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  • Merde je savais pas que la Lettonie y était ! Mais non, on ne s'en fout pas. C'est intéressant de voir le regard des "nouveaux" arrivants sur l'euro : dans certains pays, c'est encore loin d'être fait. En Pologne (comme en République Tchèque, même si à Prague c'est plus lointain), l'entrée a été annoncée un paquet de fois et reportée tout aussi régulièrement : on veut essayer de faire passer la vague de la crise avant de s'y coller vraiment, ce qui est compréhensible. D'autant qu'une bonne partie de la population est quand même réticente (tout comme il y en a qui y sont favorables, hein, attention : juste, ça ne fait pas l'unanimité).

    Merde, fait chier, je pourrai pas faire le plein de monnaies locales quand j'irai là-bas ... Snif, j'aime bien, moi, toutes ces devises à la con ... Je serai triste quand je payerai plus ma bière 25 couronnes dans le premier pivovar venu. J'aurais bien aimé voir à quoi ça ressemblait, ces machins-là.

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    • Je garderai quelques litas pour toi, va...

      Ce qui leur fera très drôle, c'est d'avoir leurs salaires libellés en euros (et donc de pouvoir comparer avec les nôtres). Dans la plupart des cas ça fera un choc.

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      • Merci des réponses sur les réformes lithuaniennes blackou... Tain', si ils y vont avec du Hayek, ils font pas les choses à moitié (Fin', encore Hayek est

        La gauche n'existe plus en Pologne, les deux partis censées l'être ne proposent rien de bien renversant... Sinon y'a le choix entre démocrates chrétiens libéraux et démocrates chrétiens conservateurs... Et pas d'alternatives.

        C'est quoi le salaire minimum en Lithuanie ? En Pologne, je sais que c'est environ 400 euros (Si on fait le change)... Ce qui représente un pouvoir d'achat très médiocre (Le salaire moyen est environ 800/900 euros, ce qui est vivable, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard...)

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        • Le salaire minimum a été porté alors que j'y étais de 750 à 1000 litas, c'est à dire...de 200 à 300 euros environ! Et encore des chefs d'entreprise ont prédit que cela allait ruiner la compétitivité lituanienne. Mais le président lui-même d'une confédération patronale a fini par déclarer qu'il ne fallait pas abuser, que cela restait très bas et que l'économie lituanienne pouvait largement se le permettre.

          Bon, après, il y a moins de monde là-bas qui tourne au salaire minimum qu'en France. Mais même compte tenu des prix plus bas qu'en France, le niveau de vie moyen n'est clairement pas terrible.

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          • Le truc des chefs d'entreprises pignant au premier truc trop social est habituel... Et le salaire moyen ?

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            • Débarquement : opération Fortitude ou comment les Alliés ont berné les nazis

              À l'aube du Débarquement, les stratèges militaires alliés vont multiplier les opérations de désinformation de manière à semer le doute dans le camp nazi.

              C'est lors de la conférence de Téhéran, du 28 novembre au 2 décembre 1943, que les trois grands se réunissent afin d'aborder le sort d'une guerre qui semble bien engagée pour les Alliés. L'Allemagne reste néanmoins bien présente sur le Vieux Continent, et notamment en France, secteur qui va rapidement cristalliser toutes les attentions. En effet, les côtes françaises représentent un objectif stratégique de premier ordre que les Alliés vont s'empresser d'exploiter face à une Allemagne qui vient de subir une énorme désillusion sur le front russe. Afin de maximiser ses chances dans cette conquête du IIIe Reich, le SHAEF - l'état-major suprême de la force expéditionnaire alliée - décide de monter l'opération Bodyguard, dont le principal objectif est de dissimuler l'incursion de leurs troupes par le sud - opération Dragoon - et par le nord - opération Overlord. Pour ce faire, les stratèges militaires alliés vont multiplier les opérations de désinformation de manière à semer le doute dans le camp nazi.
              Fortitude South

              En avril 1941, Winston Churchill fonde la London Controlling Section (LCS), dont la mission essentielle réside dans la prise en charge des opérations clandestines et de désinformation. Commandée par le colonel Bevan, la LCS va chapeauter la mise en place de Bodyguard, opération qui se subdivise en trois sous-opérations, dont Fortitude South fait partie. L'objectif majeur de cette sous-opération réside dans la capacité des Alliés à conforter les Allemands dans l'idée d'un débarquement dans le Pas-de-Calais. Et, pour entretenir l'illusion d'une attaque décisive dans le Pas-de-Calais, les Alliés ne vont pas manquer d'ingéniosité dans la région de Douvres. L'un des éléments les plus invraisemblables de cette stratégie s'apparente à la création du premier groupe d'armée américain - le FUSAG - constitué de onze divisions fantômes. Cette armée est composée de chars et de batteries d'artillerie en caoutchouc, de fausses infrastructures, de plus de 200 faux navires, d'un faux terminal pétrolier ou encore de cinquante escadrilles de faux Spitfire et P-51 Mustang. Pour crédibiliser cette tromperie, les alliés donnent vie à ce gigantesque canular en simulant les bruits d'une activité portuaire, en installant de faux cantonnements militaires mais aussi en adaptant les éclairages dans cette zone. Pour couronner le tout, l'état-major décide de positionner le commandant de la 3e armée américaine à la tête du FUSAG, le respecté - et redouté - gênera Patton.

              L'opération Fortitude South doit rester secrète et berner les Allemands jusqu'au tout dernier moment. Afin de répondre à cette confidentialité, Américains et Britanniques imaginent un important système de trafic radio susceptible de simuler de fausses communications. Par le biais d'un ingénieux procédé, les Alliés sont maintenant en mesure d'imiter l'activité de cette gigantesque armée factice par l'intermédiaire d'un système capable de décupler l'activité d'un émetteur. Ce dispositif nécessite le préenregistrement de milliers de télégrammes traitant de la vie quotidienne des unités. La mise en place d'une telle ingénierie a mobilisé plus de mille personnes, hommes, femmes, retraités, anciens militaires. Le FUSAG n'est pas un dispositif isolé et s'avère intimement lié à l'activité des agents doubles qui vient corroborer la légende de la puissante et inquiétante armée fantôme.
              Le rôle décisif des agents doubles

              Le Reich n'est jamais parvenu à faire plier la Grande-Bretagne malgré les amas de bombes déversées par les flottilles de Heinkel He 111. Outre cet important dispositif aérien déployé par le pachydermique Hermann Göring, l'Abwehr mobilise un important dispositif d'espionnage en Angleterre. Toutefois, le MI5 - chargé de la sécurité intérieure du pays - démantèle une grande partie de ce réseau clandestin et parvient à retourner la majorité des espions allemands. Le renseignement britannique s'ouvre ainsi les portes de la cellule de renseignement allemande en communiquant à sa guise des informations sur l'organisation d'un débarquement fictif. Cependant, et malgré les subterfuges alliés, les services de renseignement allemands doutent à plusieurs reprises de la probabilité de voir leur ennemi débarquer dans le Pas-de-Calais. À ce titre, l'utilité des agents doubles s'avère déterminante puisqu'elle permet, entre autres, de dissiper les doutes des membres des services allemands en appuyant de faux renseignements.

              On retient notamment l'activité du ressortissant espagnol Joan Pujol Garcia. Dès l'année 1940, il voit ses services refusés par les Britanniques puis décide de proposer ses talents à l'Abwehr, qui s'enthousiasme de son engagement. Ses antécédents franquistes plaident en sa faveur et l'intéressé va rapidement tisser et orchestrer d'une main de maître l'élaboration d'un réseau d'espionnage imaginaire outre-Manche sans même se rendre sur place. En effet, Pujol - nom de code Arabal - établit ses quartiers à Lisbonne, où il dissèque les quotidiens anglo-saxons et rédige des rapports extrêmement précis aux Allemands. Sa plume imagine tout un réseau complexe et cohérent d'agents fictifs qui ne manque pas d'attirer l'attention du côté britannique. Le MI5 va finalement s'approprier ses précieux services. Ce manipulateur hors pair se voit attribuer le sobriquet de Garbo - en référence à l'actrice suédoise Greta Garbo - et devient rapidement un maillon essentiel du plan Fortitude. Les Allemands ont une confiance aveugle en Arabal et son réseau de 24 agents opérant dans le secteur des unités fantômes du FUSAG. La supercherie est totale et permet aux Alliés d'élaborer le scénario qu'ils souhaitent présenter aux Allemands. Il en résulte notamment l'obstination d'Hitler à vouloir maintenir un important dispositif militaire en présage d'un débarquement dans le Pas-de-Calais annoncé par une source fiable, en la personne de Joan Pujol Garcia.
              Même le renard se fait ruser

              À ces opérations de déception viennent s'ajouter l'intensification des bombardements sur le Pas-de-Calais - qui coûtent la vie à 600 civils -, les fuites diplomatiques et la destruction des radars de Normandie et du Pas-de-Calais par le Fighter Command peu de temps avant le Jour J. Du côté allemand, il existe des certitudes, et notamment celle d'Adolf Hitler. Le Führer reste convaincu que la Grande-Bretagne s'apprête à mobiliser près d'une centaine de divisions et persiste à croire que le débarquement en Normandie fait office de tromperie.

              Les manoeuvres d'intoxication menées par les Alliées en direction des services de renseignement nazis s'avèrent très pointilleuses puisqu'elles donnent le tournis à la 15e armée du generalfeldmarschall von Rundstedt en condamnant cette puissante armada à maintenir ses troupes dans le Pas-de-Calais dans l'attente d'une attaque incertaine. Cette erreur stratégique offre aux Alliés une occasion rêvée pour consolider la tête de pont en Normandie. La supériorité des systèmes météo alliés les informe d'une accalmie propice au lancement de la phase opérationnelle d'Overlord. L'occasion n'est pas certaine de se présenter de sitôt et aboutit au débarquement du 6 juin 1944. Moins bien équipés sur le plan météorologique, les Allemands n'anticipent pas cette accalmie et manquent de vigilance. En témoigne l'absence d'Erwin Rommel, parti fêter l'anniversaire de sa femme alors que le mur de l'Atlantique s'apprête à vivre l'apocalypse.

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              • Le D-Day est toujours l'occasion de revenir plus en détail sur ces petites choses qui ont contribué à faire pencher la balance.

                A noter que Fortitude telle qu'on la nomme n'est que le volet sud du plan. L'Opération Fortitude comprenait l'intox du débarquement dans le Pas de Callais (Fortitude sud) et aussi une intox sur un débarquement en Norvège (Fortitude nord). Si l'action menée au sud a permis de laisser les allemands dans le doute et ce jusqu'au jour même du véritable débarquement en normandie, voir des mois encore après, au nord il en fut de même. C'est ainsi que les allemands qui craignaient une double offensive qui les aurait privé des la route du fer en Norvège ont laissée stationnaires des forces plus que conséquentes en Scandinavie. De mémoire, 150 000 hommes sont restés planté en Norvège jusqu'en 1945.

                Je lisais hier un long article, La véritable histoire du GI suspendu au clocher de Sainte-Mère-Église, ont y apprend des choses cocasses en particulier que le film Le jour le plus long a quelque peu transformé la réalité pour en faire un héros. Le mythe se casse un peu quand on apprend qu'il n'est pas devenu sourd à cause des cloches, qu'il n'est pas tombé là où se trouve aujourd'hui le mannequin présent sur l'église et qu'il n'a pas été libéré par les troupes US arrivées sur le village guidés par John Wayne himself.

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                • Moi je vais être franc, ca me les brise. J'en ai marre que l'histoire de France commence en 1914, sinon en 1939. J'attends toujours des commémorations dignes de ce nom pour Austerlizt (Ah mais oui selon taubilol on peut pas, parce que Napy était un sale esclavagiste nazi) et pour Bouvines, une des batailles les plus importantes pour l'histoire de notre pays. De même, pourquoi on peut pas fêter le bicentenaire de la campagne de France ? Mais non au lieu de ca, c'est perpétuellement chaque année la même rengaine et c'est lourd de chez lourd.

                  Edit : Je veux pas dire qu'il faut pas commémorer la seconde GM hein les enfants, juste que d'autres événements tout aussi importants méritent aussi d'être fêtés.
                  Dernière modification par Faras, 06-06-2014, 08h02.

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                  • Bah Faras, tu sais bien que l'Histoire n'est qu'un outil qui permet de mettre en relief de courants de pensée et rien d'autre. Il n'y a qu'à voir comment l'histoire est enseignée au collège : tu passes pratiquement un trimestre sur la révolution française et une semaine grand max sur l'Empire. Pire encore, l'Histoire est dépeinte avec un prisme déformé : on a fait de la révolution française une sorte de grand élan prolétaire avec pour mise en perspective le soulèvement populaire qui luttait alors pour ses valeurs ; sauf qu'en réalité, la révolution française est une révolution "de droite" avec l'arrivé du droit du sol, de la possession et si effectivement l'élan fut populaire la finalité elle se retrouve bien loin des optiques "gauchistes" mise en avant durant la scolarité. On fait la révolution de la bastille mais on cache la terreur. L'Empire ? Mais l'Empire c'est le mal, c'est quelque chose qu'on tend même à gommer le plus possible et comme tu l'as dit, Napoléon n'était qu'un nazi sanguinaire ; quid de l'organisation mise ne place sous l'empire et toujours en vigueur de nos jours ? On ne sait pas.

                    Et on pourrait aller encore plus loin, les gentils gaulois face aux vilains romains ; alors que la civilisation européenne est née de l'organisation amenée à l'époque... mais l'empire c'est mal.

                    Même le roi soleil est soumis à la controverse, on met en place une sorte de dichotomie à d'un coté encenser l'aspect éclairé qu'il a incarné et de l'autre coté on répugne à vanter les mérites d'un roi puisqu'il faut combattre l'idée de monarchie.

                    Notre passé colonial est essentiellement tourné vers l'esclavagisme alors qu'il y a surement d'autres enseignements en tirer sans forcément passer notre temps à expier, expier et expier encore ; c'est contre-productif.

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                    • Alors en Italie Je peux te dire que l'on honore la France chaque année par des commémorations sur le risorgimento avec la France et tous les ans la France est honoré pour chacune de ces bataille qui ont contribué a la libération de L'italie.
                      Ils reconstitue la bataille ce qui est assez impressionnant invite des troupes française et italiennes pour défilé et les hymnes et font la fêtés tous le reste de la journée.
                      J'ai même vu la légion étrangère défilé devant le duomo mais on en parle pas en France juste en Italie.

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                        • J'avais entendu parler de cette histoire, un américaine avait publié un bouquin là-dessus et sur 2-3 autres choses qui brisent la mythe du GI bon et entièrement désintéressé qui vient à l'aide de son prochain.

                          http://www.nytimes.com/2013/05/21/bo...ance.html?_r=0
                          Dernière modification par lombrenoire, 06-06-2014, 15h43.

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                          • Y a eu aussi des articles sur les viols de masse à Berlin en 1945. Mais on n'en parle pas trop parce qu'Allemands en 45 = méchants, et Russes à la même période = gentils. Ou plus exactement, même les historiens ont parfois du mal à expliquer que oui, les nazis étaient de parfaits salauds mais que les soviétiques se sont conduits à peu près pareil, camps d'extermination en moins, lors de l'invasion du IIIe Reich, et que non, ça n'amoindrit pas l'horreur des crimes nazis pour autant.
                            http://www.liberation.fr/monde/2009/...uchemar_309881

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                            • Tous les pays du Monde ont eu des crimes de guerre au moins la plupart des pays ont la décence de le reconnaître mais pas tous , comme la Turquie et le Japon .

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                              • La Turquie c'est compliqué, je crois que Erdogan avait marmonné quelque chose qui avait presque l'air d'une vague prise en compte que ce qu'ils avaient fait aux Arméniens était quelque chose de plus qu'un simple crime de guerre.

                                Le Japon, ça dépend de la majorité au pouvoir (Même si même dans les "meilleurs" des cas, on est loin d'excuses du niveau de l'Allemagne). Là, comme c'est les nationalistes soft qui sont au pouvoir, les différentes peuplades asiatiques et les européens victimes des actes de barbarie japonais ne sont pas près de se voir le bout d'une excuse...

                                Quasiment toutes les armées de la Seconde Guerre Mondiale ont eu des problèmes de viols massifs: Les Allemands en Europe de l'Est, Alliés en France et en Italie, Russes en Prusse Orientale et en Allemagne... Rien d'anormal que ces épisodes ont étés passés sous silence, ça cassait totalement l'image de "guerre juste".

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