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  • #91
    Russie et Abkhazie signent un accord pour créer une base

    La Russie et l'Abkhazie ont signé mercredi un accord autorisant Moscou à construire une base militaire sur le sol de la province géorgienne sécessionniste, un arrangement aussitôt dénoncé par l'Otan comme une violation du cessez-le-feu de 2008 entre Moscou et Tbilissi.

    Les ministres russe et abkhaze de la Défense ont paraphé le document, qui accroît la dépendance de l'Abkhazie envers son puissant voisin du Nord qui a reconnu son indépendance, alors que la Géorgie réclame de recouvrer son intégrité territoriale.

    Des responsables abkhazes avaient annoncé auparavant que l'accord permettrait d'accueillir sur la future base au moins 3.000 soldats de l'armée de terre russe déjà stationnés dans le territoire bordant la mer Noire.

    "Cet accord jette les bases du développement de l'Abkhazie en tant qu'Etat indépendant", a déclaré le président russe Dmitri Medvedev, qui se tenait aux côtés du dirigeant abkhaze Sergueï Bagapch durant la cérémonie de signature au Kremlin.

    Moscou a reconnu l'indépendance de l'Abkhazie en août 2008, après avoir écrasé la Géorgie, alliée des Etats-Unis, au cours d'un conflit armé de cinq jours dans l'autre province dissidente géorgienne, l'Ossétie du Sud.

    Ces deux régions, qui ont rompu avec le reste de la Géorgie après de violents combats au début des années 1990, dépendent presque entièrement de la Russie. L'une et l'autre utilisent le rouble russe et Moscou a délivré des passeports russes à la plupart de leurs habitants.

    La Russie prévoit de construire plusieurs nouvelles bases en Abkhazie dans un proche avenir. Les autres sont destinées à des troupes aéroportées et aux forces navales.

    Dmitri Medvedev a affirmé que la future base ne violerait pas les obligations internationales de la Russie. Mais l'Otan a affirmé au contraire qu'elle enfreindrait les dispositions de l'accord de cessez-le-feu de 2008 conclu sous l'égide de la présidence française de l'Union européenne.

    "Nous ne considérons aucun accord signé entre la Fédération russe et les régions de Géorgie comme ayant une quelconque validité", a déclaré Carmen Romero, porte-parole de l'Alliance en invitant Moscou à renier le document signé.

    Le président du parlement de Tbilissi, David Bakradze, a déclaré pour sa part que "le déploiement de soldats étrangers sur le territoire d'un autre pays s'apparente à une occupation".

    En avril 2009, la Russie a pris le contrôle des frontières de fait de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, s'attirant des condamnations internationales. Moscou a aussi déployé des troupes des trois armes dans la région rebelle et entamé des travaux sur plusieurs installations militaires, ce qu'Etats-Unis et Otan dénoncent comme une violation du droit international.
    On en avait parlé il y a quelques temps, voilà que la situation s'officialise.

    De par le fait, la Russie pose donc les contours de son redéploiement stratégique en mer noire. La situation était devenu pour elle indispensable puisque l'Ukraine avait fait savoir qu'elle mettrait fin dans un avenir proche à son accord permettant à la Russie de stationner sa flotte à Sébestopol. Notons tout de même que récemment l'Ukraine avait remis une petite rallonge de temps mais les russes sont surement demandeur d'une situation plus viable que de dépendre d'un pays tiers (ce que l'Abkhazie n'est pas vraiment puisque son existence même n'est que le fruit d'un positionnement stratégique des russes).

    Evidement celà risque d'être une sorte d'épine dans le pied de l'Otan qui ne trouvera pas de solution puisque les Russes ne partiront plus d'Abkhazi.

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    • #92
      J'ai appris assez r?cemment qu'on faisait m?me des balles ? eau, congel?es je crois, et qui ne laissent logiquement aucune trace sur les corps.

      C'est compl?tement dingue la guerre moderne

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      • #93
        Pour l'?quipement f?lin :
        Alors que se d?veloppe un d?bat au sein de l?OTAN sur le fantassin du futur, nous publions les fiches techniques des projets concurrents ?tablies par la Commission technique de l?Assembl?e de l?Union de l?Europe Ocidentale.





        Le FELIN fran?ais est l?un des programmes europ?ens de ce genre les plus aboutis. Lanc? en 2001, sa ma?trise a ?t? confi?e ? l?entreprise fran?aise SAGEM (du groupe SAFRAN, cr?? en 2006), par un contrat sign? avec la Direction g?n?rale de l?Armement (DGA) fran?aise, le 1er mars 2004. Ce contrat est tr?s diff?rent de ceux qui existent dans d?autres ?tats concern?s car il porte sur ? le d?veloppement, l?industrialisation, la fabrication de s?rie de 31 445 syst?mes individuels FELIN, ainsi que leur maintien en condition op?rationnelle durant deux ann?es ?. C?est sa dimension qui fait la diff?rence, ainsi que le montant des cr?dits engag?s, plus de 800 millions d?euros (voire plus d?un milliard en cas de surco?ts), pour la p?riode de 2004 ? 2007/2008.
        Les premiers ?quipements sont arriv?s en dotation pour exp?rimentation pendant huit semaines, de janvier ? mars 2007. Il est pr?vu par la DGA d?introduire le FELIN dans des unit?s de l?arm?e de terre ? partir de 2008, l?ambition ?tant d??quiper au moins les deux tiers des unit?s d?infanterie d?ici ? la fin de 2008. Un syst?me FELIN am?lior? est aussi ? l??tude (FELIN V2) pour le moyen terme, de 2010 ? 2015 et au-del? [2]. Le syst?me FELIN est l?un des ?l?ments d?un syst?me des syst?mes, nomm? Bulle op?rationnelle a?roterrestre (BOA), qui inclut des composantes terrestres et a?riennes de C2 int?gr?es en r?seau. Comme ses homologues europ?ens, le FELIN est aussi int?gr? avec les v?hicules terrestres qui feront partie de la BOA (notamment le V?hicule blind? de combat de l?infanterie, VBCI, dont les premiers exemplaires, produits par GIAT Industries en coop?ration avec l?entreprise automobile Renault, sont ? l?essai ).
        Le FELIN est divis? en trois syst?mes majeurs :
        ? le syst?me individuel qui se compose des six sous-syst?mes suivants : les v?tements et protection ; la plate-forme ?lectronique portable (PEP) ; les sources individuelles d??nergie ; les armes ?quip?es ; l??quipement de t?te et le r?seau d?information FELIN ;
        les syst?mes sp?cifiques qui comprennent le SIT [Syst?me d?information terminal] du combattant d?barqu? et son bo?tier d?interfaces de communication (BIC), les jumelles infrarouge multifonction ? moyenne port?e et
        les syst?mes collectifs : les moyens de rechargement collectifs des batteries individuelles, les kits v?hicules qui permettent l?alimentation en ?nergie des combattants embarqu?s et le rechargement des batteries ?.
        D?apr?s sa ? notice d?emploi ?, le FELIN ? am?liorera de fa?on significative les capacit?s et la r?activit? du fantassin dans l?ex?cution de ses actes r?flexes. Le combattant pourra traiter de jour comme de nuit et en temps r?el les objectifs observ?s. Au sein de la section d?infanterie, le syst?me facilitera l?organisation des r?seaux de communication. La capacit? de transmission de donn?es, d?images vid?o, en plus de la phonie, permettra d?am?liorer le rythme de l?action. La protection balistique des combattants sera optimis?e, les ?quipements sp?cifiques de protection NBC ne r?duiront pas les performances op?rationnelles du combattant. Les qualit?s d?ergonomie, de fiabilit?, de robustesse et de simplicit? d?utilisation seront optimis?es. Le syst?me pourra ?tre support? par les combattants dans des conditions climatiques difficiles. Le syst?me (...) s?int?grera dans le syst?me de forces et dans la cha?ne de syst?mes d?information et de commandement en service ?.

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        • #94
          L?Iran se dote de la premi?re escadrille de chasseurs Saegheh

          La premi?re escadrille de chasseurs-bombardiers Saegheh (Coup de tonnerre) sera prochainement op?rationnelle en Iran, a annonc? jeudi l?agence iranienne FARS se r?f?rant au commandant adjoint de l?Arm?e de l?air iranienne Seyed Mohammad Alawi.

          "Il s?agit de la premi?re escadrille compos?e de chasseurs de fabrication nationale. Ces chasseurs ont ?t? con?us gr?ce aux efforts conjugu?s des sp?cialistes militaires iraniens et du minist?re de la D?fense", a indiqu? le g?n?ral Alawi.

          Le g?n?ral Alawi a ?galement confirm? l?intention de T?h?ran de lancer la production en s?rie du chasseur Saegheh de quatri?me et de cinqui?me g?n?rations.

          Le premier chasseur iranien Saegheh a ?t? test? lors d?un exercice militaire, "Frappe de Zolfaghar", en septembre 2006. En 2007, les Saegheh ont ?t? livr?s ? l?arm?e. Selon les militaires iraniens, le Saegheh est similaire au chasseur am?ricain F-18, mais ses performances techniques et tactiques sont meilleures. L?Iran envisage de produire le chasseur Saegheh en s?rie.

          Vendredi dernier, l?Iran a mis ? l?eau son premier destroyer de fabrication nationale Jamaran charg? de prot?ger les fronti?res m?ridionales du pays. La c?r?monie de remise du navire ? la Marine s?est d?roul?e dans le Golfe en pr?sence de l?ayatollah Sayed Ali Khamenei, Guide supr?me de la r?publique islamique d?Iran.

          Le 29 septembre 2009, l?Iran s?est dot? d?une vedette lance-missiles de fabrication nationale baptis?e Sina, qui a ?t? mise ? l?eau dans le port d?Anzali, sur la mer Caspienne.
          Pourquoi j'en parle ici plutot que dans le sujet sur l'Iran, tout simplement car la nouvelle n'est pas d'une r?elle importance concernant l'acquisition de nouveaux mat?riels mais plus par leur provenance.

          En effet, nous voyons ici la volont? de l'Iran de ne plus ?tre d?pendante des achats d'armes ?trang?res, au risque d'ailleurs de ne pas ?tre livr? (cf. Missile S-300 russes). Ils ont pris l'initiative depuis quelques ann?es de d?velopper leurs propres syst?mes d'arme ce qui va vite les faire devenir suffisant en terme de d?fense et surtout ce qui va leur permettre d'avoir une croissante efficacit? autant que significative sur les 10 prochaines ann?es.

          On sait que l'Iran est au coeur d'un cyclone qui ne demande qu'? na?tre, l'ennemi de demain (comme il nous est pr?sent?) se dote, certes, de nouvelles unit?s pour l'air et la mer, mais surtout de moyen de production surement localis? dans des complexes militaro-industriel au coeur des montagnes fortement d?fendues.

          Cel? va mettre une certaines pression sur les "va-t-en guerre" d'Israel ou de Washington, car plus ils attendront, plus leur ennemi va se muscler et rendre difficile l'action.

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          • #95
            La strat?gie chinoise du ? collier de perles ?

            C?est notamment pour faire transiter le p?trole iranien vers l?Oc?an Indien et assurer la s?curit? des supertankers que Gwadar fut choisi par la Chine dans une colossale strat?gie maritime surnomm?e le ? collier de perles ?. Une th?orie, d?velopp?e par le cabinet d??tudes strat?giques Booz-Allen-Hamilton travaillant pour le Pentagone, consid?r?e par tous les ?tats-majors du monde, de m?me que par les services de renseignement et les centres sp?cialis?s en g?ostrat?gie, comme une ?volution strat?gique majeure de la Chine. Pour d?finir le ? collier de perles ?, il repr?sente un vaste r?seau de ports, les ? perles ?, et de bases navales formant le ? collier ? sous la forme de stations d??coute, d?accords navals et d?acc?s portuaires, dans l?Oc?an Indien y compris les c?tes orientales de l?Afrique et depuis le Golfe Persique au D?troit de Malacca, connectant ainsi la Chine aux ressources ?nerg?tiques du Moyen-Orient et d?Afrique.

            Simultan?ment g?o?conomiques et g?ostrat?giques, certaines ? perles ? sont consid?r?es de grandes importances pour la marine nationale chinoise (People?s Liberation Army Navy), notamment pour accueillir ses sous-marins nucl?aires non-officiellement reconnues par P?kin qui, par la voix de ses diplomates et de ses responsables politiques, semble camper pour le moment sur une ligne de d?ni absolu. Et d?autres ? perles ? pour permettre ? ses p?troliers d?y faire escale sur la route strat?gique depuis le Golfe Persique. Il est important de pr?ciser que toutes ces ? perles ? ne sont pas des ports et des bases navales exclusivement chinois mais comme les Etats-Unis dans la plupart des cas, les Chinois sont autoris?s ? utiliser des installations d?j? existantes, ? les renover ou ? en construire de nouvelles. Les accords sont par cons?quent r?vocables. Il faut donc noter que certains ports sont temporairement exploit?s et d?autres sont directement financ?s comme au Soudan et au Kenya. Nombre de ces ports sont en cours de d?veloppement, d?autres ont d?j? ?t? inaugur?es et quelques uns int?ressent la Chine de retour sur les mers comme au temps de ses flamboyantes jonques. Toutefois, la Chine ne se contente pas seulement de renover que les installations portuaires. G?n?reuse, la Chine d?pense ?normement dans diverses infrastructures, dans ces pays strat?giques, allant de la r?novation des routes et des voies ferroviaires ? la construction de centrale ?lectrique. Je signalerai donc dans une liste non-exhaustive selon les derni?res mises ? jour au 20 f?vrier 2010 :



            * la Birmanie (Myanmar), les ports de Kyaukphyu au nord, de Rangoon, de Thilawa, de Thandwe, de Munaung, de Hainggvi, de Yangon au sud de Sittwe, les sites des ?les de Katan et de Zadaikyi ainsi que la base de l?archipel Mergui au large du Tenasserim et enfin, l??le Coco dans le Golfe du Bengale ? proximit? de la base indienne des ?les Andaman, o? ils ont ?galement install? une station d?interceptions ?lectroniques, pour observer les tirs d?essais de missiles indiens de Chandipore lanc?s dans l?Oc?an Indien ? partir des c?tes de l?Orissa, mais qui a ?t? extr?mement endommag?e ? la suite du tsunami en d?cembre 2004 et n?aurait ainsi pas ?t? r?par?e depuis, malgr? les demandes des g?n?raux chinois.
            * le Pakistan, le port de Gwadar qui est sans doute destin? ? devenir la base la plus importante de la marine nationale chinoise avec les installations pakistanaises d?Ormara sur les c?tes de l?Oc?an Indien.
            * le Bangladesh, le port de Chittagong dont la modernisation est en cours avec la collaboration de la Cor?e du Sud.
            * le Sri-Lanka, les ports de Colombo et de Hambantota, ceci est la derni?re des ? perles ? de la strat?gie chinoise pour contr?ler les voies maritimes entre les Oc?an Pacifique et Oc?an Indien.
            * les Maldives, le port de l??le de Marao, dont l?atoll, ? 40 kilom?tres au sud de la capitale, aurait ?t? lou? pour 25 ans ? la Chine que les experts du ? collier ? suspectent de devenir une base sous-marine.
            * l??le Maurice, la capitale Port-Louis visit?e en f?vrier 2009 par Hu Jintao mais aucun accord militaire pr?cis mentionnant la construction de bases navales n?a ?t? ratifi? entre P?kin, l??le Maurice et les Seychelles.
            * les Seychelles, le port de Victoria dont la valeur strat?gique pourrait faire un rival de poids ? la base am?ricaine insulaire Diego Garcia situ?e dans un atoll de l?archipel des Chagos o? des bombardiers furtifs B-2 sont pr?sents et bient?t quatre sous-marins nucl?aires gr?ce ? un port flottant [41].
            * le Cambodge, le port de Woody Island.
            * le Kenya, le port de Lamu [42].
            * le Soudan, Port-Soudan sur la mer Rouge [43].

            Carte - les facteurs g?opolitiques et g?ostrag?tiques de l?Oc?an Indien

            Les exportations africaines vers la Chine sont essentiellement du p?trole (plus de 60 % du total) d?Angola (premier fournisseur de brut de la Chine), de Guin?e Equatoriale, du Soudan et de la R?publique d?mocratique du Congo ainsi que des min?raux, du bois et diverses mati?res premi?res comme le mangan?se, le fer, le cuivre, le chrome et le coltane (minerai rare utilis? dans la production de puces de t?l?phones portables). Pour donner une petite id?e du chiffre, le montant du commerce sino-africain a ?t? multipli? par 20 en 10 ans. Il est pass? de 5 milliards de dollars en 1995, ? environ 100 milliards de dollars annonc?s en 2008. A titre d?information, il est bon d??galement signaler ici, dans l?exploitation portuaire hors de Chine et hors de l?oc?an Indien, le poids croissant que prend la seule entreprise chinoise Hutchison Whampoa Ltd (Hong Kong) du milliardaire chinois Li Ka Shing dans la prise de contr?le de terminaux portuaires. Cette soci?t? g?re aujourd?hui 39 ports ou terminaux ? conteneurs dans 19 pays. En Europe ce sont les ports de Felixstowe, Thamesport et Harwich au Royaume-Uni, et les terminaux d?ECT-Rotterdam et Gdynia en Pologne. Avec Taiwan et Singapour (Port of Singapore Authority), ce sont, en plus, les ports suivants qui sont ? pr?sent contr?l?s par des int?r?ts chinois : Colon au Panama, Tarente en Italie, Tacoma, Oakland et Longbeach, New York-New Jersey aux Etats-Unis.

            D?une importance strat?gique de premier ordre ?galement pour la Chine et le Japon mais aussi pour les relations commerciales Occident-Orient, c?est par le D?troit de Malacca, long de 800 km et large de 50 ? 320 kilom?tres (2,8 kilom?tres de large dans son point le plus ?troit) situ? entre la Malaisie et l?Indon?sie, que plus de 50.000 navires passent chaque ann?e, 20 ? 25 % du transport maritime mondial et la moiti? du commerce maritime de p?trole, 1,5 millions de tonnes de p?trole y transite par jour (plus de 11 millions de barils par jour en 2003), neuf fois plus que le canal de Suez.

            Aigle, Tigre et Dragon

            On sait ?galement que les ?les Spratley sont disput?es par la Chine, Taiwan, le Vietnam, les Philippines, la Malaisie et le Sultanat de Brunei. Les ?les Paracels sont quant ? elles r?clam?es par la Chine qui les occupe depuis 1974, le Vietnam et Taiwan. Les ?les Senkaku (Diaoyutai) ne sont disput?es qu?avec le Japon. Selon l??tude de Booz-Allen-Hamilton : ? La Chine ne cherche pas seulement ? b?tir une marine de haute mer pour contr?ler les routes maritimes, mais aussi ? d?velopper des capacit?s de missiles et de mines sous-marines pour dissuader toute attaque sur ses lignes d?approvisionnement ?nerg?tique de la part de menaces potentielles, ce qui inclut l?US Navy, particuli?rement en cas de conflit avec Ta?wan ?. Tout comme le principal rival r?gional, l?Inde, se sentant encercl?, les Etats-Unis voient d?un tr?s mauvais oeil le ? collier de perles ? qui affaiblit sa domination dans l?Oc?an Indien et sa capacit? de projection militaire en Afrique oriental comme en Somalie, en Asie Centrale et du Sud-Ouest ainsi qu?au Moyen-Orient.

            Sans nul doute, les diverses avanc?es chinoises dans sa strat?gie du ? collier de perles ? sont une raison essentielle de la grande vente d?armes am?ricaine, le samedi 30 janvier 2010, ? Ta?wan selon une proposition datant de 2001, d?un co?t de 15 ? 18 milliards de dollars incluant huit sous-marins diesel-?lectriques, quatre anti-missile guid?s, douze avions de patrouille maritime Lockheed P-3C et d?avion anti-sous-marin, des h?licopt?res de dragage de mines, 60 h?licopt?res Black Hawk (3,1 milliards), des missiles pour un c?ut de 421 millions de dollars pour les avions de combat F-16, 114 missiles anti-missile Patriot (2,81 milliards de dollars), des torpilles, des missiles Harpoon anti-navires, des v?hicules d?assaut amphibies ainsi que des mortiers de 155 millim?tres. Quel arsenal, de destruction maritime ou de d?fense territoriale, pour un si petit pays que la Chine a toujours consid?r? comme une de ses provinces. Cette vente d?armes ? Ta?wan a refroidi les relations commerciales et attis? les relations diplomations d?j? tr?s tendues entre la Chine et les ?tats-Unis. Fin janvier 2010, le pr?sident Hu Jintao adressait son m?contentement au pr?sident Barack H. Obama en le mena?ant de sanctions ?conomiques et en guise de premi?re protestation, P?kin a d?j? suspendu tous ses ?changes militaires avec Washington. Dans une pr?c?dente conf?rence de presse au Camp Smith de Honolulu, Hawai, le secr?taire de la D?fense Robert Gates, a d?clar? qu?il ?num?rerait les activit?s am?ricaines et initiatives dans la r?gion de l?Asie du Pacifique : ? Il est tout a fait clair que nous restons profond?ment engag?s, que nous sommes activement engag?s, que nous avons ?t? une puissance asiatique ? une puissance Pacifique ? pour un tr?s long terme et que nous pr?voyons de continuer ? en ?tre une ? [44].

            Ces arrogantes paroles survenaient en 2007, bien avant l?important changement politique survenu au Japon, fin septembre 2009, qui a vu la mont?e au pouvoir des lib?raux-d?mocrates apr?s avoir ?t? maintenu plus d?un demi-si?cle par les conservateurs. La nouvelle classe politique a demand? au Premier ministre Yukio Hatoyama le retrait des troupes am?ricaines sur son sol ou le d?placement de ses bases militaires ?tant ? la fois les sources constante d?irritation de la population locale ? cause des nuisances et fr?quente de disputes diplomatiques au sujet des co?ts respectifs. Principalement vis?es, dans un premier temps, la base a?rienne de Yokota, situ?e en plein coeur de la m?galopole de Tokyo, et la base de Futenma, situ?e au coeur de la zone urbaine d?Okinawa, au sud du Japon, qui abrite le plus gros du contingent am?ricain au Japon ainsi que la plupart du mat?riel et des ressources de l?arm?e am?ricaine dans l?Oc?an Pacifique. Un accord conclu, en 2006, entre Washington et Tokyo pr?voyait d?j? le d?m?nagement de Futenma vers la baie de Henoko. Dans une annonce faite au Pentagone au mois de d?cembre 2009, le g?n?ral James Conway, commandant du Corps des Marines, a averti que la perte de Yokota et Funtenma risquait de remettre en cause tout le programme de r?organisation des bases am?ricaines du Japon, y compris le retrait de plusieurs milliers de Marines de la base d?Okinawa vers l??le am?ricaine de Guam pr?vu en 2012. Il y aurait 47.000 soldats am?ricains pr?sents sur le sol japonais dont la moiti? sont bas?s ? Futenma. Le 15 f?vrier dernier, le s?nateur d?mocrate Jim Webb, qui dirige au S?nat la sous-commission des Affaires ?trang?res charg?e de l?Asie orientale, a d?clar? : ? Je pense que la pr?sence militaire am?ricaine au Japon peut ?tre modifi?e. (?) C?est la seule r?gion au monde o? les int?r?ts strat?giques et militaires de la Chine, de la Russie, du Japon et des Etats-Unis se rencontrent ? en parlant de la stabilit? du nord-est de l?Asie. Le gouvernement japonais doit rendre sa d?cision d?ici la fin du mois de mai 2010 [45]. Du fait de partager certaines similitudes, le Japon s?aligne sur la Chine entreprenante, surtout en mati?re de s?curit? pour son approvisionnement ?nerg?tique dans les mers indiennes du D?troit d?Ormuz au D?troit de Malacca. Le d?part des troupes am?ricaines du Japon aurait de graves cons?quences sur la strat?gie globale de l?US Navy pour l?Oc?an du Pacifique et d?Oc?an Indien en Asie du Sud-Est.
            Conclusion

            Jadis, le Grand Jeu ne s?est achev? qu?en semant la discorde entre les religions attis?es, entre les tribus manipul?es, entre les ethnies spoli?es et entre les nations nouvellement cr??es. Ce n?est pas un hasard que certaines personnes nomment le Grand ?chiquier d?Asie Centrale de Nouveau Grand Jeu. ? L?homme du 20i?me si?cle est moins confiant que son anc?tre du 19i?me si?cle. Il a ?t? t?moin et a fait l?exp?rience des pouvoirs mal?fiques de l?histoire. Ce qui semblait appartenir au pass? a ressurgi : la foi fanatique, les dirigeants infaillibles, l?esclavage et les massacres, le d?racinement de populations enti?res, la barbarie impitoyable. ? Hans Kohn cit? par l?actuel conseiller g?ostrat?gique Zbigniew Brzezinski de Barack H. Obama, ? la page 270, de son c?l?bre ouvrage, le Grand ?chiquier. Les ?normes d?fis ?nerg?tiques de la Chine et de l?Inde du 21i?me si?cle mais aussi du mode de vie de l?Occident sont au coeur des enjeux g?ostrat?giques disput?s en Asie Centrale. D?sireuse de limiter ses ?changes avec l?Arabie Saoudite, la Terre Sainte de l?Islam, l?hyperpuissance ?tatsunienne, qui a b?ti une large partie de son h?g?monie sur la manne p?troli?re saoudienne, s?est donn?e la mission divine de contr?ler la moindre goutte de p?trole dans le monde et d?en r?guler tout le trafic. Ce qui implique l?interdiction de certains pays ? le vendre ? d?autres pays, sans leur accord pr?alable. Dans son arrogance, la Statue de la Libert? peut tirer une bien vilaine grimace. Par ailleurs, l?Oc?an Indien est devenu un autre enjeu majeur entre P?kin et Washington. Nous pouvons clairement constater que chaque nouvel ?v?nement mineur ou majeur dans la g?opolitique de l??nergie, que ce soit des n?gociations de projets de construction de pipeline ou des contrats d?attribution de quota ?nerg?tique, d?clenche une recrudescence flagrante des activit?s terroristes et de piraterie dans la zone circonscrite d?acheminement de l??nergie par gazoduc, ol?oduc ou voies maritimes. Est-ce une pure co?ncidence ? Il n?y a qu?? suivre les informations g?opolitiques pour en douter. Est-ce que le Pakistan est menac? d?une balkanisation, d?une nouvelle partition ? La Chine a beaucoup investi dans ce pays mais, sachant que George W. Bush s?est pass? de toute autorisation onusienne pour attaquer l?Irak, le droit de v?to au Conseil de S?curit? suffira-t-il ? P?kin, et Moscou, pour emp?cher Washington de balkaniser le Balouchistan ? Est-ce que sous la pression d?Isra?l, Barack H. Obama va finalement craquer en se hasardant ? attaquer l?Iran ou simplement changer son fusil d??paule ? Est-ce que c?est la poudri?re du Moyen-Orient qui va s?embraser ? nouveau, le brasier d?Asie Centrale qui va s??tendre un peu plus ou, dans un registre fataliste, une troisi?me guerre mondiale qui va ?clater avec une majorit? d?acteurs principaux ? la Chine, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l?Inde, le Pakistan et la Russie ? poss?dant tous un arsenal d?armes nucl?aires ? Les prochains mois s?annoncent particuli?rement caniculaires et d?autant plus int?ressants ? surveiller de tr?s pr?s car de toute ?vidence des d?cisions cruciales vont ?tre prises ? la Maison Blanche.

            Source : Agoravox
            J'ai trouv? cet article fort int?ressant et d?montre combien la politique chinoise est tr?s "poudre aux yeux" pour ceux qui ne voudraient pas se tenir au fait des r?alit?s.

            Le positionnement g?ostrat?gique et son assise en mati?re maritime est (et de a de tout temps ?t?) une premi?re ?tape dans la constitution et l'?laboration d'une politique h?g?monique et conqu?rante. La Chine s'en d?fend mais ne laisse surement personne dupe.

            Quoi qu'il en soit, la volont? de d?tenir un r?seau fiable, efficace et d?fendu semble acquise et la route du p?trole par mer semble bien prendre le chemin de l'Iran...

            Commentaire


            • #96
              Le budget chinois de la d?fense en hausse de 7,5% en 2010

              La Chine a annonc? jeudi une hausse modeste de 7,5% de son budget militaire en 2010. Le budget de la d?fense repr?sentera 532,1 milliards de yuans (83 milliards de francs suisses). C?est la premi?re fois depuis plus d?une d?cennie que cette progression est inf?rieure ? 10%.

              "La Chine est engag?e en faveur de la paix. Le seul but de sa force militaire est de prot?ger sa souverainet? et son int?grit? territoriale", a d?clar? le porte-parole du parlement Li Zhaoxing ? la presse, ? la veille de l?ouverture de la session pl?ni?re de l?Assembl?e nationale.

              Initialement, en 2009, les d?penses de la troisi?me ?conomie de la plan?te devaient s??lever ? 480,68 milliards de yuans, soit +14,8% sur un an, selon les chiffres annonc?s il y a un an. Les d?penses r?elles ont manifestement d?pass? les pr?visions.

              Les experts soulignent chaque ann?e qu?il est difficile de conna?tre la vraie hausse des d?penses militaires de la Chine, qui d?ailleurs sont observ?es avec inqui?tude dans certains pays occidentaux, notamment aux Etats-Unis.

              L?Arm?e populaire de lib?ration (APL) est la plus grande arm?e du monde avec officiellement 2,3 millions d?hommes, selon des chiffres officiels remontant ? 2006. Ces derni?res ann?es, les responsables chinois ont souvent mis en avant la n?cessit? d?am?liorer les conditions de vie des militaires pour expliquer une grande partie de la progression du budget de la d?fense.

              Li Zhaoxing n?a pas pr?cis? ce que le nouveau budget repr?senterait par rapport au Produit int?rieur brut de la Chine, indiquant simplement qu?il avait en moyenne tourn? autour de 1,4% du PIB ces derni?res ann?es.

              Depuis 2001, les d?penses militaires chinoises n?ont jamais repr?sent? plus de 1,44% du produit int?rieur brut, bien inf?rieures au taux occidentaux. Mais certains experts occidentaux estiment que les chiffres des d?penses militaires chinoises sont tr?s loin de r?fl?ter la r?alit?.

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              • #97
                Un faux reportage sur une invasion russe sème la panique en Géorgie

                Les Géorgiens ont paniqué en découvrant samedi 13 mars à la télévision un faux reportage qui annonçait une répétition de l'invasion russe de 2008. Le canular, diffusé pendant les nouvelles du soir de la troisième chaîne de télévision du pays, la chaîne privée Imedi, déclarait également que le président géorgien Mikhaïl Saakachvili avait été assassiné.

                Un conflit encore frais dans les mémoires

                La Russie et la Géorgie se sont affrontées pendant cinq jours en août 2008 lors d'un conflit encore présent dans les esprits, d'autant plus que deux provinces de facto indépendantes soutenues par Moscou ont depuis érigé des frontières les séparant physiquement de la Géorgie.

                Aucun avertissement ne signalait pendant le programme qu'il s'agissait d'une fausse information. D'autres médias ont ensuite repris l'information, avant qu'Imedi ne passe un bandeau en bas d'écran précisant que "le reportage ne correspondait pas à la réalité", sans plus d'explication.
                Un habitant de Tbilissi, Gocha Khachiouri, âgé de 43 ans, a déclaré avoir dû prendre des pilules pour le coeur à cause de ce canular trop réaliste.

                Source : nouvelobs
                Certains ont un sens de l'information assez particulier tout de même. On est même en droit de se demander pourquoi et comment on arrive à des faits divers comme celui là tellement ça mélange connerie et irresponsabilité.

                Schröder met en garde contre l’admission de la Géorgie et de l’Ukraine à l’Otan
                Intervenant jeudi dans le cadre d’un forum russo-allemand à Moscou, l’ex-chancelier allemand Gerhard Schröder s’est prononcé contre l’adhésion à l’Otan de la Géorgie et de l’Ukraine, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

                "L’admission à l’Otan de la Géorgie et de l’Ukraine n’est pas dans l’intérêt de la stabilité en Europe. C’est la Géorgie qui a déclenché la guerre dans le Caucase. Cela nous montre qu’il y a là des gens avec lesquels la coopération est impossible", a indiqué M.Schröder.

                Et de rappeler que les hostilités qui avaient éclaté le 8 août 2008 dans le Caucase avaient été provoquées par "l’invasion géorgienne de l’Ossétie du Sud".

                La Russie a riposté avant de reconnaître le 26 août 2008 l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie. Affirmant avoir été "victime d’une provocation russe", la Géorgie a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés".

                Lors d’un sommet en avril 2008 à Bucarest, les membres de l’Alliance n’ont pas accédé à la demande de la Géorgie et de l’Ukraine d’intégrer le Plan d’action pour l’adhésion (MAP) établi par l’OTAN, remettant l’examen de cette question à plus tard en attendant que ces pays remplissent les conditions requises.

                Par la suite, une décision alternative a été adoptée, celle d’intensifier les travaux des commissions Ukraine-OTAN et Géorgie-OTAN afin d’associer ces pays à des "plans nationaux annuels".

                Néanmoins, Jaap de Hoop Scheffer, secrétaire général de l’Otan à l’époque, a promis que tôt ou tard l’Ukraine et la Géorgie adhéreraient à l’Alliance.
                Intéressant de voir que la responsabilité de la guerre on Ossetie est imputée à la Géorgie, j'ai pas vu beaucoup de positions officielles visant à convenablement exprimer cet état de fait.

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                • #98
                  Int?ressant en effet. Cela fait ?cho ? une discussion que nous avions eu sur l'int?gration de la Russie au sein de l'OTAN. J'ai d'ailleurs d?clar? que la Russie, dans sa politique actuelle, ne peut int?grer l'OTAN, ennemi h?rit? de la Guerre Froide et seulement "menace" militaire qui pourrait justifier l'achat d'armes et le maintien d'une industrie un peu ? la ramasse sur certains points. M?me si c'est pour poutrer du chinois...

                  Mais je pense que Schr?der, comme le Gouvernement allemand n'est pas objectif sur cette question, surtout quand l'int?r?t gazier est en jeu, comme la construction gazoduc de la Mer Baltique, avec le partenariat de deviner qui? La Russie!

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                  • #99
                    Schr?der est m?me maintenant employ? par le consortium qui veut r?aliser le gazoduc russo-allemand; ces propos de Schr?der ach?vent de d?consid?rer pour moi le personnage, compl?tement vendu ? Poutine. Heureusement Merkel a des positions beaucoup plus nuanc?es.

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                    • Dans le même style, en un peu moins dramatique évidement, il n'y avait pas eu un faux reportage sur la division de la Belgique il y a quelques temps?

                      Sinon les affaires internationales montrent bien que malgré l'ONU et tous les sourires pour les photos officielles, au fond rien n'a changé.
                      Toutes les puissances militaires placent leurs pions doucement, discrètement, sous des couvertures plus débiles les unes que les autres, et les autres laissent faire parce qu'ils font pareil de leur côté.
                      Si un jour ils sont assez con pour faire monter la pression, les écologistes deviendront un parti en voie d'extinction...

                      Et pendant ce temps les ingénieurs français jouent les guignols en chargeant nos fantassins de 10kg supplémentaires d'informatique alors que n'importe quel enfant soldat peut tuer l'un d'entre eux d'une balle de AK-47 sans même savoir lire...

                      Monde de fous...

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                      • "Et pendant ce temps les ing?nieurs fran?ais jouent les guignols en chargeant nos fantassins de 10kg suppl?mentaires d'informatique alors que n'importe quel enfant soldat peut tuer l'un d'entre eux d'une balle de AK-47 sans m?me savoir lire..."



                        abuse pas sur le dramatisme, les pertes ridicules montrent bien qu'il faut bien plus qu'un seul gamin pour tuer un fantassin d'assaut moderne. Mogadiscio 1993, l'une des derni?re vraie bataille men?e par une arm?e hi-tech (pour l'?poque ?videmment) ? vu une compagnie perdre seulement 13 hommes (moiti? dans les crash d'h?lico) alors qu'elle ? du combattre sans arr?t, au corps ? corps, pendant plus d'1 jour, encercl?e par des miliers de combattant avec des Ak, des RPG et autres joyeuset?s.

                        Le coup du mec avec juste son ak qui est sup?rieur aux occidentaux parsqu'il connait son pays, c'est le plus souvent une bonne blague utilis? ? toute les sauces durant la guerre froide pour pas qu'on aille voir par soi- m?me et se pose des questions sur la provenance du STINGER ou du RPG tout neuf que manie le rebel qui est senc? n'?tre qu'un pauvre gus qui combat pour des raisons mytiques propre ? son pays ?trange alors que ce ne sont que des motifs terre-?-terre qui regarde nos gouvernment et celui de l'Autre.

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                        • Un fantassin d'assaut moderne doit sa survie à son entrainement* et à ses protections contre les tirs directs.
                          Je trouve normal de chercher à augmenter les protections de nos troupes, et si moins de soldats meurent, c'est tant mieux.

                          Mais l'informatisation de nos troupes est une connerie, ça fait du poids en plus à se trimballer, une diminution de l'autonomie (il faut que les soldats soient en mesure de pouvoir aller recharger leurs batteries) et l'intérêt de tout ce bel arsenal informatique est complétement nul en combat urbain.
                          (ah, si, tu peux balancer tes piles sur la gueule de ton adversaire quand t'es à cours de munitions! )

                          De plus si un jour l'informatique amène un avantage réel à nos troupes sur le champ de bataille, t'inquiètes pas que des spires de combat trouveront leur place sur le marché noir.

                          *Entrainement que tous les soldats n'ont pas, les recrues de 20 ans envoyées en Irak pour "pacifier la zone" n'ont pas eu une formation aussi poussée que les rangers ou la delta force...
                          Et il y a eu un peu plus de 13 morts ces derniers temps en Afghanistan où nos super-fantassins sont tellement rassurés par leurs protections qu'ils carburent soit à la vodka soit à l'acide, si c'est pas un mélange des deux...

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                          • L?industrie militaire am?ricaine au pied du mur

                            Le probl?me est simple, il s?agit du co?t d?mesur? et du d?passement r?gulier des d?lais de r?alisation des programmes militaires am?ricains.
                            Par exemple, les m?dias sont en train de d?battre actuellement de la mise en ?uvre du programme JSF-Joint Strike Fighter dans le cadre duquel le chasseur F-35 est en cours de d?veloppement. Tout au long de l??laboration du projet, le co?t pr?vu des avions a doubl? et les d?lais dans lesquels ces avions doivent ?quiper l?arm?e sont sans cesse report?s.
                            Il faut chercher la raison de ce qui se passe dans les ?v?nements survenus il y a 20 et 30 ans lorsque les ?tats-Unis et d?autres pays d?velopp?s avaient commenc? ? ?laborer des projets visant ? remplacer le mat?riel des forces arm?es datant de la guerre froide. Il ?tait d?j? clair que les armes de nouvelle g?n?ration se distingueraient par leur co?t tr?s ?lev? par rapport aux anciens syst?mes.


                            La d?sint?gration de l?URSS signifiait l?abandon de la course aux armements par l?un de ses participants, mais elle se poursuivait pour les ?tats-Unis dont les dirigeants s??taient fix? pour but d?assurer une sup?riorit? militaire et technique ? l??chelle mondiale qui, jointe ? l?influence politique et ?conomique, assurerait la domination des ?tats-Unis pour plusieurs d?cennies ? venir.


                            Cependant, les ?tats-Unis s??taient heurt?s tout de suite ? une situation tr?s d?sagr?able : l?accroissement du co?t des projets militaires ne garantissait aucunement une am?lioration des performances du nouveau mat?riel, quant aux mesures prises en vue de r?duire les prix, elles restaient vaines.


                            A la fin des ann?es 1980, l?US Navy travailla ?nergiquement sur le projet de nouveau sous-marin appel? Seawolf. Il ?tait pr?vu de construire 30 sous-marins de cette classe. Le nouveau navire devait assurer aux ?tats-Unis la sup?riorit? sur les sous-marins sovi?tiques ultramodernes du projet 971 gr?ce ? une vitesse de plus de 35 n?uds, ? une plong?e profonde (600 m?tres), ? un niveau d??missions sonores traditionnellement bas pour les sous-marins am?ricains et ? de puissants armements. Le co?t d?un Seawolf devait ?tre de 2,8 milliards de dollars, soit presque quatre fois plus que celui des sous-marins de la classe pr?c?dente Los Angeles qui co?taient plus de 700 millions de dollars chacun, et pr?s de trois fois de plus que les Los Angeles perfectionn?s qui revenaient ? un milliard de dollars chacun.


                            Apr?s la d?sint?gration de l?URSS, le prix et le nombre des Seawolf ont ?t? consid?r?s comme exag?r?s et il a ?t? d?cid? de r?duire leur fabrication en s?rie jusqu?? 12 b?timents. Ensuite, ce chiffre, compte tenu du prix, a ?galement ?t? jug? excessif. En fin de compte, trois sous-marins nucl?aires seulement ont ?t? mis en service et le co?t unitaire ?tait, compte tenu du nombre limit? de la s?rie ? fabriquer, de 4,2 milliards de dollars.
                            On pourrait citer encore d?autres exemples, mais revenons au F-35 mentionn? ci-dessus. Le prix du chasseur a ?galement doubl?, ses d?lais de mise ? la disposition de l?arm?e ne cessent d??tre report?s et leur efficacit? en combat suscite des doutes : certains analystes affirment que le F-35 qui co?te de 2,5 ? 3 fois plus cher que les appareils du bureau d??tudes russe Sukhoi et qui, malgr? son prix, figure parmi la classe des chasseurs l?gers, ne garantit pas ? ses d?tenteurs une sup?riorit? appropri?e sur les Sukhoi.


                            Comment expliquer ces ?checs ? Il existe, entre autres, une barri?re technologique ? laquelle se heurtent actuellement, l?un apr?s l?autre, dans des p?riodes diff?rentes, tous les concepteurs et les producteurs d?armement. La derni?re fois, ce fut le cas pendant la Seconde Guerre mondiale et durant les premi?res ann?es d?apr?s-guerre, lorsqu?on passa des avions ? h?lice, dont les caract?ristiques tactiques et techniques ?taient difficiles ? perfectionner, aux avions ? r?action. Ce fut une immense avanc?e technologique et si les grands pays du monde parvinrent ? l?effectuer, ce fut "gr?ce" ? la Seconde Guerre mondiale qui les obligea ? augmenter consid?rablement leurs investissements dans les recherches dans le domaine du mat?riel de guerre et de l?ing?nierie fondamentale.
                            A pr?sent, pratiquement tous les secteurs butent devant une barri?re nouvelle qui leur impose de d?penser de plus en plus pour des performances de moins en moins significatives en termes de progr?s et qui se r?duisent bien souvent ? des changements superficiels.


                            Les techniciens de l?industrie se rendent parfaitement compte de l?existence de cette barri?re technologique, mais les d?partements de d?fense se coupent de plus en plus souvent de la r?alit? technique dans leurs plans et leurs exigences. Ce diagnostic a ?t? notamment fait au Pentagone dans le rapport de l?association des entreprises de l?industrie a?rospatiale am?ricaine : ? Mauvaise surprise : les cons?quences industrielles du choix fait en mati?re de strat?gie militaire ?. Dans ce rapport, les meilleurs ing?nieurs de l?industrie a?ronautique am?ricaine affirment carr?ment que les projets du Pentagone visant ? parvenir ? une sup?riorit? technologique globale ne peuvent ?tre r?alis?s sans base fondamentale appropri?e.
                            Cette barri?re se dresse non seulement devant les ?tats-Unis. C?est ?galement le cas de l?UE, du Japon, et la Russie s?en approche ?galement car elle a perdu quinze ans apr?s la d?sint?gration de l?URSS et s?efforce actuellement de rattraper son retard. Les autres pays industrialis?s qui jouissent, pour l?essentiel, des fruits de la pens?e technique am?ricaine, russe et europ?enne ? que ce soit la Chine, l?Inde, etc. ? se heurteront aussi in?vitablement ? cette barri?re ? la suite de leurs ? donneurs de technologies ?.


                            Comment surmonter cette barri?re ? Difficile ? dire. Il est ?vident que cela demandera des dizaines d?ann?es de travail opini?tre et d?immenses investissements en science fondamentale. Il est impossible de r?duire consid?rablement ces quelques dizaines d?ann?es au moyen d?une guerre, comme ce fut le cas jadis. Au lieu de surmonter cette barri?re, une guerre contemporaine de grande envergure rejetterait plut?t les pays des dizaines d?ann?es en arri?re.

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                            • Vive le CNRS!

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                              • Je serais plut?t tent? de dire "vive l'automatisation des syst?mes" qui va permettre de continuer ? soutenir les programme de recherche et d?veloppement sans pour autant artificiellement occasionner des gains minimes coutant la peau du cul sur des syst?mes conventionnels et relativement suffisant en l'?tat.

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