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  • et ce sont les actionnaires qui sont aujourd'hui les vrais détenteurs du pouvoir dans le monde. Voilà le réel danger.
    Ils ont le pouvoir en théorie, mais pas en pratique.
    La plupart des actionnaires se contentent d'avoir de l'argent sous forme d'action et d'attendre qu'il fructifie. Ce sont des rentiers passifs.
    Les "vrais" manipulateurs sont les banques et toutes les autres sociétés qui jouent avec les cours de la bourse pour augmenter encore plus les gains car elles touchent leur part des bénéfices, en payant rarement les pertes d'ailleurs. Mais l'argent initial ne leur appartient pas, il est délégué par leurs millions de clients.
    Le pouvoir financier est au final dilué, passé au mixeur, re-mélangé, c'est un bordel sans nom. Les traders, ces fameux geeks qui ont jusqu'à 8 écrans d'ordinateurs devant les yeux, ne savent même plus ce qu'ils échangent, les actions étant regroupées sous forme de "package" qui n'a aucun sens.

    Alors oui, les banques utilisent leur influence et leurs moyens de pression pour continuer à gagner un maximum de pognon. Mais leur pouvoir n'existe tant qu'on leur accorde.
    Dragoris, tu parlais de l'Empire romain. Mais sous Néron lorsque les marchands ont spéculé lors d'une famine pour faire monter le prix du blé, un simple avertissement de Néron avec les prétoriens sous le coude a suffit à stopper la crise. Et la révolution française aurait été écrasée dans le sang si Louis XIV n'avait pas refusé d'employer l'armée.
    Si l'argent est un des principaux pouvoirs, le peuple et l'armée sont tout de même au dessus. Ils sont simplement un peu plus compliqués à employer.

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    • Envoyé par ze-cid Voir le message
      il faut arrèter de croire au "progrès humain" comme si c'était le "sens de l'histoire".
      Je n'y crois certainement pas, étant historien, mais je ne crois pas non plus au "c'était mieux avant". Je ne suis pas sûr qu'au XIXe siècle, par exemple, les richesses étaient moins concentrées. Moyen-Age je en saurais dire (et personne d'ailleurs) car on manque de chiffres globaux, et puis l'Eglise fausse tout (en moyenne 30% des richesses détenues par une institution, on la case où?). Par contre effectivement depuis les années 70 on a une tendance à la concentration des richesses, mais je répéte, elle s'effectue moins au détriment des plus pauvres (en gros, en France la part des revenus et patrimoine détenue par les 20% les plus pauvres n'a que très faiblement baissé) qu'a celui des classes moyennes.

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      • Pour une fois, je suis en accord avec blackader, en soit, ce n'est pas si grave que ca que les plus riches s'enrichissent, si à coté, les classes moyennes en faisaient autant. Or , ici, ce qui est le plus grave, c'est que les classes moyennes disparaissent, à la fois attirés par le haut (y'a de plus en plus de riches!), mais surtout ,mauvais point, attirés par le bas. Et comme on l'a répété, la disparition des classes moyennes est un danger pour la démocratie.
        Pour le reste de progrès ou non, moi je pense qu'il y a des bas et des hauts et que cela varie donc, peut-être il y a t'il un sens vers un "mieux", mais en tout cas, pas, à mes yeux, dans un sens strictement et purement linéaire comme le croyaient les positivistes du XIXème siècle.

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        • L’US Air Force prépare un dirigeable géant pour surveiller l’Afghanistan




          L’US Air Force prépare un dirigeable géant pour surveiller l’Afghanistan

          25 janvier 2011 · 0 Commentaire

          L’US Air Force va déployer un nouveau supercalculateur extrêmement puissant en Afghanistan. Mais il ne sera pas au QG de Dave Petraeus à Kaboul ou dans une agence gouvernementale à trois lettres pour mener ses opérations à Kandahar. Non. Ce supercalculateur flottera à 20 000 pieds au-dessus de la zone de conflit, à bord d’un dirigeable géant qui surveillera et écoutera tout ce qui se passe à des kilomètres à la ronde.

          Ce programme appelé Blue Devil est financé sur un budget ambitieux de 211 millions de dollars.

          L’US Air Force n’indique pas quel type de caméras, de radars et d’appareils d’écoute voleront à bord. On ignore également si les militaires pourront traiter toutes les informations que le dirigeable collectera en altitude.

          Pour l’instant, le renseignement militaire américain puise ses informations depuis des avions fournissant une vidéo-surveillance aérienne, et d’autres appareils qui captent les téléphones portables et les talkies-walkies. Mais ces tâches sont habituellement traitées par un avion différent et leur regroupement prend du temps ce qui permet bien souvent à l’ennemi de s’enfuir. L’objectif du dirigeable sera de coordonner ces activités.

          Le concept du Blue Devil repose sur une douzaine de capteurs différents, échangeant leurs informations en permanence. Le supercalculateur recoupera les données, et orientera les capteurs automatiquement dans la bonne direction, un peu à la manière du réseau Echelon qui réagit à certains mots clés. Le but est d’obtenir que l’information coordonnée soit transmise aux troupes au sol en moins de 15 secondes.

          « Cela pourrait changer la nature de la surveillance aérienne», explique le lieutenant-général à la retraite David Deptula, responsable jusqu’en octobre 2010 du renseignement au sein de l’US Air Force.

          La première phase du projet Blue Devil est déjà en cours. L’année dernière, quatre avions de brouillage électronique ont été expédiés en Afghanistan, et équipés d’une batterie d’engins de surveillance.

          La deuxième phase concerne le dirigeable lui-même. Il mesurera une centaine de mètres pour un volume de 40 000 mètres cubes soit plus grand qu’un terrain de football. Il s’agira de l’un des plus grands dirigeables produits depuis la Seconde Guerre mondiale.

          L’US Air Force espère que la taille conséquente du dirigeable devrait lui fournir assez de carburant et d’hélium pour rester en l’air durant une semaine à environ 6 000 mètres d’altitude. Rester si haut aussi longtemps est sans précédent. Mais l’Armée de terre planche aussi sur un projet concurrent, le « Long Endurance Multi-Intelligence Vehicle » (LEMV), qui repose sur une coque hybride capable de voler trois semaines !

          En plus d’une gamme de dispositifs d’écoute à bord, des caméras à vision jour/nuit, des relais de communication et des récepteurs de capteurs au sol, le dirigeable Blue Devil organisera également un vaste système de surveillance de zone aéroporté, le WAAS.

          Le général James Cartwright, vice-président du Comité d’état-major des forces armées américaines, lors d’une conférence en novembre 2010 a déclaré qu’il avait besoin de 2000 analystes pour traiter les images recueillies par un drone équipé de capteurs WAAS. La prochaine génération, qui utilisera 96 caméras et génèrera 274 téraoctets d’information par heure, nécessitera 1870 disques durs pour stocker autant de données.

          C’est là que le super-ordinateur entre en jeu. Avec l’équivalent de 2000 serveurs mono-cœur, il peut traiter jusqu’à 300 téraoctets par heure. Ainsi, au lieu d’envoyer simplement toutes les images à l’infanterie, comme la plupart des capteurs, des transformateurs du dirigeable reclasseront l’information et ajouteront des métadonnées telles que la localisation et l’heure. Les troupes au sol interrogeront alors un serveur du dirigeable comme un moteur de recherche sur Internet, qui ne transmettra que les éléments pertinents. Une sorte de « Google aérien ».

          « Les gens me demandent : avec tous ces capteurs, comment allez-vous transmettre toutes les données vers le sol ?» Eh bien, nous n’avons pas nécessairement besoin d’envoyer le tout, » explique David Deptula. « Une solution possible serait de transformer une partie des données à bord, et d’envoyer uniquement ce qui est de l’intérêt. Cela réduit les besoins en bande passante. »

          Le premier vol est prévu pour octobre 2015.

          Source : info-aviation.com
          Pour un pays qui s'apprête à plier les gaules... amusante perspective.

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          • T'es su^r que c'est vrai? Parce qu'une toute petite roquette

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            • 6 km d'altitude le bouzin. Mais c'est vrai qu'il ne faut pas affronter un ennemi disposant d'une vraie armée. En lutte anti-guérilla, ça peut être très bien.

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              • Euh, si je me souviens bien les talibans ils ont des vieux stocks de missiles sol-air fournis par la CIA.
                Vu la taille et la vitesse du ballon, je crains que 6000 mètres d'altitude ce soit un peu court...

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                • Les talibans, ils ont des DCA.

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                    mdr...

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                    • Moi être sérieux: russes avoir abandonné matos et amerloques avoir vendu matos (et eux regretter ça maintenant)

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                      • Ouais enfin tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un véhicule blindé chez les talibans a été détruit depuis longtemps.
                        En revanche il se peut qu'ils aient gardé des missiles portatifs style stinger ou autres conneries du même genre.

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                        • Les DCA ça peut être des canons relativement petit, et ça se cache facilement...

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                          • Euh, ouais, mais c'est des canons pour lutter contre des appareils fournissant un appui aérien en combat (hélicos, avions d'attaque au sol, gunships, chasseurs-bombardiers) volant à relativement basse altitude.
                            Pour toucher une cible à 6000m bon courage!

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                            • Envoyé par Zaariel Voir le message
                              Euh, ouais, mais c'est des canons pour lutter contre des appareils fournissant un appui aérien en combat (hélicos, avions d'attaque au sol, gunships, chasseurs-bombardiers) volant à relativement basse altitude.
                              Pour toucher une cible à 6000m bon courage!
                              Bah oui, essaye de shooter un avion à 6k d'altitude, tu vas t'amuser. Et puis, les prenez pas pour des demeurés non plus, ils ont forcément un système de défense sur leur bordel. Si 3 clampins comme nous en sont déjà à envisager comment le descendre, vous pensez bien que des ingénieur en armement se sont déjà penchés sur la problématique.

                              Le truc va voler entre 6 000 et 20 000, c'est presque impossible à démonter du sol avec un armement sommaire.

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                              • Pour ça, les talibans achèteront un missile haut de gamme, ça en vaut la peine!

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