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  • #31
    On est des gens civilisés... On règle nos conflits sur des posts et des hypothétiques parties de Airland Battle!

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    • #32
      Les Géorgiens ont également des dotations américaines ou OTAN pour leurs unités d'élite suite à leur balade en Irak.
      Uniforme à pixels, HK 416, M4, G36. Ce genre de petites joyeusetés.

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      • #33
        Cela dit, le système radar américain doit y être pour beaucoup dans l'efficacité des pièces d'artilleries AA soviétique lors de la défense de la Géorgie non ? Aaltar avait pas totalement tort

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        • #34
          J'ai quand un doute sachant qu'une batterie AA russe puisse fonctionner avec un radar d'origine américaine, sachant qu'une batterie AA moderne comporte plusieurs types de radars, que soit la recherche, le suivi, l'acquisition et le ciblage...

          Il devait, peut-être, servir uniquement pour la surveillance de l'espace aérien géorgien.

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          • #35
            Bah c'est quand même utile de savoir où, quand et à quelle altitude les avions ennemis arrivent non ?

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            • #36
              Syrie: le Congrès US contre la livraison d’armes américaines aux rebelles

              L'opposition syrienne ne recevra probablement pas d’aide militaire américaine dans un avenir proche. Du moins officiellement - car les rebelles reçoivent déjà depuis longtemps des armes de l'Otan d'une manière officieuse, écrit le quotidien Rossiïskaïa gazeta du 10 juillet 2013.

              Les comités pour le renseignement des deux chambres du Congrès américain se sont une nouvelle fois opposés au président Barack Obama en décidant de bloquer son initiative d’aide militaire directe à l'opposition syrienne. Leur argument? Ils n'ont pas envie de dépenser de l’argent pour ça. Leur décision s'explique par une crainte - tout à fait justifiée - de l'avenir de cet armement : ce dernier pourrait facilement tomber entre les mains des terroristes, y compris des combattants liés à Al-Qaïda. Moscou a déjà plusieurs fois prévenu Washington d'une telle éventualité.

              Les parlementaires ont pris leur décision en fonction d’informations secrètes. Ces informations étaient-elle donc inaccessibles à Barack Obama quand il a annoncé sa volonté sincère d'aider les séparatistes à renverser le régime de Bachar al-Assad?

              Les experts américains soulignent que ces limitations suffisent pour empêcher les livraisons d'armes en Syrie. Mais il semble évident qu’en jugeant ainsi la situation ils prennent leurs désirs pour des réalités: nul n'ignore l'existence des "caisses noires" de la CIA et d'autres services américains qui ont assez d'argent pour financer plus d'une guerre régionale.

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              • #37
                Chine : la fin du miracle économique ?

                Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour l’économie chinoise et son modèle de développement axé sur l’exportation. Contre toute attente, l’excédent commercial a chuté de 14% en juin, tandis que les exportations ont enregistré une baisse de 3,1%, selon les chiffres officiels publiés mercredi. Alors que Pékin voudrait voir la population consommer davantage, entre autre des produits importés, les importations ne sont pas en forte hausse, comme l’escomptaient des experts, mais en légère baisse (- 0,7% en juin).



                En chute depuis l’an dernier, la croissance du produit intérieur brut (PIB) continue elle aussi de glisser. De l’ordre de 7,7% au premier semestre, elle pourrait descendre à 7,5% en fin d’année, selon de nombreux économistes. Pour tenir ce chiffre, estime Tim Condon, un analyste de la banque ING de Singapour, «il faudra que les exportations restent à un niveau de croissance nulle...mais la tendance générale reste à la baisse des exportations». Pour ne rien arranger, la croissance des investissements étrangers en Chine diminue elle aussi, de même que l’indice PMI de la production manufacturière, actuellement au bord de la contraction. «La faiblesse de l’indice PMI m’incite à penser que la croissance chinoise passera en-dessous des 7% fin 2013», estime Zhang Zhiwei, un économiste de la banque Nomura.

                En un mot le «miracle économique chinois» est terminé. Le pays entre dans une difficile période d’ajustements et de changements structurels de son économie, qui ne peut plus dépendre (presque) exclusivement des exportations.

                Pour Pékin, qui a connu une moyenne de 10% de croissance depuis trente ans, c’est donc le branle-bas de combat. Le Premier ministre, Li Keqiang, dit vouloir soutenir la croissance en stimulant la consommation intérieure. Mais par crainte de l’avenir, les Chinois continuent d’avoir l’un des taux d’épargne les plus élevés du monde, alors même que leurs revenus augmentent. Dans l’industrie manufacturière, la hausse des salaires est de l’ordre de 10 à 20% par an, ce qui diminue par contrecoup la compétitivité des exportations. La priorité du moment, expliquait mardi le Premier ministre, est de «stimuler la croissance, de s’assurer que le taux de chômage n'atteint pas certaines limites et de combattre l’inflation». Jusqu’alors maîtrisée, la hausse des prix a repris depuis peu, surtout dans l’immobilier, secteur qui connait une bulle depuis de nombreuses années.

                Le ralentissement de la croissance risque d’avoir de fâcheuses conséquences dans le domaine financier. Un indicateur ne trompe pas: les Bourses chinoises de Shanghai et Shenzhen, en baisse constante depuis des mois, ont chuté jusqu'à un niveau plancher rarement atteint. La plupart des municipalités ont investi à tour de bras dans des infrastructures en prévision d’une croissance élevée, et beaucoup d’entre elles doivent faire face à des remboursements d’emprunts qui vont au-delà de leurs capacités. Selon un rapport récent de la firme Haitong Securities, la dette des localités et du secteur industriel, qui se montait déjà en 2008 à 200% du PIB chinois, a atteint 270%. Un chiffre d’autant plus inquiétant, expliquait dernièrement à la presse chinoise l’analyste en chef de Haitong, Jiang Chao, que la croissance de l’économie chinoise «pourrait même descendre en-dessous de 6% en 2014».

                Source : Libération

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                • #38
                  J'ai toujours considéré qu'il fallait redouter le moment où la Chine verrait son insolente croissance se tarir. Je pense même qu'on peut s'inquiéter du devenir de ce colosse si la machine commençait à se gripper. Je tourne toujours autour de cette idée concernant la Chine car je reste intimement persuadé qu'elle va suivre le même développement logique que celui du Japon en son temps. L'ouverture et la croissance rapide crée un effet aspirant aussi dangereux qu'un bâteau s'engloutissant sous la mer.

                  La croissance est vertueuse quand elle amène le progrès mais l'esprit collectif a énormément de mal à ne considérer ça que comme une période transitoire et du coup elle aspire à toujours plus de réussite. Légitimement le Japon avait alors entreprit sa course folle vers les matières premières dont il aurait besoin. Sur son espace propre dans un premier temps, avec une exploitation systématique de ce qui pouvait être canalisé (comme la colonisation d'Hokkaïdo), puis comme le besoin est sans limite, l'appétit extra territorial. Quelques revendications et quelques acquisitions légales plus tard, la faim est toujours là, l'ère Showa entrainant la guerre dans le sillage du développement. La Russie, la Corée, puis l'embrasement de la région ou plus prosaïquement la guerre mondiale.

                  La Chine va avoir sa croissance ralentir, de plus en plus à mesure que les autres pays en voix de développement de première et seconde génération vont croitre. Ses ressources lui manquent déjà comme elles manquaient toujours au Japon. Son appétit territorial est déjà rugissant. Sa pire menace, les troubles intérieurs, se fait déjà sentir. Plus la croissance va ralentir et moins le miracle économique dégagera une odeur fleurie pour les peuples qui en attendent toujours les fruits. La finance chinoise est basé sur le trésor, qui se veut bien gras au terme d'une douzaine d'année d'enrichissement soutenu, mais cette capitalisation sur la valeur et l'amour de l'importance numéraire n'a pas été lourdement accompagné de politique d'investissements durables et le trésor chinois peut fondre aussi vite qu'il s'est constitué à mesure que la machine s’essouffle.

                  L'usine n'a d'importance que tant qu'elle a de la matière à transformer et des clients pour débouchés. Si la Chine peut encore développer des classes moyennes pour être elle même sa propre cliente quand nous pauvres européens fauchés nous ne pourrons/voudrons plus acheter si ça ne nous rapporte pas, pour autant, ils ne feront pas une politique d'enrichissement massif de la société ; c'est un pays communiste, nous l'avions oublié en chemin.

                  La Chine a toujours au moins deux coups d'avance, et quand on est inquiété par quelque chose les concernant, eux en sont déjà à la réaction programmée. Le ton chinois va se durcir à mesure que les choses vont se tasser (économiquement), aussi bien en politique intérieure qu'extérieure. On considère aujourd'hui encore la Chine comme un partenaire dont on serait bien gourmand de ses gros marchés, mais très vite elle va se transformer en adversaire (eux nous ont toujours considérer comme tel soit dit en passant). Ces crispations déboucheront sur un protectionnisme par zone, puis des festins régionaux sur ce qui n'est pas encore positionné. Finalement on va assister à une énième polarisation du monde à l'image des blocs qui naissent et se mettent en place dés la fin de la WWII. Cette fois, ce sera multipolaire, l'occident, la Chine, la Russie, etc... etc...chacun voulant rouler pour son devenir mais avec une configuration et une lecture du monde bien plus agressive qu'aujourd'hui, totalement à l'image de la politique US depuis 20 ans mais en format généralisé.

                  Les premiers conflits régionaux, les premiers soulèvement gravement réprimés, les premières embardés nationalistes, les balbutiements de projections de troupes seront autant de signes qu'on va vers des temps compliqués. Le jour où la Chine affirmera une politique étrangère de conquête c'est qu'elle en aura les moyens et qu'on ne pourra les en soustraire sans un gravissime bras de fer.

                  L'horizon 2018 est une date annoncée par des géopolitiques comme année butoir, il nous reste plus que 5 ans à patienter pour voir s'ils étaient dans un syndrome de Cassandre ou dans l'erreur...
                  Dernière modification par Aaltar, 11-07-2013, 08h59.

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                  • #39
                    Non, sans rire, leur croissance de 10% par an aurait une fin?
                    Ils n'ont quand même pas été assez idiot pour ne pas anticiper?
                    Enfin, ils s'affolent parce que la dérivée seconde de leur PIB tombe dans le négatif, mais il leur reste 6 ou 7 % de croissance pour quelques années, de quoi voir venir.

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                    • #40
                      Oui et non.

                      La Chine aura des difficultés à tenir avec une croissance de 6 ou 7% au regard du développement de sa population. 6 à 7%, c'est peu sachant qu'ils doivent assurer des habitations pour la population, éviter le développement d'une crise sociale qui touche de plus en plus d'individus, essayer de moderniser le centre et l'ouest du pays (le tiers-monde) et justifier l'existence du parti communiste qui dirige le pays.
                      Actuellement, le type de gouvernement chinois est en effet "accepté" car il permet le développement du pays. Le jour où il ne permet plus cette expansion économique, il risque d'être encore plus vivement critiqué et perdre sa légitimité.

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                      • #41
                        L'hyper développement de Cheng Du a pour but d'aller dans ce sens.

                        Pour ce qui est de la contestation intérieure, on sait tous que la Chine matera toute forme de rébellion. Son histoire lui permet à peu près tout sur ces questions. Je suis bien plus inquiet de la nécessité d'effervescence extérieure que le fantasme des troubles intérieurs vu d'ici comme un fantasme censé résoudre NOS problèmes avec eux. Et puis, quand le peuple gronde trop, en général, on lui fait peur.
                        Dernière modification par Aaltar, 11-07-2013, 10h03.

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                        • #42
                          S'ils investissaient tous les milliards qu'ils ont gagnés dans la science plutôt que dans la destruction écologique de leur pays, aujourd'hui ils seraient véritablement la 1ère puissance à proposer divers mode de croissance économique révolutionnaire. Évidemment, leur stupidité va se payer et se paye déjà au vu de l'atmosphère atroce qui y règne avec un taux de pollution ne permettant plus de respirer convenablement en ville et des produits chimiques qui polluent nourriture et eau. Le gouvernement commence à réagir et organise des contrôles à cause des trop nombreux scandales sanitaires mais c'est trop tard, la population qui est la première victime de cette mauvaise gestion du pays en a ras le bol et le fait savoir. De plus, les chinois qui sont nés dans les années 90 n'ont pas du tout la même mentalité que les précédents, ils veulent du changement et ne se laisse plus trop bourrer le crâne en partie grâce a internet alors il y a évidemment un conflit de génération. Nul doute que dans les 10 prochaines années, la Chine va beaucoup changer.
                          Dernière modification par Madurk, 11-07-2013, 14h36.

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                          • #43
                            Envoyé par Madurk Voir le message
                            De plus, les chinois qui sont nés dans les années 90 n'ont pas du tout la même mentalité que les précédents, ils veulent du changement et ne se laisse plus trop bourrer le crâne en partie grâce a internet alors il y a évidemment un conflit de génération. Nul doute que dans les 10 prochaines années, la Chine va beaucoup changer.
                            Non. Les chinois riches et de la haute bourgeoisie ont effectivement la même mentalité que les "élites mondialisés". Mais les classes populaires sont farouchement attachés à l'Etat et regardent le "changement" (aka plus de capitalisme et de libéralisme) d'un très mauvais oeil. Les conflits de génération c'est un faux-semblant (et j'ai même envie de dire que ca n'existe pas), les conflits de classes par contre, existent bien encore.
                            Dernière modification par Faras, 11-07-2013, 10h54.

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                            • #44
                              La Chine, premier état "communiste" détruit par la lutte des classes ? Ca serait d'une belle ironie ...

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                              • #45
                                Envoyé par Madurk Voir le message
                                S'ils investissaient tous les milliards qu'ils ont gagnés dans la science plutôt quand dans la destruction écologique de leur pays, aujourd'hui ils seraient véritablement la 1ère puissance à proposer divers mode de croissance économique révolutionnaire.
                                http://www.challenges.fr/economie/20121211.CHA4094/la-chine-detrone-les-etats-unis-en-depots-de-demandes-de-brevets.html
                                mais ils le font !

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