~ Napoleonic : Total War II ~
I. Présentation :
Napoleonic : Total War II est un mod pour Rome : Total War qui ne nous propose ni plus ni moins que de diriger les grandes armées européennes et de mener des batailles mémorables et épiques, soit contre l'IA, soit en multijoueur. Les unités de chaque faction sont historiques et fidèlement reproduites.
Les moddeurs qui ont conçu ce projet sont les Lordz, célèbres moddeurs touche à tout.
Les maisons, granges, champs, églises, redoutes, monastères et autres huttes de paysans russes et rustres sont magnifiques, en plus d'être inflammables et destructibles si un boulet tombe dessus. Les décors sont vraiment convaincants, les arbres très réalistes. Grandiose !
Époque oblige, certaines options ont été changées ; désormais les cris de guerre ou autres incantations sont remplacés par des capacités de commandement, qui augmentent le moral des soldats proches, ou les rallient s'ils sont en déroute.
Bien évidemment, les tirs d'artillerie ou d'infanterie sont mortels pour tous les individus, amis ou ennemis, qui se baladent en plein sur leur trajectoire.
II. Contenu :
- Nouvelle carte de campagne
- 13 nouvelles factions :
- Empire français
- Royaume de Prusse
- Empire d'Autriche
- Empire de Russie
- Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande
- Royaume d'Espagne
- Royaume de Naples
- Pays-Bas
- Royaume de Suède
- Empire ottoman
- Duché de Brunswick
- Royaume du Portugal
- États-Unis (base avancée en Crète)
- Nouvelles unités historiques
- Uniformes historiques
- Nouvelles animations
- Nouveaux modèles
- Artillerie et armes à feu
- Nouveaux environnements, bâtiments et villes
- Nouvelle musique
- Nouvelles interfaces, menu, symboles
- Nouvelle IA
- Batailles historiques
- Nouvelles cartes pour les batailles personnalisées solo et multijoueurs
- Généraux historiques
- Réalisé pour les batailles multijoueur
- De nombreuses autres choses
L'utilisation de fusils change complètement l'aspect et l'approche habituelle envers Rome TW, et en bien ! Le système marche bien, et les baïonnettes sont automatiquement utilisées lorsque l'ennemi arrive au contact. Deux défauts :
- la possibilité d'ordonner à vos troupes de tirer sur l'adversaire alors qu'elles sont déjà engagées contre lui au corps à corps. Avouez qu'il faut être vicieux pour demander une telle chose à vos soldats .
- quelque soit la disposition de l'unité, tous les rangs tirent en même temps. Placer un régiment sur plusieurs rangs de profondeur lui assurera la même puissance de feu qu'il aurait eu, disposé sur une seule ligne, tout en lui permettant de mieux résister aux charges de cavalerie. Un défaut important inhérent à la mécanique de tir de RTW.
Les formations dispersées ne sont plus accessibles qu'aux seuls tirailleurs (et unités légères assimilées), l'infanterie plus lourde combattant uniquement en ligne.
Vos lignes se composeront de miliciens et de fusiliers de base, épaulés par des grenadiers et autres gardes d'élite. Leur moral est à surveiller ; même d'excellentes troupes peuvent paniquer face à une situation délicate.
Cavalerie :
La cavalerie voit son utilisation changer ; oubliez les charges de front ! Harceler l'ennemi et ses canons est le rôle de vos cavaliers légers (hussards, gardes, lanciers, dragons) ; seule votre cavalerie lourde peut tenter de briser les lignes ennemies, mais cela ne se fera pas sans une préparation par des tirs d'artillerie ou de mousqueterie. Une charge bien placée, même avec des cavaliers légers, peut cependant emporter toute l'armée ennemie si cette dernière est déjà aux prises sur de multiples fronts. Stratégie garantie.
Artillerie :
Tout d'abord, la précision des canons a été améliorée par rapport à l'artillerie antique de Rome TW ; désormais à chaque tir ils font mouches ou presque, diminuant, sinon l'ennemi, du moins son moral.
Les canons peuvent choisir de tirer de la mitraille à la place de leurs obus ; la portée est bien sûr moindre et l'attention se doit d'être constante pour changer à temps les projectiles des bouches à feu, mais le résultat en vaut la peine. Les obusiers, quant à eux, peuvent utiliser des obus explosifs spéciaux, qui embrasent le champ de bataille de leurs retombées étincelantes. Oh !! la belle rouge !
Tactique :
Sur la forme, tout semble idéal ; les unités sont toutes historiques, détaillées, même les officiers des régiments correspondent à la réalité.
L'équilibrage des unités est assez bon, et qu'importe de toute manière puisque la stratégie joue un rôle plus important que la qualité des troupes pour obtenir la victoire.
Là où le bas blesse, c'est l'IA. Malgré tous les efforts des concepteurs, il est impossible de transformer une IA de TW en cerveau de Napoléon ; tout au plus celle de NTW2 est-elle capable d'imiter Wellington. Cela veut tout dire. Mais qu'importe si l'on joue en multijoueur !
Les graphismes sont par contre excellents : les détails des textures sont époustouflants et les effets de fumée peuvent masquer toute la ligne de front lors d'une fusillade intense, ce qui rajoute en réalisme.
De plus les possibilités tactiques sont innombrables ; la classique disposition en ligne, avec des tirailleurs sur les ailes et en avant-garde, et une cavalerie de réserve et sur les ailes, se révèle souvent payante, permettant de charger l'ennemi de flanc lorsque les feux de mousqueterie sont déjà engagés. Mais l'improvisation est aussi possible, de nouvelles formations étant intégrées, comme par exemple le carré ou la colonne.
Bref, pour conclure, ce mod mérite d'être joué. Certes il peut se révéler lassant, puisqu'il ne permet de disputer que des batailles, mais en multijoueur c'est un régal. A essayer, ne serait-ce que pour admirer les uniformes.
III. Images :
Campagne :
Spoiler:
Unités & batailles :
Spoiler:
IV. Informations complémentaires :
France :
C'est bien sûr la nation clef du jeu. Et chauvins comme nous sommes, ne boudons pas notre plaisir. Comme tout un chacun le sait, la grande Armée est la synthèse entre les forces passionnées de la Révolution, les officiers sortis du rang et les immigrés revenus servir la France après l'instauration du Consulat. D'une masse de combattants désordonnée et inexpérimentée, les armées de la République sont devenues plus professionnelles, sans pour autant renier la base de leur puissance ; la conscription et le dévouement (à la nation puis à Napoléon par la suite). NTW2 reconstitue l'armée telle qu'elle l'était lorsque Napoléon atteignait le sommet de sa puissance ; les points forts sont donc nombreux ; tirailleurs de qualité, unités de la Garde, cavalerie lourde nombreuse, lanciers polonais ... Les points faibles, la confiance excessive en soi.
Prusse :
Après avoir dominée les champs de bataille européens durant la fin du 18ème siècle, la Prusse s'est peu à peu affaiblie ; les guerres de la Révolution Française montrent la lassitude de l'armée du feu Frédéric, et les défaites de la Campagne d'Allemagne face à Napoléon en 1806 sonnent le glas de la réputation militaire prussienne. Mais cette humiliation va aussi permettre aux dignitaires allemands de remettre en cause leurs méthodes, et ils finiront par réorganiser une armée, peu nombreuse, mais bien mieux structurée, dont les nouvelles méthodes permettront de vaincre l'Empereur. L'armée prussienne dans le jeu a donc de sérieux avantages ; les meilleurs tirailleurs du mod, une cavalerie de lanciers et de cuirassiers compétente (la meilleure cavalerie du jeu en rapport qualité/prix) et des grenadiers d'élite. Ce n'est pas le nombre qui fait la force de cette armée, mais la qualité de ses troupes. Mais c'est aussi une faiblesse.
Autriche :
L'Autriche affaiblie, en conflit larvé avec la Prusse pour la domination de l'Allemagne, retrouve sa vigueur face à Napoléon. Vaincue en Italie de nombreuses fois, perdant toutes ses provinces méditerranéennes, elle se rapproche de son ancien ennemi prussien. Ses forces, vaincues de nouveau en 1809, sont réorganisées et se dotent d'une artillerie de qualité. Les avantages de l'Autriche sont ses cavaliers et ses troupes d'infanterie hongroise d'élite.
Russie :
La Russie, proche de la France sous Paul Ier, change subitement de camp lorsque les anglais font assassiner le monarque. Alexandre, ambitieux, rêve d'éclipser le prestige de Napoléon. Les défaites l'obligent à l'alliance avec la France, mais la trahison de Talleyrand précipite la rupture de l'amitié entre les deux empereurs, que des questions plus politiques avaient déjà brouillés. Si les forces françaises sont détruites en Russie, c'est plus le fait de l'hiver que de l'armée slave, et Alexandre en est bien conscient lorsqu'il décide de continuer la guerre et de se lancer dans sa mystique "libération de l'Europe". Les forces russes entreront dans Paris après des pertes considérables durant la campagne de France. Leurs avantages : une cavalerie moyenne de cosaques et lourde de chevaliers et cuirassiers. Leur faiblesse ; une infanterie de base et une artillerie faibles.
Royaume-Uni :
La puissance militaire terrestre anglaise n'a jamais été bien établie ; ses forces s'engagent surtout outremer, là où seul le nombre compte. Lors des guerres contre la France, les seuls affrontements où les anglais interviennent sont ceux d'Espagne et de Belgique. Deux interventions pourtant lourdes de conséquences, au point de faire croire aux intéressés qu'ils sont les vrais vainqueurs de l'ogre Corse ...( ) . Dans le jeu ces préjugés sont malheureusement affirmés ; les troupes anglaises ont la meilleure infanterie de ligne du jeu, une artillerie puissante avec des zones d'effets, et bien sûr les KGL (King German Legions), unités d'élite de qualité. A noter qu'ils utilisent aussi leurs célèbres lances-fusées, à l'efficacité... discutable.
Espagne :
L'armée espagnole n'est plus ce qu'elle était au siècle précédent. Puissance coloniale sur le déclin, ses forces ne peuvent rivaliser avec les puissances de l'époque. D'ailleurs elles ne ralentiront pas la prise du pays par les français. Mais ses cadres participeront activement à la résistance nationale. L'armée espagnol est composée d'unités moyennes, sauf les gardes. Son point fort : des unités légères capables de se camoufler partout pour surprendre l'ennemi.
Naples :
Le royaume de Naples, autrefois Bourbon, devient allié de la France lorsque Napoléon bombarde Murat Roi de Naples. Ce dernier va réorganiser, avec l'aide de fonctionnaires français, les forces italiennes, en les dotant des qualités françaises. Des troupes d'élite et une cavalerie nombreuse et chatoyante ; voilà vos avantages.
Pays-Bas :
La république batave n'a pas toujours adoré la France ; intégrée à l'Empire des 130 départements, elle devient en 1814 le royaume des Pays-bas, soumis à l'Angleterre, regroupant Belgique et Hollande. Ses forces s'illustrèrent particulièrement lors de la campagne de Belgique, où leur intervention fut décisive. Forces : infanterie de Nassau et milices de grande qualité ; faiblesse : cavalerie et artillerie faibles.
Suède :
Si la Suède fit partie de la ligue des neutres, elle choisit pourtant son camp lorsqu'elle laissa les Anglais franchir sans combat le détroit de Sund, les autorisant ainsi tacitement à aller bombarder Copenhague. La suède, toujours très proche des partis russes et donc anglais (commerce oblige), semble se rapprocher d'eux lorsque Bernadotte en devient le prince Héritier ; mais le Français, piètre général, sera aussi piètre patriote. Il n'hésite pas à aller se ranger du côté de la coalition, et participe à la campagne de Saxe (Leipzig). L'armée suédoise est composée de faibles milices, de cavaliers légers, et d'excellents voltigeurs finlandais.
Ottomans :
L'homme malade de l'Europe va subir des attaques de la part des Russes et des Autrichiens, et son armée va réussir à les repousser. Les intimidations anglaises se briseront sur les rivages du Bosphore, défendus par des fortifications édifiées sous la direction de l'ambassadeur Français. La Turquie sera pourtant tantôt amie tantôt ennemie de la France ; la campagne d'Egypte la pousse dans le camp anglais. Par la suite les relations se rétablissent, mais les empereurs français et russe n'en envisageaient pas moins le partage de l'Empire ottoman dès 1808. Cette opération, annulée à cause de l'affaire espagnole, sera d'ailleurs l'une des causes du refroidissement franco-russe. Les armées turcs peuvent compter sur leur infanterie de janissaires, qui sont la meilleure unité du jeu en terme de corps à corps.
Brunswick :
Ce petit état allemand, allié de la Prusse, interviendra souvent contre la France, d'abord en 1806 puis en 1815. Son action la plus célèbre est sa participation à Waterloo. Forces : unité de garde d'élite. Faiblesse : unités peu nombreuses et génériques.
Portugal :
L'armée portugaise n'existe pas vraiment lorsque les français s'emparent de ce pays. Ce sont les Anglais qui, lors de leur intervention ibérique, vont fournir des cadres et du matériel pour former et équiper des forces locales. Les armées portugaises sont donc semblables aux forces anglaises. Leur nombre d'unité est limité, et ils bénéficient des mêmes avantages que les troupes anglaises (bonne infanterie de ligne et artillerie à zone d'effet).
V. Téléchargement & Installation :
- Napoleonic II : Total War v1.0 :
Lien 1 : télécharger sur ModDB - Patch v2.0 (Campagne) :
Lien 1 : télécharger sur ModDB
- Téléchargez le mod et le patch à l'aide des liens plus haut.
- Double-cliquez sur « NTW2_1.0.exe » et sélectionnez votre répertoire « Rome Total War Gold ».
- Ouvrez « napoleonicv2.0.zip » avec Winrar ou 7zip et extrayez le dossier « napoleonic » qui s'y trouve dans votre répertoire « Rome Total War Gold ».. Écrasez les fichiers existants.
- Si vous avez l'édition CD/DVD, jouez avec le raccourci créé automatiquement sur votre bureau.
- Si vous avez l'édition Steam du jeu :
- Faites un clic-droit sur « Rome : Total War » dans votre Bibliothèque Steam.
- Cliquez sur « Propriétés ».
- Sur la fenêtre qui s'ouvre, cliquez sur « Définir les options de lancement ».
- Dans le champ-cible qui s'ouvre entrez « -show_err -mod:napoleonic -movie_cam -nm » (attention au tiret au début) et cliquez sur « Ok ».
- Lancez Rome : Total War via son raccourci ou via la Bibliothèque Steam.
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