[Traianus]

Non, mais le catalan, c'est comme l'occitan, c'est d'la merde. Pas la peine d'aller plus loin. Donc, disons que c'est assez proche

[Elanion]

Allez hop, on commence la guerre de 100 ans, avec la bataille de Crecy, aussi appelé la bataille de la bravoure face à la fourberie!

[lombrenoire]

Argh, ça fait mal, ça.
Mais ces trolls
A ce niveau là tu es mon héros Elanion !
Même si Faras est très bon aussi.

[pol_ak 47]

Ah, Crécy, encore une bataille très facile à retranscrire Heureusement que ton anglophobie galopante compense allègrement les manques liés au jeu ! Enfin, va falloir encore un peu ronger son frein avant une bonne vengeance, je suppose.

[Elanion]

C'est clair que quand on a joué la bataille on était bien dégoutté que les flèches aient autant d'effet que du vent!

[pol_ak 47]

Dommage et curieux, en plus je vois pas pourquoi ils tirent en cloche comme des glands alors qu'y a aucun obstacle ... Enfin.

Bon, tu t'en tires pas si mal pur les noms, même si François de Prague semble t'avoir plu davantage que Benes Krabice z Weitmile Pauvre Jeannot, quand même, cette mort a de la gueule. Vu qu'il était pas du tout aimé dans le pays et que ces chroniqueurs l'avaient dans le nez, mon prof praguois disait d'eux que la seule action de toute la vie de Jean qui trouvait grâce aux yeux des historiens tchèques, c'était sa mort, parce que quand même il avait été classe pour l'honneur de la Bohême.

[FriedrichvonHohenstaufen]

Tes commentaires sont justes épiques Thierry euh Jean-Michel... Elanion, j'ai bien ri. On sent que tu aimes l'anglais. Si ça peut te consoler, le mot welsch (qui va apparaître 57347 fois dans les épisodes suivants) est un mot celtique repris par les Anglais pour désigner les Gallois; ça fait toujours un terme de moins en anglais. Par contre tu aurais pu dire que le prince noir combattait (je ne sais pas où précisément) ce jour-là et qu'Edouard 3 avait prononcé sa phrase célèbre pour tous les joueurs de médiéval 2 TW.

[pol_ak 47]

Je leur ai dit, en plus, ils ont aucune excuse (c'est Froissart qui en parle) Il commandait un des deux corps placés en première ligne, combattant parmi les chevaliers démontés. Quand les charges françaises ont atteint la première ligne, son corps a été sérieusement secoué et donc papa, sur les recommandations de ses conseillers, lui a fait demander s'il tiendrait ; à sa réponse positive et malgré l'arrivée de nouveaux chevaliers français au corps à corps, il a eu cette phrase. Bon, après, Froissart est plutôt anglophile, il bossait pour Philippa etc, mais bon, c'est globalement un mec assez honnête il me semble.

[lombrenoire]

Il faut donc le cramer.
Ah, si seulement Louis VIII avait réussit à s'implanter en Angleterre, ça aurait été une Guerre de Cent Ans à l'envers !

[pol_ak 47]

Et si ce con de dauphin de France n'avait pas trébuché sur un "porcus diabolicus" en sortant de chez lui avant de se rompre les os sur le pavé, cette tapette de Louis VII n'aurait pas hérité de son gros père et donc Aliénor n'aurait pas refilé ensuite l'Aquitaine aux Angliches, ça aurait été pas mal non plus, déjà ...

[bisthebis]

J'ai pas trop compris, qu'est-ce qu'il foutait là le roi de Bohème ?

[Godwinsson]

Je crois qu'il été plus ou moins allié ou en visite...

Moi je dis c'était le pragmatisme contre l'audace cette bataille. Et logiquement, c'est le premier qui a gagné

[pol_ak 47]

Haha, mon moment est arrivé !

Jean l'Aveugle, roi de Bohême, comte de Luxembourg
Charles de Luxembourg, roi des Romains ...

Depuis Phiphi IV et Henri VII de Luxembourg, père de Jean, le comte de Luxembourg prête hommage au roi de France. De plus, il y a une alliance matrimoniale solide entre les deux familles : Philippe VI a par exemple marié son fils (futur Jean II) à la fille de Jean l'Aveugle tandis que Charles a eu pour première épouse une Valois. Et il y en a d'autres ... Bref : les Luxembourg et les Valois sont traditionnellement copains et théoriquement Jeannot est vassal du roi de France pour le comté de Luxembourg. Si on ajoute à ça le fait que Jean préfère le Luxembourg à la Bohême, où il fiche rarement les pieds et où il est cordialement détesté par tout le monde (même si les nobles le tolèrent puisqu'il leur fiche la paix) ...

En plus de ça, Jeannot est un guerrier-né ... Il parcourt l'Europe depuis une trentaine d'années en allant de guerre en tournoi et de croisade en aventures avec une troupe de chevaliers d'élite. Le tout en se faisant généralement un peu rétribuer. Il a guerroyé 4 ans en Italie, fait deux croisades baltes, poussé jusqu'à Montpellier pour mener une expédition en Espagne (qu'il a abandonnée, étant malade), il a écumé toute l'Allemagne à la moindre étincelle de conflit ... Bref, il aime bien guerroyer, alors la perspective d'une guerre énorme entre deux royaumes implantés tout prêt du Luxembourg, ça le laisse pas indifférent.

Pour finir, Charles vient d'être élu roi des Romains pour remplacer Louis IV de Bavière, roi excommunié par le pape. C'est donc en réalité un antiroi. Dans ce cadre, obtenir le soutien d'alliés solides comme le roi de France ne peut qu'être bénéfique ; on peut donc comprendre que Charles vienne combattre pour son beau-frère et que Jean veuille obtenir le soutien de Philippe pour son fiston.

Du coup, c'est finalement moins le roi de Bohême que le comte de Luxembourg qui est présent (encore que, c'était Charles qui faisait en général office de roi lors des absences de papa, ça avait été même officialisé deux années plus tôt), mais comme Jeannot a été fait roi de Bohême grâce à son père Henri VII qui lui a fait épouser Elisabeth Premyslovna, fille de l'avant-dernier roi de Bohêm premyslide et héritière potentielle du royaume faute de mâle ... La présence des deux Luxembourg implique d'ailleurs également celle de la fine fleur de la noblesse bohémienne : toutes les grandes familles sont présentes, à commencer par les Rozmberk, je sais plus quelle chronique détaille ça (Krabice, je crois). Même si les "six comtes d'Empire" mentionnés par Froissart (si je me souviens bien) parmi les pertes me semblent un peu abusifs.

[bisthebis]

Je vois mieux merci

(Cela dit, je suis d'accord avec Godwinsson)

[pol_ak 47]

Addendum : accessoirement : oui, bien sûr, Jean et Charles étaient dans le coin (ils revenaient d'Avignon où ils avaient gagné la couronne à Charlie et ils sont restés à l'ouest), ils auraient pas fait 1000 bornes pour taper de l'anglais, et effectivement, au vu du rapport de forces, on pouvait penser que ça serait une promenade militaire avec rosbeef saignant à la clef.

Par contre, non, c'est pas le pragmatisme contre l'audace, c'est le pragmatisme prudent contre la connerie pure ... Elanion pouvait pas y passer des heures, mais le Moine de Basèle leur avait bien dit qu'il fallait attendre le lendemain pour au moins être frais et sur un terrain asséché, le roi semblait d'accord, mais comme les chevaliers voulaient rien savoir et ont voulu charger comme des gros bœufs, bah il a décidé de faire pareil ... Les cons. C'est quand même paradoxal que ceux qui prônaient la remise des hostilités au lendemain aient chargé parmi les derniers alors que tout était perdu.
Parmi les "beaux gestes" : pour essayer d'entraîner l'ost, un vieux chevalier (je sais plus quel était son titre officiel) portant l'oriflamme l'emmène le plus loin possible vers l'ennemi pour contraindre les autres à avancer pour le sauver ... Ca a pas trop marché, mais c'est beau. Au final y a eu Bar, Lorraine, Alençon et quelques autres seulement qui ont réussi à mener des charges un peu efficaces et à venir au corps à corps.