Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les plaies de l'"ancien système" en Chine sont largement béantes et loins d'être gommées.

    Je doute que les Pussy Riots est une quelconque vision politique, mais justifier un autocrate par "C'est un fils de pute, mais c'est un fils de pute qui fait tenir tout ça" ce n'est guère une idée. À partir de ce moment là, on peut justifier tout système politique, jusqu'aux plus "extrêmes". Pour la Russie, il est difficile de prévoir quel effet aura tel ou tel changement, mais là ou tu as un point Friedrich, c'est que dans ce cas, cela ne se fera pas sans grabuge, dans un pays qui a connu que le pouvoir personnel, à part un épisode de février à octobre 1917.

    Commentaire


    • Envoyé par FriedrichvonHohenstaufen Voir le message
      Et il ne faut pas non plus oublier qu'il y a 25 ans, la Russie vivait sous le communisme, où la corruption était une valeur d'Etat. Il faudra du temps pour gommer les plaies de l'ancien système, comme en Chine, comme dans le monde arabe...
      Parce que la Russie de Poutine, qui est encore classé 133e sur 176 au rang des pays les plus corrompus (selon Transparency International), n'a pas la corruption comme valeur d’État ? Tu as 40.000 euros ? Bien, avec ça tu peux t'acheter un poste d'inspecteur de police. Ça donne envie la belle Russie de Poutine !

      Commentaire


      • Je sais pas, godwinsson, moi je pense que je suis trop influencé par la fin de la République romaine, j'ai l'impression de retrouver ce même choix : l'oligarchie ( DIGRESSION COMPLETE : D'ailleurs c'est dommage que le mot latin "Pauci" qu'utilisent César et Salluste pour désigner les Optimates n'a donné aucun mot en français. Pauci signifie d'abord "peu" en latin, comme Oligoi en grec, mais les Romains ajoutent une nuance politique supplémentaire par rapport aux oligoi grecs, en gros ca veut dire " Ceux qui sont peu et qui dirigent la République alors que ce sont des gros gros nuls") "républicaine" contre le césarisme populaire. Fait ton choix entre Pompée et César donc !
        Et j'avoue que j'ai du mal à trouver une alternative à ce choix, d'ou mon poutinisme (je hais Pompée, désolé).
        Dernière modification par Faras, 09-03-2014, 20h53.

        Commentaire


        • Paucicratie ? C'est vrai que c'est un joli terme.

          Moi j'aime bien César. Mais le leader romain qui a le plus de place dans mon coeur, c'est Julien l'Apostat <3

          Commentaire


          • Cela ne t'étonnera pas, je récuse cette alternative désespérante. Et je préfère largement vivre dans la France d’aujourd’hui, avec tous ses défauts, que dans une dictature (oui, je sais, ce terme n'est pas validé dans le sens où je l'emploie par Aristote...je l'emploie quand même) corrompue, violente, où les inégalités augmentent rapidement (merci la flat tax), et qui s'appuie sur un discours obscurantiste et bêtement nationaliste, cf l'appel de Poutine aux valeurs traditionnelles et à un plus grand rôle de l'Eglise orthodoxe. Rien que ce dernier point devrait faire réfléchir ceux qui se disent républicains.

            Là où je suis en désaccord avec la vision marxiste de la justice, c'est qu'elle méconnait la notion d'Etat de droit. Je sais que c'est tentant de déconsidérer cette notion à coup de propos de comptoir, du genre "la justice en France est aux ordres du grand capital/ des puissants/ des politiques / du Vatican / des martiens", mais elle existe pourtant. J'ai vu fonctionner les rouages judiciaires pendant mon stage et c'était fort instructif.
            Quoi qu'on en dise, en France la loi est la même pour tout le monde. Les abus existent, bien sûr, parce que là où il y a des êtres humains il y a des abus. Le système est perfectible, car il l'est toujours. Par exemple je trouve que les condamnations pour délits financiers sont trop faibles comparé aux Etats-Unis, où les dirigeants d'Enron ont pris 20 ans de taule, sans parler de Madoff. Mais grosso modo, quel que soit son rang social, on est à peu près assuré de pouvoir faire prévaloir ses droits. Ca peut prendre du temps, je ne prétends pas qu'un smicard opposé à une multinationale aura la tâche aisée, mais enfin la justice n'est pas un instrument au service d'un clan. Certains individus si, bien sûr, mais il y a assez de recours possibles pour se faire entendre dans 99% des cas.

            En Russie les oligarques qui s'opposent à Poutine vont en taule. Ok, super. Par contre ceux qui le soutiennent se gavent bien. Ca change quoi pour le citoyen? rien. Car Poutine ne destitue pas les oligarques selon qu'ils servent mieux leur pays ou pas, mais suivant qu'il leur vient des ambitions politiques ou qu'ils fassent du pognon dans leur coin. Il n'y a pas d'Etat de droit en Russie, et une corruption à tous les étages, y compris pour des choses aussi simples qu'avoir son permis de conduire (oui, je sais, en France ça arrive...mais je parle de tendances, ce qui n'exclut pas de nombreuses exceptions d'un côté comme de l'autre), être policier ou ne pas se voir être privé de son terrain parce qu'un gouverneur local veut y faire construire sa piscine. Et encore dans ce dernier cas même en arrosant le juge local je doute que cela change grand chose.
            Évidemment de temps en temps Poutine vient jouer son Rambo devant les caméras en disant que c'est intolérable et qu'on va voir ce qu'on va voir. Mais c'est du flan, car son système marche comme cela et il le sait très bien. Non seulement cela laisse le quidam de base complètement à la merci de l'arbitraire de ceux qui ont du pouvoir (politique ou économique, mais souvent ça va de pair là-bas aussi), mais c'est un puissant frein à l'activité économique. D'ailleurs la croissance russe n'est guère flamboyante en ce moment : la rente pétrolière a ses limites.

            On me dira "mais c'était pire sous Eltsine", "mais la Russie est de nouveau forte", etc, etc...Je reconnais bien volontiers que le libéralisme économique sous contrôle de Poutine allié à une pratique du pouvoir autoritaire a donné des résultats appréciables dans la décennie 2000. Pour les Russes, c'est peut-être mieux, quoi qu'à long terme je commence à me poser des questions (alors que jusqu’en 2007 je ne m'en posais même pas, eh oui il fut un temps où j'avais un regard bienveillant sur Poutine). Mais pour la France c'est une toute autre histoire.
            Dernière modification par Blackadder, 09-03-2014, 22h37.

            Commentaire


            • Défense : l'état-major des armées va baisser de 30 %

              Le nouveau chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers vient de rappeler devant le Parlement que la réforme du commandement des armées se traduira par une baisse des effectifs et notamment par une réduction du nombre de généraux et de colonels.

              Diète budgétaire, meilleure efficacité, ces deux faces d'une même pièce figurent au coeur des préoccupations du nouveau chef d'état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers qui a indiqué que les effectifs du haut commandement français diminueront de 30% dans le cadre d'une réforme du commandement marquée par le déménagement sur le site de Balard en 2015.


              «Partout, autant que possible, la recherche d'une meilleure efficience impose de diminuer les effectifs et donc de revoir le partage des tâches», a déclaré le général devant les commissions de la défense de l'Assemblée nationale et du Sénat, le 26 février, mais dont les compte-rendus ont été rendus publics cette semaine seulement.
              Dans cette perspective, le nombre de personnels affectés à l'état-major des armées passera de 930 à 600. «Les états-majors d'armée descendront à un niveau compris chacun entre 150 et 200 personnes. Tout cela pour commander les trois armées» - terre, air, marine - «et les soutiens interarmées, soit de l'ordre de 230.000 personnes en 2015», a souligné le général de Villiers qui a succédé le 15 février à l'amiral Edouard Guillaud. Avec le déménagement du nouveau siège du ministère sur le site de Balard - communément appelé le «Pentagone français» -, «la réforme du commandement des armées sera terminée», a souligné le CEMA.
              7900 suppressions de postes en 2014

              Selon lui, les baisses d'effectifs doivent aboutir à une pyramide des grades «plus aiguë, avec une population plus jeune», c'est-à-dire qu'il y aura «moins d'officiers généraux, moins de colonels ou de capitaines de vaisseau». Ce «dépyramidage» doit permettre de réduire la masse salariale, qui s'élève actuellement à environ «11 milliards d'euros» par an. Le nombre des généraux a déjà diminué de 25% en France au cours des dix dernières années.
              En 2012, la Cour des comptes avait pointé la dérive de la masse salariale de la Défense, qui avait continué d'augmenter depuis 2009, malgré d'importantes réductions d'effectifs. Ce constat avait incité le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, à engager une réforme de la gouvernance du ministère, notamment pour rationnaliser les fonctions financières et ressources humaines.


              Le volet majeur de la réforme des armées inscrite dans la Loi de programmation militaire (LPM 2014-2019) prévoit des suppressions de postes «de l'ordre de 34.000 d'ici à 2019», a rappelé le général de Villiers. Un des axes majeurs de la réforme consiste à réaffirmer «la primauté de l'opérationnel», a-t-il souligné, en relevant que «l'effort de déflation du personnel sera porté en priorité sur l'environnement et le soutien des forces». Quelque 7900 postes doivent ainsi être supprimés en 2014 pour l'ensemble du ministère.


              Y a plus qu'à espérer qu'on n'est pas dans les années 30 et qu'aucun péril majeur ne menace pour les 20 prochaines années...

              Commentaire


              • Les salariés de STX craignent l'annulation de la vente de Mistral à la Russie

                L'hypothèse de la sanction évoquée lundi soir par Laurent Fabius à l'encontre de MoUne éventuelle annulation de la vente de navires Mistral à la Russie, évoquée lundi soir par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, ne doit pas se faire au détriment des salariés de STX France, où leur construction est en cours, ont réagi mardi les syndicats de l'entreprise.

                La France "pourra envisager" d'annuler cette vente de navires militaires "si Poutine continue ce qu'il fait" en Ukraine, a déclaré lundi le chef de la diplomatie française, tout en soulignant que les autres pays européens devraient aussi prendre des sanctions. "Ça fait partie du troisième niveau des sanctions. Pour l'instant, nous sommes au deuxième niveau", a-t-il précisé sur TF1. "Si tout ça se confirme, il ne faut pas que ce soit les salariés qui soient la variable d'ajustement, les salariés ne sont pas responsables", a réagi auprès de l'AFP Joël Cadoret (CGT).

                "L'État doit prendre ses dispositions"

                "On se retourne vers l'État. C'est à lui de prendre ses dispositions pour que ces commandes ne restent pas sur les bras de l'entreprise et que les salariés ne subissent pas les décisions du gouvernement", a aussi estimé Jean-Marc Perez (FO), "il ne doit y avoir en aucun cas des conséquences sur l'emploi des salariés".

                En 2011, la France a signé avec Moscou la vente de deux navires de projection et de commandement (BPC) de type Mistral, pour plus d'un milliard d'euros.

                L'option militaire exclue, les Occidentaux comptent sur l'impact d'un isolement international croissant de la Russie. Ils se réservent la possibilité d'imposer des sanctions économiques et commerciales (le niveau 3 évoqué par M. Fabius) susceptibles d'avoir des conséquences bien supérieures, car les États-Unis et l'UE comptent parmi les trois principaux partenaires de Moscou.
                Ca pose beaucoup de questions :

                1. Que fait on des navires en construction ?

                2. Quid de l'accord (surement déjà engagé) sur le transfert de technologie ?
                La Russie ayant contracté 4 Mistral (et non pas que 2), deux fabriqués en France et 2 autres en Russie via un transfert qui a déjà du bien commencé vu que les bases structurelles et infra-structurelles ne s'improvisent pas.

                3. Que pense-t-on vendre ensuite si on envoie le signal que l'on n'est pas réellement fiable quant aux contrats signés ?

                Commentaire


                • Il n'y avait pas eu une affaire similaire lors de la première ou deuxième guerre du golfe?
                  Nous avions donné un signal très mauvais sur l'exportation de nos armes en annulant des contrats si je ne me trompe pas.

                  Commentaire


                  • Coté Diplomatie, Hollande a fait fort. en juin 2012, à peine élu, Poutine passe en visite diplomatique voir Hollande. A table, notre nouveau président martèle à son homologue russe tout ce qu'il n'aime pas dans sa façon de faire, il le pilonne de reproche et de "moi je", il en impose pour lui même. Poutine très poli ne bronchera pas mais repartira totalement furieux de cette rencontre avec un trou du cul à peine élu qui vient lui faire la leçon. Depuis on est pas terrible terrible avec les russes et là où la France pouvait s'estimer heureuse d'être un partenaire écouté et respecté par Moscou ce jour là tout est parti en fumée. Quand t'as un mec comme Poutine à table, la moindre des choses c'est d'être poli et de pas chercher à le prendre de haut. Je ne suis pas du tout sympathisant de la politique russe autant en externe qu'en interne, mais il était bien mal avisé le Hollande de vouloir jouer le cador avec un mec comme Poutine.

                    Commentaire


                    • 3. Que pense-t-on vendre ensuite si on envoie le signal que l'on n'est pas réellement fiable quant aux contrats signés ?
                      On n'est pas fiable... parce que les Russes bafouent le droit international. Si on était en guerre, personne ne s'attendrait à ce qu'on livre les bateaux, non ? Mais un pays qui sait qu'il n'agira pas comme la Russie ne risque pas de devoir faire face à des sanctions et donc ne risque rien.

                      Sans compter que si on ne faisait rien du tout, on paraîtrait encore moins fiables en tant qu'alliés... Déjà que certains membres de l'OTAN se posent des questions, mais en plus, il y a le Memorandum de Budapest : http://en.wikipedia.org/wiki/Budapes...ity_Assurances

                      D'après lui, la France, les USA, l'UK et la Chine devraient garantir l'intégrité de l'Ukraine... la Russie aussi... Et je pense qu'une des bases des interactions inter-étatiques devrait être qu'un état qui bafoue le droit international ne devrait plus avoir le moindre droit.

                      Commentaire


                      • On devrait même interdire d'être méchant, ça irait plus vite ... En géopolitique, tout n'est qu'affaire de rapports de force, alors ...

                        Effectivement, ça serait pas forcément la bonne chose à faire, ça sert pas à grand chose (tout le monde se gausse de nos ridicules mesures de rétorsion) et ça peut nous desservir pour vendre des armes déjà bien encombrantes (encore que, je suis pas sûr que ça ait un gros écho, après tout, y a une justification valable derrière, tout de même, mais bon, dans le doute ...).

                        Les Russes ne pouvaient agir autrement sauf à faire un gros aveu de faiblesse dans leur propre pré carré et à risquer de perdre une place stratégique de premier ordre. En tout cas, à la base, nous ne sommes pas alliés de l'Ukraine, il me semble (ils sont pas dans l'OTAN), tandis que la Russie était un clair soutien de Ianoukovitch ; dès lors, c'est plutôt elle qui avait à soutenir son allié et dont l'inaction aurait été gênante. Si l'on part du principe que l'on peut vendre des armes à tout le monde, ma foi, ça inclut les pays susceptibles d'agir à la Russie, c'est donc une mauvaise idée de risquer de les inquiéter. Si on part du principe que nous devons faire peser une menace sur les pays qui s'opposent à nous et remettent en cause certains traités (et encore, la Russie a des circonstances atténuantes, même si son simulacre de démocratie est plutôt cocasse) en montrant que l'on est susceptible de leur sucrer armes et technologies, c'est autre chose, mais il me semble qu'on était toujours partis dans cette première optique. Le droit est une affaire de rapport de force, si l'on prend cette optique.

                        Commentaire


                        • Envoyé par Turambar Voir le message
                          On n'est pas fiable... parce que les Russes bafouent le droit international.
                          Question de point de vue. L'occident a la fâcheuse tendance à se mettre le droit international de son coté systématiquement pour que ça l'arrange. L'autonomie du Kosovo n'était pas bien différente du cas de figure actuel et pourtant on ne l'a pas du tout jaugé de la même manière. Je crois que les choses sont toujours présentées de manière très intéressées et si un état ou une région fait sécession c'est avant tout le problème du pays concerné, ce que devient la partie sécessionniste ne nous regarde pas plus. On a reconnu l'indépendance du Kosovo mais pas celui de l'Ukraine (à noter que la Russie a fait l'inverse donc c'est autant à charge contre elle que contre l'occident comme critique).

                          La réalité c'est que les média ici nous disent comment on doit regarder les choses. L'occident a propulser des nazions aux commandes de l'Ukraine et curieusement ça n'émeut personne. 5 personnes au gouvernement ukrainiens sont d'extrème droite (et même néo-nazi), le vice premier, le ministre de la défense (ce dernier vient de constituer une force para-militaire de 60 000 hommes appelée garde nationale qui n'est en réalité que le rassemblement officiel des forces d'extrème droites armées ; ces miliciens qu'on retrouve à l'identique en Hongrie et que l'on dénonce comme fascisants ; passons...), le ministre de l'agriculture, le ministre de l écologie et le procureur général. A peine arrivé les mecs balancent un pavé dans la marre : on va interdire la langue russe sur le territoire national. Quand t'as une région semi-autonome (ce qui est le cas de la Crimée) qui a une population à 60% russe, c'est un peu lourd de sens et faut pas s'étonner que les populations locales cherchent un autre devenir que de s'affilier à la clique nazi placée par les instances occidentale moraliste et bien pensantes pour le devenir d'un pays qui n'est en réalité qu'un placement géostratégique sans vergogne.

                          Je le répète : on a placé des nazis aux commandes de l'Ukraine. Avant de chercher à faire la moral sur ce qui est bon ou mauvais de la part des autres, je suggère qu'on discute un peu plus sur ce que nous même nous permettons et qui n'est pas soumis à la critique au journal de 20 h 00.

                          Peut être est il bon de rappeler que la communauté internationale n'est pas en bloc devant la Russie. La Chine (1,5 milliards d'habitants), l'Inde (1 milliard d'habitants), L'Indonésie (250 millions d'habitants), l'Iran (ouais mais bon...) soutiennent Poutine dans sa démarche. Et beaucoup d'autres pays émergeants ne condamnent pas réellement. La réalité c'est qu'il n'y a bien que le bloc occidental, voir les pays de l'OTAN, qui bombent le torse à grand coup indigné de droit moraliste et de vertu ; signe s'il en était besoin d'en trouver que la manoeuvre est bien purement doctrinaire et que les enjeux sont bien éloignés de ceux qu'on nous sert tout cuit à penser pour surtout pas d'indigner de nos propres écarts.

                          Le droit international reconnait le droit à l'auto détermination des peuples. 60% de la population de Crimée est russe, il ne fait aucun doute que la majorité des ressortissants de cette région désirent s'extraire d'un joug ukrainien qui leur devient plus que défavorable.
                          Dernière modification par Aaltar, 19-03-2014, 09h39.

                          Commentaire


                          • Ceci me ramène toujours à 2018, cette année butoir au devenir dramatique.

                            Je garde toujours en mémoire les dires de Giulietto Chiesa dans son ouvrage dont j'ai oublié le nom. Sa théorie est que la guerre est programmée depuis la fin des années 90 et qu'on ne cesse de distribuer les cartes jusqu'à cette année de 2018. Ce moment butoir est l'instant ou les puissances internationale auront terminées de se partager le monde et où les sphères d'influences vont devoir commencer à se cannibaliser pour croitre et diminuer celle du camp d'en face. De micro conflit en guerres ouvertes, à partir de 2018, la monde basculera dans une sorte de balais destructeur et totalement déstructurant pour la quiétude internationale.

                            Le 11/09/2001 est l'amorce d'un long processus qui se déroule toujours aujourd'hui. Bientôt les choses devraient être encrée et bien loin de nous assurer une forme de stabilité c'est au contraire à cet instant que les murs solides vont commencer à être percuté. Le livre de Giulietto Chiesa date de 2005 je crois, J'ai cet angle en ligne de mir depuis 2009 et je n'ai de cesse de voir sa théorie s'affirmer au fil du temps...

                            2018 est une année inquiétante.

                            [edit] le livre paru en 2005 - Guerre et mensonge : Terrorisme d'Etat américain
                            http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/11747
                            Dernière modification par Aaltar, 19-03-2014, 09h32.

                            Commentaire


                            • Jatseniuk n'est pas nazi, pas plus que les ministres ukrainiens (Le nationalisme est une affliction intellectuelle, mais de tout autre ordre). Je comprends qu'on puisse avoir des réserves quand au nouveau gouvernement urkainien (Au fait, il vaut mieux avoir des réserves quand à cette bande de branquignoles), mais reprendre la propagande russe n'est guère plus malin que de soutenir corps et âme le point de vue occidental.

                              Les pays occidentaux réagissent avec leur manière habituelle mais n'agissent pas de manière plus "vile" que les Russes.

                              Commentaire


                              • Envoyé par Godwinsson Voir le message
                                Jatseniuk n'est pas nazi, pas plus que les ministres ukrainiens (Le nationalisme est une affliction intellectuelle, mais de tout autre ordre).
                                Le vice premier, le ministre de la défense, le ministre de l'agriculture, le ministre des finances, le ministre de l écologie et le procureur général, tous actuellement sont membre de Svoboda, un parti nationaliste d'extrême droite.
                                Voir :
                                http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_p...t%C3%A9_%C2%BB

                                "Prenez les fusils, combattez les salles Russes , les Allemands, les porcs juifs et les autres soushommes"
                                Oleg Tyagnibok - Leader de Svoboda

                                Un article intéressant sur la nature profonde de ces gens : http://histoireetsociete.wordpress.c...gerard-legros/
                                Dernière modification par Aaltar, 19-03-2014, 09h53.

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X