Pour ma part, c'est pas le fait de ces cas isolés qui sont vraiment problématiques. Je ne suis pas très versé dans l'ensemble de la série TW, dans ma vie j'ai d'abord joué à MTW, puis MTW2, et RTW bien plus tard. Je n'ai pas testé Empire ou Napoléon ou même Shogun 2, mais les conclusions que j'ai tiré de MTW2 et de RTW (pas de MTW, pasque j'y jouais quand j'étais petit et qu'on touche pas à MTW
) suivi des avis que j'ai pu lire à propos des trois derniers, j'avais bien compris que la série Total War n'avait pas pour objectif de coller complètement à l'histoire. Il n'y a qu'à voir les nombreux WTF de RTW et de MTW2, la liste serait vraiment longue. Mais l'avantage de ces deux jeux, qui restent pour moi le fleuron de la série, c'était tout de même leur facilité de prise en main, leur caractère vraiment "fun" (c'est à dire surtout les batailles qui sont, du moins au début, agréables esthétiquement et à jouer) et surtout leur capacité de modding, qui permettait de pouvoir, avec un peu de patience et de savoir-faire, d'allonger quasi-indéfiniment la durée de vie du jeu en laissant les joueurs créer leur propre contenu. C'était bien, c'était convivial, ça faisait vivre le jeu : la preuve, on attend toujours, un peu utopiquement, la sortie d'EB2. Ca créait surtout une communauté forte : il n'y qu'à voir l'activité de ce forum ou même, à plus grande échelle, celle de TWC. Sans parler du prix, aussi. Je ne sais pas combien coûtait MTW2 à sa sortie, mais quand je l'ai acheté 4 ans plus tard, il était à 19€, ce qui restait abordable.
Non, ce que je reproche, c'est l'accumulation. C'est le fait qu'on se rende compte, progressivement, au fur et à mesures des annonces de CA, qu'ils prennent vraiment tous les joueurs, sans distinction, pour des cons. Au bout d'un moment, je trouve ça presque malsain. On nous annonce un monument jeuvidéesque, une carte bien plus grande que celle de RTW, une maxime accrocheuse "How far will you go from Rome ?", près de 50 factions, des centaines d'unités différentes, des batailles titanesques...
...et on se retrouve avec quoi ? Une carte bien plus réduite que ce à quoi on s'attendait, 8 putain de factions jouables (d'accord, avec le Pont téléchargeable, mais ce qui compte pour moi c'est le jeu brut, tel qu'il est vendu) dont les premières semblaient sympathiques, mais qui vont de déceptions en déceptions (absence des Séleucides qui auraient franchement été une excellente faction à jouer du point de vue challenge : un gros empire difficile à maîtriser, des ennemis partout...), des égyptiens encore une fois caricaturaux. Puis l'accumulation d'erreurs historiques, de facilités, qui peuvent être pardonnées vu la directive générale de la série ; mais après c'est surtout l'aspect extrêmement consumériste qui s'en dégage. Non seulement on nous vent un jeu placardé "historique", recommandé par Historia, mais qui n'est qu'une Histoire de pacotille, hollywoodienne, tronquée, contournée, caricaturée et stéréotypée, le tout à un prix incroyablement prohibitif : l'édition limitée à plus de 100€, c'est pas qu'une sérieuse sodomie financière, c'est aussi le symbole que CA est prêt à tout pour faire du fric et abêtir les gens. Des avalanches de goodies aussi crédibles qu'un Happy Meal pour justifier ce prix, c'est juste inqualifiable, inhumain. C'est juste du consumérisme brut, la quintessence du capitalisme du jeu vidéo. Vous vous rendez quand même compte que l'édition limitée compte le quart de la future PS4 ?
Voilà, donc je n'ai pas honte de le dire, haut et fort, que autant que nous sommes, pro-historicité ou pro-fun, CA nous prend officiellement pour des cons. Tous autant que nous sommes. A leurs yeux, nous ne sommes pas une communauté, ou des gamers, ou n'importe quel qualificatif que vous voudrez : nous sommes une cible de marketing, rien de plus qu'un troupeau de moutons qu'ils désirent attirer dans un gouffre.

Non, ce que je reproche, c'est l'accumulation. C'est le fait qu'on se rende compte, progressivement, au fur et à mesures des annonces de CA, qu'ils prennent vraiment tous les joueurs, sans distinction, pour des cons. Au bout d'un moment, je trouve ça presque malsain. On nous annonce un monument jeuvidéesque, une carte bien plus grande que celle de RTW, une maxime accrocheuse "How far will you go from Rome ?", près de 50 factions, des centaines d'unités différentes, des batailles titanesques...
...et on se retrouve avec quoi ? Une carte bien plus réduite que ce à quoi on s'attendait, 8 putain de factions jouables (d'accord, avec le Pont téléchargeable, mais ce qui compte pour moi c'est le jeu brut, tel qu'il est vendu) dont les premières semblaient sympathiques, mais qui vont de déceptions en déceptions (absence des Séleucides qui auraient franchement été une excellente faction à jouer du point de vue challenge : un gros empire difficile à maîtriser, des ennemis partout...), des égyptiens encore une fois caricaturaux. Puis l'accumulation d'erreurs historiques, de facilités, qui peuvent être pardonnées vu la directive générale de la série ; mais après c'est surtout l'aspect extrêmement consumériste qui s'en dégage. Non seulement on nous vent un jeu placardé "historique", recommandé par Historia, mais qui n'est qu'une Histoire de pacotille, hollywoodienne, tronquée, contournée, caricaturée et stéréotypée, le tout à un prix incroyablement prohibitif : l'édition limitée à plus de 100€, c'est pas qu'une sérieuse sodomie financière, c'est aussi le symbole que CA est prêt à tout pour faire du fric et abêtir les gens. Des avalanches de goodies aussi crédibles qu'un Happy Meal pour justifier ce prix, c'est juste inqualifiable, inhumain. C'est juste du consumérisme brut, la quintessence du capitalisme du jeu vidéo. Vous vous rendez quand même compte que l'édition limitée compte le quart de la future PS4 ?
Voilà, donc je n'ai pas honte de le dire, haut et fort, que autant que nous sommes, pro-historicité ou pro-fun, CA nous prend officiellement pour des cons. Tous autant que nous sommes. A leurs yeux, nous ne sommes pas une communauté, ou des gamers, ou n'importe quel qualificatif que vous voudrez : nous sommes une cible de marketing, rien de plus qu'un troupeau de moutons qu'ils désirent attirer dans un gouffre.
Commentaire