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  • Bon ensuite forcément, comment traduire différemment "lancers" et "spearmen" ?

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    • Lanciers et piquiers

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      • Et "pikemen" dans ce cas-là ?

        Non, par exemple "Lanciers Anglais" pour l'unité de cavalerie anglaise.

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        • "Spearmen" = "Lanciers", "Pikemen" = "Piquiers". Lanciers peut s'appliquer à la fois à de l'infanterie et de la cavalerie, il me semble.

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          • Exact! Le sergent Garcia gueule "lanciers" pour rameuter ses cavaliers et poursuivre Zorro dans la vieille série

            (même s'ils n'ont pas de lances...)

            EDIT Zaz: Pas la peine de citer le message juste au dessus.

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            • On dit bien la cavalerie motorisée

              EDIT Zaz: Pas la peine de citer le message juste au dessus.
              Dernière modification par Hourstak, 28-02-2013, 00h58.

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              • Et pour Findus, c'est de la viande cavalisée ! Hahahaha

                Edit ALG : C'est vraiment nul.

                Edit sombrero : Mais de rien ALG
                Dernière modification par sombrero-démoniaque, 28-02-2013, 11h14.

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                • Elanion en effet les lanciers s appliquent a la fois a l infanterie de mêlée mais aussi à la cavalerie comme dans shogun 2 total war ou grâce au pack de héros il y a une unité de lancier de shizugatake qui est une cavalerie de 30 cavaliers mais les piquiers sont juste que de l'infanterie à pied comme les albardier( cela dépend de l armure ) mais bon peur être que je le trompe mais je suppose que cela pouvait correspondre à la qualité de la lance le poids en général ou la taille mais bon c'est une hypothèse
                  Ps: très bonne blague sombrero démoniaque :')

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                  • Une lance de fantassin est l'arme d'hast la plus basique d'environ 2,5m conçue pour frapper d'estoc.
                    Une hallebarde c'est une hallebarde, c'est une lance combinée avec une hache pour frapper à la fois d'estoc et de taille et qui fait aussi dans les 2,5m environ.
                    Une pique c'est une très longue lance dont la longueur est généralement d'environ 5m, conçue pour le combat en formation serrée (phalange macédonienne, shiltron écossais, tercio espagnol etc.)

                    Étrangement, bien que des cavaliers aient pu avoir de très longues lances, qui étaient plus proche de la taille d'une pique, on parle toujours de lance pour eux. Je suppose que la pique est vraiment liée à son utilisation spécifique en formation pour les fantassins et que ça perd un peu de son sens de dire une pique pour un cavalier?

                    Un lancier peut donc être aussi bien un fantassin qu'un cavalier.

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                    • Après, mettre "lancier monté", ça mange pas de pain non plus...

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                      • Ou a l'inverse lanciers a pied

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                        • Le truc c'est que "lancier" est, en français, très fortement connoté puisque désignant une catégorie de cavaliers légers, hérités des Uhlans polonais (les premières unités de "lanciers" français sont issues des chevaux-légers polonais de la Grande Armée, initialement armés "à l'occidentale", jusqu'à ce que les confrontations avec la cavalerie autrichienne en 1809 mette en évidence l'intérêt d'avoir des unités montées dotées de lances, et l'affinité "naturelle" des polonais pour cette arme, puisque beaucoup ont récupéré des lances autrichiennes dans un premier temps ...). Ce qui est intéressant avec le cas français, c'est que la lance disparait totalement de l'armement jusqu'à cette réapparition tardive (qui pour le coup la fait perdurer jusqu'à la Première guerre mondiale). Ceci fait que "lancier", en français, renvoie plutôt naturellement à l'image de ces cavaliers légers.

                          Pour les fantassins, on se rend vite compte que le plus avatageux est de combattre en formation serrée, homogène, apte à repousser les charges de cavalerie qui dominent le champ de bataille au MA central. Et pour ce faire, autre constat, les armes d'hast ou les piques sont beaucoup plus efficaces que de simples lances : les hallebardiers perdent en capacité à former un mur tout à fait hermétique (à ce jeu, un truc de 2 mètres, c'est bien, mais un truc de 5 comme une pique, c'est mieux, en gros) mais gagnent en force de frappe : le fer de la hache permet de désarçonner, de décortiquer une armure et de porter un coup fatal ; les piquiers, eux, perdent en mobilité et en polyvalence, mais permettent de constituer un véritable mur défensif. Ces deux méthodes connaissent leur période de gloire à compter du XIVe et surtout du XVe siècle (avec d'abord les piquiers flamands, souvent combinés à des couteliers plus mobiles, puis bien sûr les Suisses, grands maîtres de ces formations à la fin du MA ; c'est assez symptomatique d'une sorte de démocratisation du conflit, qui fait la part belle à des soldats issus des communes ou de républiques jalouses de leur autonomie et devant se défendre elles mêmes). L'âge d'or prend fin avec l'arrivée sur le devant de la scène de formations plus mobiles et misant plus sur la puissance de feu, cf l'écrasement es tercios espagnols si renommés par les unités suédoises plus petites, moins encombrées et partant plus mobiles.

                          L'une des possibilités offertes à la cavalerie pour contrer ces innovations consiste effectivement en l'allongement de l'arme : c'est le choix des Polonais avec les fameux Hussards ailés, cavalerie lourde dotée d'une lance pouvant mesurer jusqu'à 7 mètres. L'objectif ici est d'enfoncer frontalement le mur de piques en jouant à qui a la plus longue et en misant sur la force de frappe d'un cheval au galop et d'une unité de cavalerie compacte pouvant tout dévaster sur son passage, perpétuant la tradition de la chevalerie médiévale (une des raisons pour lesquelles il n'y a pas d'évolution sémantique, peut être ; il faut ajouter que la lance, par sa taille, peut être une arme indépendante et utilisée à une main ; la pique, elle, à moins de perdre tout intérêt, est en effet utilisée en formation serrée et plutôt à deux mains, arme unique ou complétée par l'épée si la formation est purement défensive). Force est de constater que la stratégie était payante, quoiqu'elle nécessite l'adjonction d'autres cavaliers plus légers et plus mobiles pour obtenir une force polyvalente. Autre possibilité, abandonner la stratégie du choc à outrance et s'adapter en variant ses attaques : ça donne la caracole utilisée par la plupart des cavaleries "occidentales" (dont bien sûr les Espagnols, grands maîtres du combat terrestre du XVIe siècle avec les Français) : ici, on menace doublement la formation ennemie en menaçant de sabrer des mousquetaires non ou mal protégés tout en se donnant la possibilité de décharger ses armes sur un mur de piques avant de filer pour recharger et ainsi de suite.

                          Donc en gros : la lance reste très longtemps une arme de cavalerie, là où piquiers et hallebardiers prennent vite l'ascendant quant à l'infanterie, donnant naissance à des formations de piquiers et de hallebardiers. Pour ce qui est de la période antérieure, je ne sais si parler de lanciers est vraiment pertinent : les fantassins armés de lance sont soit issus de levées et donc dotés d'armements assez hétéroclites, et peu enclins à de belles formations ordonnées et homogènes, soit des hommes d'armes de métier ou des chevaliers démontés, très polyvalents. Bon, du coup, comment le retranscrire sur MTW, j'avoue que ... Le débat peut être tenu

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                          • Ben moi en tout cas quand on me dit lancier ça me fait d'abord penser au type à pied et puis seulement après à celui à cheval.

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                            • Moi je préfère mousquetier que mousquetaires parce que ça me rappelle trop D'artagnan! Blague à part il faut pas être plus royaliste que le roi, mais qu'on ai au moins un minimum de cohérence au niveau de la traduction.

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                              • Ces deux méthodes connaissent leur période de gloire à compter du XIVe et surtout du XVe siècle
                                et aussi largement aux XVI voire XVIIème siècles.

                                Sinon les Suisses c'étaient des grands malades, ils étaient carrément capable de faire charger leurs carrés de piquiers (uniquement sur de l'infanterie je suppose).

                                les fantassins armés de lance
                                Oui mais ceux armés de piques sont généralement des soldats entrainés, au moins pour adopter efficacement les différentes formations.

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