X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Rome ne s'est pas faite en un jour

    Bonjour à tous !

    J'ai déjà tenté un AAR sur Rome II (Rome Invicta); j'ai fini par l'abandonner, ayant perdu la sauvegarde. Cet AAR sera sur le long terme, ayant peu de temps pour jouer. Et, vu la qualité de mon PC (et ma flemme légendaire), il n'y aura pas de screen, du moins au début (possible que j'en ajoute plus tard si j'en ai le courage)

    Quelques règles :
    -je joue avec le mod DeI et la traduction française
    -Difficulté de campagne : difficile ; difficulté de bataille : normale (sinon l'IA est cheaté, et comme cela n'améliore pas vraiment son intelligence, je ne vois pas trop l'intérêt...)
    -Je prends les Iulia
    -J'essaie de respecter au maximum les objectifs de campagne, ce qui permet d'avoir un développement plus ou moins historique

    Voilà, la première partie arrive de suite, bonne lecture ! Et n'hésitez pas à me faire part de vos critiques, positives ou négatives

  • #2
    Partie I : sécuriser Rome

    -Maximus, les barbares vont craquer!

    Depuis sa position, le légat peut effectivement voir les alliés barbares céder lentement sous le nombre des esclaves. La garnison romaine attaque l’aide droite des rebelles*; la légion sénatoriale est sur l’aile gauche, en retrait, seuls les frondeurs pilonnent l’ennemi. Les Celtes attaquent au centre.
    Maximus a reçu des ordres très clairs du Sénat*; hors de question d’exposer la moindre vie romaine. Que les barbares aillent au casse-pipe, les Romains nettoieront les restes.

    L’avancée romaine au nord ne se fait pas sans difficulté*; Genua est tombée rapidement, mais les barbares, n’acceptant pas la présence romaine, se sont révoltés. Les Celtes du nord, pour une raison inconnue, ont décidé de s’attaquer aux rebelles*; Maximus a reçu l’ordre de les soutenir afin de les ménager politiquement, mais sans exposer la vie de ses hommes. Fichue incohérence du Sénat, qui veut le beurre et l’argent du beurre*; mais la Légion est désormais placée, depuis deux ans, sous la seule autorité du Sénat, Maximus doit donc obéir, la rage au cœur. La bataille est finalement remportée, avec moins de 10 morts dans la Légion. Les rebelles sont massacrés, et l’armée Insubres est exsangue.

    Automne 270


    Maximus, légat de la Légion sénatoriale, reçoit un messager. Ordre est donné d’attaquer les Insubres tant qu’ils sont fortement affaiblis. Justement, l’armée insubres qui a défait les rebelles est située au sud de Mediolanum*; l’attaquer pourrait faire sortir la garnison de cette forteresse, et la maigre armée qui la défend. Maximus se décide*; la grande bataille aura lieu à l’automne.
    La Légion franchit avec prudence le Pô, et attaque la première armée Insubres*; bonne nouvelle, la garnison rejoint à marche forcée l’armée d’Esmerios. Au total, les Romains vont affronter près de 4000 barbares, contre 3400 Romains. Mais si la Légion est composée de combattants, les Gaulois comptent de nombreux paysans armés en toute hâte pour combattre l’envahisseur. Ils ne feront pas le poids face aux hastati.
    Au grand étonnement de Maximus, l’ennemi s’est retranché derrière un affluent du Pô ; les Romains devront franchir rapidement les ponts et les gués pour détruire les armées barbares les unes après les autres. Pas de temps à perdre.

    Les Celtes se sont divisés en deux groupes, pour contrôler à la fois le gué et le pont; mais le groupe contrôlant le pont est très faible. Maximus espère détruire rapidement les 200 hommes le protégeant, et a envoyé sur ce front ses meilleures troupes, les Principes.

    Les frondeurs, postés en arrière des Hastati franchissant le gué, arrosent les tireurs ennemis. Au grand étonnement de Maximus, le détachement insubres abandonne le pont et se replie vers le reste de l’armée; Maximus lui-même se rue à sa poursuite avec sa cavalerie.

    La première armée est encerclée et facilement détruite; une partie de la garnison se lance sur le rideau d’hastati, sans autres résultats que de finir criblée de pilums. Les survivants se groupent sur une colline un peu au nord; encerclés par la légion, ils sont massacrés. 3500 Gaulois restent sur le terrain*; les Romains ont perdu 400 hommes. Mediolanum, vidée de sa garnison, est prise sans difficulté quelques jours plus tard.
    Le Sénat parvient à conclure un accord commercial avec Carthage. Voilà qui devrait sécuriser la Méditerranée et rapporter de forts revenus au trésor de Rome.
    Une armée vénète a été repérée sur la frontière avec le Latium; décision est prise par le Sénat de lancer la Légion sur Patavium au printemps prochain.


    Printemps 269
    Maximus passe à l’attaque; la légion assaille une petite armée vénète, qui est rapidement détruite. La capitale vénète tombe quelques semaines après.

    Été 269

    Ariminum est attaquée par les restes d’une armée vénète. La maigre garnison parvient non seulement à résister à l’assaut des Celtes, mais à tuer en plus les deux généraux. Leur mort suffit à disperser les derniers vénètes, qui retournent à leurs villages.
    Dernière modification par cristofo, 06-03-2015, 08h47.

    Commentaire


    • #3
      Partie 2*: les cités grecques

      La République connut plusieurs années de paix après la fin de la soumission des tribus de la Gaule cisalpine. Elle mit ce temps à profit pour moderniser son armée. Maximus fut bientôt à la tête d’une puissante Légion*; les hastati qui formaient la ligne de bataille avaient été remplacés par 1400 triarii, assistés par 600 pedites extraordinarii. Il avait, de plus, recruté 800 auxiliaires celtohelléniques*; 200 cavaliers italiens accompagnaient la garde montée du général. À ces forces s’ajoutaient 3 unités d’accensi.

      À cet effort de modernisation de l’armée, s’ajoutait une offensive diplomatique*; Rome s’était assuré de la bienveillance des tribus helvètes, dalmates et de la cité de Massalia. Le Sénat voulait avoir les mains libres pour se tourner vers le sud.
      En effet, la petite Syracuse venait de repousser Carthage hors de Sicile. Voilà une occasion rêvée pour Rome de faire main basse sur les riches plaines du sud, et tout cela sans courroucer le géant punique.

      Au printemps 265, la Légion reçut l’ordre de franchir le détroit de Messine, et d’envahir le territoire de la petite cité état. Maximus savait, grâce à ses éclaireurs, que l’armée syracusaine était cantonnée dans l’ouest de l’ile*; Syracuse était sans défense. La cité tombe à la même saison, après un assaut conjugué de la Légion et d’une flotte carthaginoise. Les Romains perdirent à peine 50 hommes*; la flotte carthaginoise fut quasiment détruite dans l’affrontement.
      Lilybaeum tomba à l’automne 265*; ne restait en Sicile qu’une armée de taille moyenne, dirigée par un certain Geleon. Celui-ci se suicide en attaquant la Légion*; aucun n’en réchappe. La Sicile est désormais romaine.

      De nombreux accords commerciaux sont signés au printemps 264, permettant à la République de trouver des débouchés à ses marchandises. Les yeux du Sénat se tournent maintenant vers l’est, et les cités grecques. Celles-ci sont une fois de plus en guerre entre elles. Athènes et Sparte d’un côté, l’Épire et la Macédoine de l’autre.
      Maximus reçoit l’ordre de diriger sa légion vers la Crète*; le voyage durera plusieurs années.
      À Rome, les sénateurs font bon usage des revenus procurés par le commerce. Bibliothèques et temples sont construits dans les capitales provinciales, l’agriculture est encouragée en Grande Grèce, tandis que la romanisation avance à grands pas et que des administrateurs sont nommés en Gaule cisalpine et en Grande Grèce.

      Pour ne rien gâter, voilà les réformes polybiennes*; l’armée romaine va grandement gagner en efficacité. Cela risque d’être nécessaire, car à l’ouest, Massalia est tombée aux mains des tribus gauloises. Un motif tout trouvé pour intervenir en Gaule chevelue et prendre la Provincia …

      Commentaire

      Chargement...
      X