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  • Envoyé par Aaltar Voir le message
    C'est un bon moyen de faire des ventes de F-35 cette surenchère.
    ... La même chose depuis les cailloux et les massues !

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    • pas convaincu que le marché des caillous était structurellement constitutifs des systèmes économiques de l'époque. Par contre, arrivé aux armes en bronze.....

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      • Cinquième génération : quel est le choix de l’Inde ?

        L’élaboration du chasseur de cinquième génération est devenue l’un des principaux thèmes de coopération entre la Russie et l’Inde. La création conjointe d’un nouvel avion, dont il a été question lors de la récente visite en Inde du ministre de la Défense russe Anatoli Serdukov, suscite beaucoup de questions, en particulier – de quel chasseur de cinquième génération s’agit-il, sachant que le premier exemplaire d’essai de l’avion T-50 créé dans le cadre du projet PAK FA sillonne déjà les airs en Russie ?

        De plus en plus, le chasseur de cinquième génération devient un certain symbole des pays possédant leur propre industrie aéronautique indépendante capable de créer des avions de combat. À l’heure actuelle, dans le monde, seuls les États-Unis, possédant des F-22 et faisant les essais de F-35, et la Russie, testant le T-50, possèdent de tels avions. L’Inde développe activement son industrie aéronautique et aspire à créer son propre appareil. Toutefois, l’élaboration d’un tel appareil en partant de zéro est objectivement impossible à ce jour pour l’industrie de l’Inde. C’est ici qu’intervient l’importance de la coopération entre Delhi et Moscou qui nécessite à son tour un soutien financier pour terminer l’élaboration de son propre chasseur.

        Beaucoup de spécialistes considèrent déjà le T-50 comme une plateforme très prometteuse pour produire une nouvelle classe d’avions de combats, à l’instar de celle qui a servi à l’élaboration de Sukhoï – T-10 qui a donné naissance à la classe des Su-27 et à leurs diverses versions.

        Telle est la différence qualitative entre le T-50 et le F-22. Le chasseur américain, devenu le premier avion de combat au monde de série de cinquième génération, s’est avéré trop cher pour devenir populaire, et les problèmes techniques inévitables pour un pionnier auxquels s’ajoutent les restrictions politiques (l’exportation du F-22 est interdite) ont exclu toute possibilité de développement de ce système.

        Le second appareil américain de nouvelle génération, F-35, est actuellement en phase d’essais et rencontre d’autres types de problèmes : les États-Unis ont tenté de créé un ‘’ chasseur bon-marché ‘’ de cinquième génération qui posséderait les mêmes caractéristiques que le F-22 plus cher mais dans une version plus réduite – moins de munitions, une portée et une vitesse moindres, des capacités de localisation radar plus réduites, et ainsi de suite.

        Combiner toutes ces exigences dans un seul appareil s’est avéré très difficile. Le coût d’un chasseur prometteur dépasse 150 millions de dollars, plus de deux fois supérieurs par rapport à l’estimation initiale et on n’observe aucune tendance à la baisse. Et le F-35 est encore loin d’afficher certaines caractéristiques du F-22, en particulier la vitesse hypersonique sans postcombustion.

        La situation est aggravée par les tentatives des constructeurs de créer trois types d’appareil différents sur la base du F-35. Il s’agit du chasseur ‘’ conventionnel ‘’ pour l’armée de l’air, d’un avion pour la marine américaine et d’un avion de décollage et atterrissage vertical pour le transport et la projection de l’infanterie de marine et de la marine des pays-alliés des États-Unis. Au final, la réalisation du projet prend du retard et le coût augmente.

        Dans ce contexte, le programme T-50 élaboré en tenant compte de l’expérience de la création du F-22 et en jetant un œil sur le F-35 paraît plus réaliste. Les constructeurs russes n’ont pas voulu ‘’ courir plusieurs lièvres à la fois ‘’ et ont suivi une voie déjà balisée de la création d’un appareil lourd polyvalent, doté qui plus est d’une marge de solidité. Les moteurs élaborés pour les T-50, les équipements de bord et l’armement devraient assurer le succès du programme même en cas de ‘’ retard ‘’ de l’un de ces éléments : une version en double existe pour chacun d’eux.

        Il n’est donc pas étonnant que l’appareil russe ait été choisi en tant que prototype pour le programme de l’Inde dit FGFA (Fifth Generation Fighter Aircraft) – le chasseur de cinquième génération. À l’heure actuelle, tandis que le T-50 vole déjà et fait des essais irréprochables, l’Inde et la Russie pourraient signer un accord pour l’élaboration d’un avion sur sa base, en étant convaincus du succès de ce programme prometteur.
        La Russie développerait un chasseur en lien direct avec un pays en voix de développement, intéressante perspective pour les deux pays je trouve.

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        • L’Etat préparerait la guerre dans les cités : 10.000 soldats mobilisables

          Pierre Jovanovic rappelle une information fort inquiétante, dans sa revue de presse internationale du 13 octobre sur la radio Ici et maintenant.

          Une dépêche AFP parue le 6 octobre nous apprend qu’"en cas de crise majeure, l’armée peut engager 10.000 hommes sur le territoire national, selon une instruction interministérielle rendue publique au moment où sort un livre dont l’auteur assure que "l’Etat prépare la guerre dans les cités françaises"."

          La dépêche fait donc référence à deux sources.

          1. Le texte, daté du 3 mai 2010, est révélé dans le dernier numéro d’Armées d’aujourd’hui, une des publications officielles du ministère de la Défense. Cette instruction a été rédigée, avec le concours des ministères de l’Intérieur et de la Défense, par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Ce service du Premier ministre a confirmé à l’AFP l’existence de ce texte en précisant qu’il était classifié "confidentiel défense".

          Interrogé par Armées d’aujourd’hui, le préfet François Lucas, alors directeur de la protection et de la sécurité de l’Etat au SGDSN, a défini une crise majeure comme "un évènement - pandémie, attaque terroriste, catastrophe, crise d’ordre public - dont la gravité et la portée conduisent les autorités gouvernementales à activer le dispositif interministériel de crise".

          2. Le livre, lui, est intitulé Opérations banlieues, comment l’Etat prépare la guerre urbaine dans les cités françaises et est l’oeuvre de Hacène Belmessous, journaliste et chercheur indépendant ; collaborateur permanent de la revue Urbanisme depuis mars 1995, il participe aussi à l’hebdomadaire Témoignage chrétien, au mensuel Les idées en mouvement et au Monde diplomatique.

          L’auteur assure que les opérations de rénovation urbaine visent à faciliter les interventions policières, voire militaires, à venir dans les quartiers difficiles. Selon lui, le "contrat 10.000 hommes", dont il dit avoir eu connaissance au mois de juin sans pour autant citer le texte du 3 mai, vise "un seul territoire qui absorbe l’entière attention de Nicolas Sarkozy depuis les émeutes de l’automne 2005 : les +quartiers sensibles+". L’auteur va jusqu’à dénoncer une "inquiétante dérive vers la préparation d’une guerre totale contre les +territoires perdus de la République+".

          Belmessous appuie ses dires sur une étude confiée, après les émeutes de 2005, à la société privée Eurocrise par la Délégation aux affaires stratégiques (Das) du ministère de la Défense. Cette étude, qui s’appuie sur l’analyse de la crise des banlieues de 2005, souligne que "l’idée du caractère quasi inéluctable d’un engagement des forces terrestres sur le territoire national dans des circonstances exceptionnelles semble gagner du terrain"."

          Source : agoravox
          Perspective peu réjouissante...

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          • Nan la guerre c'est dans les collèges maintenant

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            • Comme dirait George Abitbol: "Monde de merde!"

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              • Ouais enfin, ça me paraît quand même très très gros. On en est pas à un tel point je pense ...

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                • Dire qu'à l'époque, dans le bon vieux temps, il suffisait d'envoyer Charles Bronson avec son Colt Python pour nettoyer des quartiers entiers de ses indésirables... Mais où va la police ?

                  [YOUTUBE]vuKeUAavpnU[/YOUTUBE]
                  Dernière modification par Taneda Santôka, 19-10-2010, 17h39.

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                  • On est dans le préventif, un plan d'action, vaut mieux l'avoir que d'être débordé en cas de problème.

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                    • Prévoir de déployer 10.000 hommes sur le sol national est un aveu d'un cuisant échec de la politique menée ces derniers années et résoudre un problème par la force n'a jamais entrainé qu'une chose : amplifier l'émeute.
                      D'un autre côté ça m'étonne pas lorsqu'on voit les méthodes de nos CRS actuels, avec l'approbation de nos ministres.

                      On est bien loin de Maurice Grimaud qui avait eu gérer des événements bien plus importants:
                      « Frapper un manifestant tombé à terre c’est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière »

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                      • Et pendant ce temps là les papis de la RATP/SNCF/Education nationale sont plus les seuls à faire la grêve, maintenant les casseurs sont bien là... Mine de rien on est en train de passer d'une manifestation où il était légitime de dire que ces gens n'avaient rien à faire dans la rue à un truc dont le mot le plus proche serait le bordel.

                        En tout cas à Paris ça devient ainsi...

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                        • bah, Haussman à redessiné Paris pour permettre les charges de cavalerie, rien de nouveau sous le soleil. Et puis le ministre de l'intérieur qui en 2005 a affronté une emeute urbaine généralisée de 1 mois sans tuer personne, en interdisant aux policier toute action violente, je le vois mal sortir la sulfateuse une fois devenu président. Il en rêve sans doute, mais il a trop peur de la bavure.

                          Par contre, faudrait éviter un VRAI facho à sa suite, parceque tout lui aurait été préparé.

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                          • Ah, c'est vrai qu'au XIXème, on manifestait pas, on construisait directement des barricades en travers des rues, et on attendait les canons de la garde nationale le fusil à la main!
                            Au moins ils détruisaient les vitrines pour une bonne raison, et les étudiants et lycéens qui participaient n'étaient pas juste là pour sécher les cours!
                            Ah, la bonne époque!

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                            • Je lisais dans l'article du Figaro que des mecs avaient saccagé une boulangerie pour voler... des bonbons...

                              Effectivement, ça ressemble à rien.

                              /Flashball !

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                              • Personnelement je trouve que les manifestations sont très biens réprimes dans notre pays. Ok on ai jamais content de se faire frapper par un CRS mais depuis que je suis né j'ai jamais entendu parlé de morts et peu de blesses graves a la suite des manifestation. La répression est certes violente mais les CRS sont très bien entraines et on sait tous que si ils n'étaient pas la ça serait vraiment le bordel.
                                Je me souviens qu'en 2005 on avait tire sur des CRS avec une chevrotine. Ils risquaient reelement leur vie et avaient l'autorisation dans ce cas de figure de "tirer dans le tas" mais ils ne l'ont pas fait.

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