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  • Rapports de campagne d'Hadhodrond - Les Kokiris

    Pour mon premier rapport de campagne, je vais décrire l'avènement d'un jeune peuple né quelques temps avant les guerres Gerudos, dans les méandres sylvestres des forêts orientales... les Kokiris. Enivrés par leur nombre et soutenus par beaucoup, les Enfants de Kasuto comptent bien faire revivre l'Ancien Empire des Huskus et abattre un ancien ennemi...

    Chapitre I : Un début tranquille

    Avec trois cités que sont le Bosquet du Grand Arbre Mojo, le Bosquet Sacré et le Bosquet Bando, les Kokiris commencent bien la partie. En premier lieu, je lorgne sur la communauté voisine de Kanokiri, aux portes occidentales de la Forêt. J'envoie donc un petit détachement mené par Mido, qui parvient sans trop de difficulté à prendre l'endroit. Kasuto est heureux : c'est une première victoire pour ses petits bambins, mais le pire est encore devant nous. Par la suite et avec le peu de soldats qui peuplent mes villes, je m'engage dans le Sud et je prends Sorkariko, au bord du Lac Hylia. C'est alors que les choses se compliquent : si je souhaite poursuivre mon expansion dans la Forêt, je dois déclarer la guerre aux Restes des Huskus puis aux Mojos, vers l'Est, et aux Lézalfos, vers le Sud. Mes petits galopins étant trop chétifs et passablement trop couillons pour s'en prendre à trois peuples en même temps, un étant plus féroce qu'un petit vieux affamé et les deux autres devenant de puissants empires forestiers, je décide de la jouer diplomate. Profitant de la nouvelle ambassade de la capitale, j'envoie un messager à Palagard et lui garantie mon amitié : j'agis dans l'espoir que cette race au bord de l'extinction finisse par se soumettre à moi.
    Un coup du sort nous vaudra même une victoire commune : un malheureux groupe d'à peine quarante Huskus se lance dans un siège contre les Ruines Picorou, l'ancienne demeure des Minish, habitées par quelques six cents rebelles si ce n'est plus. Par charité chrétienne et par pure stratégie, je décide de sélectionner deux cents Kokiris de la grande armée que j'ai prévu pour de futures guerres à l'Ouest, et je les envoie au secours de mes alliés. Ce sera bon pour moi si les Huskus parviennent à prendre autant de villes que possible avant de se plier à mes ordres. C'est alors que je me retrouve pris dans une bataille perdue, avec les Huskus juste devant la porte et mes soldats qui débarquent à l'écart du conflit. Le temps que j'arrive, le minuscule fort s'est vidé et les rebelles poursuivent des Huskus déjà en fuite. Quel fou rire j'ai eu quand j'ai vu que les portes étaient encore ouvertes, que les défenseurs étaient bien à cent mètres en train de poutrer de la mente religieuse, et que j'étais à deux pas de l'entrée ! Sans même m'essuyer les pieds sur le tapis (quels malotrus), mes petits rejetons des arbres font une entrée fracassante et prennent la ville, avec seulement un peu plus de quarante pertes (bah oui parce que les rebelles ont fini par se rendre compte qu'y avait un petit problème et ils sont revenus sur leurs pas... mais c'était trop tard). Les Ruines Picorou deviennent donc la troisième cité des Huskus, après leur capitale au Sanctuaire de Palagard et Goobelwee.
    Embauchant d'autres diplomates, je fais de même avec les Lézalfos et les Mojos ; les cités de Firone Prime et de Doodlewee sont trouvées et les alliances formées. Et enfin, au quatorzième tour, les Huskus finissent par se soumettre à moi et se rangent à mes ordres : la résurgence de l'Ancien Empire approche...

    Chapitre II : Trahisons et diplomatie

    La fête bat son plein dans les sanctuaires et les bosquets. Les récentes victoires ont mis dans le cœur des créatures des bois un espoir qu'elles n'avaient pas connu depuis longtemps : Loups, Arbres, et Fées prennent désormais les armes aux côtés des Kokiris et des Huskus pour faire entendre leurs voix de par le monde.
    Mais Kasuto est pensif : À l'Est, le doute persiste sur les Tribus Mojos, et tous craignent que leur nature belliqueuse ne finisse par reprendre le dessus. De plus, les Hyliens ont commencé à s'approcher très près des forêts, pire, certains osent même s'aventurer dans les bois, comme un certain général Malcali qui est entré récemment dans la région de Sorkariko avant d'aller vers les forêts méridionales, domaine de mes alliés Lézalfos.
    Prenant son courage à deux mains, le Grand Arbre Mojo décide de déclarer la guerre aux Tribus Mojos, et, comprenant que le Royaume d'Hyrule est un obstacle à ses plans, prépare une attaque contre eux. Je concocte donc trois légions : deux pour prendre les cités hyliennes de Malkariko et du Ranch Lon Lon, et une pour assiéger la ville des Tribus Mojos la plus au Nord : Turongo. Poussé au repli stratégique par une sortie courageuse du Roi des Tribus en personne, j'ai dû unifié une armée plus grande encore de guerriers Huskus au sud de la ville, avant de reprendre du service.
    Ainsi sont tombées en même temps Turongo et Malkariko, où j'avais fait déferlé mon immense armée d'un seul coup, et que j'ai prise malgré les renforts hyliens de dernière minute du général Malcali. J'ai un pied dans la place dorénavant, et l'Est de la Forêt Kokiri risque de m'appartenir d'ici-peu. Faisant jaillir ma troisième légion, je prend le Ranch Lon Lon, et rassemblant des morceaux de diverses garnisons, je forme une autre troupe et ordonne le siège d'Hylia Marine. Avec trois cités du Royaume sous mon commandement, je suis désormais au cœur du Monde, et également au cœur des stratégies. Je suis à la tête du plus grand empire du monde en terme de dimension, et je me dois d'établir des relations avec mes nouveaux voisins. C'est ainsi que je rencontre les Gorons et les Zoras, et que je m'allie avec eux. Mais qu'ils se rassurent pour l'avenir: les mines sous les montagnes et les vallées parcourues de rivière ne sont pas mon objectif...

    Chapitre III : David contre Goliath

    bientôt...
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