Les cavaliers Arverni stoppent leur mouvement, toutes lances abaissées...
    Seize d'entre eux gisent piétinés parmi les fleurs de printemps, entourés des corps brisés de plus de soixante Bataroi.


    Mais une unité fraîche de Bataroi et son capitaine traînard marche vers le bélier, bien décidée à finir le travail commencé !


    Amminos éloigne ses hommes, ayant épuisé leurs javelots, des Bataroi qui arrivent, et leur fait faire une halte. Ses hommes sont très fatigués, à la limite de l'épuisement, or la bataille n'est qu'à moitié gagnée. Ils attendant que les Bataroi arrivent au bélier et lui consacre toute leur attention. Amminos fait un signe avec sa lance et les Acus Eporedoi se mettent en marche, puis trottinent, se mettent au petit galop et finalement percutent le flanc des Aedui. Après un bref combat, Amminos fait signe de se retirer. Ils ont causé quelques pertes... mais pas suffisamment. « Sukellos, Grand Dieu de la Guerre, si les Arverni ont un jour besoin de ton aide, ce temps est arrivé ! Prends ton marteau et aide nous à balayer cet ennemi du champ de bataille, et notre peuple te construira un temple tel que l'on n'en a jamais vu ! »


    Alors que le soleil descend à l'ouest, il semble que la fortune de la bataille tourne en défaveur des Arverni. Après une nouvelle retraite, Amminos remarque que la Porte tremble à chaque nouveau coup. Elle s'affaisse ; encore un coup de bélier et elle cédera. Le Roi fait signe à ses hommes de faire une dernière charge désespérée. Les chevaux exténués peuvent à peine trottiner, mais alors que les cavaliers atteignent la ligne Aedui, Amminos voit que le capitaine ennemi a trébuché et se relève péniblement, le bouclier baissé. Il n'en faut pas plus au Roi pour diriger sa lance et la planter profondément dans la poitrine du capitaine Aedui. Pendant un court moment, les Bataroi perdent courage en voyant leur capitaine agonisant sur le sol, mais alors...


    La Porte est défoncée ! Avec une vigueur retrouvée, les 44 Bataroi restants se détournent des Arverni et pénètrent dans la cité sous les yeux impuissants d'Amminos... Ses hommes peuvent à peine lever leurs lances et les chevaux n'en peuvent plus. « Du temps, je dois trouver une façon de gagner du temps ! »


    Quelques Acus Eporeidoi, incapables de supporter la vue des troupes ennemies entrant dans la cité, se dirigent vers les Aedui au pas. Les Bataroi s'arrêtent à la porte, et commencent à jeter des javelots. Amminos tentent les ennemis en laissant des cavaliers à la limite de la portée de leurs javelots. Les Aedui parviennent à tuer deux cavaliers, mais le peu de temps gagné a permis aux chevaux et aux hommes de récupérer un minimum. Fatigués de ce jeu, les Bataroi rentrent dans la ville et courent en direction de la place centrale de Gergouia. Mais Amminos et ses hommes sont juste derrière, et les frappent sauvagement alors que les Aedui atteignent la place de la ville.


    Mais les hommes sont trop fatigués, dans la mêlée qui suit sept cavaliers sont tués contre seulement trois ennemis. La bataille en demande trop à ces hommes fatigués et Amminos sonnent la retraite. Les Aedui sont tout d'abord confiants – ils tiennent la place de la cité. Mais leur chef est mort, la population est hostile, et les Acus Eporedoi contrôlent l'accès à la porte brisée. Les Bataroi tentent plusieurs charges, mais à chaque fois Amminos fait reculer ses cavaliers. Les Aedui poursuivent leur petit jeu fait d'attaques et de retraites, mais il est inefficace, car pendant ce temps les Arverni récupèrent et regagnent de la confiance, tandis que leurs ennemis la perdent avec les minutes qui passent. Une fois qu'ils ont totalement récupéré leur force, les cavaliers d'Amminos charge les Bataroi. « Sukellos ! Abats ton puissant marteau sur cet ennemi ! Avec ton aide nous ne pouvons échouer ! »


    Les Aedui détiennent toujours un avantage de deux-contre-un et se regroupent au bord de la place centrale. Mais la vue des cavaliers approchant rapidement, le grondement du sol sous leurs pieds, le souvenir de tous leurs compatriotes déjà tombés – c'en est trop pour certains de ces Bataroi. La ligne se brise tandis que les hommes reculent et commence à fuir en courant. La perte de leur cohésion facilite la charge mortelle des Acus Eporedoi. La panique s'est propagée à la vitesse d'un feu sauvage et ils en oublient tout sens du devoir. Les Bataroi fuient pour sauver leurs vies et, ce faisant, ils y renoncent.


    Les deux derniers envahisseurs sont pourchassés jusque sous les remparts. Alors, c'en est fini. Un Amminos las et couvert de sang chevauche parmi eux, et écoute avec gratitude les remerciements qui lui parviennent... D'abord de ses troupes, et ensuite, dans un vacarme assourdissant, de toutes les maisons de Gergouia. C'était une victoire héroïque à n'en pas douter ! Mais les Arverni sont très loin d'être en sûreté. Il reste encore beaucoup à faire.





    C'est ici que s'arrête ce petit test de jeu.

    Le déroulement auquel vous avez assisté n'était pas prévu, c'était une vraie expérience de jeu dans Europa Barbarorum 2.
    Tout ce que vous avez vu ici provient du travail de très nombreuses personnes, dont certaines se sont beaucoup investies afin d'amener le projet où il est aujourd'hui. Mais ne soyez pas déçu, il reste encore un peu de travail avant de pouvoir sortir une version alpha du mod.

    Europa Barbarorum arrive...
    Dernière modification par ALG, 04-01-2014, 17h06.

  • #2
    Un grand merci à Alexandre le Grrrand, Le-Nain et Alice Cooper pour leur aide !
    Dernière modification par Trollope, 03-01-2014, 16h49.

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    • #3
      Merci à vous ! Les hivers ont l'air rudes lors des sièges.

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      • #4
        Sacré boulot de traduction, chapeau, même s'il y a 2 ou 3 traces de 'Google Trad' qui restent, mais bon vu la taille du bordel, c'est plus que normal. Ca a l'air d'être du bon EB comme on les aime cette nouvelle mouture

        On sait combien de tours par an sont prévus ?

        Sinon : "L'Hiver vient"... Ca devient flippant de voir ça partout

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        • #5
          Mon dieu pour la référence

          Sinon pour les erreurs, si tu veux m'envoyer un mp avec celles que tu as repérées je pourrais les corriger Mais je t'informe que je n'utilise pas google trad ni aucun site du genre

          Et pour ta question, c'est 4 tours par an !

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          • #6
            Okay je fais une petite relecture dans la soirée et je te l'envoies en MP. Super boulot en tout cas

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            • #7
              Un double merci

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              • #8
                Bien joué les mecs !

                Ca s'annonce lourd, vivement l'alpha.

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                • #9
                  Ils ont implémenté une désertion des assiégeants ?

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                  • #10
                    Du lourd ! Du très très lourd moi qui attend ce mods depuis des année :P (J'ai l'impression que ça fait 10 maintenant lol)

                    Commentaire


                    • #11
                      Sérieux moi c'est pareil j'ai toujours cru rendre mon dernier souffle avant d'en voir le bout

                      Commentaire


                      • #12
                        Je raconterait ça à m'est petit enfants !
                        "Et durant de longue longue année nous attendîmes la venue du Saint-Grall nommé vulgairement par la plèbe que nous étions EBII, les hiver était froid et long, les été sans saveur et court, nous ne pension pas en voir la fin, hormis quelque rare new et preview rien de bon ne s'annoncer à l’horizon trahi par l'un des leurs les sain-moddeur dure retarder encore plus la divine arrivée, mais finalement il est venu apportant chaleur, réconfort, amusement et mille autres chose !"

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                        • #13
                          En regardant de plus près les images de ce test, il y a quelque chose qui me surprend. En fait, le bâtiment de gouvernement construit à Lugdunon correspond au gouvernement de type IV dans EB. Mais à part un diplomate, rien d'autre de disponible pour le recrutement. De plus, le chef de faction ne semble pas avoir eu de malus d'ordre public, malgré sa présence dans une communauté avec un gouvernement de type IV.

                          A moins que le système de gouvernement soit encore en cours d'élaboration, je trouverais dommage que l'on ne puisse pas recruter de dirigeant client / général allié, dont j'use et j'abuse dans EB.

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                          • #14
                            Le système de gouvernement est en phase de finalisation, et est globalement beaucoup plus complexe que sur EB

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                            • #15
                              Merci pour ta réponse. La description des gouvernements pour la faction romaine me parait extrêmement intéressante. J'espère néanmoins qu'il sera toujours possible de recruter des dirigeants clients / généraux alliés, qui sont bien pratique quand on s'éloigne un peu trop de son centre historique.

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