La République de Rome

[F-Ake]

1.Description:

La fondation de Rome est légendaire : elle est attribuée à Romulus, descendant d'Enée, qui aurait été élevé par une louve, avec son frère Rémus. La tradition populaire généralement admise veut qu'elle ait été fondée par Romulus et Rémus le 21 avril 753 av. J.-C. Déterminer la date exacte de la naissance de Rome n'a jamais été une tâche facile pour les historiographes.

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Hersilie séparant Romulus et Tatius

D'un point de vue scientifique, on admet que Rome est née de l'association des tribus de la région (et de la réunion des villages qui occupaient le sommet des collines) vers le VIIIe siècle av. J.-C. ; il faut y voir une décision stratégique et politique plutôt que la construction d'une cité ex nihilo. Ainsi commença la période de la « Rome carrée », ainsi nommée d'après la forme carrée du Mont Palatin, même si on ne peut pas encore parler d'une véritable ville. L'enjeu stratégique de la future Rome explique en grande partie la domination progressive de la culture étrusque dans cet embryon de ville. Rapidement, la société se diversifie, la population croît, et la monarchie s'impose.

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L'enlèvement des Sabines

Romulus sera le premier roi de Rome et six autres monarques lui succèderont, eux aussi probablement d’origine étrusque. À chaque souverain, on attribue généralement une contribution particulière dans la naissance et la création des institutions romaines et dans le développement socio-politique de la cité : Romulus est considéré comme le fondateur de la ville, à laquelle il donna ses principales institutions civiles et le Sénat, Numa Pompilius créa les principales institutions religieuses (parmi lesquelles le temple de Janus, le culte des vestales, la charge de Grand Pontife - pontifex maximus - la subdivision de l’année en douze mois avec, précisément règlementées, toutes les fêtes et célébrations religieuses, Tullus Hostilius, en battant les Sabins et en conquérant Alba Longa, amorça l'expansion territoriale dans le Latium, à Ancus Marcius on doit la fondation du port de Rome par excellence, Ostie, Tarquin l'Ancien érigea le temple de Jupiter et construisit le cloaca maxima, Servius Tullius divisa la population citadine en cinq classes de cens et construisit la première enceinte fortifiée (les murailles serviennes dont on peut observer quelques vestiges à l'intérieur du Forum Termini). Le dernier roi fut Tarquin le Superbe qui, à cause de son comportement arrogant et de son mépris envers les citoyens et les institutions romaines, sera chassé par le peuple en 509 av. J.-C..

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Le Serment des Horaces

La déposition du dernier roi de Rome coïncida avec une période de fort déclin des Étrusques : ceux-ci en effet, dans leur expansion vers le sud, arrivèrent au contact des Grecs. À la suite d'un premier conflit avec les colons, commença la décadence. Rome réussit ainsi à se libérer du joug étrusque, après avoir chassé Tarquin le Superbe. Les Étrusques laissèrent une influence durable sur Rome. Les Romains apprirent d'eux à construire des temples, et leur doivent l'introduction du culte d’une triade de dieux (Junon, Minerve et Jupiter). Ils transformèrent Rome, à la base une communauté de bergers, en une ville. Ils servirent enfin d'intermédiaire dans la transmission d'éléments empruntés à la culture grecque, notamment une version occidentale de l’alphabet grec.

Spoiler:

Bataille d'Actium

Après l'an 509 av. J.-C., Rome s'allia avec d'autres villes latines pour leur défense commune contre les incursions des Sabins, tandis qu'entretemps, avant 400 av. J.-C., la puissance étrusque était confinée à l'intérieur de l'Étrurie. Rome commençait à émerger comme la ville dominante du Latium, mais en 387 av. J.-C. (ou en 390 ?), elle fut mise à sac par des envahisseurs gaulois conduits par Brennos, qui avait déjà envahi l'Étrurie. Par la suite et durant toute l'époque républicaine, l'état Romain reprit l'offensive et mena une longue série de guerres : elle conquit l'Étrurie, prit des territoires aux Gaulois dans le nord et repoussa les autres Latins et les populations samnites au sud. En 290 av. J.-C. plus de la moitié de la péninsule était dominée par Rome...


2.Localisation & Condition de Victoire:




3.Dirigeant & Diplomatie:

Manius Curius Dentatus est le dirigeant Romain au début de la campagne. Le système de "famille" de Rome TW n'est pas adapté à la république qu'est Rome mais les créateurs du mod se sont adaptés à ce système.
Manius Curius Dentatus fut consul romain quatre fois : en 290 av. J.-C., puis élu suffète en 284 av. J.-C., et enfin en 275 et 274 av. J.-C.
Romain célèbre par sa frugalité et son désintéressement, il vainquit les Samnites lors de la troisième guerre samnite ainsi que les Sabins et les Lucaniens. Il battit Pyrrhus Ier roi d'Épire à la bataille de Bénévent près de Tarente, en l'an 275 av. J.-C., et jouit deux fois des honneurs du triomphe.
Chargé de distribuer les terres conquises aux citoyens pauvres, il en donna quatre arpents à chacun, et n'en voulut pas garder davantage pour lui. Les ambassadeurs des Samnites étant venus le trouver dans sa modeste retraite et lui offrant de l'or pour le séduire, il leur répondit que, quand on savait se passer d'or, on commandait à ceux qui en possédaient.
Les Romains sont alliés aux Carthaginois, et ennemis des Arvernes, des Eduens et des Epirotes.

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4.Quelques Unités:

Réforme de Camille :

Rorarii :

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Hastati :

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Principes :

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Triarii :

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Pedites Extraordinarii :

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Samnitici Milites :

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Réforme de Polybe :

Hastati :

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Principes :

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Triarii :

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Eqvites Romani :

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Eqvites Consvlares :

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Réforme de Marius :

Antesignani :

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Cohors Reformata :

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Cohors Evocata :

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Réforme Impériale :

Cohors Praetoriana :

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Eqvites Praetoriani :

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5.Forces & Faiblesses:

Rome est pour moi l'une des factions les plus intéressantes à jouer.
En effet, les romains sont dans une position idéale au commencement de la campagne : ils sont seuls sur la péninsule Italienne - je dis seul car le territoire épirote au Sud ne bénéficie d'aucun soutien de la part de la "métropole" épirote, ce qui permet donc de s'en emparer facilement - et ils disposent déjà de cinq territoires, leur assurant de bonnes rentrées d'argent.
Cependant, au delà de cette facilité due à la position géographique, les objectifs de la campagne sont tels que les Romains auront à affronter presque toutes les factions du jeu, sauf sans doute les Saces et la Bactriane...

Et vous, quelle est votre stratégie avec cette faction?

[Faras]

Attention Rome n'est pas une démocratie ( ni une Aristocratie, encore moins une oligarchie ou une monarchie), met donc plutôt " n'est pas adapté à la forme républicaine". Tu as oubliée de dire que le système est pallié par le Cursus Honorum qui est très présent et extrêmement bien fait, ainsi les bonus qu'accorde le trait " Consul" ( qui dure un an), est similaire à celui du chef de faction dans les autres factions. On peut aussi ajouter la présence de deux autres facteurs, celui des Populares/optimates chacun accordant divers bonus ou contraintes, ou encore la différence plébéien/patricien. Ces deux traits sont très importants, à la fois pour certaines réformes, mais aussi dans la différence de carrière, les plébéiens passant le tribunat et l'édilité de la plèbe, les patriciens passant par l'édilité tout court.
Il peut même avoir des différences entre une carrière qui semble similaire, ainsi, mon gouverneur de la Corse fût élu au tribunat, et à la fin, il eu un trait spécifique notant qu'il avait beaucoup usé du véto, lui donnant un bonus et un malus ( et vice-versa pour celui qui a rien glandé). A cela il y a aussi la remarquable gestion des Homo Novus ( homme nouveau), c'est à dire des hommes dont ce sont les premiers de leur famille qui atteignent le consulat qui gagnent un trait, mais mieux encore leur descendance acquiert le trait " Nobilitas". Idem pour les noms, mon vieux général, après avoir poutrer du gaulois et avoir fait plusieurs triomphes à Rome ( encore une remarquable idée) à gagné le surnom de " Gallicus", dont sa descendance a héritée.
Le système de gouvernement des provinces est lui aussi excellent, car on peut désigner et changer les propréteurs grâce aux ancillaries ( m'en rappelle plus du nom français).
Bien sur tout ce que je raconte, on peut y influencer, ainsi un jeune patricien qu'on va foutre dans un Temple de Cérès aura des chances de devenir Populares ( ce qui est assez juste historiquement, les prêtres de Cérès étant des réservoirs à Populares), si je le fout dans une ville ou je produit beaucoup d'unités, il pourra acquérir le trait " expert recruiter" ect.
Le mieux est encore, pour ceux, rares, qui atteignent l'Empire. Effectivement, car les réformes impériales ne font pas que changer que les troupes, elles changent le mode de gouvernement, avec un chef de faction avec cette fois-ci des bonus très forts ( là ou ils sont assez faibles en République, puisque que c'est le Consul qui les a), un nom changé ( Truc chose Augustus), ainsi qu'un magnifique système d'adoption, car l'héritier désigné portera un " Caesar" dans son nom.
Bien sur, il faudrait que je parle encore des différentes réformes, qui obligent le joueur à suivre certains étapes, puisque avant les réformes polybiennes on a accès qu'aux troupes romaines qu'au centre de l'Italie, puis dans toute l'Italie, et avec Marius dans tout les territoires qui furent contrôlés par les Romains.

Bref, je dois oublier encore des milliards de petites choses, mais c'est sans doute la faction la plus intelligemment travaillé dans EB1, et c'est là ou est mon reproche, car on aurait aimé voir d'autres factions, notamment hellénistiques aussi bien travaillées ( Quid du Royaume Fédéral Hellénistique établi par Dôson? Quid du problème des indigènes pour les Ptolémées? ect.)

[F-Ake]

Là je suis d'accord avec toi mais ils ont quand même fait énormément d'effort pour que les autres factions soient autant jouable que Rome (contrairement à la version Vanilla, il existe plus que 5 unités pour les factions Barbares, ils ont ajouté des réformes pour les recrutement des unités, pour les factions qui prennent Sparte, ils ont établi le script du lycée (l'agoge ou truc dans le genre..). Pour les Koinon Hellenon ils ont foutu tous les scripts en rapport avec leurs anciennes colonies.
Bref, le travail qu'ils ont fait est formidable et je suis d'accord avec toi: si ils font dans EB2 pour chaque factions tous les effort qu'ils ont fait dans EB1 pour Rome, alors là on n'aura un mod sublime!

[Faras]

Non mais il est vrai qu'un bon travail a été fait sur les barbares, même si je pense que certains choses pouvaient être encore être développés.

pour les factions qui prennent Sparte, ils ont établi le script du lycée (l'agoge ou truc dans le genre..). Pour les Koinon Hellenon ils ont foutu tous les scripts en rapport avec leurs anciennes colonies.

Sauf qu'on prends pas Sparte, mais la Ligue Chrémonidéenne, le script de l'Agoge est très bien, tout comme les différences entre Athéniens, Rhodiens et Spartiates ( ainsi qu'au niveau des différents gouvernements, encore très bien exploité), mais la faction n'est pas aussi fouillé que Rome. Pourtant il y avait des choses à faire, comme simuler la ligue fédérale ( même si on en connait presque rien, on connait le fonctionnement de la Ligue Achéenne, on aurait pu l'emprunter), simuler la démocratie athénienne, le gouvernement rhodien, un peu à la manière du cursus honorum de Rome, ajouter le financement lagide ect.
Mais bon il faut dire aussi que je trouve que l'alliance chrémonidéenne est un assez mauvais choix.
On peut aussi se reporter aux diadoques, on peut imaginer un simple script qui proclame le renouveau de l'Empire d'Alexandre si on prends certains territoires ( but premier des Diadoques), pour la Macédoine un rappel du Royaume Fédéral Hellénique manque vraiment beaucoup, avec un script comme le cursus honorum qui le ferait très bien, ou même rien que l'Assemblée des Soldats, puisque Antigone Gonatas est revenu à l'ancienne forme de royauté moins absolue avec la présence d'assemblées. Bref, j'oublie sans doute bien des choses, mais je pense qu'on aurait pu travailler sur ce coté.

[F-Ake]

Je pense qu'il devrait ajouter une spécificité à travers les scripts pour toutes les factions comme ils l'on fait pour Rome: au niveau des factions issu de la guerre des diadoques, je pense qu'il est fondamentale de s'axer sur ce concept: le rétablissement de la puissance & des frontières de l'Empire d'Alexandre. Pour la ligue Chrémonidéenne, je connais peu de choses sur ce sujet, mais représenter encore mieux les spécificité de chacune des 3 cités qui la compose seraient une bonne chose en soi.
PS: Plus généralement le système de traits de caractère est très bien fait et apporte son lots de bonnes idées

[frgo]

Excellente faction et pour moi c'est un point fort de EB : nous n'avons plus ces übermenschen que sont les Romains dans la vanille.

C'est une faction quant même facile : bien située géographiquement avec un très bon commerce, il est facile de rapidement sécuriser la botte : écraser Tarente sera bien entendu la première action (on ne va quant même pas attendre que Pyrhus traverse le bras d'eau) et une fois cela fait aller a Rhegion pour massacrer les mutins.
Après il vaux mieux se tourner vers le nord pour prendre les villes du nord de l'Italie (les Gaulois ne poseront pas trop de problème étant trop occupé a s'entretuer).

Après il faut choisir : attaquer vers l'est en direction des terres helléniques, vers l'ouest pour prendre le contrôle de la Gaule et de l'Espagne ou aller prendre la Sicile et entré en guerre avec Carthage (en tout cas ne pas aller vers le nord ! les banquiers suisses disposent d'immense armées en embuscade pour protéger leurs coffres, leurs horlogeries et leurs vaches milka !)

Que l'on se tourne vers l'ouest ou l'est il y aura de grandes richesses à la clé (les mines d'or de l'Espagne ou celles de l'Illyrie et de la Macédoine) qui permettront de lever de nouvelles légions (Rome est sans doute la seule puissance à pouvoir rapidement aligner plusieurs armées) : aller vers l'ouest et sans doute plus simple mais c'est prendre le risque de voir une faction s'imposée en Grèce (souvent Epire qui s'impose) et une fois qu'elle vous attaquera vous aurez fort à faire face aux troupes d'élites helléniques

L'armée romaine manque d'unité d'élites comparable aux hypaspiste, aux phalanges d'élites ou aux champions celtes mais Rome compense par les faibles coûts d'entretien de ses armées.

Enfin gros avantage de Rome : sa zone de recrutement pour les légionnaires à partir de la réforme de Marius qui couvre pour ainsi dire toute la carte !

Par contre réaliser l'objectif de l'empire à son apogée sera un travail de titan

[F-Ake]

Moi je commence toujours par attaquer Carthage, j'aime bien suivre le déroulement historique

[ludor]

Reconstituer l'empire hellène sous le temps d'Alexandre, est certes une excellente idée (j'y est même penser) mais si un des diadoques (pour ma part, Seleucide, puis Epire, puis Macedoine ) controle de l'Epire (voir la Grande Grèce ) jusqu'à l'Inde, en passant par l'Egypte, la Perse, l'Anatolie, l'Arménie,la Grèce bien sur et j'en passe, il serai tout simplement invincible, donc le challenge sera au plus bas, car même seul Carthage/ou Rome contrôlant l'Espagne, le nord de l'afrique, la Sicile, une partie de la Gaule, ne pourrai être un adverse important (la guerre des deux grands en somme quand même )

A moins de mettres des pénalités , des rébellions, des usurpateurs, des dissensions entre Citées et ethnies, que du bonheur que sa serai

[bisthebis]

On peut m'expliquer comment les carthagniois sont devenus leurs alliés ?!

[Saint-Michel]

Face à la menace de Pyrhus, dans un premier temps ils étaient alliés.

[bisthebis]

Oki, merci