[Salut à tous,
Je vais me lancer dans le récit d’une campagne avec la faction Rome et les Iulia, sur le mod Divide et Impera 1.0, en normal/normal. Ceci est une première pour moi, aussi je vous demande votre indulgence et surtout de ne pas hésiter à me faire des critiques, positives ou négatives, et des suggestions. A noter que la partie est entamée depuis 90 tours ; aussi, la première partie du récit sera quasi-exclusivement une description de la situation dans laquelle je me trouve. Il n’y aura pas, dans un premier temps, de screens ; mon ordinateur ne disposant pas d’une bonne config, j’ai peur que le rendu soit décevant, aussi vais-je utiliser exclusivement le récit, qui se voudra aussi RP et historique que possible (dans la limite de mes compétences).
Bonne lecture !
P.S : ceci est un « premier jet », le texte sera peaufiné aussi rapidement que possible.]
Aracillum, été de l’an 251 ACN
Moi, Tiberius Octavius, citoyen de Rome, suis actuellement en Ibérie pour accompagner la Legio I Romani dans sa campagne contre les Cantabres. La campagne vient tout juste de s’achever ; Taraco est tombée deux ans plus tôt. Arse est à nous depuis un an et demi, bien que la colère gronde dans la cité. Et les restes de l’armée cantabre, plus de 7000 hommes, ont été anéantis par nos valeureuses troupes.
Ce fut la première bataille à laquelle j’ai pu assister directement, aux côtés de Septimus Regilius. Spectacle terrifiant. Les Ibères, réduits à la défensive dans leur village, harcelés par nos frondeurs venus des Baléares, se sont jetés en vain sur les phalanges de Triarii. Contournés puis encerclés par les principes, rares sont ceux qui ont pu en réchapper ; leur général fut de ceux-là. Nous avons comptés 6500 corps sur le champ de bataille ; moins de 300 romains perdirent la vie.
Le Sénat ne sait quelle récompense octroyer au général, Septimus Sentius Regilius, pour cette superbe victoire. Celui-ci guerroie depuis bientôt 20 ans ; c’est sous son commandement, et grâce au courage de ses hommes, que nous avons arraché la province de Raetia et Noricum aux mains des barbares ; que la menace des pirates illyriens a été anéantie, et la province d’Illyria intégrée à la République. Il a reçu un triomphe à Rome, il a été nommé édile avec l’appui de sa Gens, les Iulia, la principale force politique au Sénat. Sa légion lui est dévouée corps et âme ; il l’a lui-même recruté : 7 unités de Principes, 7 unités de Triarii, la cavalerie lourde et moyenne des Socii, et trois unités mercenaires de frondeurs des Baléares ; une force manœuvrable, polyvalente, invincible au corps à corps, redoutable à distance. Nos troupes ont appris des multiples conflits de ces 20 dernières années ; délaissant la lance pour le glaive, et renforçant leurs armures, ce sont désormais des hommes redoutables, guerroyant depuis près de vingt ans dans le cas des plus vieux Triarii. Il s’agit aussi de la seule réelle légion romaine ; son entretien coûte une petite fortune à la République, et les sénateurs refusent de financer une seconde légion de façon permanente.
Que de chemin parcouru en 20 années ! Rome a guerroyé rudement au nord, en Cisalpina, pour repousser par-delà les Alpes ces barbares chevelus et éliminer la menace d’une invasion celte. Mais, finalement, les légions l’ont emporté ; un accord a été signé avec les barbares de l’est, les Lugiens, qui règnent jusqu’aux terres des Saka Rauka. Les Marcomans ont acceptés, voilà bien des années, un traité en échange de nos produits. Même la fière cité punique, alors que tous s’attendaient à de longs conflits, a accepté de signer des accords avec nous. Nos produits se vendent dans toute la méditerranée occidentale, et même au-delà, assurant à la République des revenus abondants et réguliers, permettant de baisser fortement les taxes.
Pourtant la paix est bien fragile et notre sort, incertain. Les grecs sont remuants ; nous avons pourtant multipliés les traités avec eux. Sparte, Athènes et la Macédoine étaient nos alliés ; pourtant, les dernières nouvelles de Rome nous informent que les spartiates ont déclaré la guerre aux macédoniens. Sommés de prendre parti, nous avons dû, pour ne pas nous déshonorer, nous ranger aux côtés de la Macédoine. Il paraît qu’un général lève actuellement une vaste armée chez nos alliés Socii pour porter le fer sur les terres lacédémoniennes, avant que ceux-ci ne tentent d’envahir le sud de l’Italie ou les cités illyriennes.
Ici, nous nous demandons tous comment cela va finir ; il est de notoriété publique que le Sénat ne veut pas s’étendre en Grèce, préférant sécuriser ses frontières est par des alliances et des traités. Nous n’avons pas les moyens de régner sur un empire. Le Sénat ne dispose que d’une seule Légion, et celle-ci doit rester dans la péninsule ibérique.
Après la conquête de l’Illyrie, ayant sécurisé notre frontière nord par des traités avec les redoutables germains et les grecs de Massilia, notre frontière sud par un traité avec la fière Carthage et l’est en s’alliant avec les cités grecques, le Sénat ne savait où s’étendre. Trahir un accord étant inenvisageable, et le besoin d’esclaves étant pourtant, lui, bien réel, la situation paraissait bloquée. Mais, fort opportunément, plusieurs marchands rapportèrent au Sénat que la péninsule ibérique sombrait dans le chaos. Les redoutables cantabres avaient pris possession des cités d’Arse et de Taraco, et menaçaient Massalia, alors que les lusitaniens, eux, ayant unifiés les autres tribus à la pointe de l’épée, s’attaquaient aux possessions puniques.
Voilà qui faisait l’affaire du Sénat ; justement, la première légion venait de vaincre le dernier général illyrien. Une flotte fut construite à la hâte et, après un long voyage, la première légion débarqua sur les rivages de l’Ibérie et assiégea Taraco, alors que la flotte en faisait le blocus. La ville tomba rapidement, suivie par Arse ; puis nous nous sommes dirigés vers Aracillum, recrutant au passage les redoutables frondeurs mercenaires des Baléares pour remplacer nos paysans armés à la va-vite, qui furent renvoyés vers les campagnes romaines.
Nous savons que l’objectif du Sénat est de s’emparer de la totalité de l’Ibérie et de soumettre les fières tribus ibères. Cela n’a jamais été confirmé officiellement, mais nous sommes quelques-uns ici, à penser que les objectifs réels de notre présence ne sont pas ceux affichés. S’emparer de l’Ibérie, c’est en effet réduire considérablement l’afflux de mercenaires à destination de Carthage ; c’est aussi s’assurer d’une position stratégique importante, au cas où un conflit éclaterait entre la République et l’orgueilleuse cité. C’est également un moyen de faire main basse sur les nombreuses ressources du pays, et de faire grande récolte d’esclaves, dont l’économie de la République dépend. Et c’est enfin un moyen d’envoyer loin de Rome un général dont la puissance commence à effrayer une partie du Sénat.
Nous verrons bien ce que l’avenir nous réserve, sur ces terres brûlées par le soleil ; la légion va quitter la ville pour s’installer à une journée de marche, pour éviter de trop mécontenter une populace déjà forte hostile. Les prochaines semaines promettent de n’être guère passionnantes ; les nouvelles de la guerre en Grèce seront longues à nous arriver, et la légion doit gérer l’entraînement et l’intégration dans les unités des hommes venus combler les rares pertes. La guerre n’est pas finie …
Je vais me lancer dans le récit d’une campagne avec la faction Rome et les Iulia, sur le mod Divide et Impera 1.0, en normal/normal. Ceci est une première pour moi, aussi je vous demande votre indulgence et surtout de ne pas hésiter à me faire des critiques, positives ou négatives, et des suggestions. A noter que la partie est entamée depuis 90 tours ; aussi, la première partie du récit sera quasi-exclusivement une description de la situation dans laquelle je me trouve. Il n’y aura pas, dans un premier temps, de screens ; mon ordinateur ne disposant pas d’une bonne config, j’ai peur que le rendu soit décevant, aussi vais-je utiliser exclusivement le récit, qui se voudra aussi RP et historique que possible (dans la limite de mes compétences).
Bonne lecture !
P.S : ceci est un « premier jet », le texte sera peaufiné aussi rapidement que possible.]
Aracillum, été de l’an 251 ACN
Moi, Tiberius Octavius, citoyen de Rome, suis actuellement en Ibérie pour accompagner la Legio I Romani dans sa campagne contre les Cantabres. La campagne vient tout juste de s’achever ; Taraco est tombée deux ans plus tôt. Arse est à nous depuis un an et demi, bien que la colère gronde dans la cité. Et les restes de l’armée cantabre, plus de 7000 hommes, ont été anéantis par nos valeureuses troupes.
Ce fut la première bataille à laquelle j’ai pu assister directement, aux côtés de Septimus Regilius. Spectacle terrifiant. Les Ibères, réduits à la défensive dans leur village, harcelés par nos frondeurs venus des Baléares, se sont jetés en vain sur les phalanges de Triarii. Contournés puis encerclés par les principes, rares sont ceux qui ont pu en réchapper ; leur général fut de ceux-là. Nous avons comptés 6500 corps sur le champ de bataille ; moins de 300 romains perdirent la vie.
Le Sénat ne sait quelle récompense octroyer au général, Septimus Sentius Regilius, pour cette superbe victoire. Celui-ci guerroie depuis bientôt 20 ans ; c’est sous son commandement, et grâce au courage de ses hommes, que nous avons arraché la province de Raetia et Noricum aux mains des barbares ; que la menace des pirates illyriens a été anéantie, et la province d’Illyria intégrée à la République. Il a reçu un triomphe à Rome, il a été nommé édile avec l’appui de sa Gens, les Iulia, la principale force politique au Sénat. Sa légion lui est dévouée corps et âme ; il l’a lui-même recruté : 7 unités de Principes, 7 unités de Triarii, la cavalerie lourde et moyenne des Socii, et trois unités mercenaires de frondeurs des Baléares ; une force manœuvrable, polyvalente, invincible au corps à corps, redoutable à distance. Nos troupes ont appris des multiples conflits de ces 20 dernières années ; délaissant la lance pour le glaive, et renforçant leurs armures, ce sont désormais des hommes redoutables, guerroyant depuis près de vingt ans dans le cas des plus vieux Triarii. Il s’agit aussi de la seule réelle légion romaine ; son entretien coûte une petite fortune à la République, et les sénateurs refusent de financer une seconde légion de façon permanente.
Que de chemin parcouru en 20 années ! Rome a guerroyé rudement au nord, en Cisalpina, pour repousser par-delà les Alpes ces barbares chevelus et éliminer la menace d’une invasion celte. Mais, finalement, les légions l’ont emporté ; un accord a été signé avec les barbares de l’est, les Lugiens, qui règnent jusqu’aux terres des Saka Rauka. Les Marcomans ont acceptés, voilà bien des années, un traité en échange de nos produits. Même la fière cité punique, alors que tous s’attendaient à de longs conflits, a accepté de signer des accords avec nous. Nos produits se vendent dans toute la méditerranée occidentale, et même au-delà, assurant à la République des revenus abondants et réguliers, permettant de baisser fortement les taxes.
Pourtant la paix est bien fragile et notre sort, incertain. Les grecs sont remuants ; nous avons pourtant multipliés les traités avec eux. Sparte, Athènes et la Macédoine étaient nos alliés ; pourtant, les dernières nouvelles de Rome nous informent que les spartiates ont déclaré la guerre aux macédoniens. Sommés de prendre parti, nous avons dû, pour ne pas nous déshonorer, nous ranger aux côtés de la Macédoine. Il paraît qu’un général lève actuellement une vaste armée chez nos alliés Socii pour porter le fer sur les terres lacédémoniennes, avant que ceux-ci ne tentent d’envahir le sud de l’Italie ou les cités illyriennes.
Ici, nous nous demandons tous comment cela va finir ; il est de notoriété publique que le Sénat ne veut pas s’étendre en Grèce, préférant sécuriser ses frontières est par des alliances et des traités. Nous n’avons pas les moyens de régner sur un empire. Le Sénat ne dispose que d’une seule Légion, et celle-ci doit rester dans la péninsule ibérique.
Après la conquête de l’Illyrie, ayant sécurisé notre frontière nord par des traités avec les redoutables germains et les grecs de Massilia, notre frontière sud par un traité avec la fière Carthage et l’est en s’alliant avec les cités grecques, le Sénat ne savait où s’étendre. Trahir un accord étant inenvisageable, et le besoin d’esclaves étant pourtant, lui, bien réel, la situation paraissait bloquée. Mais, fort opportunément, plusieurs marchands rapportèrent au Sénat que la péninsule ibérique sombrait dans le chaos. Les redoutables cantabres avaient pris possession des cités d’Arse et de Taraco, et menaçaient Massalia, alors que les lusitaniens, eux, ayant unifiés les autres tribus à la pointe de l’épée, s’attaquaient aux possessions puniques.
Voilà qui faisait l’affaire du Sénat ; justement, la première légion venait de vaincre le dernier général illyrien. Une flotte fut construite à la hâte et, après un long voyage, la première légion débarqua sur les rivages de l’Ibérie et assiégea Taraco, alors que la flotte en faisait le blocus. La ville tomba rapidement, suivie par Arse ; puis nous nous sommes dirigés vers Aracillum, recrutant au passage les redoutables frondeurs mercenaires des Baléares pour remplacer nos paysans armés à la va-vite, qui furent renvoyés vers les campagnes romaines.
Nous savons que l’objectif du Sénat est de s’emparer de la totalité de l’Ibérie et de soumettre les fières tribus ibères. Cela n’a jamais été confirmé officiellement, mais nous sommes quelques-uns ici, à penser que les objectifs réels de notre présence ne sont pas ceux affichés. S’emparer de l’Ibérie, c’est en effet réduire considérablement l’afflux de mercenaires à destination de Carthage ; c’est aussi s’assurer d’une position stratégique importante, au cas où un conflit éclaterait entre la République et l’orgueilleuse cité. C’est également un moyen de faire main basse sur les nombreuses ressources du pays, et de faire grande récolte d’esclaves, dont l’économie de la République dépend. Et c’est enfin un moyen d’envoyer loin de Rome un général dont la puissance commence à effrayer une partie du Sénat.
Nous verrons bien ce que l’avenir nous réserve, sur ces terres brûlées par le soleil ; la légion va quitter la ville pour s’installer à une journée de marche, pour éviter de trop mécontenter une populace déjà forte hostile. Les prochaines semaines promettent de n’être guère passionnantes ; les nouvelles de la guerre en Grèce seront longues à nous arriver, et la légion doit gérer l’entraînement et l’intégration dans les unités des hommes venus combler les rares pertes. La guerre n’est pas finie …
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