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  • #46
    Tu oublies le type qui, sur la sueur de celui qui travaille peu s'ach?ter un plasma par jour, tandis que celui qui travaille s'endette pour seulement payer sa bouffe et son toit (et oui ?a existe, va voir dans la grande distribution ou encore dans l'agriculture)
    Mon p?re ?tait ouvrier rotativiste dans la presse il y ? quarante ans, il pouvait changer de voiture tous les 2 ans, cash, ma m?re ne travaillait pas, et on ?taient 3 fr?res. J'ai eu la chance dans mon enfance de ne pas connaitre le stress de parents confront?s aux fins de mois difficile. Il y avait une vraie classe moyenne... Depuis ce syst?me capitaliste (qui m'a donn? de superbes no?ls, je le reconnais) a bascul? (mais putain, vu le genre humain, c'?tait pr?visible non ?) vers le liberalisme sauvage, et pour que les riches s'enrichissent encore plus ils ont d?truit cette classe moyenne en la paup?risant. Alors les possibilit?s financi?res ne sont peut ?tre plus l?, mais les tentations elles, si. Et elle sont d'autant plus f?roces et tentatrices (pubs ? tout va, soldes tous les 2 mois, etc) que le g?teau se restreint. Alors il est tentant de dire que le ch?meur qui ach?te son plasma ? cr?dit est un inconscient, mais qui est le plus inconscient, lui o? le syst?me qui nous am?ne vers cet ?tat de faits ? Et jusqu'o? nous amenera t il encore ? Le chaos ?

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    • #47
      C'est ce que je voulais dire... C'est pas la premi?re fois que tu loupes l'ironie dans un de mes messages (cf. Mod?ration)

      Bref, je suis bien d'accord avec toi... Il y a pas mal de choses ? vomir. Mais comment ne pas croire que tout cela est irr?m?diable ? Je n'ai pas envie de devoir attendre 80 ans pour me rendre compte que, oui, en effet, les choses ne sont pas immuables... Il sera trop tard et je serai sans doute trop aigri. En attendant, impression globale ou pas, on a de plus en plus l'impression (ou la conscience ?) de compter pour du beurre. Ca oui.

      Les probl?mes sont li?s, mais je ne sais pas s'il est encore question d'?conomie ici... (Sans vouloir interrompre un d?bat int?ressant, mais j'h?site ? pousser la question plus loin sur ce topic.)

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      • #48

        On a tout pour s'entendre... et je suis aveugle !

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        • #49
          J'ai rat? un ?pisode ? Parce que je ne comprends absolument plus rien ? la discussion

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          • #50
            Oui je crois aussi

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            • #51
              750 milliards nom de Dieu !
              Enfin, en tant que pro-européen je ne peux qu'espérer que c'était la seule solution, même si ça commence tout doucement à m'inquiéter cette façon de créer de l'argent...

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              • #52
                Et gr?ce ? ?a les bourses augmentent de 10% (m?me 15 pour Milan!)

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                • #53
                  Quel monde fabuleux !!! Alors que tout va mal, on trouve 750 milliards d'euros, comme ?a en 24 heures. Et quand tout va bien, on est pas capable d'en trouver un dixi?me pour essayer de r?gler la faim dans le monde...

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                  • #54
                    "et quand tout va bien" = jamais

                    Voil? l'explication !

                    Personnellement, je n'ai jamais rien compris ? ces histoires de monnaies et de dettes, mais je me soigne !

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                    • #55
                      Non, il suffirait d'un milli?me.
                      Les derniers chiffres que j'avais entendu ?taient au alentours des 500 millions d'euros.
                      Moins d'un milli?me de cette somme permettraient que tous les ?tres humains puissent manger.

                      Oui, nous sommes dans un monde de fou, non, ?a ne peut pas continuer ainsi.

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                      • #56
                        Le problème c'est que ceux qui payent se soucient plus des répercussions de la crise (grecque ou non) que de celles de la faim dans le monde sur leur portefeuille :}

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                        • #57
                          Pourtant, combattre la faim dans le monde serait un bien meilleur investissement. À moins que... Non, je n'ose imaginer que laisser les gens crever de faim rapporte plus.

                          Personnellement, je n'ai jamais rien compris à ces histoires de monnaies et de dettes, mais je me soigne !
                          En gros, tous les milliards que tous sont en train de sortir, c'est l'argent que toi tu produiras dans quelques années pendant quelques années. C'est un pari (ais&#233 sur l'avenir. Je suis prêt à parier que l'économie mondiale est plus touchée par l'inflation que celle du seul Zimbabwe. Au sens strict du terme "inflation", bien sûr.

                          Précision : ces fameux 750 milliards ne sont pas réservés à la Grèce, ni même à l'Espagne, à la Roumanie ou à la Finlande. Il s'agit d'un fonds dans lequel tout État européen en crise doit pouvoir puiser, selon des limites fixées préalablement. Par exemple, la Belgique, si elle en a besoin, pourra prendre entre 15 et 20 milliards sur ces 750. Je ne connais pas les chiffres pour la France, désolé.

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                          • #58
                            C'est ?tonnant que vous releviez le fait que l'on donne plus d'argent ? des gouvernements en crise plut?t qu'? des affam?s. Je pense que tu es ironique Zamensis quand tu dis que maintenir certaines personnes dans la mis?re ne rapporte pas d'argent. Maintenant dire que l'aide humanitaire est la solution miracle, ou m?me les miraculeux "500 millions d'euros" sens?s ?radiquer la faim, c'est totalement faux. L'humanitaire et l'ing?rence occidentale dans les affaires des pays pauvres ou en voie de d?veloppement est le plus souvent hypocrite et donc n?faste. Une petite citation de Joseph Ki-Zerbo:
                            Spoiler:
                            "En Afrique, o? de vastes territoires restent en friche ann?e apr?s ann?e, faute de mat?riel et de formation, et attendent d'?tre mis en valeur, les populations ont men? une existence ind?pendante quoique m?diocre jusqu'? la fin du XIXe si?cle. Mais actuellement, elles d?pendent de plus en plus du mil am?ricain, du riz sovi?tique et de la farine et de la semoule europ?ennes. Les pays sous-d?velopp?s s'accroupissent toujours plus sous la table des peuples riches."


                            Personne a relev? le minicrash boursier de jeudi dernier?
                            http://www.tdg.ch/actu/economie/myst...eet-2010-05-07
                            C'est peut-?tre un peu plus inqui?tant non? Pour ceux qui ont la flemme de lire le tout, je poste la conclusion d'un ?conomiste suisse tr?s tr?s connu:
                            Mais pour le gourou de la Bourse suisse Marc Faber, l?explication est aussi simple que dramatique: ?On se pr?pare r?ellement ? un krach de grande ampleur, dont les ?v?nements de Wall Street ne sont que les pr?misses. Les titres am?ricains, voire europ?ens sont totalement sur?valu?s. La correction ne fait que commencer.?

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                            • #59
                              Envoyé par Zaariel Voir le message
                              Les derniers chiffres que j'avais entendu étaient au alentours des 500 millions d'euros.
                              30 milliards pour éradiquer la faim dans le monde, t'es loin du compte. :}

                              Envoyé par F-Ake Voir le message
                              Le problème c'est que ceux qui payent se soucient plus des répercussions de la crise (grecque ou non) que de celles de la faim dans le monde sur leur portefeuille :}
                              J'aime mieux te dire que si le domino grec avait tomber ceux d'à coté, au final, tu en aurais sacrément plus des pauvres à nourrir.

                              On n'a pas sauvé la Grèce (dont tout le monde se fout pas mal), on a sauvé l'Europe menacée d'implosion avec un cortège en 2eme effet kiss kool qui fait froid dans le dos.

                              Mais pour le gourou de la Bourse suisse Marc Faber, l’explication est aussi simple que dramatique: «On se prépare réellement à un krach de grande ampleur, dont les événements de Wall Street ne sont que les prémisses. Les titres américains, voire européens sont totalement surévalués. La correction ne fait que commencer.»
                              Tout converge vers ceci en effet. Et l'extraordinaire 750_000_000_000_d'euros (j'aime bien voir les 0) n'a de pendant que la formidable dégringolade qu'on risque si ça ne produit pas son effet.

                              Mais au fond de moi, je pense qu'on écope un bateau troué, aussi grand soit le seau, on ne colmatera pas les trous. La réalité c'est que le système capitaliste a été laissé à des branleurs, que ces branleurs ont joué aux cons pour maximiser leur profits (les banquiers) et qu'au passage ils ont créé de la dette à tout les étages. Dettes qui tentent à vouloir éclater et il faut bien finir par payer. On a voulu sauver les banques et notre système pourri, on paye et ce sera sans fin.

                              Finalement, l'ironie de l'histoire c'est que le capitalisme n'a pas été vaincu (oui parce qu'on vous l'a pas encore dit mais c'est mort hein...) par le communisme, ni même l'intégrisme ou l'extrémisme mais tout simplement par ceux qui étaient au coeur du système : les banquiers.

                              C'est con mais le serpent a avaler sa propre queue et la diggestion est difficile.

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                              • #60
                                Ce qui est malheureux, c'est que cette crise de la finance va une fois encore profiter ? ceux qui l'ont provoqu?e, car les mesures annonc?s, m?me si les gouvernants rechignent ? l'avouer, sont encore une fois des mesures de "rigueur", de baisse des d?penses publiques...etc... , de r?duction du social partout en europe pour rassurer les march?s financiers.

                                Extrait d'un article publi? dans Le Monde :
                                Spoiler:

                                (le d?but de l'article remet en question les principes pr?conisant l'allongement de l'?ge de d?part en retraite)

                                ...La finance mondiale a d?cr?t? la guerre aux d?penses publiques en Europe. Les autorit?s de r?gulation europ?ennes ont diligent? une enqu?te pour identifier les fonds sp?culatifs responsables de l'attaque contre la Gr?ce. Mais l'opacit? de ces march?s est telle que l'enqu?te a ?chou? (Les Echos, 26/3/2010). George Soros, le sp?culateur bien connu, et ses amis des hedge funds ne cachent pourtant pas qu'ils misent gros sur un effondrement de l'euro (Wall Street Journal, 26/2/2010). L'OCDE est explicite sur les motivations des r?formes des retraites : "Il est imp?ratif que les autorit?s conservent la confiance des march?s de capitaux. La mise en ?uvre sans tarder des r?formes trop longtemps diff?r?es des syst?mes de pension et de sant? pourrait t?moigner d'une telle d?termination" (Perspectives ?conomiques, novembre 2009).
                                La "r?forme" s'inscrit dans l'engrenage des politiques non coop?ratives en Europe, o? chaque Etat cherche ? attirer les capitaux au d?triment des autres. Apr?s le moins-disant fiscal (l'Irlande) et salarial (l'Allemagne) qui a marqu? la d?cennie 2000, les pays de l'Union s'engagent tous dans le moins-disant social. Au lieu de renforcer leur solidarit? en adoptant une politique ?conomique coordonn?e et un budget communautaire cons?quent, les uns d?noncent les "PIGS" (Portugal, Italie, Gr?ce, Espagne, le fameux "Club Med" de la zone euro, les autres s'en prennent ? "l'arrogance allemande", et tous remettent la cl? de la prison au FMI, d?sormais charg? de surveiller la Gr?ce. La survie de l'euro, et ? terme de l'Union, est gravement menac?e.
                                La contrainte des march?s financiers et la dette publique sont donc les d?terminants majeurs de la r?forme des retraites de 2010. Cette r?forme, dans la lign?e du "travailler plus pour gagner plus", symbolise la volont? des ?lites de poursuivre, co?te que co?te, la course folle du n?olib?ralisme et du productivisme. Elle annonce une offensive g?n?rale contre les politiques et les d?penses publiques en mati?re d'?ducation, de sant?, de culture, d'environnement ; une offensive g?n?rale du capital financier contre la soci?t?, au risque d'une crise majeure de la construction europ?enne. Elle n'est pas seulement un enjeu pour le mouvement syndical et le salariat : elle concerne l'ensemble des mouvements sociaux, la soci?t? tout enti?re.
                                En effet comment imaginer un d?veloppement soutenable en demeurant otage des march?s financiers, en restant prisonnier du mod?le de croissance consum?riste, en bloquant toute r?duction de la dur?e du travail, en refusant de d?gager les ressources financi?res n?cessaires pour investir au Nord et au Sud dans la reconversion ?cologique ? Comment pr?tendre lutter contre les in?galit?s et la pauvret? chez nous et partout dans le monde, en s'opposant avec un tel acharnement ? toute redistribution des richesses ? Dans ce cadre la taxation des transactions financi?res, aujourd'hui exig?e par un tr?s vaste arc de forces syndicales et associatives au plan international, n'est pas ? m?me si cela n'est pas ? ?carter ? une simple source potentielle de recettes pour la protection sociale. Elle est surtout le symbole et l'outil de la riposte des mouvements sociaux contre l'offensive de la finance contre la soci?t?.

                                Thomas Coutrot est ?conomiste et copr?sident d'Attac France.

                                Il nous faut des r?gles. Le lib?ralisme ?conomique a suffisament montr? que la d?r?gulation au profit du march? ?tait une impasse. La politique doit revenir maintenant et s'opposer aux d?sirs h?g?moniques des puissances financi?res, en instaurant des r?gles : taxe sur les transactions financi?res, harmonisation fiscale pour ?viter le nivellement par le bas, protectionnismes favorisant l'?conomie locale...etc...
                                Sans une r?elle r?gulation de l'?conomie mondiale, les soci?t?s resteront musel?es par la logique du court terme et continueront de se d?grader autant socialement qu'?cologiquement.

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