L'Atropatène (Atropatkan) (v1.2)

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~ Atropatkan ~
- L'Atropatène -

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- Vue d'ensemble -

Durant la période achéménide, l'Atropatène fit partie de la satrapie de Médie. Lorsque l'Empire achéménide s'effondra Atropatès, le satrape perse de Médie, prit son indépendance au nord-ouest de la région en 321 av. J.-C.

Atropatès s'arrangea pour rester en bons termes avec Alexandre le Grand. Aux nombreux mariages de Susa en 324, sa fille épousa Perdiccas. À la mort d'Alexandre, il conserva le commandement de son territoire et fonda une dynastie qui perdura longtemps. L'étendue exacte de l'état de la Médie mineure ou Médie-Atropatène n'est pas connue. Selon Schwarz, le royaume atteignait probablement la Mer Caspienne, mais la question reste dans quelle mesure.

Un des successeurs d'Atropatès connu d'après les sources grecques est Artabazane, un contemporain du dirigeant séleucide Antiochos III. Sur la base d'une assertion de Polybe déclarant que l'Atropatène atteignait les Monts du Caucase, E. Herzfeld décrivit Artabazane comme régnant sur l'Arménie et sur l'Atropatène. Antiochos III, après sa campagne fructueuse contre Molon, satrape de Médie s'étant rebellé, décida de marcher contre Artabazane en représailles du soutien aux rebelles par les troupes ou les armes. Qu'Artabazane ait en réalité envoyé des troupes à Molon est peu probable. Artabazane commençait à devenir vieux, et ne paraît pas avoir opposé beaucoup de résistance à la suzeraineté séleucide, mais plutôt avoir acquiescé en soumission, en retour de quoi sa direction de l'Atropatène fut confirmée.

La date exacte de l'incorporation de l'Atropatène au sein de l'Empire parthe n'est pas connue, mais elle se produisit probablement sous le règne de Mithridate I, lorsque ce dernier profita de la faiblesse de l'Empire séleucide après la défaite d'Antiochos III contre les Romains à la Bataille de Magnésie en 190 av. J.-C pour s'étendre au nord et à l'est. On présume que la Médie-Atropatène devint un état vassal sous la suzeraineté parthe en même temps que le reste de la Médie. Ceci s'est vraisemblablement produit après 148 av. J.-C, car l'inscription séleucide de Bisotun (Behistun) montre qu'un gouverneur séleucide était encore en poste dans les « satrapes supérieures », qui incluent certainement la Médie. Il semble, toutefois, que le petit état de l'Atropatène conserva une bonne autonomie.

La mention suivante de la Médie-Atropatène se trouve dans des rapports datant d'après la mort de Mithridate II en 88-87 av. J.-C, les Arméniens réussissant à récupérer des terres qu'ils avaient perdues au profit des Parthes. Selon Strabon et Plutarche, les Arméniens occupaient l'Atropatène à cette époque.

L'Histoire de l'Atropatène dans les années qui suivirent est confuse. Dion Cassius prétend qu'un certain Mithridate, roi de Médie et beau-fils du roi arménien Tigrane le Grand soutint ce dernier lorsqu'il partit en guerre contre les Romains et envahit la Cappadoce en 67 av. J.-C. Il est très possible que ce Mithridate était le futur dirigeant parthe Mithridate II, qui assassina son père Phraatès III avec l'aide de son frère Orodès en 58-57 av. J.-C. Il fut décrit, sur la base des déclarations de Dion Cassius, comme « roi de Médie-Atropatène » dans plusieurs travaux par des spécialistes modernes, alors qu'en réalité Dion Cassius ne le nomme que simplement « roi de Médie ».

Certaines sources affirment que les Romains, menés par Pompée, ont attaqué en 65 av. J.-C. un certain Darius, roi de Médie. Ici encore cette personne est décrite comme « dirigeant de Médie-Atropatène » par certains auteurs modernes, alors que les sources antiques ne mentionnent que la Médie. Envisager qu'il régnait également sur la Médie-Atropatène est rendu difficile par les preuves d'autres sources qui parlent d'un Artavazde, roi d'Atropatène né en 59 av. J.-C (ou un peu plus tôt) et fils d'Ariobarzane, roi d'Atropatène. Ceci tend à montrer que le père est monté sur le trône un certain temps avant 59 av. J.-C. Ces conditions de courte échelle temporelle semblent exclure le règne de ce Darius comme roi de Médie-Atropatène. Les auteurs gréco-romains ont écrits de manière bien plus détaillée et précise l'expédition menée par Marc-Antoine contre les Parthes en 36 av. J.-C. Ayant obtenu le soutien du roi arménien Artavazde, Marc-Antoine fit de l'Arménie sa base pour envahir la Médie-Atropatène dont son roi homonyme Artavazde (seulement mentionné) était un allié des Parthes. Comme nous le savons, la campagne romaine fut précipitée et se solda par un fiasco proche du désastre. Après qu'une attaque parthe ait annihilé son arrière-garde et sa logistique d'approvisionnement, Marc-Antoine dut abandonner le siège de Phraata, la capitale de l'Atropatène (dans certaines sources Praaspa ou Phraaspa) et battre en retraite en Arménie. La localisation exacte de Phraata reste encore aujourd'hui inconnue, même si le site de Takht-e Suleiman, au sud-est du Lac d'Ourmia, est souvent évoqué.

Peu après la défaite des Romains, ainsi que l'affirment Plutarche et Dion Cassius, une inimité apparut entre Artavazde de Médie-Atropatène et Phraates, le Grand Roi parthe, sur des discordes concernant le partage du butin et les craintes d'Artavazde pour son autonomie. En conséquence, ce dernier proposa une alliance à Marc-Antoine, qui fut acceptée en 33 av. J.-C. Elle fut très bien accueillie par celui-ci qui, pensant qu'Artavazde d'Arménie l'avait abandonné durant sa campagne, planifiait maintenant un mouvement en tenaille contre l'Arménie tout en nourrissant les espoirs de soutien de l'Atropatène dans sa guerre contre les Parthes et sa compétition avec Octave. Des détachements de troupes furent échangés et au même moment certains territoires arméniens, principalement le district de Sambyke qui appartenait autrefois à l'Atropatène, fut cédée au dirigeant mède. Pour renforcer les liens, un fils de Marc-Antoine épousa Iotape, une fille d'Artavazde. Au début, l'alliance se révéla bénéfique pour Artavazde d'Atropatène qui, avec l'aide des renforts romains, repoussa une offensive conjointe menée par Artaxias, fils d'Artavazde d'Arménie, et les Parthes.

Ces rapports indiquent que, non seulement Artavazde, mais aussi les dirigeants précédents de la Médie-Atropatène étaient plus ou moins indépendants des Grands Rois parthes. Sans aucun doute, la relative inaccessibilité de cette région montagneuse a facilité le maintient de cette autonomie.

Artavazde, cependant, ne put résister aux Parthes quand Marc-Antoine retira le détachement romain de Médie pour combler ses besoins dans sa guerre contre Octave. En 30 av. J.-C, Artavazde fut fait prisonnier mais réussit à s'échapper un peu plus tard, probablement grâce à la guerre civile éclatant entre Phraatès IV et Tiridates, un rival réclamant le trône parthe. Il se réfugia auprès d'Octave, maintenant Auguste, qui l’accueillit amicalement. On rapporte qu'il décéda à Rome, peu avant 20 av. J.-C.

Peu après, probablement en 20 av. J.-C, on dit qu'Auguste nomma Ariobarzane II, le fils d'Artavazde, roi de Médie-Atropatène. À une date ultérieure, ce dernier fut également nommé roi d'Arménie. L'induction réelle d'Ariobarzane se déroula bien plus tardivement, en 9 ap. J.-C, après l'accession de Vononès au trône parthe, avec le soutien des Romains.

Le fils d'Ariobarzane II, Artavazde, lui succéda à la tête de la Médie-Atropatène et de l'Arménie. Peu de temps après, selon M.L. Chaumont en 19 ou 20 ap. J.-C, il fut assassiné. Cet événement marque la fin de la dynastie fondée par Atropatès sur la Médie-Atropatène. Elle est peut-être la conséquence de la négociation du traité de paix de 18-19 ap. J.-C entre Germanicus, le commandant romain, et Artaban II, le monarque parthe depuis 10-11 ap. J.-C. La paix avec Rome laissa à Artaban les mains libres pour régler ses conflits intérieurs. La Médie-Atropatène fut l'un des nombreux royaumes vassaux où les dynasties locales furent éliminées et remplacés par des jeunes fils arsacides. Les princes ultérieurs de la dynastie d'Atropatès vécurent en exil en Italie. Deux inscriptions portant le nom d'Artavazde furent retrouvées à Rome, probablement les épitaphes du fils et du petit-fils du roi atropaténien Ariobarzane, que ce soit Ariobarzane I ou II reste incertain.

Il est nécessaire ici de commenter cette assertion, qui fut fréquemment proposée et est basée sur un passage des Antiquitates Judaicae (Antiquités judaïques) de Flavius Josèphe, affirmant qu'Artaban fut roi de Médie-Atropatène avant de devenir Grand Roi des Parthes. Kahrstedt trouva des preuves évidentes qu'il n'en est rien et qu'Artaban venait probablement de l'est de l'Iran.

Durant les périodes qui suivirent, il ne se produisit que peu d'événements impliquant l'Atropatène. Josèphe affirme que le premier acte officiel du monarque parthe Vologèse Ier (51 -76 ou 80) fut de nommer son frère Pacorus roi de Médie-Atropatène. Lorsque les Alains envahirent l'Atropatène en 72, Pacorus dut fuir dans les montagnes. Une autre invasion alanienne se produisit entre 134 et 136.

On manque d'informations sur l'Atropatène jusqu'aux dernières années du règne parthe lorsque les conflits avec Ardachîr, le fondateur de la dynastie sassanide, avaient déjà commencés. Artaban IV, le dernier Grand Roi parthe, fut engagé simultanément dans une lutte pour le trône contre son frère Vologèse VI. Ses soutiens étaient plus forts en Médie (où il semble que sa monnaie fut frappée, probablement à Ecbatan (Hamadan aujourd'hui) et en Atropatène, au Khouzistan et en Adiabène. Widengren trouva des preuves, cependant, que les gens du commun de la Médie-Atropatène étaient alliés avec Ardachîr. Dans tous les cas, l'Atropatène se soumit sans trop de résistante à ce dernier, une fois qu'il eut vaincu et tué Artaban en 226. Le relief dans la roche sassanide très connu de Salmas, à proximité du Lac d'Ourmia, où Ardachîr et d'autres sont représentés, est probablement un monument à son succès, selon Widengren.

L'information suivante selon les sources est que Shapur Ier, dans la première année de son règne (241-242) conduisit deux compagnes, la première contre les Khwârezm-Shahs et la suivante contre les Mèdes dans les montagnes, ce qui signifie évidemment l'Atropatène. Ensuite, cette dernière semble avoir été pacifiée, car aucune campagne contre ses habitants n'est rapportée
dans les sources.

Cette faction sera disponible dans la prochaine v1.2.

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- Infanterie de lanciers -

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- Infanterie de mêlée -

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- Infanterie de piquiers -

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- Infanterie de tireurs -

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- Cavalerie -

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Aperçu original : sur TWC.